dimanche 30 avril 2023

Arz et lettres

 

 "La Bible affirme que le paradis est un lieu où il n'y a pas la mer. Ses auteurs ne connaissent pas le golfe du Morbihan, une exquise petite mer de famille blottie dans un creux de la Riviera bretonne: 12500 hectares d'eau paisible que lèchent des pages de sable blond, des prairies verdoyantes et des bouquets d'arbres frôlés par les mâts de voiliers flânant en pleine béatitude.
Bien sur, ce n'est pas la haute mer. On a quitté l'océan, la longue houle s'est dissoute, les vagues restent sages, le bruit du vent s'estompe, les sternes batifolent, les bernaches virent sans rime ni raison...
Après les tambours et les basses du grand large, place à une sorte de musique de chambre.
Quand vous vous glissez dans le golfe du Morbihan, vous pénétrez un monde à part où la terre et la mer s'entortillent et où les îles se prélassent au soleil, offertes de tout leur long aux chatteries d'un air tiède et d'une marée caressante. Ici, même la mer est fleurie. Car, comme il y a des jardins anglais ou japonais et les jardins à la française, il y a le jardin nautique à la bretonne. Non seulement éparpillées comme des pièces de puzzle sur un tapis bleu, les îles sont noyées de camélias, d'hortensias, de roses, de genêts, de" bruyères et de fleurs d'ajonc mais les rivages ont l'air d'un bouquet de salicornes, de lavande de mer et de toute la végétation aquatique qui éclaire les marais, les baies, les anses et les et les étangs qui se succèdent."
Gilles Martin-Chauffier


Peut-être même qu'il faut se cacher pour embarquer,
se dissimuler derrière les feuilles comme un soldat en opération,
si ce n'est que ce fantassin là  s'habillerait de paisible et d'un peu de lyrisme.
Il faut trouver son chemin jusqu'à la cale et se promettre, comme à chaque fois, que bien sur, on reviendra jusqu'à... plus soif...de la vie.



"Une goutte est la mer
un éclat tout le soleil

Le jour est tout le jour
pour qui avance
le corps léger

Les pas renouent
les fils du paysage
en quête de pierres
et de lumières oubliées

Les prés se donnent
comme autrefois
le velours d’une robe

Du plus loin
ou du plus proche
l’œil remonte
à la source."
Marilyse Leroux 




"Une fleur t'appelle
dans le jardin de solitude

Tu te penches sur elle
et donnes tes yeux
à la couleur de l'instant

Tu la pares d'un nom
plus doux que la douceur
afin de préserver
cet espace entre vous

Tu te penches sur elle
elle avale ton ombre
et s'ouvre à ta pensée"
Marilyse Leroux 



"Tu entres
au coeur de l'espace
comme dans un nid
où tu poserais les ailes

Un duvet de rose
à tes pieds
pour te consoler
du poids de la terre

Et toujours
autour de toi
cette douceur de l'air
qui te dit
que toute chose
est habitable
ici-bas."
 Marilyse Leroux
 
 

 
 

 

 

 
 
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 Avez vous l'Eure?
 
 
 
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lundi 24 avril 2023

comme un glissement

 

"je n'ai jamais aimé être surpris. Quand il m'arrive quelque chose, je préfère être là..."
 Albert Camus




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Photo Christian Bellavia/SIPA

On the road again... (Suvez mon regard)

""Ce ne sont que 53 kilomètres de bitume, mais ils sèment la discorde en Occitanie. Ce chantier d’une nouvelle autoroute, l’A69, reliant Castres et Toulouse, dans les cartons depuis plus de quarante ans, a débuté le 6 mars, réveillant la colère de militants écologistes qui rappelle les oppositions, parfois violentes, exprimées contre les mégabassines de Sainte-Soline (Deux-Sèvres).

Il est vrai que la construction de nouvelles autoroutes a de quoi surprendre, à l’heure où le président de la République ne cesse d’exhorter à la sobriété énergétique et alors que les Français semblent avoir intégré l’importance de la décarbonation de leur quotidien. Si tous les projets autoroutiers sont désormais pour le moins discutables, le cas de l’A69 est symbolique, car la future 2x2 voies doit s’établir… à quelques dizaines de mètres d’une nationale, loin d’être saturée, et suivant quasiment le même tracé !

Selon les défenseurs du projet, l’A69 devrait faire gagner environ vingt-cinq minutes aux automobilistes, sur un trajet de plus d’une heure. Un gain de maximum quinze minutes, contestent les opposants, qui pointent en outre le coût du péage (plus de 8 euros). L’A69 est-elle un anachronisme écologique, ou une solution pour désenclaver un territoire rural, le sud du Tarn, et doper l’économie locale, comme le martèlent les élus locaux, dont la présidente (PS) d’Occitanie, Carole Delga (qui n’a pas souhaité répondre à « l’Obs ») ? Le promoteur insiste pour sa part sur les mesures écologiques d’accompagnement et souligne surtout que le projet a été érigé en « priorité nationale » par celle qui n’était pas encore Première ministre, une certaine… Elisabeth Borne.

Aurélien Bigo, chercheur sur la transition énergétique des transports, opposé à l’A69, nous éclaire sur les enjeux de la contestation.

Pourquoi vous opposez-vous à la construction de l’autoroute A69 reliant Castres à Toulouse ?

Comme tous les projets d’autoroutes encore dans les cartons, celui-ci va totalement à contresens des exigences de transition écologique et énergétique de la France et, même, à contresens des objectifs que l’Etat s’est fixés et pour lesquels nous sommes particulièrement en retard. C’est comme construire de nouvelles centrales à charbon !

Pour parvenir à atteindre les objectifs actés dans la loi, en particulier le zéro carbone et le zéro artificialisation des sols, il est nécessaire de s’appuyer sur deux piliers : le développement de nouvelles technologies et un effort de sobriété énergétique. Nous avançons certes sur le premier, mais le deuxième semble totalement ignoré, comme le prouve ce genre de projet.

Mais l’A69 ne vient-elle pas combler un besoin ?

D’abord, ce projet, comme la plupart de ceux encore sur la table, date de plusieurs décennies ! Ce sont des projets du passé, qui n’ont pas été réévalués à l’aune du contexte écologique actuel. Ensuite, une nouvelle autoroute a toujours des effets à la hausse en termes de déplacements, donc de dépenses d’énergies. Les défenseurs des projets autoroutiers affirment généralement que l’autoroute va fluidifier le trafic, sans l’augmenter et donc réduire les embouteillages et la pollution induite. Mais c’est faux. Comme le trajet sera plus rapide, davantage de personnes seront tentées de l’emprunter (pour un nouveau job, des activités de loisirs, etc.) et ceux qui faisaient déjà la route feront peut-être plus de distance dans leur journée, puisqu’ils gagneront du temps sur ce trajet : on appelle ce phénomène « l’induction de trafic ».

C’est, d’ailleurs, l’objectif des élus locaux qui espèrent, comme toujours, que l’autoroute va booster l’économie et les échanges entre ces villes : donc plus de transport de marchandises (en camions…) et de travailleurs, en voitures. Alors qu’il faudrait justement, dans le monde de demain, devenir plus sobres dans nos déplacements, en réduisant les distances des trajets domicile-travail. Il faut pour cela développer l’économie localement, pas encourager les Français à plus de déplacements…

Le simple fait que ce type de projet existe encore, soutenu par un large spectre politique, prouve que les transitions écologique et énergétique ne sont tout simplement pas prises au sérieux.

C’est aussi une histoire de coût…

Oui, tous ces projets sont coûteux [le coût des 50 kilomètres de l’A69 est actuellement estimé à 500 millions d’euros, dont près de 25 millions d’argent public, NDLR] à l’heure où nous aurions besoin de cet argent pour la transition : le ferroviaire, les infrastructures pour les vélos, mais aussi pour financer l’accompagnement social de cette transition, en soutenant financièrement ceux qui, par exemple, n’ont pas les moyens de s’acheter un véhicule électrique.

Le promoteur privé de l’A69 affirme pourtant qu’il s’agit d’une autoroute « nouvelle génération », avec de nombreuses mesures écologiques…

C’est un discours que tiennent la plupart des promoteurs de chantiers autoroutiers : ils se sentent obligés, aujourd’hui, de les repeindre en vert, avec des mesurettes écologiques. C’est essentiellement de la com ! Une autoroute « verte », c’est évidemment factuellement faux ! Les effets sont connus, documentés…

Qu’est-ce qui fait qu’un projet peut être qualifié d’écologique ?

Pour le savoir, c’est simple : correspond-il aux cinq impératifs de décarbonation de la Stratégie nationale bas-carbone [scénario officiellement promu par l’Etat français depuis 2015] ? Modérer la demande, favoriser un report vers des transports moins polluants que l’automobile, optimiser le remplissage des véhicules [transports en commun ou covoiturage…], promouvoir une meilleure efficacité énergétique, c’est-à-dire réduire la dépense énergétique par kilomètre, et réduire l’intensité carbone de l’énergie, grâce par exemple à l’électrification des véhicules. Sur trois de ces cinq leviers, une nouvelle autoroute va totalement à contresens.

Lesquels ?

D’abord, elle ne modérera pas du tout la demande, au contraire, comme je le disais. Elle ne favorisera pas, non plus, un report sur d’autres modes de déplacement plus vertueux : plus d’autoroutes, ce sont plus de voitures et de camions ! Les cars, mis en avant par les promoteurs de ces projets, ne représentent systématiquement qu’une goutte d’eau du trafic. Enfin, elle ne favorise pas l’efficacité énergétique, car, à distance égale, un automobiliste consomme plus d’énergie sur une autoroute à 130 km/h que sur une nationale à 80-90 km/h !

Restent le remplissage et l’électrification…

Les promoteurs ont beau jeu d’insister sur ces points, à coups de parking de covoiturage ou de bornes électriques. Mais c’est minime, et surtout il n’y a pas besoin de nouvelles autoroutes pour agir sur ces leviers. Actuellement, les véhicules électriques ne représentent par exemple que 2 % du parc de voitures… On nous dit qu’à l’horizon 2050, 97 % des véhicules seront électriques, mais ce n’est qu’une projection, pas une réalité tangible. Et pendant de longues années, ce seront encore majoritairement des véhicules thermiques et polluants qui emprunteront cette autoroute…

Et quand bien même nous aurions, demain, 100 % de véhicules électriques, les autoroutes restent un mauvais signal. Car des voies à plus faible vitesse, comme les nationales, c’est une consommation plus faible, donc plus d’autonomie pour les véhicules électriques ! A l’inverse, être dépendants de déplacements sur autoroutes, qui favorisent une augmentation des distances parcourues, va nécessiter des batteries plus grosses ! Or, tout le monde sait que la fabrication des batteries est la part la plus polluante des véhicules électriques.

Mais pourquoi les autorités s’entêtent-elles ?

Les politiques manquent de courage pour engager réellement la transition écologique et énergétique, qui exige, évidemment, de renoncer à ces projets devenus anachroniques.

Mais ils sont tiraillés entre différents enjeux, et l’écologie n’arrive que très rarement en tête des priorités… Leur vision de l’aménagement du territoire est datée, reposant uniquement sur l’accélération des déplacements, alors qu’il faudrait insister sur la réduction des distances parcourues.

Ils craignent, enfin, de se désengager de projets qu’ils ont soutenus pendant des décennies, de peur d’être accusés de faire volte-face. C’est pourtant ce qui s’est passé à Rouen, où le maire socialiste [Nicolas Mayer-Rossignol] a changé de position sur le contournement autoroutier de la ville, en faveur duquel il avait milité par le passé. C’est une démarche à saluer.

Les autorités avancent aussi le résultat d’un sondage qui affirme que 75 % des « populations concernées » sont favorables au projet…

Il m’est difficile de commenter ce chiffre en particulier, contesté par les opposants locaux. Mais il est symptomatique d’une forme de dissonance cognitive de chacun, un « conflit d’objectifs », entre nos préoccupations écologistes – toujours une préoccupation majeure des Français –, et un bénéfice individuel, presque égoïste, de quelques minutes de gagnées sur un trajet… Psychologiquement, pour répondre à cette incohérence, soit l’on arrête ces projets autoroutiers polluants, soit on entre dans le déni et on se rassure en se disant que « ce ne sont pas 50 kilomètres d’autoroute qui vont changer quoi que ce soit pour la planète »… Une erreur, évidemment, dès qu’on multiplie ce genre de raisonnement à toutes les transformations qui seraient nécessaires.

Les opposants à l’A69 proposent d’agrandir la nationale existante. Est-ce une bonne alternative ?

S’il s’agit d’élargir la nationale pour pouvoir ajouter des pistes cyclables protégées, pourquoi pas ? Mais si c’est pour créer une autoroute à la place de la nationale, encore une fois, cela ne va pas dans le bon sens.

La majorité, par la voix du ministre de l’Intérieur, qualifie les opposants de membres de l’ultragauche, voire « d’écoterroristes »…

C’est un glissement sémantique très inquiétant pour qualifier des militants dont l’objectif est seulement de protéger notre vie sur terre ! Ces personnes se contentent de rappeler les objectifs que l’Etat s’est lui-même fixés…

Arrêter de construire de nouvelles autoroutes est, selon vous, une évidence, mais que faire des 11 000 kilomètres d’autoroutes existants ?

La mesure écologique la plus facile est de baisser la vitesse sur ces voies à 110 km/h, car cela réduirait significativement la consommation énergétique, sans pour autant allonger lourdement la durée des trajets. Il faudrait ensuite y développer, autant que faire se peut, les voies dédiées au covoiturage et aux transports en commun. Nous pourrions même transformer certaines infrastructures existantes, et notamment les autoroutes urbaines, pour en changer l’usage, comme Paris réfléchit à le faire pour le périphérique ou comme cela se fait de plus en plus dans les grandes villes d’Europe ou du monde.

Que pensez-vous des projets de nouvelles lignes ferroviaires, qui sont souvent aussi contestés localement ?

Soyons clairs : le train est toujours préférable aux voitures et aux camions ! Néanmoins, la question de ces nouveaux projets mérite malgré tout d’être posée. Il ne faut pas seulement faire plus de trains pour réduire les émissions : il faut surtout faire moins de voitures et de camions ! Mais le problème est qu’historiquement, il n’y a pas eu de fort report modal de la route vers le train au niveau global.

Lors de la création d’une offre de train supplémentaire, il faut donc s’assurer que son usage se fasse autant que possible en remplacement de la voiture et/ou de l’avion, avec, notamment, suffisamment de trains par jour ! Sinon, on ne fait qu’augmenter les distances parcourues de tous les modes de transport, y compris les plus émetteurs. Et c’est dans la direction opposée qu’il faut aller."

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 SUIVEZ LE GUIDE ou scène de la vie canine:

 



hasta el cielo

 

" Le FMI est une institution publique qui fonctionne avec l'argent que versent les contribuables du monde entier.Il faut s'en souvenir,parce qu 'il ne rend de comptes personnellement ni aux citoyens qui le financent ni à ceux dont il change la vie." 
Joseph E. Stiglitz
 
" Les êtres humains sont des êtres sociaux par nature (c'est-à-dire dont l'être singulier et la façon d'exister sont constitués dans et par la relation aux autres), ne vivent bien qu'au sein d'un cadre social qui favorise une articulation harmonieuse entre leur désir d'être eux-mêmes et leur désir d'être avec autrui."
Jacques Généreux




Les premiers flocons voltigent dans le printemps.
De l'avenue, au boulevard en passant par les rues,
tout le monde en profite du ruissellement éphémère.
Ave Prunus Serrulata et bon voyage en poésie


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Débord de Loire 30 mai au 05 juin-Programme


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 LA (TRES) GRANDE EVASION à voir chez: CINE-MUTINS
 
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"Je recueille cette écume des livres que sont les citations. C'est un peu comme l'herbier d'un botaniste qui cueille au fil des sentiers ce qu'il trouve de plus beau ou qu'il n'avait jamais rencontré."
Eric de Kermel 
 
 

 
" Tout au long de notre vie, on juge ce qui nous arrive, on se réjouit, on se lamente. Pourtant, on ne saura qu’au dernier moment s’il y avait lieu de se réjouir ou de se lamenter. Rien n’est figé, tout évolue."
Virginie Grimaldi 



samedi 22 avril 2023

recherche témoins

 

 "Et qu faudrait-il faire?
Chercher un protecteur puissant, prendre un patron,
et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc
et s'en faire un tuteur en lui léchant l'écorce.
Grimper par ruse au lieu de s'élever par force?
Non, merci! Dédier, comme tous ils le font,
des vers aux financiers? se changer en bouffon
dans l'espoir vil de voir, aux lèvres d'un ministre,
naître un sourire, enfin qui ne soit pas sinistre?
Non, merci! Déjeuner, chaque jour, d'un crapaud?
Avoir un ventre usé par la marche? une peau
qui  plus vite, à l'endroit des genoux, devient sale?
Exécuter des tours de souplesse dorsale..."
Edmond Rostand extrait de Cyrano de Bergerac
 
 

 

 

 


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"Toujours pas de dissolution

 

Nouvelle semaine, nouvelle bonne nouvelle. Le gouvernement n'a pas prononcé la dissolution des Soulèvements. C'est sûrement grâce à vous tou-tes qui avez signé la tribune "Nous sommes tous les Soulèvements de la Terre", crée des comités locaux, ou apporté tout autre forme de soutien.

 

Darmanin  a-t-il poussé malgré lui à la démultiplication d’une force qui pourrait  s’avérer d’une ampleur et d’une détermination inédites dans les combats écologistes récents ? C'est la question que nous nous posons dans le communiqué du 19 avril, qui a suivi la non-dissolution.

 

Nous en profitons pour remercier toutes les personnes qui ont écrit des tribunes pour nous soutenir : scientifiques, intellectuel·les, médias, activistes, architectes... Nous avons rassemblé leurs écrits ici

 

Nous remercions aussi Reporterre, Blast, Socialter et Terrestres pour l'organisation de la soirée "Nous sommes les Soulèvements de la Terre" le 12 avril à la Gare des Mines (merci à elles/eux aussi pour leur accueil). Merci également aux 45 intervenant-es d'avoir affirmé leur soutien ou leur adhésion aux Soulèvements et à vous pour y avoir peut-être participé en physique ou en ligne : https://reporterre.net/La-lutte-ne-fait-que-commencer-vibrante-soiree-de-soutien-aux-Soulevements

 

La menace commence à reculer, mais nous comptons sur notre vigileance collective pour la maintenir le plus possible à distance !

 

Une semaine d'actions en soutien aux blessé·es et inculpé·es

 

Les camarades de Serge, blessé à Sainte Soline et toujours dans le coma, appellent à une semaine d'action pour la semaine du 1er mai "en dédicace à tous nos camarades blessés, tués et enfermés, d’ici et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui, qui ne peuvent pas y participer"


Nous appelons tous celles et ceux qui le peuvent à donner un écho aussi large que possible à cet appel

 

Il est important que notre solidarité reste sans faille dans la durée ! Aussi, nous avons mis en place une caisse de solidarité pour les blessé-es et leurs proches, elle est co-gêrées par les Soulèvements et le collectif Désarmons-les

 

 

Les comités locaux et les points relais des Soulèvements de la terre

 

Suite à l'appel à créer des comités, plus de 120 et ont déjà organisé, de façon coordonée et décentralisée, une centaine de rassemblements contre la dissolution le 19 avril : dans les meeting, les rassemblements, sur les banderoles on a entendu résonner "Nous sommes tou-tes les Soulèvements de la terre !"


Voici une vidéo récap et un article sur notre site

 

Si vous vous demandez comment s'organise un comité, vous pouvez consulter ce petit tutoriel écrit par le comité de Rennes.

 

En parallèle de ces comités locaux, de nombreux lieux associatifs ou syndicaux, cafés et restaurants, fermes et cabinets médicaux ont accepté de se faire les relais de la communication imprimées des Soulèvements de la Terre dans les prochaines semaines ! Vous pouvez les retrouver dans la carte de ces points-relais

 

Retour sur Sainte Soline

 

Des personnes des Soulèvements et de Bassines Non Merci, qui ont participé à la coordination pour la manifestation de Sainte Soline, ont écrit un texte de "retour critique et collectif" pour expliquer comment s'est déroulé la préparation à ce week-end, quels étaient les enjeux et les difficultés et ce que nous percevons du déroulement de la journée même.

 

C'est un travail parfois difficile, mais nécessaire. C'est aussi une parole qui a parfois du mal à être audible. Nous vous conseillons donc la lecture de ce texte :
https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/a-celles-et-ceux-qui-ont-marche-a-sainte-soline

 

 

La saison continue

 

Les prochains actes de la Saison arrivent très rapidement

 

Castres Toulouse, c'est ce week-end. Pour tous ceux et celles qui sont tentés d'y aller, nous avons publié le programme de la mobilisation et un article sur la course des bolides

 

La lutte contre le contournement routier de Rouen se déroulera deux semaines après (les 6, 7 et 8 mai). On espère qu'on y sera également très nombreux-ses pour montrer que le temps du bitume relève désormais du passé. Voici le programme du week-end"

Source: "Les soulèvements de la terre" 

 

 
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 Sur l'air de: "L'OVNI, please, l'OVNI
 
 

 

 

 "Je déplore le sort de l'humanité d'être, pour ainsi dire, en d'aussi mauvaises mains que les siennes."
Julien Offray de La Mettrie
 
 

                                                              INFOS

jeudi 20 avril 2023

bien sur

    
"J'ai connu un type qui était très humain avec son chien, et le chien le lui rendait bien, il était très canin  avec son maître." Philippe Geluck
 
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 Elissa Cassini le 22 avril à 20h au "Lieu Unique"
 

 
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 EN CE MOMENT (jusqu'au 10 juin)
à  la  galerie:
"Le collectionneur ludique compulsif et un peu vieillot."
45 Avenue de la République-Saint-Nazaire
 
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 Monolithe noir
 
 
en concert au BAIN PUBLIC  vendredi 21
 
S
ortie de bain vendredi 28 avril 20h30 au BAIN PUBLIC
 

                                        
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"Règle générale : quand un régime promulgue sa loi des suspects, quant il dresse ses tables de proscription, quand il s’abaisse à chercher d’une main fébrile dans l’arsenal des vieilles législations les armes empoisonnées, les armes à deux tranchants de la peine forte et dure, c’est qu’il est atteint dans ses oeuvres vives, c’est qu’il se débat contre un mal qui ne pardonne pas, c’est qu’il a perdu non seulement la confiance des peuples, mais toute confiance en soi-même."
 (Francis de Pressensé) 
 
                                               
l'étang moderne

 
 

 Volutes partent en fumée...
 
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" Évidemment l’orgueil et la trouble passion
Les papiers arrachés, bien sûr, les volets clos
Les livres sans mémoire et presque à l’abandon
L’étui de ton violon fermé comme un sanglot
Mais penser à tes gestes carrés vers les miens
La presque cruauté, la langueur infinie
Le rire en plein désir et les larmes à la fin
M’ont fait aimer la mort et préférer la vie"
Sarclo
 

 
 
 
 
"ça arrivait toujours, à un moment ou a un autre, il y en avait un qui levait la tête...et qui la voyait. C'est difficile à expliquer. Je veux dire...on y était plus d'un millier, sur ce bateau, entre les rupins en voyage, et les émigrants, et d'autres gens bizarres, et nous...Et pourtant, il y en avait toujours un, un seul sur tous ceux-là, un seul qui, le premier...la voyait. Un qui était peut-être là en train de manger, ou de se promener, simplement, sur le pont...ou de remonter son pantalon...il levait la tête un instant, il jetait un coup d'oeil sur l'Océan...et il la voyait. Alors il s'immobilisait, là, sur place, et son coeur battait à en exploser, et chaque fois, chaque maudite fois, je le jure, il se tournait vers nous, vers le bateau, vers les autres, et il criait (adagio et lentissimo) : L'Amérique.
Et puis il restait là, sans bouger, comme s'il devait rentrer dans la photo, avec la tête du type qui se l'est fabriquée tout seul, L'Amérique. Le soir après le boulot, et des fois aussi le dimanche, son beau-frère l'a peut-être un peu aidé, celui qui est maçon, un type bien...au départ il voulait faire juste un truc en contreplaqué, et puis...il s'est laissé entraîner et il a fait L'Amérique..."
Alessandro Barrico extrait de: "Noveccento: pianiste"-traduction de l'italien Françoise Brun-




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