jeudi 31 juillet 2008

quand la mer se retire
















"Quand la mer se retire on voit ceux qui étaient allé se baigner sans maillot de bain" figurez-vous que j'ai entendu cela ce matin sur france -inter alors que j'entamais allégrement ma deuxième fournée de pain grillé tout chaud avec le beurre demi-sel qui fond dessus, de quoi irriser gentiment mon bol de thé earl grey. Comme j'avais la bouche pleine je n'ai pas eu le temps de noter le nom du type -un économiste- (Ouah! qui se baigne tout nu, on doit en avoir pour son argent-voix off-) si vous ne voyez pas le rapport entre le fait de prendre un stylo, un papier et de continuer à mastiquer sa tartine et bien c'est que vous êtres capables de faire plusieurs choses en même temps! bravo! seulement, outre de ma part un problème de neurones- peut-être- Je ne suis pas sûr qu'en procédant ainsi vous profitiez pleinement du plaisir d'enfourner la baguette craquante sans avoir à subir quelques interférences- bon! je vois bien que vous n'êtes pas convaincu par mon explication, d'autant que j'arrive quand même à écouter la radio tout en jouant la sonate en cholestérol majeur pour mandibules. Alors passons! Et donc, ce matin, la radio au service du public et de son président en short prada (qui moule les boules bien comme il faut n'est ce pas-le short pas le...puisque l'autre il fout les boules(dans le short) pas confondre) la radio préférée de l'adhérent à la camif recevait -pascal lamy- qui est comme presque tout le monde sait , non pas un maitre chanteur du flop 50 mais plutôt le président de l'omc-qui n'a rien a voir avec l'office municipal de la culture de monte-carlo- ce qui vous l'avouerez serait un évènement et pour ainsi dire une découverte, une surprise même , sachant qu'en dehors de la roulette pour russes, le bandit manchot pour emperlousées italiennes et les jeux de cartes pour tout ce qui brille chic et vulgaire, le rocher sans chocolat (quoique) n'a jamais rien produit de culturel-à part peut-être le cirque grande spécialité locale et les pages glacées de la presse pour pauvres -d'esprit- fermez le banc! Non, l'omc c'est l'organisation mondiale du commerce, et là je dis tout de suite pour la ménagerie de plus de cinquante ans, alléchée par mon propos, n'imaginez surtout pas l'hyper grande surface de vos rêves, le ruban bleu méga puissance ou vous pourriez déambuler béatement le cerveau tout en éveil , et profiter de soldes gigantesques, draculanesques, dantesques... que dis-je ouah c'est trop top! classe! délire! (ça c'est pour me faire comprendre des utilisateurs de 50 mots , qui se seraient perdu sur ce blog et leur montrer gentiment la sortie vers le marchand de portables le plus proche) Ben franchement la chose est nettement moins affriolante surtout si je vous dis qu'aux commandes de la bête vous avez un militant du parti socialiste français, cloné énarque de gauche (c'est comme le garde mobile de gauche on a jamais fait la différence avec celui de droite) dame c'est une façon comme une autre de recycler les cadres de solférino, après dsk au fmi, au moins comme ça on est sur que les belles idées progressistes du socialisme vont pouvoir essaimer sur la planète! pfffffff!!! mince j'ai failli m'étouffer avec une croute de pain excusez- faut que je me reprenne et puis rangez-moi ce beurre ça commence à bien faire! surtout quand on parle de la misère du monde! Ah bon on en parle pas? Ah mais si on en parle et la bouche pleine en plus, comme quoi ces gars là ils peuvent totorer et deviser tout autant-eux- Vous reprendrez bien un ptit darfour? non merci j'ai peur de ne plus avoir assez faim pour la suite!. Oui mais alors l'histoire du mec qui se baigne sans calbut ça veut dire quoi au fait? C'est bien y'en a qui suivent, et bien cher(e)s auditeurs z'et trices cette parabole (ah bon y'a la télé!) image, métaphore (la radio) ce symbole quoi! il faut l'entendre comme "on a fini de manger notre pain blanc" ( Quoi! j'vais quand même pas tremper des biscottes dans mon thé) Voui, on a voulu vivre à crédit et en stéréo, l'argent pas cher et l'endettement et aujourd'hui résultat! va falloir casquer -comment ça vous vous en moquez de vous baigner à poil! mais vous avez aucune morale ou quoi?
"J'ai trouvé l'air conditionné dans l'automobile que j'ai louée. La ceinture de sécurité est en prim' on me l'a donnée. J'ai fait installer la radio à crédit et en stéréo. J'ai un nouveau téléviseur avec les trois chaînes en couleur, radio, réfrigérateur qui peut aussi me donner l'heure. Ma vie se résume en ces mots : A crédit et en stéréo. Tous mes impôts sont préléves sur mon compte bancaire si léger. Il reste alors dans mon chéquier des chèques en bois de peuplier.I ls sont dépensés aussitôt en crédit et en stéréo. Pourtant un jour j'ai essayé de mettre de l'argent de côté. sur la vie je me suis assuré, mais me quittances sont impayées :Tant pis je vais mourir idiot, à crédit mais en stéréo." -eddy mitchell-
et puis forcément une fois que la mer s'est retirée , un jour faut bien qu'elle remonte
bon c'est pas tout ça faut que j'aille faire les courses au super marché...alors on se dit à pluche!

mardi 29 juillet 2008

en passant


le bassin du port a retrouvé sa langueur océane. Sont partis les quadra rugissants à vingt noeuds et compagnie vers les humeurs malignes du golfe de gascogne. Et pour la peine les alvéoles de la base ont retrouvées leur faune habituelle qui avait été priée de dégager pour ne pas faire peur aux marins bcbg et à leurs sponsorts. Serait-ce que le noir gothique fasse tache dans le béton lépreux?

les renc'arts


les estivales de pornic


à deux mains si vous le voulez bien

Dans leur quartier d'été, les contes de schanaty viennent prendre des couleurs d'aencre au jusant de l'estuaire et tracent sur le sable à nouveau dévoilé une phrase qui se marie ,toute en délicatesse. On penserait à deux mains, à plus tard à bientôt et sur le rocher qui pointe son museau quand l'océan tire sa n ième révérence, le temps d'une marée, une sirène sa-muse de dreux à recouvrance.

lundi 28 juillet 2008

papillon du jour

java de l'entomologiste de la mer.
"Papillon du jour, toujours toujours l'amour..papillon du soir, toujours toujours mouchoir..J'écarte au fil de soie les ailes sous les globes de verre j'encarte les îles à l'aiguille d'un cocon de vair l'entomologiste anatomise la mer, presse la poussière d'ancre et d'ambre sur la mer, bouilleur de cru d'encre, papillon du jour, toujours toujours l'amour... " -machu marie-

dimanche 27 juillet 2008

ils ont des châteaux ronds





























Ils ont des châteaux ronds et des crevettes qui leur chatouillent les pieds quand ils remuent du bout de l'orteil, la vase qu'aime bien se marée. Ils ont des crèpes quand le ciel est en deuil et des galettes quand ils gagnent leur blé au noir. Ils regardent souvent l'océan qui brille quand il s'est bien lustré et qui s'évente quand il est énervé après les goélands qu'arrètent pas de chaluter , surtout quand ils ont la pêche. Ils portent des noms impossibles à prononcer ,avec des cheu qui se donnent des R. et des plou et d'équerre. Ils se font des pistes en fin de semaine et se mettent la pression jusqu'au parquet de la salle polyvalente où ils iront lever la jambe d'an-dro en gavotte et ainsi de suite armoricaine. Ils aiment bien quand le ciel est chiffon et que la pluie qui se mare leur dessine des rigoles, alors le nez en l'air ils aspirent la tempête et en redemandent de l'embrun salé comme d'autres se tartinent d'ambre solaire. Avec des instruments qui vous crèvent un tympan étranger ils vous jouent des mélodies à retourner le coeur, au bord du bastingage. Ils passent leur vie sur l'eau mais sans savoir nager car ils ont peur de prendre la tasse ,préférant la bolée. Ils ont un fichu caractère aussi changeant que leur ciel et de la tête de cochon ils en font du paté comme une spécialité.vIls piquent un phare quand ils sont ému. Ils ont des racines aux extrémités et des ailes dans le dos et partout où ils vont ils se reconnaissent comme Bretons. Dès qu'ils sont deux et contents, ils sortent de leur poche un drapeau gwen ha du qu'ils agitent frénétiquement pour voir d'où vient le vent. Ils plantent des calvaires aux intersections des routes départementales pour faire office de panneaux indicateurs. Ils se donnent des airs latins pour faire plaisir au recteur et se transforment en lutins quand la lune se fait rousse. On s'est souvent moqué d'eux et de leurs coutumes .On a mis des sabots autour du cou de leurs enfants à l'école de la raie publique pour qu'ils cessent de causer patois. On a mis un plumeau dans la main de leurs mères pour qu'elles aillent faire ménage chez les bourgeois de la ville et un porte jaretelle à leurs filles pour qu'elles aillent essorer la misère. On a fourré une matraque dans la pogne de leur gars pour qu'il fasse un rempart à son corps défendant. On les a humilié, on les a singé, on les a exploité , on a découpé leur territoire pour en faire un sinistre pays de loire -on a tout essayé dans l'imaginaire franssouillard, de guerres en famines, de mauvais vin en trahisons pour les faire plier, pour les éradiquer mais comme leurs frères occitans, basques, corses, tibétains ou ...ils résistent encore et toujours avec humour patience et l'intelligence de la raison.

samedi 26 juillet 2008

once upon a time
















Once upon a time, c'est comme ça qu'il disait le prof d'anglais en mettant sa bouche en cul de poule pour faire plus oxford ou cambridge ou... enfin un endroit chic où il était censé avoir suivi de brillantes études avant de devenir enseignant dans ce collège catho à deux pas de l'océan. Son curiculum vitae il le serinait aux nouveaux à chaque rentrée et , c'est vrai qu'il s'appliquait côté look à jouer aux anglo -saxons d'opérette- il débarquait sur son grand vélo avec le chapeau , la veste en tweed, les pantalons de golf-un style quoi! Pour le reste, sa pédagogie consistait à nous refiler des pages de vocabulaires à réécrire: 10 vocabulaires, 20 vocabulaires et 50 pour celui qui avait eu le courage ou l'inconscience de lui dégommer le chapeau qu'il accrochait bien en vue à une poignée de fenêtre. Ce type était un grand malade (1mètre 90) qui pouvait se mettre à hurler sans qu'on sache trop pour quoi, sauf les jours de paie et là fallait pas le déranger sous peine de terminer aux urgences.





"Once upon a time" j'ai pas retenu grand chose des "cours d'anglais" et pour cause mais cette phrase à force de l'entendre elle m'est restée dans mon pochon linguistique (bagage ça fait trop prétentieux à mon niveau) voilà pourquoi aujourd'hui je vous la traduit approximativement par il était une fois et même une tranche de fois dans l'ouest!...










"c'est dimanche et le laitier n'est pas venu......d'habitude il remplit le bidon d'un demi-litre posé sur le rebord de la fenêtre de la cuisine de mamie, tous les jours de l'année, entre neuf heures et neuf heures un quart, mamie qui forcément ce dimanche s'étonne, s'inquiète mêmealors, elle suppose,conjecture, extrapole, présume, invente,imagine.... bref de quoi remplir tout un dictionnaire des synonymes à la page du doute,et si c'était la pendule (achetée par Francis -son grand- pour une fête des mères) qui voulait plus dire la bonne heure, c'est qu'avec ces machins à pile, on ne sait jamais, avant il y avait un régulateur, celui du grand père Léon, qu'était horloger à Coutances, dans les années 20, et une fois par semaine on donnait un tour de clé pour les aiguilles, un autre pour le carillon, et voilà tout, ô bien sur ,elle retardait un peu, d'une minute ou deux par semaine, mais il suffisait alors de pousser légèrement du doigt la grande aiguille dorée pour que tout rentre dans l'ordre du temps qui passe....qui passe , bon-sang! 9 heures vingt, mais alors elle n'est pas cassée la pendule à... comment il dit Francis, à oui à quartz, mamie, elle aurait préféré garder l'autre, celle de sa jeunesse, de ses souvenirs, celle d'avant quoi ...mais son gars lui avait dit que ce serait plus sur d'avoir celle ci, plus pratique, pas besoin de la remonter, juste changer la pile une fois par an, et puis le régulateur, il parait qu'il était mieux ,dans le séjour breton, de la maison de campagne de Francis et Marie-Ange, à Pénestin sur l'estuaire de la Vilaine; Alors mamie elle avait pas voulu, fâcher son grand et surtout sa bru, c'était une idée à elle , dame elle avait un avis sur tout Marie-Ange, c'est elle par exemple qui avait fait installer la cuisine de mamie en formica à la place des meubles en pin que son homme avait fabriqué pour leur mariage, c'est qu'il était doué, son Joseph de mari, de marin aussi...et...-soupir- la mer avait été plus forte que lui, quelquepart du côté de Hoedic, mamie essuie avec son mouchoir à carreaux (toujours niché dans la manche de sa blouse, et qui agace tant Marie-Ange) une larme qui perle sur sa joue ridée comme une vieille pomme à cidre, il est parti y'a bien longtemps son Joseph, un jeudi, jour de marché la Turballe, c'est là que Vincent le gars de la criée était venu tout embarassé , la prévenir que la "Sainte-Anne" n'était pas rentrée pour la vente de six heures, mamie elle avait bien remarqué que son homme, avait pas posé ses bottes, dans l'entrée, comme il faisait d'habitude avant de filer dans son atelier, où il aimait travailler le bois après la pêche, mais elle s'était pas inquiété pour autant, Joseph des fois, trainait un peu avec les autres sur le môle, et surtout chez Ginette, à la Morgatte, où il était pas le dernier à lever le coude, qu'est ce que vous voulez, c'est dur la pêche, dangereux aussi...mamie récupère son carré de Cholet et se mouche bruyamment, ça aussi elle aime pas Marie-Ange, d'ailleurs elle aime rien de mamie ...même son farz, pourtant tout le monde l'aime le farz de mamie, et quand elle essaye d'en parler à Francis, il lui dit agacé qu'elle se fait des idées, qu'elle est jalouse et tout ça...pourtant c'est bien sa bru, qui a voulu que les enfants ne viennent plus le jeudi, déjeuner et passer l'après-midi avec elle, il parait que avec les devoirs, les cours de danse de Suzan, et le poney de Jason, ( tu parles de prénoms) ils n'avaient plus le temps, et puis Jason avec son asthme...l'atmosphère confinée de la maison du boug ne convenait pas, comme si, elle faisait pas le ménage mamie, où c'est qu'elle en voyait des poussières l'autre, c'est vrai que ça sentait moins la cire maintenant mais la cire sur le formica..alors maintenant elle voyait les petits de temps en temps, avec Francis quand sa bru partait aux isles ou je ne sais où, en congrès, c'est qu'elle était capable sa bru, un médecin, professeur même, elle écrivait dans des revues spécialisées, et en anglais en plus, en tout cas coté sourires elle a raté tous ses examens, se dit mamie en riant doucement.on cause, on cause, et il est dix-heures et demie et toujours pas de René le laitier, c'est pas dieu possible, il a dû lui arriver quelque chose, elle l'aime bien René, mamie, il reste toujours cinq minutes faire la causette, c'est un gentil garçon, et avec lui, elle apprend les nouvelles du monde, surtout depuis que son poste est cassé, Francis devait le faire réparer, mais il a pas trop le temps, dame avec son entreprise, et mamie elle a pas assez de sous pour s'en payer un autre, et puis de toutes façons c'est francis qui gère son compte, et puis les nouvelles sont en général tellement tristes que mamie elle préfère rester avec ses souvenirs. du temps où y'avait son Joseph, du temps où elle allait danser... du temps de la grande foire aux oignons de Saint-Nazaire, quand elle mettait sa jolie robe en velours avec les dentelles , et sa coiffe amidonnée, ah! son Joseph qu'il était beau dans son costume...mamie assise sur sa chaise de paille,se penche un peu, pose sa joue sur sa main et somnole , ce sont les médicaments de Marie-Ange qui lui font ça, des fois elle a des vertiges aussi, ou elle oublie...et quand elle veut en parler à Francis, quand elle arrive à le voir, il lui dit que sa femme c'est un grand médecin et que c'est pour son bien et ...mamie s'endort.





Midi sur loire océan les nouvelles de la mi-journée avec Jean-François La Daube:"bonjour! on vient tout juste de l'apprendre, et c'est une exclusivité loire-océan, un grave accident s'est produit ce matin vers neuf heures sur la départementale 18 à l'entrée de la Turballe, entre un véhicule de forte cylindrée appartenant à Madame Chabli-Le Guinec,chirurgien de renomée internationale et Monsieur René le Mauff, producteur de lait à Piriac sur Mer, les gendarmes de la presqu'isle se sont rendu immédiatement sur les lieux, pour l'instant ils réservent leurs pronostics sur le motif de l'accident, mais selon des témoins la bmw de madame Chabli- Le-Guinec roulait à vive allure, et n'aurait semble t'il pas respecté le stop du carrefour de Clis à l'entrée est de la Turballe, Monsieur Le Mauff est mort suite au choc terrible, les pompiers de Guérande ont eu beaucoup de mal pour le sortir de sa camionette, quand à madame Chabli-Le-Guinec elle a été conduite en hélicoptère au chu de Nantes, nous vous donnerons bien sur plus d'informations sur ce terrible accident dans notre prochaine édition.la foire aux oignons de Saint-Nazaire, comme chaque premier jeudi de Septembre..../...."





vendredi 25 juillet 2008

un chameau ou un dromadaire ?


Oui je sais tout est dans la bosse ou pas, en tout cas il steack caché dans la photo-et voici donc notre jeu de l'été: youpi! "saurez-vous le retrouver? " (qui ça! le jeu?-voix off-) moi qui pensais qu'il n'y avait que des oies ou des canards au parc paysager...ah bon! c'est à cause du réchauffement climatique- ouah! ça va vite et va falloir s'adapter rapidos-déjà que les palmiers et les ginkobilobas poussent à tous les coins de rue. Mais vive les mélanges y'a que ça de vrai! Et d'ailleurs garçon! s'il vous plait! la même chose!
et marie qu'est ce qu'elle en dit?
Un chameau ou un dromadaire?
Le canard prend l'eau le cafard à trémolo à cas hyène, à traits vissent, à l'eau paiera bastille à verres s'y fier au moulin rouge, son paf a le melon noir au moulin de la galettei l noie son chagrin à l'affiche rouge sans en avoir l'air,i l noue le garrot au bec benzène aux tours du poitoui l brique réfractaire le pont des artistes, aux pieds paquet d'une pendule larmes noyant coquelinant à l'arrière d'une voix d'eau d'une voiture, il trempe sa plume d'oie,trempe son pain au coq au vin, les bancs publics enlacent de lille à ré les tubes à oxygène,il siffle trois fois il gueule à l'atmosphère arletty à le ballon rond les fourches caudinent le gamin chouine la callas mine, il fait l'aile de pigeon il fait les olives noires du mauvais sang à laquer les oranges sanguines, sucre le café au chat noir à la boule d'or,au lapin agile il pirate le paysage audiovisuel, il se fait de la bile au tube cathodique,du sang d'encre, d'émaux de tête épouvantails, il se tailleavec le cachalot qui fête son cinéma entre deux zoossur l'écrou noir de ses nuits blanches,de ré à trécy, il cache à l'eau son paf ivre son bateau lavoir, il noie le poisson dans le temps des cerises, à st demain des prés bleuissent royales, à st quentin, la volaille a le bec cloués ur les oranges noires,un mètre quatre vingt des biceps de taillei ls font des rêves mirifigue raisin,un saut à l'élastique ,des passes murailles, sur le pont normandie, les voilà partis à dos de chameau rejoindre les drones de madère pour décrier de lille à ré, les maux insupportables. -machu marie-

trois ptits ronds dans l'eau et puis s'en vont

-Brêve de comptoir- Alors comme ça il est v'nu! heu! je vois pas vraiment de quoi vous voulez causer madame mahé! mais si! ça se dit depuis une semaine dans le stress océan! et l'égo de la presqu'isle, même que... on se demandait si elle serait là, elle, l'igone comme ils disent dans le journal! Ah! d'accord ,vous voulez côser du s'aime à fort, de la girouette qui s'débine plus vite que son ombre-qu'est passée dans le bourg de batz, en toute simplicité avec un girophare sur la tête et un bataillon d'agents secrets, gign, police nationale, gendarmerie, service sanitaire... l'intendance côa! Vi! et alors! c'était bien? ben , c'est un peu comme au tour de france mais sans les cadeaux cochonoux. Et vous avez réussi à lui serrer la main au moins! ah ben non fallait avoir l'autorisation sinon pensez donc, je me la serais plus lavée- hi! hi! hi! Ah oui je vois! zoupir!
-Brêve de radio- ce matin y'avait morin dans le poste! mais non pas edgard ni léon- le ministre des z'armées qui cause comme son boss avec des pauses très molo et du naturel plein la voix- ah j'adôre! enfin le troufion en civil il était là pour expliquer pourquoi fallait fermer les casernes! En voilà une idée qu'elle est bonne, je me suis dit! et d'ailleurs je comprends pas pourquoi on n'y a pas pensé avant! ouvrons des écoles, des facs, des halte garderies , des hopitaux , enfin y'en a des trucs qui manquent mais les casernes, franchement! ça fait tache et pas que sur le foie! ben par exemple, recyclons les comme à christiana , mettons y de la couleur ça changera un peu du caca d'oie pour se fondre dans le paysage tu parles! les Pidasses quand ils sont en bande ils sont tellement discrets que pour pas les remarquer faudrait être heu...ffffffff!!!! même un bloc de granit sur la côte sauvage, j'suis pas sur qu'il verrait rien! Ah oui mais attenzion! me signale, dans l'oreillette, le député maire sénateur, conseiller général de son arrondissement de la ville concernée, c'est que ça va mettre des gens au chômage cette affaire là, et pi les commerçants, (comme à la cavalerie au larzac en 74, à millau eux ils se faisaient de la thune avec les chevelus... ) y sont pas contents quand ça déménage la troufionnerie, c'est que ça consomme ces ptites choses là avec les soldes toute l'année, en plus leur faire ça dans l'est, eux qui votent bien comme il faut en général, mon colonel. Ah mais on se bouscule dans l'oreillette et c'est le maire, conseiller général d'une autre commune concernée qui m'annonce que la plupart des fermetures ont lieu dans des ville tenues par la gôche! ah ça moi je dis c'est médisant,c'est un peu comme le découpage électoral , comme si on pouvait imaginer un seul instant des tripes à touillage de ce genre! Non! nos grands zélés z'énarques qu'on sort! sont des visionnaires, des sacrifiés même, au service de la nation toute entière, des poètes du civisme, des jeanne d'arc tout feu tout flamme, naples au néon et j'en passe! et jamais de la vie, ils s'abaisseraient à ce genre de veulerie! non mais franchement... Et le m'sieur morin il a dit aussi qu'il fallait moderniser le matos et que donc avé les hélicos, les n'avions à dassault (un copain) on pouvait pas en plus faire le porte-avion ! Mais c'est que ça va plus du tout ça! on avait dit que st naz allait se le farcir le monstre verdâtre! ah j'espère qu'il va y avoir une manif pour défendre l'outil de travail qui sert à tuer! Ah tout de suite, les grands mots,t'as rien compris c'est du préventif, du placébo- regarde le charles de gaulle! y fait même pas de mal aux dauphins!

un boeuf ka rock pour le 49- ça marche, chaud devant!


jeudi 24 juillet 2008

au bout de la jetée ouest







Au bout de la jetée ouest dans le sens du coucher de soleil, les pavés plein de compassion pour tous ceux qui en ont goûté des errances brumeuses "into the wild", des solitudes habitées, du chant des bébés écorchés de la drague sur loire. Les monstres rouillés s'enfilent l'estuaire comme un gorgeon de plus avant la pseudo grande aventure qui marche toujours et les fins de nuit de terriens chaloupés qui regardent, le cul humide, passer leurs illusions noyées dans le houblon qualibré; Dame, y'en avait de la sole sur ta partition l'ami, quand tu rafraichissais tes cannes sous le phare intermittent du spectacle et aussi parfois de la crevette pour faire un joli bouquet à offrir à quelques âmes dessalées au retour d'une piste en gros plant sur la criée, chez la mère... vers les cinq heures du ptit maroc. Aujourd'hui les thons s'habillent dans la plaisance sponsorisée. Sont parties depuis longtemps déjà les femmes de paludiers et même le sel qui traçait les chairs n'a pas réussi à les conserver- Maintenant le port joue au musée pour touristes bon marché, un peu de mazout pour irriser, une bite d'occase, de la garcette effilochée... et ça en fait de la photo qui pique pour la soirée diapos avenue des poilus, 3em étage porte à gauche, saint ouen l'aumone . Au bout de la jetée ouest dans le sens de l'histoire qui pèse lourd sur la darse a tel point qu'on en fit un jour un parc d'attraction , une réserve d'indiens goudronnés pour les rêves en dolby paquebot , j'ai laissé des hameçons, du plomb et mes plumes mais quand la marée se laisse aller et la vase communiquant je retrouve ma ligne de vie parfumée qui s'effiloche et le noeud de chaise dans les fouilles de mes culottes courtes de branluchon des années 60-au bout de la jetée ouest.

mercredi 23 juillet 2008

SUSANA SEIVANE DIRECTO EN LA NUIT CELTIQUE

envoyé par juanenzina

les contes de schanaty











Marie, elle conte; drôlement même, et l'on pourrait dire qu'elle en fait beaucoup... d'histoires-C'est une beauceuse mais attention, si vous lui laissez quelque phrase sur un coin de table, une photo, une impression et même des points de suspension... Vous verrez que l'encre n'aura pas eu le temps de sécher qu'elle vous aura déjà embarqué dans ses voyages poétiques, magiques tendres et mutins. Schanaty c'est son royaume de contes à rebours, de rêves éveillés, de ménageries impossibles et de croisières improbables. C'est un poisson clown et sensible qui se joue à cache cache entre deux eaux. Au dessus la mer est d'huile et en dessous les vagues tempêtent et au milieu... et bien! pirouette cacahuète...un passager clandestin vous fait un clin d'oeil, en s'échouant un beau matin sur le sable de l'estuaire -"même pas peur, même pas mal!j'attends la prochaine marée" comment elle dit déjà? "nous sommes tout petit enfant"




Ecoute:








"Paimpont prend un T à la fin, et à vannes trop loin, je vous l'avais dit.. je serais foutue de traverser l'atlantique , tic tic.. j'ai traversé la méditerranée plus d'une fois,boing, boing. Mais c'est pas moi qui conduisais, c'était l'autre le type qui a des oreilles de lapin sur la tête et qui crachouille dans le biglo, conspirateur,ici houston ici houston, allo la terre répondez! Je connais les lutins de st malo, les elfes de cancale,les baleines du cap gris nez,le raz de marée au fest- noz, les trolls à questembert, les maisons à rochefort en terre, les vaches à limmerzelles flûtes irlandaises à lorient , la nuit du port jusqu'au ptit matin, j'ai même vu ce ptit matin là,un mec , un breton, creuser sa tombe à grand coup de pelle sur le terre plein d'un carrefour, avec un casque de viking sur sa caboche en bière. j'ai surtout senti le vent à perros guirrec et converser avec les gens, fait des ricochets dans la baie d'audierne, marcher le long des marées le soir, le matin , quand il n'y a plus les pékins qui se mettent au four pour devenir ptit pain brûlé, au plus chaud des températures.enfin c'est vite dit, le four en bretagne c'est une allusion d'optique, juste des petits grain d'ambre, le soir, et le matin des grains de sel sur la langue. A combeau j'ai rendu visite à chateaubriand, il m'a pas reconnu, quel con! j'ai préféré le chat qu'on a retrouvé tout desséché dans le mur de sa chambre,tout desséché qu'il était, la gueule ouverte et les griffes en colère,pensez , finir sa vie dans un mur..La tenancière du château était tout aussi gracieuse que le lugubre parc , un fantôme la vieille! Sa voix grinçait comme la grille, des herses..Il en faut plus que ça pour m'impressionner,alors j'y suis revenue de temps à autre, siffler des huîtres à cancale, avaler des crêpes chez les deux vieilles soeurs à perros,et puis bref, j'en ai vu des gnomes...des farcis de crabe et des farceurs ces farfadets. " machu marie








"j'aurais bien pris ma trottinette à pied, à cheval et en voiture, pour aller écouter gratter moriartysur sa guitare et souffler dans son biniou, la légende de jimmy, en passant par cotton flower, fireday, private lily, ah lily.. la superbe voix de leur sirène, pour atterrir à malestroit morbihan de bretagne, que j'ai sillonné de long en large mais en diligence, hé oui l'essence coûte cher pour flatter le sens musical! Si il n'y avait que ça ,je piraterais mon banquier général, mais peugeotine est à l'hôpital, et pour la loco , peau de balle, à moins d'aller dormir dans un fossé tâter un peu la rosée du p'tit mat, brouter la bruyère à défaut d'un champ de bléou braquer une guinguette déguisée en poisson, je médite sur l'option, il reste l'aéronef, le ballon dirigeable,mes deux jambes, oui , je suis bipède quelquefois quand je rentre mes nageoires ,celles là ne me servent que de train d'atterrissage. Je songe avec tristesse à tous ceux qui sont partis et ne sont jamais revenus..je m'égare! Pourvue d'un grand sens de l'orientation je pourrais tout aussi bien me retrouver sur les bords de la mer baltique..tic tic. .Il m'arrive aussi de trimer plus souvent qu'à mon tour le week end, et moriarty il s'en fout,il a raison , sauf que avec sa guitare,il bossera samedi à malestroit morbihan de bretagne. Chartres, le mans, rennes, on tourne à gauche,un peu, puis tout droit , un farfadet à paimpon, encore un peu à gauche , vannes et ses remparts, et là presque j'y suis. ouf! J'ai mis la boîte à musique en route, elle route beaucoup chez moi, et devinez zun peu, qui arpège? " -concert à malestroit-machu marie-








"Quand j'étais petite je n'étais pas grande, je me saisissais du monde mais c'est lui qui m'a saisi je croyais le monde m'appartenir je lui appartiens autant que la plaine, collines, vallées,f orêts , cocons de neige aux branches, paroi de roche dans l'obscurité où les hommes gravaient l'amour,la vie, la mort , la terre, ils avaient le coeur plus doux,depuis nous n'avons pas grandi. Pas beaucoup..neuf minutes et quelques pour l'étreinte, selon les cas ,neuf mois et quelques pour pousser, quatre vingt dix ans et quelques pour passer,s elon le karma,passer le temps à trafiquer les maux et mots de goguette, une seconde pour pousser le dernier cri, expliquez moi le mot tranquillité, expliquez moi le mot urgence, expliquez moi le mot agitation, ne confondons pas agitation et précipitation,mêlons précipitation et pluie,prépluiecipitation,quel beau mot,je me précipite, action de se précipiter dans l'urgence à ne pas confondre avec s'agiter tranquillement,je suis au monde si peu de temps, ne pas confondre agitation et mouvement, on est tout petit. En amour on croit toujours qu'on va mourir, tout est urgence, prépluiecipitation, mouvement, on ne comprend rien, on aime , on aime tant,on aime fort ,et lorsqu'on commence à comprendre alors on n'aime plus, on est tout petit aussi, mais on aime plus. Quand j'étais petite je n'étais pas grande, humaine, je suis de ce monde . L'urgence est absolue, pluie, rivière,cormoran, océan , la colline bleue de lozère, les jeux d'enfant, nous sommes tous urgents. Nous sommes tout petit enfant. " -crise de mutisme-machu marie- à suivre sur: poesie.les contes de schanaty

mardi 22 juillet 2008

la Magie de brocéliande

à malestroit, sur un ptit cheval de bois...







Quand j'étions ptiot , mon papi ancien cap-hornier me chantait ça : "A malestroit à malestroit sur un ptit cheval de bois", après, heu! ... on allait à rouen sur un cheval d'argent enfin il me semble! en tout cas le principe c'était de sauter de plus en plus haut sur les genoux du grand père à casquette de marin et de rigoler comme un tordu et de ça ,je me souviens parfaitement. Bon, comme entrée en matière pour parler d'un festival de rock c'est je le reconnais un peu tiré par les crêtes mais allez "oust" (humour local) c'est l'été, et de toutes façons les rares lecteurs éventuels de ce blogouillard ont du charger la diane gordini jusqu'à ras bord et sanson allé avec leur dalida sur la route des vacances qui sent bon le thym citron et le rosé nationale 113 qui vous laisse son bon souvenir jusqu'au midi et demi et ses galets à la villeneuve loubet (c'est pour la rime avé galets). A malestroit, à malestroit... c'est migon comme tout par là, et si jamais vous allez vous faire la cure mensuelle de décibels, qui n'est pas je le rappelle remboursée par sécu et cie, mais qui peut éventuellement se faire sponsoriser par quies quand elle a trop les boules, et bien je vous conseille vivement, fortement et désodorisant (ça c'est pour oust) de profiter de votre venue dans le morbihan versant terre pour aller reposer votre crâne agité mais fécond sur les petites routes de la campagne tranquille, aux murets de pierre tout moussus, aux haies (un bon) sauvages et habitées par toute une faune très pidente et une flore succulente, et qui sait peut-être que votre cariquelle pourra même vous emporter jusqu'à la forêt de paimpont pour les intimes et brocéliande pour les cartes postales, il suffira pour cela de changer de braquet -eh ça grimpe boudiou! - comme de département et à l'orée de l'ille et vilaine aller taquiner à la nuit tombante, sous les arbres vénérables de la magie arthurienne comme s'il en pleuvait mais, suis je bête " il ne pleut jamais il tombe de l'iode et aussi parfois des fées, des lutins, des farfadets...mais chuuuuuuuuuuut!!! Damned, saperlipopette! j'allais oublier. Si vous voulez plus d'infos sur le festival "le pont du rock" il me semble que le mieux ce serait d'aller faire un tour sur le site que VOILA

lundi 21 juillet 2008

JACQUES HIGELIN CROCODAIL LIVE EN PLEIN BATACLAN

la vigne rouge et ça se boit pas


Tu te rends compte, la vigne vierge qui prend ses aises sur les murs du jardinet commence déjà à rougir, et nous ne sommes qu'en juillet...On m'avait prévenu pourtant, les années s'écoulant (secoue lo rhume) le temps n'a plus vraiment la même signification, il se la joue élastique du genre à te revenir dans la tronche aussi vite qu'il se délie. Bon, ça c'est dit mais quand même, à peine le soleil vient se dorer le cancer entre deux averses qu'il faudrait presque jouer à la fourmi et engranger je ne sais pas trop quoi...J'vais pas non plus remplir la baignoire de gaz de ville sous prétexte qu'à la rentrée les trous du cul d'actionnaires- j'ai du fric sur mon canal - vont nous faire le coup de l'augmentation qu'elle est inévitable mais que c'est pas de leur faute, leur très grande faute- amène...Et puis, tant qu'il y aura des gogos dans mon genre pour se chauffer, pour se faire un ptit frichti vite fait sur le suez et consommer à la masse, ben les tréfonds de pension ils auront encore de quoi se payer le lifting et la croisière qui va bien au sortir du penhoët. Attention camarade, je te vois venir, qu'il me dit le camarade, tu vas pas cracher non plus sur ce qui fait vivre les travailleuses et yeurs, Ah lala! pas simple l'affaire, si y'avait pas de riches y'aurait pas de travail pour les pauvres! Vous avez deux heures et je reprends les copies en sortant! Tiens comme faut toujours citer histoire de grapiller un demi-point supplémentaire j'ai la phrase qui illustre le propos- "le jour où les capitalistes auront des couilles en or c'est la cgt qui leur taillera des pipes" (font) Mince c'est pas franchement politiquement correct, mais bon si t'arrives à trouver du correct dans l'immonde politique tu me fais signe karl! Quand je vois un socialiste je sors mon strauss khan et j'en pouffe maman, à me taper le ventre tellement la comédie humaine est irrésistible. "Ah oui mais à force de taper sur la gauche tu fais le jeu de la droite"-disait le couleuvrier du haut de ces certitudes! Et bien si je te dis que justement j'ai envie d'être méchant-grrrrrr- avec ceux qui m'ont fait croire (et j'ai été assez con pour ça sans doutes) qu'ils voulaient un monde de justice et de partage...Avec les autres on savait déjà depuis longtemps à quoi s'en tenir! le pouvoir ça pue sous les aisselles, ça confine dans les chaussettes et tant que l'on jouera les mêmes fausses notes sur la partition, on pourra bien faire valser les étiquettes, derrière ce sera toujours la même multinationale du "aie confiance", "crois en moi" et mon cul c'est du boulet, alors ça boum! -mais t'as besoin de t'énerver comme ça? c'est pas bon pour ton coeur et blabla léno ooo!

dimanche 20 juillet 2008

c'est la mer qui ferme le rivage





































"S'il n'avait pas un grand manteau pour abriter son corps de terre que ferait-il avec ses doigts torturés comme des racines. S'il n'avait pas l'eau bleue du vent pour y plonger sa tête lourde comment pourrait-il contenir la forêt en feu de ses tempes. Où s'arrèteraient ses foulées s'il n'avait pas tous les chemins pour égarer les serpents noirs qui se mélangent à ses pas. Et quand s'allument au fond de lui les yeux de mille oiseaux de proieoù cacherait-il leur tourment s'il n'avait pas le mur des nuits pour y clouer ses ailes d'ombre." -marcel béalu-
















"Il est tard. C'est la mer qui ferme le rivage. Le sable qui choisit la vague bordée d'algues et le pas qui se même à l'ombre qui se couche. C'est vers toi que je marche étoile de mes yeux qui pose ma prunelle au faîte des falaises. Il est tard. Le soleil a séché ce qui fut une larme la main est retombée sur le dernier baiser. La tête a détourné son front marqué d'enfance. Il est tard. Dans le ciel la marée a jeté des éclairs les nuages ont fui la torture du vent. Le sel a sur la lèvre un parfum de grand large. Falaise qui s'avance au-devant de l'espace c'est vers toi que je tends les lianes de mes doigts. C'est vers toi que je vais, calcaire crevé d'air. Trou noir où j'ai cherché l'écho de mes artères. Sur mon dos c'est le vent qui cache mes frissons. Sur ma face un regard soulève mes cheveux. il est tard. J'ai perdu la ligne d'horizon. Et j'avance tout seul comme une voile éteinte." -jean bouhier-
















"La parole doit se maintenir en nous sentinelle aux portes des grands sommeils et garder en veille les songes. Si les songes un instant s'endormaient le monde ce vieillard solitaire en vain recompterait le soir ses arbres et ses cailloux. En vain se dresserait décoré d'étoiles à jamais en exil là-bas où passent sans fin chantant de leur voix inconcevable les déserts." -pierre delisle-

samedi 19 juillet 2008

L'An 01 - part 1/9

un samedi sans à priori





































C'était un samedi sans à priori, et un peu plus tard après la sieste, car, tu sais, il ne faut jamais mégoter avec la sieste; bien sur, chacun fait comme il veut. Mais! en ce qui me concerne...Alors, pour une fois, changement de programme, c'est vrai qu'en règle générale, on se sent porté par l'appel de l'estuaire- mais comme vous y allez avec les grands mots- Ecoute, quand-même il y a de la magie tout proche. Je t'explique, aux feux après gambetta, tu continues sur lesseps, jusqu'au boulevard de mer et là, tu sais pas, en fait tu sais jamais comment ça va se passer! marée haute, marée basse? ah oui ! Ptêt qu'avant t'auras consulté le ptit livre rouge du breton aux courants- "l'annuaire des marées" éventuellement, pour les plus assidus, regardé à droite en rentrant sur ce blog en en descendant les horaires fluX et refluX qui font marée -sic- mais ça-même moi ..... Et voilà aujourd'hui au moment de l'histoire- marée haute, soleil généreux mais pas grand trafic dans le bourg de l'estuaire , éventuellement une voile déployée du côté de saint brévin l'océan où alors un canote à moteur au large du soldat état-unien aéroporté sur sa mouette- mais pas de quoi s'envoyer le porte-container que tu te demandes comment ça se tient là-dessus les valoches, même pas le vraquier de service, ni un bout d'airbus qui se fait la malle, ou encore la station service grand module et à flot qui te reluque à prix d'or- non rien de tout ça! mais c'est magique quand -même va comprendre! Ah mais, on a tout compris, aucune objectivité dans le propos, c'est comme ça! faut t'y faire, et d'ailleurs si tu passes par là, presque régulièrement, tu auras remarqué que ski s'dit, ici c'est comme on dit! ouffffffffffff!!!! et hop justement pour cette fois, rien à voir, on file à contre courant, et regarde! oui lêve la tête- tu vois là! entre les arbres, sur victor hugo c'est la médiathèque, avant on connaissait pas l'offre élargie, et, forcément on disait bibliothèque quoi! et si je savais combien d'heures passées dans ce no man's land, cette chapelle, ce salon de massage des tempes, un endroit pour se mettre à l'envers et respirer , tu sais dans le temps, pour se protéger des intempéries diverses, ou se poser cinq minutes au calme y'avait l'église, comme elles sont fermées aujourd'hui en dehors des heures "de pointe" il reste quoi! ben à part la cellule de dégrisement, en plus sur c'est la bibliothèque et sa machine à remonter le temps. Et justement t'as vu l'heure qui lait? 5 heure vingte, monsieur veut téléphoner, il vous en prie! nous on file- rue albert de mun- tiens! au 24- c'est quoi cette affaire? "les tentations d'arpan" "C'est avec le rêve d'apporter un sens nouveau au monde du cadeau et une nouvelle approche de la publicité que nous avons introduit le concept d'impression haute définition sur la surface de chocolat (parfaitement dégustable). Car toutes nos images et textes sont imprimées à l'encre certifié FDI (100% comestible). " eh là tu manges ta photo, tu savoures, tu dégustes, la famille, les amants, les amis slurp- tout en chocolat, ça va plaire aux psys non? et ensuite pour soulager-zou- quelques nourritures spirituelles, l'agora te tracte mural le message avec un peu de retard certes mais bon! la loi du premier juillet de l'an zéro un- on arrète tout on réfléchit et c'est pas triste-ah non c'est pas ça, j'ai dû confondre. pas terrible l'ancienne gare de dos- tu me diras la nouvelle d'il y a 40 ans de face elle est encore plus moche...,qu'est ce tu veux, c'est comme ça! dans cette ville mis à part les blockhaus z'ont toujours eu du mal pour conserver les vielles pierres...Devant la grande paroisse, mais non pas feu l'usine ammonitratée de montoir , je te cause de l'église, façade bourgeoise qui a connu la guerre, villés martin et de gaulle sans sourciller! devant la lavande finit de se fleurir et on se croirait presque au milieu des draps dans l'armoire devacances chez les grands parents sur l'isle...et je vais pas te raconter ma vie, enfin pas tout de suite, mais en allant par hasard qui n'en est pas, chez une tante pas loin du centenaire, elle me donne la gazette de juillet de l'isle de mon enfance, celle qui a paumé ses moines depuis le temps... et elle me dit tu vois derrière les deux donzelles, sur la peinture des années 30 et bien c'est la maison de tes grands parents qui fait la couverture! A priori c'est un samedi du genre émotionnellement bouleversifiant! enfin ce que j'en dis!
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