jeudi 30 septembre 2010

people are strange









bientôt...





..l'ouverture de la chasse...




"Sur une boîte de conserve, sur un pigeon d'argile, vains dieux, c'est
pas pareil :
Pour les chasseurs, les vrais, il faut de la chair tiède avec du sang
Vermeil,
Pour les chasseurs, les vrais, il faut que ça palpite de plumes et de
Ramage,
Il faut que ça ait peur, il faut que ça se sauve, bref, que ce soit
"Sauvage"...

La Chasse,
C'est le défoulement national, c'est la soupape des frustrés,
La Chasse,
C'est la guéguerre permise aux hommes en temps de paix !

Chaque mois de septembre, le plumet au chapeau, ils partent comme en
Quarante,
Ranimer la flaflamme du Chasseur Inconnu qu'avait du poil au ventre,
En carte comme les putes, ils draguent à Rambouillet, ils tapinent
En Sologne,
Mais quand ils tirent leur coup, le client de passage se réveille
Charogne...

La Chasse,
C'est le défoulement national, c'est le coït des frustrés,
La Chasse,
C'est la guéguerre permise aux hommes en temps de paix !

Regardez-les marcher, l'arrogance au visage, le cœur sur la gâchette,
Ces spadassins rentrés, ces héros d'Epinal, ces tueurs de fauvettes,
Regardez les marcher, ces Zaroff de banlieue, ces Hemingway d'Neuilly,
Vers le trou à lapin, vers la mare à canards, y faire leur safari...

La Chasse,
C'est le défoulement national, c'est la Villette des frustrés,
La Chasse,
C'est la guéguerre permise aux hommes en temps de paix !

Les soldats ça s'enraye, les soldats ça se rouille, c'est comme les
Carabines,
Le service militaire ça s'continue plus tard à coups de chevrotines :
Pour le chasseur français y avait le perdreau boche ou le lièvre fellouze,
Pour le chasseur franquiste l'anarchiste rouge-gorge et la chienne
Andalouse...

La Chasse,
C'est le défoulement national, c'est le p'tit Vietnam des
Frustrés,
La Chasse,
C'est la guéguerre permise aux hommes en temps de paix,
De paix ?!"

-Henri Tachan- 


mercredi 29 septembre 2010

ya basta




" Un foyer d'hébergement pour adultes handicapés mentaux va fermer. A sa place, on va construire un centre commercial. Seulement, les résidents et leurs éducateurs ne vont pas se laisser faire...
tel est le pitch de
"Ya Basta"  court métrage drôle et sensible de Gustave Kerven ( réalisateur de Louise Michel, Groland...) tourné par neuf acteurs non-professionnels et handicapés accompagnés dans l'aventure par Yolande Moreau, Jean Pierre Darousin et Augustin Legrand.



"Tout a commencé par un atelier animé depuis trois ans par Stéphane Brachet, moniteur-éducateur au foyer de Quinquempoix (Picardie) , auquel participent une dizaine de résidents: "c'est leur sens de l'humour qui m'a donné l'idée de proposer cet atelier: "On écrit des histoires, ils les interprètent et on tourne des petits films drôles, de quatre ou cinq minutes, que l'on montre aux autres résidents, cette médiation éducative permet d'avoir une relation privilégiée avec eux tout en s'amusant." C'est au festival de Groland   où les éducateurs ont emmené les résidents, que la rencontre avec Gustave Kerven a eu lieu, par hasard, en prenant un café. Le réalisateur a eu vent des petits films tournés par les résidents. Justement, lui-même avait envie depuis longtemps de tourner une fiction avec des acteurs handicapés et non professionnels, il a saisi l'occasion. "Kerven a visionné nos films et a vu que les gars avaient un potentiel, étaient motivés et habitués à la caméra, ça l'a convaincu d'écrire un scénario pour eux et de se lancer dans ce projet un peu fou" ajoute l'éducateur".../..."
Mariette Kammerer-extrait de l'article sur  Ya Basta paru dans le numéro986 de l'hebdomadaire: Lien Social





le site de Ya Basta

naoned calling






 plus d'infos ici
et là aussi

En ce qui concerne la musique proposée...  ce n'est pas forcément ma tasse de thé, que dis-je ma bolée de chouchen mais dame,  l'important c'est le soutien apporté à ces jeunes nantais qui se bougent pour l'unité administrative de la Bretagne et là je signe (avec les boules quies) 
;-)


photo: René Maltête

en bas les nuages



".../...je trouve les émissions sur la mer reposantes. Les présentateurs ont une voix douce comme l'écume quand elle s'échoue sur le sable humide."
-Marc Dugain- "En bas les nuages"- Editions flammarion-

tout le monde y pense

la caméra explore le temps


et bave un peu sur son intime conviction

c'ouverture



Une trouée dans la haie, comme un appel vers l'espace immense à se retrouver dans le rôle de celui qui grisé de naturel hurlerait jusqu'à  s'en convaincre: "Enfin Libre".
Tout est affaire de circonstances... Le minuscule coin de ciel rarement  bleu que laisse s'échapper les barreaux d'une cellule prend des proportions insoupçonnables au fil des mois où il accroche un regard; toujours le même angle de vision  et pourtant... il se prête aisément à l'aventure, à l'échappée belle parce qu'il a le même pouvoir spontané et à courte durée d'action... qu'un aérosol  dans le cadre d'une insuffisance respiratoire.
Quand on n'arrive pas à presque  toucher du doigt l'horizon,  alors, on l'imagine, on le maquille, on lui raconte des histoires dans lesquelles on deviendrait un personnage prenant  toutes ses aises et planant de ses  ailes gigantesques au dessus des contraintes , des restrictions, des peurs...

Une trouée dans la nuit pour mettre à jour ses rêves,  un  voyage fait d'illusions et de plaisirs comme un leurre nécessaire et fragile quand on n'a plus le choix des armes de survie en milieu hostile...

Une trouée vers les contes de l'automne...

mardi 28 septembre 2010

nature en fête



j'ai reçu ceci (et décoré par mes soins)


Bonjour à tous,
Le festival NATURE EN FETE approche!
Nous espérons que vous avez d'ores et déjà réservé votre week end du 1, 2 et 3 octobre 2010 pour venir découvrir ce festival d'écologie au programme bien complet que vous trouverez ci joint.
Pour assurer la partie festive, deux temps forts:
  • Soirée concert le samedi 2 octobre à partir de 19h avec :
    Général Fiasco (punk ska cuivré)

    Babiroussa (reggae militant et rock'n'roll)

    Ma Valise (Chanson rock métissé) NOUVEL ALBUM!


    8€ en réservation / 10€ sur place
  • Après midi musicale dimanche 3 octobre à partir de 14h avec:
    Les Frères Landreau (Celto jazz world) 



 
 
    Gilles Servat (musique bretonne)




    Music en Maine (école de musique d'Aigrefeuille sur Maine)
    15€ en réservation / 20€ sur place
Les réservations sont ouvertes.
Pour cela contacter l'association HUMUS 44 aux coordonées ci dessous (il vous sera demandé d'envoyer le réglement et une enveloppe timbrée à votre adresse)
Les places sont également en vente à l'Office de Tourisme de Clisson et très prochainement sur le site ticketnet.fr (frais de réservation en supplément)
Faites tourner l'info! ;-)
HUMUS 44

HUMUS 44
8 allée du pâtis forestier
44115 HAUTE GOULAINE
02 40 06 16 62 - 09 51 19 21 05
www.humus44.org


des mots pour le dire

-envoyé par Lily- et à télécharger en affiche
ou en carte-postale

de la main gauche



"Je t'écris de la main gauche
Celle qui n'a jamais parlé
Elle hésite, est si gauche
Que je l'ai toujours cachée

Je la mettais dans ma poche
Et là, elle broyait du noir
Elle jouait avec les croches
Et s'inventait des histoires

Je t'écris de la main gauche
Celle qui n'a jamais compté
C'est celle qui faisait des fautes
Du moins on l'a raconté

Je m'efforçais de la perdre
Pour trouver le droit chemin
Une vie sans grand mystère
Où l'on se donnera la main

Des mots dans la marge étroite
Tout tremblant qui font de dessins
Je me sens si maladroite
Et pourtant je me sens bien

Tiens voilà, c'est ma détresse
Tiens voilà, c'est ma vérité
Je n'ai jamais eu d'adresse
Rien qu'une fausse identité

Je t'écris de la main bête
Qui n'a pas le poing serré
Pour la guerre elle n'est pas prête
Pour le pouvoir n'est pas douée

Voilà que je la découvre
Comme un trésor oublié
Une vie que je recouvre
Pour les sentiers égarés

On prend tous la ligne droite
C'est plus court, oh oui, c'est plus court
On ne voit pas qu'elle est étroite
Il n'y a plus de place pour l'amour

Je voulais dire que je t'aime
Sans espoir et sans regrets
Je voulais dire que je t'aime, t'aime
Parce que ça semble vrai"

-Danielle Messia- 

C CUL F D...

Olivier nous envoie la devinette suivante:



Vous connaissiez certainement 
La génération silencieuse : ceux qui sont nés avant 1945.
Les Baby Boomers : ceux qui sont nés entre 1945 et 1961.
La Génération   X
: ceux qui sont nés entre 1962 et  1979.
 
Mais connaissez vous :
 
La Génération  Y
: ceux qui sont nés entre 1980 et 1999.
 
Pourquoi appelle-t-on ce dernier groupe La Génération Y ?

Je n'en avais aucune idée jusqu'à  ce que je tombe sur l'explication de ce caricaturiste !
Une image vaut mille mots !
  

voir plus haut... 

La petite phrase entendue dans le poste :
"Repousser l'âge de la retraite, c'est repousser l'âge d'aimer, parce qu'on ne peut pas aimer et travailler" 


 En passant
Il n'y a pas que les grosses légumes dans la vie,  vous savez, celles qui s'abreuvent  de suffisance  quotidienne dans les endroits étudiés  pour cela et qui oublient  souvent hélas, de tirer la chasse; ce qui fait, que des mois, des années, des ...après, on doit supporter leurs traces de JE comme autant de lois, décrets, constructions... Il y a aussi -et heureusement- les légumes du jardin, beaucoup moins causants certes mais nettement plus nourrissants et utiles à notre équilibre comme l'illustre ce magnifique  panier ariégeois envoyé par Chantal.
(Bon d'accord... c'est un peu ratatouille ton truc, m'enfin...n.d.c )

Et puis... Serge nous a fait parvenir une vidéo légèrement sportive à mon goût  mais néanmoins pratique et là je m'adresse plus particulièrement à nos lectrices (mais pas que...) concernant une manière tout à fait intéressante d'enfiler un soutien-gorge tout en réglant quelques problèmes d'intendance.



lundi 27 septembre 2010

une vue d' "ensemble"

"Flat life" un court métrage d'animation de Jonas Geirnaert







"Communiquer suppose aussi des silences, non pour se taire mais pour laisser un espace à la rencontre des mots."
-Jacques Salomé-


"Mon pote Jean-Marc" court métrage de Olivier Guillaume









"Parler et à plus forte raison discourir ce n'est pas communiquer...c'est assujettir."
-Roland Barthes-




"Qui a peur des gitans" un documentaire de John Paul Lepers







source vidéos: "les nouveaux cinéphiles"

dimanche 26 septembre 2010

ça va mieux en le disant?

WAX

l'homme qui se faisait des cheveux derrière la vitrine

un chat devant sa porte



Après notre série "un chat devant sa fenêtre" ouvrons aujourd'hui même et dimanche réunis, la version "un chat devant sa porte" qui sera peut être suivie de la" suite pour pigeons sur le monument aux morts". Va savoir...

un peu d'ail pour apaiser les tensions



Il n'y a pas de jour meilleur pour se mettre en cuisine
il y a juste des opportunités
et du goût à revendre.


Brigitte dont le coeur bât au rythme du  Bosphore, nous envoie une recette de pickels à la manière turque. Sans vouloir offenser et juste pour une meilleur compréhension du texte, je rappelle présentement  et juste au cas où... que par pickels  il faut entendre (sans pour autant le mettre dans l'oreille), conserve au vinaigre- que l'on peut retrouver sous le terme générique de: "condiment".

Dix-neuf-heures vingt-quatre. un beau reste de "Chili" maison réchauffe avec une certaine  langueur sur le feu moyen de la cuisinière, et avant qu'il ne soit prêt à accompagner agréablement un calme dimanche soir, je vous livre cette recette tout à fait de saison dans la mesure où l'ail tout comme l'oignon d'ailleurs- dont nous reparlerons une autre fois parce que l'on ne peut pas tout faire le même jour - ont des vertus apparentées au cache-nez à l'approche des premiers  frimas.

Il vous faudra donc pour un grand bocal -grand étant pris au sens large bien sur mais pas non plus jusqu'au stade amphore, si vous voyez ce que je veux dire- 20 têtes d'ail frais, 2 verres de vinaigre, 8 branches de céleri, de l'eau et du gros sel.
Tout d'abord et en préambule nettoyez z'et lavez vos têtes d 'ail et rangez les dans le bocal.
vous ajoutez ensuite les branches de céleri et vous immergez avec de l'eau vinaigrée (pour un litre d'eau six cuillères à soupe de gros sel et un verre de vinaigre).
Vous fermez ensuite votre bocal. Vous l'oubliez au frais et à l'ombre entre quinze et vingt jours.Au moment d'utiliser vous avez juste à vous débarrasser des branches de céleri et voilà, à consommer à l'apéro ou en accompagnements de hors d'oeuvre.

"Trop facile" dirait  alors le  jeune de service assis sur une  murette les jambes en rythme binaire et l'oeil vif quoiqu'un peu rouge rivé sur l'écran de son portable, branché sur le site Turc  Mutfaksirlari dont provient  cette recette. Cela est bien sur une supposition tout à fait peu probable mais bien utile pour clore le sujet.

"Mais pas du tout" répondit l'attaché  d'ambassade et office de tourisme réunis  qui passait, comme c'est pratique,  justement par-là, "enfin si c'est facile comme recette, mais n'oublions pas que 2010 qui est déjà plus qu'entamé est également l'année d'Istambul capitale de la culture européenne  n'en déplaise à certaines frilosités pour qui la vraie Europe serait du côté du Vatican ou Luxemboug ..."

Mais,
heu!
...attendez-moi je reviens
...
....
...
j'étais juste allé baisser le feu sous le Chili, car, comme dit la sagesse populaire" ne confondons pas, un plat attachant avec un plat qui attache".
 Je voulais juste pour en terminer enfin avec cette affaire-on va pas y passer la nuit non plus- signaler qu'il existe aussi une recette d'ail à l'huile tout aussi savoureuse bien que forcément différente, mais diversité qui fait aussi le charme de la vie...

.


  • 500 g de ail
  • 2 dl de vinaigre de vin
  • 2 dl de vin blanc
  • brins de romarin
  • 2-3 piments rouges
  • huile d'olive
  • 2 CS de sucre
Stériliser le bocal. Ebouillanter les gousses d'ail brièvement pour pouvoir les éplucher plus facilement. Dans une casserole mélanger le vinaigre, le vin blanc et le sucre. Ajouter les gousses d'ail et porter à ébullition. Mettre les gousses d'ail dans le bocal avec des brins de romarin et des piments rouges. Porter à ébullition le liquide encore une fois. Verser le liquide dans le bocal. Remplir avec l'huile d'olive.


recette et photo du site "ce soir on fait chez moi"

et sur ce en vous souhaitant bon appétit si ce n'est pas déjà fait ou bonne digestion dans une autre mesure.
Au plaisir d'à bientôt
...
...
...

Et nous retrouvons notre héros quelques temps plus tard. Te bille pas pour le "héros" c'était juste pour causer.
Après réflexion et tout en devisant à table avec l'oreille discrète du "masque et la plume" il aurait été dommage d'omettre dans ce tour rapide des condiments, le gingembre au vinaigre tout aussi succulent mais dont je n'ai pas encore la recette, surtout que si j'en crois mes informateurs autorisés Bangkok serait une future capitale culturelle européenne, mais  là bien sur  et bien entendu,  je taquine, j'asticote, je chatouille, je lutine,  je picote ou tout bonnement je plaisante.

LA FEUILLE D'AUTOMNE





samedi 25 septembre 2010

PATALO



Y'en avait ras le capuchon de s'faire refi-
Ler de la vie à moitié prix en court-bouillon
Tous les poulets du H.I.V. en transfusion
C'est des produits on en avait ras-le-képi

Tout est nickel y a rien à r'voir faut surtout pas

Couper l'cordon ni la télé intraveineuse
Démagogie dégamogie des plus véreuses
Tout va si bien ce s'rait trop con faut surtout pas

Toucher à nos acquis scellés nos patrimoines

On s'est battus l'oubliez pas dans nos chansons
Si y'a d'la soupe dans vos gamelles et de l'avoine
C'est qu'le bon dieu l'a bien voulu il est si bon

Du sel dans les pâtes à l'eau

Du beurre dans les haricots
De l'eau pour s'laver la peau
Du sang pour cracher des mots
D'la voix pour gueuler plus haut
Des fleurs pour t'aimer bientôt
Du ciel pour les animaux

Y'en a qui naissent moins bons qu'les autres mais c'est normal

On est pas tous apparus dans l'même salon
Tous les lépreux les p'tits nimbus et les couillons
Et les élus de la nation du capital

Faut circuler y'a rien à voir faites-nous confiance

On s'y connaît on vous promet des vies heureuses
Démocratie décramotie des plus frileuses
C'est nous les rois du bataillon de la finance

Alors votez pour nos partis et sans surprise

Vous y trouverez que du blanc-bec et du pognon
J'y ai laissé mon pantalon et ma chemise
Tout ce qu'on vous d'mande c'est d'nous envoyer vos dons

Du sel dans les pâtes à l'eau

Du beurre dans les haricots
De l'eau pour s'laver la peau
Du sang pour cracher des mots
D'la voix pour gueuler plus haut
Des fleurs pour t'aimer bientôt
Du ciel pour les animaux

Y en avait ras-le-potiron les castagnettes

Si les tranchées t'ont pas suffi j'connais une zone
Y semblerait que les séismes et les cyclones
N'assouvissent pas nos fringales de marionnettes

C'est nous les rois de la conso et de l'outrance

On y peut rien c'est le destin qui nous arrose
Vu qu'le destin ressemblait à si peu de choses
Dégobillons cette pâtée qu'on recommence

Du sel dans les pâtes à l'eau

Du beurre dans les haricots
De l'eau pour s'laver la peau
Du sang pour cracher des mots
D'la voix pour gueuler plus haut
Des fleurs pour t'aimer bientôt
Du ciel pour les animaux"
-Les Têtes Raides -

LA PENSEE QUI PREND SON TEMPS

FORME INTERROGATIVE




Mais de quoi s'agit-il donc,
ici même?

-de reconnaissance suite à un besoin intempestif et naturel ?
- de cri dans la nuit prenant formes et  couleurs  aussi diverses que particulières?
- d'émotion mal fagotée cherchant par tous les moyens à  se faire une beauté
- de pudeur légèrement exhibitionniste sur ses plates-bandes?
- d'orgueil grossissant  à l'unisson de  ses adhérences?
- de peur de communiquer autrement qu'à travers un filtre ou  hygiaphone?
- de thérapie bon marché et grande surface?
-de jeu de grimace dans la glace sans tain?
-d'addiction comme une autre?
-de bouée de sauvetage légèrement dégonflée mais permettant malgré tout de conserver une crête hors de l'eau?
-de miroir aux alouettes... sans tête?
- de cure de dégrisement?
-d'outil  à la fois moderne et décadent?
-de mes galops à grandes enjambées?
-de qui se la pète et trois qui se mouchent?
-de solitude à vif et à pleurer?
-de raison gardée derrière les murs d'un clavier?
-de dérangement sensible sur la ligne?
-de miction  impossible sans ses couches ou avec, c'est selon?
-de crainte de déranger un tragique jeu de dupes?
-de voyage comme jamais et du rêve comme toujours?
- de rencontre animalière qui y perdrait  ses plumes, mais pour la bonne cause?
-de béquilles antidérapantes?
-de moyen comme un autre de garder même marron  l'oeil ouvert?
-d'atelier sauvage  d'écriture ou d'atelier d'écriture sauvage?
-de soupape pour la curée?
-de shoot again et encore une partie gratuite?
- de petite musique entêtante et quasiment devenue indispensable à la fausse marche de l'humanité?
-de leurre qui sonne?
-d'étang qui passe ou passe temps?
-d'un complément d'objet direct aux suspensions avantageuses?
-d'un brin d'humour et son ptit bouquet champêtre?
-de colère saisonnière qui  ne ferait pas de mal à une mouche, à nourrir?
-d'un  moi qui se serait fait des ongles majuscules?
-de costume de bouffon certes  un peu serré aux coudes?
-de planche de survie, de salut, de surf et de contre plaqué sur l'actualité?
- d'un instrument avant et d'une plage arrière?
-d'envie d'encore avoir envie et se pincer pour dire qu'on existe?
-d'insecte pris dans la lumière et perdu d'avance?
-de tendresse et retenue par la laisse?

de tout cela,  rien d'autre et encore plus
ma blogosphère bulle de savon
en auto dérision et conduite accompagnée!

vendredi 24 septembre 2010

1978



"Pourquoi à l'adolescence notre corps, qui nous est si mystérieux, ne nous est-il pas encore totalement étranger? pourquoi, alors qu'on comprend pas ses transformations, on peut encore entendre si clairement certaines de ses demandes, certaines de ses envies? Comment ça se fait qu'à cet âge les autres corps nous soient si proches? Par quelles voies, autres que celles du langage, de la vue ou de l'amour, par quelles voies qui ne tarderont pas à nous devenir impénétrables, notre corps parvient-il à communiquer avec d'autres corps? Qu'est-ce qui nous permet au juste de sentir ce que sent le corps d'un ami? Est-ce que c'est seulement parce que l'enfance ne nous a pas définitivement quittés qu'on peut  être réellement en contact avec nous-mêmes et avec d'autres que nous-mêmes? Est-ce que c'est seulement parce qu'adolescents on est encore des enfants qu'on peut toucher les choses et les êtres comme si la barrière du langage ne s'était pas définitivement dressée entre le monde et nous?

Ce sont là quelques questions auxquelles l'adulte que l'enfant a abandonné ne peut pas apporter de réponse."


"En quoi on était déjà plus des enfants?
En quoi on était pas encore des adultes? voici quelques réponses:

Je me souviens, par exemple, que je supportais plus ma petite soeur. Mélanie avait onze ans et à chaque fois qu'elle me parlait, à chaque fois que ses mots ou son regard me demandaient d'être celui que j'avais toujours été pour elle jusque-là (c'est-à-dire un autre enfant), je me foutais en rogne comme si elle voulait me retenir dans un âge qui n'était plus le mien. quand elle me demandait d'aller au square avec elle ou de regarder un film sans les parents, j'avais toujours l'impression qu'elle s'adressait à quelqu'un qui avait été moi-même mais qui ne l'était déjà plus, et donc, alors qu'avant je l'adorais, en première, la plupart du temps, je la fuyais comme la peste.

Mes parents aussi m'énervaient terriblement. Pendant cette année de première, tout m'énervait dans leur façon de vivre; ce qu'ils regardaient à la télé, les journaux qu'ils lisaient, les amis qu'ils voyaient, même ce qu'ils bouffaient.
en fait, je commençais simplement à comprendre que ma mère ne serait jamais autre chose que la secrétaire du PDG vieillissant de cette agence d'import-export jadis florissante, que mon père ne serait jamais autre chose que le directeur adjoint de la petite entreprise où il travaillait depuis dix-neuf ans.
Au fond, la raison pour laquelle mes parents me tapaient sur le système était très simple: je commençais à comprendre que leur vie n'avait pas de but, que leur vie serait toujours semblable, qu'elle ne changerait pas; je comprenais tout ça, mais je comprenais pas encore que cette vie était surtout la leur- et que c'est la seule qu'ils vivraient.

Ma mère était normande, mon père breton- et ils étaient orgueilleux de ce mélange. Ils pensaient fièrement que leur mariage avait quelque chose de roméo-et-juliettesque, qu'ils avaient bravé des interdits, transgressé des tabous ancestraux.
C'est vrai que le monde à l'époque était bien plus vaste qu'aujourd'hui: pour aller en Bretagne on passait toute la nuit dans le train, aller en Italie ou en Espagne en voiture pouvait prendre quelques jours. Mais même dans ce monde-là: comment est-ce qu'on pouvait être fier juste parce qu'on s'était marié et qu'on était breton et normand? juste parce qu'on s'était marié et qu'on venait de tribus voisines? comment on pouvait être fier de ce minuscule mélange?"



"Je me souviens d'une AG qui a eu lieu juste après une manif. où quelques lycéens s'étaient fait tabasser par des CRS. A part lui, on y avait tous été. On était partis de Denfert et on avait descendu le boul'Mich' en direction de la Seine. Vers la rue des Ecoles, les CRS avaient chargé suite aux provocations des autonomes, et nous, notre petite bande, comme la plupart des élèves du lycée, juste parce qu'on était derrière ceux de Montaigne et de Monet, on avait eu le temps de se sauver: on s'était taillés en courant par la rue de Sommerard.
Le lendemain, entassés dans le foyer, tout le monde gueulait contre eux- contre les autonomes, je veux dire, pas contre les CRS. Les MJS, et les JC, évidemment, et aussi ceux de la Ligue, ceux de LO, les maoïstes, bref, tous ceux qui appartenaient à une organisation, mais aussi tous ceux qui étaient, comme 90% des jeunes à l'époque, juste de gauche, sans carte mais sans se poser de question. (Je dis "sans se poser de questions" parce qu'à l'époque, comme le Parti Socialiste, n'étant pas encore passé par le pouvoir, n'avait pas définitivement enterré la gauche, être jeune c'était être de gauche.)
Dans les manifs, surtout pour nous, lycéens, les autonomes étaient une race à part, dangereuse, contre laquelle tous les services d'ordre nous mettaient en garde, un peu comme les cassuers aujourd'hui. bien sûr, contrairement aux casseurs, les autonomes avaient un discours politique. Mais, bizarrement, alors qu'on avait le droit de lire Le Monde libertaire, alors qu'on pouvait admirer les Brigades rouges et la Bande à Baader, pendant les manifs, on avait pas le droit de frayer avec les autonomes. (Quand je dis "bizarrement" c'est bizarrement par rapport à cette époque où, comparé à aujourd'hui, presque tout était permis.)

Alors qu'on était tous assis par terre dans le foyer du lycée, lui, il suivait les débats debout, appuyé contre le mur du fond. Il regardait tout le monde comme d'habitude, c'est-à-dire en silence. c'est seulement lorsque l'intarissable Michelle elle-même s'est tue et que les débats semblaient définitivement clos- et qu'un accord général semblait avoir été exceptionnellement trouvé pour condamner l'action des autonomes-, qu'il a simplement dit:
-Quand une vache se fait tuer pour qu'on mange sa viande, on peut pas dire que le coupable c'est la viande.
Tout le monde s'est regardé en silence. Que venait faire cette vache dans la discussion? En quoi sa bovine remarque était-elle destinée à faire avancer le schmilblick?
Personne n'a vraiment compris ce qu'il voulait dire, mais, dans un premier temps, personne n'a osé lui demander: comme tous les Sud-Américains, on savait pas exactement ce qu'il avait vécu avant de venir en France, mais on savait qu'il avait vécu quelque chose de bien plus tragique, politiquement parlant, que ce que nous on avait vécu. Finalement, Michelle a pris son courage à deux mains et lui a quand même demandé:
-Qu'est-ce que tu veux dire?
-Rien...à part ce que tout le monde sait déjà; que les autonomes étaient du coté des manifestants et que les lycéens qui ont été frappés ont été frappés par les CRS.
Tout le monde a recommencé à s'engueuler.

En fait, quel que soit le problème, il supportait pas qu'on trouve une solution, une solution qui donne une réponse univoque, une solution qui ne laisse plus de place au doute,  à la contradiction. Toute sa façon de penser pouvait se résumer à ça: ne pas clore les débats.
Si quelqu'un défendait la violence, il défendait la douceur; si quelqu'un défendait la douceur, il défendait la violence. Mais c'était pas par pur esprit de contradiction; il cherchait, simplement, à ne rien exclure de sa vie. C'était  pas un partisan du " faut tout essayer", si en vogue à l'époque, et qui mènerait quelques-uns d'entre nous- ceux qui ne pouvaient pas différencier l'acte  de la pensée- dans des zones dangereuses, dont certains, comme tant de gens dans les années 70, ne sortiraient plus. Ce qu'il prônait, absolument, c'est qu'il fallait sentir et penser ses propres contradictions; éprouver vraiment, non pas le plus profondément possible, mais plutôt le plus personnellement possible, le plus intimement possible, ses joies comme ses peines."

-extraits de 1978- un roman de Santiago H. Amigorena- Editions P.O.L.

JIMMY

MISE EN BOITE








La rue...
qui fait tant d'histoires,
histoire delarue en somme, saupoudrée dans des médias (mais pas tous) encore et toujours complices des capitaux qui tachent l'encre d'une veulerie sans nom!
Ah si, mille excuses, tout cela a un nom,
une phrase,
une image,
une parabole...
Celle du laborieux qui frotte les lustres et pense ainsi posséder un peu du luxe approché.
Celle de celui qui s'imagine qu'en frôlant l'exécutif il pourra -éventuellement-le transformer de l'intérieur...un jour, alors que, comme tout bon exécuté, il sera le premier lorsqu'il  ne servira plus d'excuse en faire valoir à une démocratie d'opérette ...
et
la date de péremption sera vite, très vite passée.
Celle des otages qui manient la plume, le fouet, l'indice, la matraque, le chéquier, le contrôle fiscal, les gros bras, la grande gueule, les statistiques, l'abjectif vomitif passé présent et et infinitif.
"Voyons, j'en parlais pas plus tard que demain sur mon aphone au président qui disait dans son intelligence qui brille au soleil de la 62em avenue "Ce n'est pas la rue qui gouverne, passez moi le sel mamour je vous prie"
et encore
"Vous avez vu ma femme dans la 403 em , plus de classe que tous ces braillards quand même ...

ET pendant ce temps là, chez les larbins de nous autres:
aux prémisses de l'automne
La boite aux lettre est en surchauffe des taxes à la fadeur ajoutée, des impôts-potins rembourrés du qui fonchier, des ptits roitelaids d'ici qui s'ront les grandes rivières de là-bas
comme à Monaco diviser pour mieux régner
-commune aimant
-un der communalité pour la route
-départ te ment
-raie chions
-taxe spaciale d'équipement
-rappel, variations, taux global, cotisations,pourcentage, redevance, évolution, calcul, nature, prélèvement, frais...
C'est S.G.. et comment il va?
-C'est .R.D.S. pallas d'occasion qui fait le larron
-prélèvement social et contributions additionnelles
-TV AH! première chaine et à suivre....


Derrière ses double rideaux de l'avenue palmiériste, il y avait bien cette dame d'un âge certain et tout à fait comme il faut, qui regardait en douce tout en voulant être vue, les gueux du milieu de la chaussée. Elle secouait en cadence sa tête fraichement permanentée , un peu comme ces peluches chinoises à l'arrière des voitures distinguées ou encore comme l'horloge du grand Jacques qui dit Non, qui dit Non. qui dit...

Agacée à l'heure du thé, du feuilleton germanique ou enfilade des bas de contentieux,
que sais-je...
mais pour sur:
tapage diurne! monsieur l'argent, parfaitement


Et figurez-vous..
ils l'on dit dans le poste,
il paraîtrait même qu'ils vont remettre ça un samedi
deux octobre
mais jusqu'où s'arrêteront-ils?
Comme disait là-bas  feu  le colonel
Il faudrait leur couper les bourses
Ah bon c'est déjà fait?
Mince alors

Enfin quoi , bougez-vous ,
trouvez autre chose.




jeudi 23 septembre 2010

DEMAIN UNE OASIS


.../...L'humanitarisme n'est pas une vocation innée, l'Interne, c'est un apprentissage. Quand les sociétés industrielles apprenaient à leurs enfants les notions de solidarité, par l'intermédiaire de l'éducation, des médias, des oeuvres artistiques, et qu'elles ne les abrutissaient pas de rêves ou d'illusions préfabriqués par ces mêmes moyens, un petit pourcentage d'entre eux se dirigeait naturellement vers l'aide humanitaire. Aujourd'hui, outre l'individualisme forcené que développent les groupes sociaux, des structures ont été mises en place pour orienter les indécrottables saint-bernard vers la satisfaction de besoins dont l'urgence, pour vitale qu'elle est parfois, se monnaie dans les grandes places financières. D'une part personne ne parle jamais des régions réellement sinistrées, d'autre part la philosophie humanitaire scande qu'il faut d'abord résorber ses malheurs familiaux avant d'aider ses amis puis de soulager ses voisins.
-Tu caricatures un peu, non?
-Ben voyons! Tu sais comment elle fonctionne, ta civilisation, depuis le dernier tiers du xxe siècle? Dziiya appelle ça la spirale de l'altruisme; ça commence par charité bien ordonnée...Un, tu te hisses jusqu'à un niveau socio-professionnel bien assis. Deux, tu tires tes amis jusqu'à toi: ce sont les vertus du relationnel. Trois, tu pousses tes mômes: c'est la voix du sang. Quatre, tu aides tes voisins; regarde donc chez tes voisins avant d'envoyer dix balles aux enfants du Gange. Cinq, tu loges tes pauvres, ça fait désordre et quand ils sont à la rue, ils n'ont pas besoin d'y descendre pour gueuler. Six, tu nourris tes immigrés; ventre plein n'a pas d'oreilles. Sept, tu habilles leurs familles restées chez eux, ça les aidera à y demeurer. Huit, tu soignes tes alliés pour qu'ils ne changent pas de camp. Neuf, tu soulages tes ennemis pour qu'ils changent de camp. Dix, tu assistes les nations de bonne volonté proportionnellement à la reconnaissance et à l'armement qu'elles peuvent développer. Dans cette hiérarchie, l'Interne, les gens qui crèvent de faim sont en onzième ou douzième position, hors chrono. C'est pas très moral hein? .../..."

-extrait de 'Demain une oasis" de -Ayerdhal- Editions Au diable vauvert

TON HERITAGE



"Si tu aimes les soirs de pluie
Mon enfant, mon enfant
Les ruelles de l'Italie
Et les pas des passants
L'éternelle litanie
Des feuilles mortes dans le vent
Qui poussent un dernier cri
Crie, mon enfant

Si tu aimes les éclaircies

Mon enfant, mon enfant
Prendre un bain de minuit
Dans le grand océan
Si tu aimes la mauvaise vie
Ton reflet dans l'étang
Si tu veux tes amis
Près de toi, tout le temps

Si tu pries quand la nuit tombe

Mon enfant, mon enfant
Si tu ne fleuris pas les tombes
Mais chéris les absents
Si tu as peur de la bombe
Et du ciel trop grand
Si tu parles à ton ombre
De temps en temps

Si tu aimes la marée basse

Mon enfant, mon enfant
Le soleil sur la terrasse
Et la lune sous le vent
Si l'on perd souvent ta trace
Dès qu'arrive le printemps
Si la vie te dépasse
Passe, mon enfant
...
Ça n'est pas ta faute
C'est ton héritage
Et ce sera pire encore
Quand tu auras mon âge
Ça n'est pas ta faute
C'est ta chair, ton sang
Il va falloir faire avec
Ou, plutôt sans

Si tu oublies les prénoms

Les adresses et les âges
Mais presque jamais le son
D'une voix, un visage
Si tu aimes ce qui est bon
Si tu vois des mirages
Si tu préfères Paris
Quand vient l'orage

Si tu aimes les goûts amers

Et les hivers tout blancs
Si tu aimes les derniers verres
Et les mystères troublants
Si tu aimes sentir la terre
Et jaillir le volcan
Si tu as peur du vide
Vide, mon enfant
..
Si tu aimes partir avant
Mon enfant, mon enfant
Avant que l'autre s'éveille
Avant qu'il te laisse en plan
Si tu as peur du sommeil
Et que passe le temps
Si tu aimes l'automne vermeil
Merveille, rouge sang

Si tu as peur de la foule

Mais supportes les gens
Si tes idéaux s'écroulent
Le soir de tes vingt ans
Et si tout se déroule
Jamais comme dans tes plans
Si tu n'es qu'une pierre qui roule
Roule, mon enfant
...
Mon enfant"


-Benjamin Biolay- 

nouvelles du front



Attendez que je consulte!
Ah voui ,c'est sur, c'est un peu chaud mais peut mieux faire sans doute. Un gros rhume de courants d'air et passage obligé dans la courbe des températures de chez matin pâle et après-midi au soleil consistant.
Rien de tel pour mettre à mal un organisme, me direz-vous..
Et puis rajoutons dans la balance l'automne qui nous débarque sur sa pleine lune et quoi qu'en disent certains bons esprits qui ne croient qu'en leur science à tout faire, tout cela joue sur l'équilibre fragile de notre petite chose. 
Mais...
Croyez pas pour autant que je vais m'en aller consulter quelque blouse blanche/cravate au moindre coup de grisou. D'abord je supporte pas les noeuds croulants chez qui contrairement à la sentence bien connue -l'habit fait  toujours le moine- et ensuite je me suis débarrassé tant bien que mal (et encore) des donneurs de leçons en bonnes ou mauvaises nouvelles et  kit religieux incorporé (Jésus, Marx, et qu'on sort) pour ne pas, à la moindre alerte existentielle les remplacer par d'autres gourous/épiciers aux ongles - en général -soignés certes mais à la morale et conversation plus que douteuses, consistant  au final à vous refiler quelques cachetons multicolores,  histoire de faire tourner leur officine et les caisses de leurs  sponsors -labos, ministères, instituts de bronzage, palais Brongniart , agences de voyages...
Alors,
autant que faire se peut
Vive l'autonomie camarade, le libre choix et la pharmacopée d'à côté qui  ne participe en rien au trou de la sécu. dont les fabricants de pelles à tartes nous rabâchent les oreilles...

Eh! Oh! On se calme Robert , sinon tu vas pas être en forme pour aller battre la semelle sur le pavé des retraites.

"ah mais on peut pas faire autrement, il faut que les français comprennent..." 

La  chorale des gros pipeaux nous joue encore et toujours  son air préféré, une petite musique d'ennui qui remonte à l'origine de l'idée même de l'exploitation de l'homme par l'homme et qui consiste pour ceux qui ont la meilleure gamelle à utiliser tous les moyens possibles pour faire en sorte de la conserver.
Parfois à coups de gourdin (le pipeau est polyvalent) parfois avec un certain trémolo dans la foi, en provenance des meilleurs cours d'écoles de formation de baratineurs en chef, parfois les deux  quand  le danger leur racle les fesses.

Si, si, on peut... mon colon
Tu veux que je te montre?
D'abord on va commencer par faire des économies sur ta retraite à toi -ah oui parce que celle-là , elle a bien ton air "honnête" de ne pas y toucher...- et puis on pourrait aussi revoir ton salaire, heu! scuse tes indemnités...tu nous la joues représentant du peuple alors que tu ne sais même pas ou plus (au cas où tu l'aurais su un jour..) ce que c'est que le peuple, et puis pendant qu'on y est on va regarder aussi les comptes et dividendes de tes potes actionnaires, de tes copains journalistes et girouettes, et toutes les serpillères annexes... bref de tous ceux qui disent d'un air con-descendant et voix de fausset  "Ah mais oui, mais on peut pas faire autrement"

-On pourrait également re-nationaliser les banques, l'énergie, l'eau... et pendant qu'on y est  rajouter la santé.Tiens, je le verrais très bien fonctionnaire l'onctueux  praticien du boulevard.  Ah c'est sur il pourrait plus se payer son beau 4/4 pour viriliser  dans les rues de La BÔle mais heu! lui aussi , plus près du peuple il comprendrait mieux les pathologies, et puis t'es vacciné non? ah non ben comment ça se fait?  t'as pas confiance ou quoi?...ben mince alors...

Bref les mecs, si vous voulez des conseils, pour se sortir de ce soit disant mauvais pas,  pani problem, on va vous en donner et gratuits en plus contrairement à vos boites de vautours  branchouilles qui fleurissent comme morpions sur la misère humaine.

Voyez,  il suffit de demander.

Tiens pour détendre
tous ensemble
une ptite chanson:

motivés, motivés....

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