samedi 31 mars 2012

élevons le débat




Tous, ils le disent, avec un très molo du meilleur sucre de gorge
"il faut élever le débat"
et d'ailleurs 
on peut voir le résultat
de tant d'efforts
de sagesse
politique
N'est-il pas?




"Elever très haut le débat est une façon élégante de le perdre de vue."
-Grégoire Lacroix-

"La nuit fait voir de belles choses à qui sait voir les paupières closes. Le rêve élève l'élève qui sait écouter la leçon de ses songes." 
-Nicolas Certenais-



"Elever la voix ne donne pas raison"
-proverbe chinois-


"L'arbre élevé attire le vent.
-proverbe chinois-


"Elever son âme de temps en temps comme on fait des haltères,  par récréation et par hygiène."
-Jules Renard-



"On devrait élever une statue au silence."
-Thomas Cartyle-



"L'élève Hamlet: être ou ne pas être dans les nuages!"
-Jacques Prévert-


 "L'imagination s'élève plus haut que le meilleur cerf-volant."
 -Lauren Bacall-





" La parole doit être vêtue comme une déesse et s'élever comme un oiseau."
-Proverbe tibétain-




"L'humour a non seulement quelque chose de libérateur, mais encore quelque chose de sublime et d'élevé."
-Sigmund Freud-




photos Patrick Lecouffe et Toile

vendredi 30 mars 2012

dicton taine



Oh!
printemps,
Le ciel était rose ce soir
et si je me fie à un vieux diqueton
dondaine et rontonton
il fera jour et soleil associé demain.
A ne pas confondre bien sur  avec le ciel rose du matin 
signifiant de la pluie en chemin.
Beau temps donc (et belle mer y-a du poisson)
sur les  en-principe d'une météo
qui voit d'un mauvais oeil, d'une peur transgénique
d'attraper la goutte
au nez et à la barbe
tandis que la terre craquelle
pour les besoins d'une production
anxiogène.
de béatitude collective.


photos: Patrick Lecouffe

à l'affiche


Je me prie d'insérer:


"Samedi, le Mouvement Colibris organise une grande journée de mobilisation dans le cadre de sa campagne “Tous candidats”. Grâce à l’appui du photographe JR, des milliers de citoyens vont descendre dans la rue et réaliser la plus grande opération du projet artistique InsideOut."



Dans plus de 40 villes de France, des milliers de portraits de candidats seront affichés dans les rues pour donner un visage à tous ceux qui souhaitent une véritable transformation de la société.
Retrouvez sur la carte de la mobilisation le lieu du rassemblement le plus proche de chez vous, l’horaire, et les détails !
 Voir la carte


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source: écologieblog Le Monde

Serge nous propose de lire ceci:

La plateforme de Total en mer du Nord présentait déjà des défaillances

" En vitrine, elle était présentée comme un fleuron technologique. Un "projet pionnier, référence mondiale" en matière de forage offshore profond d'hydrocarbures. Mais en réalité, la plateforme Elgin-Franklin de Total, menacée d'explosion depuis quatre jours en raison d'une fuite de gaz, le pire incident pour le groupe dans la région depuis au moins dix ans, avait déjà été épinglée pour avoir déversé quantité de gaz et pétrole en mer du Nord au cours de ces dernières années..../..."

Audrey Garric    -la suite de l'article

 

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"Un coin à jonquilles sous le ciel bleu. Le souvenir absurde d'une étendue de broussailles . L'ego s'offrant en forme vide. Trois raisons d'adorer les terres étrangères.
Trois raisons d'abhorrer le capitalisme."
Paol Keineg- Là et pas là- Editions: Le temps qu'il fait

                                                              :::::::::::::::_______::::::::::_____


Arêtes de pensée:
Poisson le vendredi
Dimanche reviendra








dernière minute:
Un  film sponsorisé par la FNSEA
mais non "on rigole"

jeudi 29 mars 2012

affaires maritimes



j'avais oublié -mais était-ce vraiment un oubli?- sur la ligne de démarcation toute goémonée, d'une ancienne marée, deux trois affaires maritimes, que je trimballais, sans doute un peu  par habitude  depuis l'ennui de l'étang , figé  à la case souvenir en eaux douces et  bien avant que la masse des courants nébuleux et salés s'accorde vraiment et en toute liberté avec mes quelques  doutes, les vrais, les plus surs.
J'avais remis à plus tard l'idée de refaire le monde puisqu'il était assez vaste pour s'en dépatouiller tout seul et puis...
Franchement, vous me voyez moi et mes petits bras prendre l'initiative de lendemains qui s'enchantent avant de s'en resservir,
A l'entracte peut-être?





J'avais raté toutes les occasions  attifées comme du neuf, les cérémonies éclairées aux bougies pour donner du sens aux mornes cires qui coulaient de source sure.
Pour sur.
J'avais du pain sur la planche  dans un monde qui marche à la baguette et fait des mouillettes, avec le gage d'en être ou pas
suivant comment on se faisait tri-coter à l'argus.
Pourtant,
J'avais encore  des prétentions, des pousse-toi que je m'y miettes,
des érosions matinales dites  normales;
des fréquences modulées
en  envies passagères et  clandestines
des phrases en réserve pour les jours maigres
des rendez-vous avec de drôles d'histoires
à ne plus savoir dormir que debout
ou trois.

J'avais un contrat sur la tête de la poésie
où les mots tendres sont si durs
à pleurer
qu'ils vous laissent complètement desséchés 
au retour d'une  phrase,
dans un virage mal négocié
où tu finis dans la marge..

A quoi ça rime?








"Lorsque tu me liras, Christie, je te regarderai dans le pare-brise
Tu viendras à moi, tout entière, comme la route
Lorsque tu me liras, la maison sera silencieuse
Et mon silence à moi te remplira tout entière aussi

Avec toi, dans toi, je ne suis jamais silencieux

C’est une musique très douce que je t’apporte...
Quant à toi, tu verses au plus profond de ma solitude, cette joie triste d’être, cet amour que, jour après jour, nous bâtissons, en dépit des autres, en dépit de cette prison où nous nous sommes mis, en dépit des larmes que nous pleurons chacun dans notre coin, mais présents l’un à l’autre

Je te voyais, ces jours-ci, dans la lande, là-bas, où tu sais

Je t’y voyais bouger, à peine te pencher vers cette terre que nous aimons bien tous les deux, et tu te prosternais à demi, comme une madone, et je n’étais pas là... ni toi... Ce que je voyais, c’était mon rêve...

Ne pas te voir plus que je ne te vois

Je me demande la dette qu’on me fait ainsi payer. Pourquoi?
L’amour est triste, bien sûr, mais c’est difficile, au bout du compte, difficile

Dans mes bras, quand tu t’en vas longtemps vers les étoiles et que tu me demandes de t’y laisser encore... encore...

Je suis bien; c’est le printemps, tout recommence, tout fleurit, et tu fleuriras aussi de moi, je te le promets

La patience, c’est notre grande vertu, c’est notre drame aussi

Un jour, nous ne serons plus patients
Alors, tout s’éclairera et nous dormirons longtemps et nous jouirons comme des enfants
Tu m’as refait enfant; j’ai devant moi des tas de projets de bonheur
Mais maintenant, tout est arrêté dans ma prison
J’attends que l’heure sonne
Je me perds dans toi, tout à fait

Je t’aime, Christie

Je t’aime"
-Léo Ferré-


illustrations source: Toile

mercredi 28 mars 2012

histoire de particules, noblesse oblige

 source: toile


Ma grand-mère du côté paternel était droguiste. Elle ne vendait ni pinard, ni pétard, ni cacheton,  ni promesses de lendemains meilleurs...
 Ben non, rien de tout cela.
Dans sa boutique remplie de casiers en bois , on trouvait tout ce qui pouvait être utile pour la maison , du sol au plafond et aussi du sent-bon à la lavande ou au citron. Les clients apportaient  leur  bouteille étoilée ou non qu'elle remplissait soigneusement  jusqu'au col  en ouvrant le robinet d'une grosse bonbonne en verre.  Pour le  white-spirit,  trichloréthylène ou encore essence de térébenthine , c'est dans l'atelier annexe que l'affaire se passait.
Souvent, pendant les vacances, j'allais donner un coup de main pour remplir les litrons , ça faisait un peu tourner la tête mais c'était rigolo.
Pas très écolo sans doute...
Mais à l'époque on ne se souciait pas vraiment de ce genre de détails ou en tout cas l'info passait mal...
Remarque, pour faire un entrechat- comme ils disent les sportifs en tutu- depuis quelques jours l'estuaire baigne dans la particule fine- "Amis" diésélistes bonjour...et ça n'a  pas l'air de gêner grand monde...Même que -comble de l'ironie- dans un récent  article paru dans Stress Océan, un genre de  vert local va même jusqu'à dire que si les derniers prélèvements ne sont pas bons c'est juste à cause du fait que l'on a changé le mode de calcul - encore un coup de l'Europe tabernuche...Sinon ben les gars, les filles,  on ferait comme avant. en se mouillant le doigt et en disant "d'où vient le vent?".
Franchement, c'est pas pour les deux millions de décès chaque année dans le monde  (source OMS) à cause de ce genre de pollution qu'il faudrait voir à se prendre la tête et vous savez quoi?  Ben même que l'Europe va demander à la France de taxer le gasoil dans les mêmes conditions que le sans plomb  95  et  là je vois déjà Robert en marcel descendre de son trente  cinq tonnes pour aller vite fait sur le gaz (d'échappement)  voter sous marine  parce qu'elle au moins, elle comprend les hommes les vrais , les travailleurs...et l'Europe c'est caca.

Tiens, ça me fait penser à l'attribution du label pavillon bleu pour les communes balnéaires, les normes ont également changées et du coup un certain nombre de plages qui étaient disons passables avant,  maintenant deviennent franchement dégue.
 M'enfin, pas de souci en ce qui concerne notre commune nazairienne et ses 20 plages -comme ils disent sur le dépliant de l'office du tourisme- vu que le pavillon bleu  on le demandera pas. Comme ça- ni vu ni connu -on est tranquille. et si ça peut faire plaisir aux touristes d'aller se baigner dans les métaux lourds de la Loire, en quoi ça nous gène, heing? du moment qu'ensuite, après la douche,  ils aillent  visiter Escale Atlantique.

Ma grand-mère paternelle  était droguiste. Elle vendait du papier-peint, du savon de Marseille, des coupe ongles et des brosses à cheveux et même  des pinceaux  en pure soie de porc,
Un jour, ma mamie,  elle a glissé sur son tapis et elle ne s'en est jamais remis. Faut dire qu'elle avait tendance parfois à tâter un peu trop du guignolet.
Dame, comme disait un curé ami de la famille,  farceur et bien en chaire  "Chacun sa drogue"

mardi 27 mars 2012

we are, en somme



Sur un mur de l'Agora
qui relève le plat?
j'ai trouvé ça
Le fond gris  tellement tendance
se prête à tout
quand on y pense.

Pour ma contribution
aux ébats
cette modeste réflexion
en état:
La légion m'est étrangère
et l'anonymat de moins en moins garanti
si j'en crois les big rosaires
d'un monde où tout se dit
à la vitesse d'un éclair
et finit chocolat .


lundi 26 mars 2012

aperit el nemo claudit


"Aperit Et Nemo Claudit."
ou pour ceux qui en auraient perdu leur latin:
"elle ouvre et personne ne ferme"
Cette devise nazairienne fait référence non pas à une Louise ou Rosa locale prompte à défendre avec force  et porte voix les revendications des travailleurs des chantiers de la  navale
encore que...
et
why not
mais,
 pour l'heure d'été (ah ah ah) et par blason interposé, il s'agirait plutôt de causer de la clé  symbolique d'un port ouvert sur l'aventure océane et accueillant en son sein public les voyageurs d'un monde plein de liquidité mais pas forcément bien riches si ce n'est de leur Histoire d'Homme (la majuscule est comprise dans le menu).




Pour la petite histoire, sans majuscule celle-là, le timonier municipe en chef  s'essayant depuis quelques  années à effacer tout ce qui peut bien faire référence aux racines bretonnes (et bien vivantes) de la ville s'est permis avec son staff de "créatifs" de vouloir  remplacer les hermines du blason par des tours sorties d'on ne sait où, mais voulant peut-être signifier que le jacobin droit dans ses bottes en caoutchouc avait heu!  plus d'une tour dans son  sac pochon .
Mais fermons la parenthèse- jamais ouverte d'ailleurs- puisque  cela n'a rien à voir -et tout au contraire-  avec mon scribouillage  du jour qui voulait rendre hommage aux marins planétaires  venant régulièrement nous visiter sur ce bout de rocher, comme par exemple ceux d'Antigua-et -Barbuda rencontrés dimanche au hasard d'une promenade ensoleillée et salués comme il se doit.

Bienvenue Messieurs du vaste  monde et au cas où vous auriez oublié votre clé portuaire, n'ayez crainte. Ici, nous avons un passe qui ouvre tout,
et personne n'ira fermer derrière vous
...










-proposé par Serge-
un peu de:
matière à penser où comment muscler délicatement son cerveau reptilien

Français
" La vie de Mohamed Merah n’est-elle qu’«un misérable petit tas de secrets» ? Son court parcours, moins de 24 ans entre sa naissance et sa mort violente à Toulouse, apparaît comme un faisceau de contradictions qui a piégé aussi bien ses amis les plus proches que les limiers pas très fins du renseignement intérieur. Le destin de ce jeune Français est singulier. Quelles lignes de vie réunissent l’ado souriant apprenti rappeur et le tireur ignoble tuant une petite fille parce qu’elle était juive. L’Iroquois sortant en boîte avec ses copains et l’homme qui se revendique d’un islam dévoyé. Merah est un enfant des écoles et des prisons de la République, de la justice et des systèmes sociaux de la République. «Un homme est aussi ce qu’il a fait» et rien n’autorise à stigmatiser une communauté ou une religion parce que Merah serait moins français que Jacques Myard. Myard, espérant sans doute servir son camp, est l’un des quatre députés UMP qui veulent «une révision du code de la nationalité», au prétexte que le tueur n’aurait eu de «français que ses papiers d’identité». Un écho ignoble et hystérisé à Sarkozy, cette fois-ci plus candidat que président, qui trouvait récemment qu’«il y [avait] trop d’étrangers en France». Merah est certainement un monstre, mais un monstre français et les monstres révèlent aussi la fabrique d’un pays. Jusqu’à quelle génération un enfant né français sera-t-il renvoyé à son origine algérienne, pour combien de générations son ascendance le fera-t-il éternellement étranger au pays qui est le sien ?"
-François Sergent-
source:  Libération




et pour conclure nos barbotages du lundi sur une note légèrement épicée mais fleurie, pour ceux qui l'auraient manqué, voici une redif. du dernier  journal d'un mythomane de Monsieur Bedos fiston:

VENDREDI

"Il fait beau. Les oiseaux chantent, le monde me tend ses lèvres botoxées par la diversité culturelle. Le programme d’aujourd’hui ? Hollande à la télé. Sarkozy à la radio.

SAMEDI

Un nouveau jour, celui du seigneur, donc des feignasses. Les oiseaux s’époumonent pour un cachet minable. Je souris d’avance aux surprises que la vie me fera dans trente secondes. Mon programme ? Sarkozy à la télé. Hollande à la radio.

Dimanche

Sarkozy à Villepinte. Hollande dans Le Parisien.

Mercredi

Hollande à Marseille. Sarkozy dans Le Figaro.

Jeudi

Sarkozy dépasse Hollande au premier tour. Puis non, c’est Hollande qui mène. Puis non, ils sont à égalité, mais
en fait non.

Vendredi

« Allô, maman, c’est moi, dis-je d’une voix vacillante à cette superbe blonde qui se fait passer pour ma mère depuis que j’ai traversé (en coup de vent) son col de l’utérus. Tu peux me faire un mot d’excuse ?

– Bien sûr, mon cœur, Pour qui ?

– Le patron de Marianne. Il attend ma chronique dans une heure et ce Pol Pot éditorial veut que je parle de la campagne.

– Et alors?

– Maman, tu seras bien trop conservatrice pour me donner raison, mais je pense très sérieusement à me donner la mort. Entre un meeting de l’un et une émission de l’autre, je cours sur mon balcon fumer une demi-clope, et là je mate le vide comme s’il avait les seins d’Angelina Jolie, submergé par l’envie de rouler un patin au bitume qui m’appelle, 25 m plus bas. Du matin jusqu’au soir, je vomis sans raison, mon visage est truffé d’éruptions cutanées (désormais, je ne suis sublime que dans l’obscurité), alors je me cache sous mes draps, mais là j’entends des voix (celle de Sarko, puis celle d’Hollande, puis les deux mélangées), et lorsque par miracle je trouve le sommeil, c’est pour «rêver» d’un plan à trois avec Carla Sarkozy et Valérie «Hollande» : l’une me griffe, l’autre m’étrangle, pendant que leurs maris me reluquent – déplorablement nus derrière leur pupitre. Ces deux cocus se gaussent devant mon impuissance, ils me jugent, puis s’approchent, puis me violent l’un après l’autre (d’abord Sarko, puis Hollande, puis les deux mélangés), je souffre le martyre, mon corps est bafoué de fond en comble, j’appelle au secours, «A l’aide !», débarque alors François Bayrou (le même mais blond), qui me souille à son tour.

– Calme-toi, Nicolas !

– Maman, j’en peux plus ! J’ai l’impression de commenter ce duel depuis la IIIe République. Je veux que les Français votent, dès ce soir, afin que je passe à autre chose.

– Rassure-toi, mon chéri, à partir de lundi prochain, la loi sur le temps de parole va obliger les chaînes à inviter tous les autres candidats.

– Tu veux dire qu’au lieu de relire le Rouge et le noir je vais me goinfrer des débats de nains entre Dupont-Aignan et Philippe Poutou ?

– Tu oublies Eva Joly. »
C’est à ce moment-là que ma tête s’est spontanément glissée dans le four à micro-ondes que ma main gauche a réglé sur 900 W.

Samedi

Ma mère m’a fait interner à la clinique du cinéma MK2 Odéon. Ceinturé à mon siège face à l’écran géant, je n’ai plus droit qu’à des fictions. Ils m’ont privé de portable, interdit de « Grand journal » et de BFM TV jusqu’aux européennes.

Le sevrage est violent, je quémande quelques sondages auprès des ouvreuses.
« Je suis prêt à vous filer ma montre contre un baromètre Ipsos...
– Non, monsieur.
– Même pas une vieille estimation Sofres datée d’hier soir, par pitié...
– N’insistez pas. »


Le régime est très sec : Sarkozy ? Ils me l’ont remplacé par un passionnant court-métrage suédois, suivi d’un chef-d’œuvre iranien. Hollande ? Ce sera une comédie américaine. Je réapprends à rire. Mais, à côté de ça, je commence à trembler : qu’a répondu Fabius aux critiques de Copé sur le tacle de Jospin après le laïus de Fillon contre la charge de Hollande ? J’en sais rien ! Que dalle ! Panique : j’échangerais volontiers mes trois sœurs contre une minute de commen- taire de Jean-Michel Aphatie.
Dimanche
 Petit à petit, je reprends des couleurs. Je me gratte de moins en moins. Mon front est bientôt aussi lisse qu’une chanson de Yannick Noah. Dehors, les oiseaux se sont tus, mais mes neurones ont décidé de reformer un groupe de rock ! Je m’endors quelques heures. Et là, c’est la libération, aucune femme de candidat ne vient troubler mes songes. C’est avec émotion que je retrouve mon rêve récurrent d’avant la présidentielle : celui dans lequel Nagui égorge trois petites filles à l’arrière de mon 4 x 4.
Je vais beaucoup mieux. Seulement, une question me chahute : que vais-je te raconter, à toi, maintenant que je ne sais rien de tout ce qui t’obnubile 
 ?

Dimanche (toujours)

Pluie éparse sur la région Ile-de-France. Il fait 11°. Michel Duchaussoy, merveil- leux acteur, est mort dans l’indifférence quasi générale. Le revoir dans Que la bête meure avec Jean Yann (mort) et dans Milou en mai, de Louis Malle (mort). C’est étrange, tous ces types qui, avant de caner, n’attendent même pas de connaître le score de Sarkozy au premier tour."


source: Marianne

                                                                           ------_______-------______------
Dans les  minutes qui suivaient le temps passé, z'avions reçu ceci en provenance de chez LU:


+ + + + + + + + + + + CAFÉ PHILO + + + + + + + + + + + + + + + + + “Qu’est-ce que connaître l’Autre ?”
animé par Dominique Paquet, docteur en philosophie
mardi 3 avril à 18h30
entrée libre
 EN SAVOIR PLUS
 

dimanche 25 mars 2012

t'as le bonjour d'Albert



curieux sentiments 
qui reviennent en printemps
Arrogance justifiée d'une saison
qui ramène
bientôt
ses fraises
mais en attendant
fait son lit
de quelques humeurs
passagères et 
régulièrement
antinomiques.
Tout nouveau, tout beau
et la fleur de préférence sans fusil
qui s'accorde au soleil
pour une sérénade de couleurs et d'impressions.
Et puis...
également
vu de l'intérieur
avant d'ouvrir toutes grandes les fenêtres
quelques
langueurs
mélancolies,
relâchements
apathies...
dont on ne sait rien de plus
sinon
un retour programmé comme les hirondelles
reines de la haute voltige.
Faudra bien faire avec
puisque cela est souligné
dans la grande encyclopédie des habitudes
terrestres.





j'ai descendu dans mon jardin...









la manif du 24 mars à Nantes comme si on y était ou presque



quelques vidéos de la manifestation du 24 mars à Nantes/Naoned proposées par le blog du collectif contre l'aéroport Notre Dame des Landes















photos source: Toile

samedi 24 mars 2012

mélenchon les genres





Chères lectrices et teurs comme dans vélo moteurs, écouteurs, auditeurs...
Et
à la bonne heure 
qui (info service) avance ce dimanche
d'une plombe
comme l'avant-garde du gros létariat
qui se respecte
qu'il  dirait un beau  nimenteur
plus tout jeune sur les planches
mais, camarades, Mélenchon les genres;
n'est-il pas?
Notre comité de lecture après avoir scruté et scru-taté même et cela  quatre fois
une fois pour voir
une fois pour savoir
une fois pour y croire
et une fois pour y boire
à l'heure de
 l'abbey road
a décidé à l'unanimité moins les absents
de vous proposer en ce Benjamin printanier
et devant l'enthousiasme confidentiel 
de vous autres 
de remettre le couvert
aux Nouvelles
que nous dady ron ron
toute séance de Nantes
à l'homme qui hurlait à l'oreille du général
avec
donc
et sur la tribune,
 deux gaules comme érection matinale
morale:
"Jean-Luc et Marine sont sur un même bateau
les deux tombent à l'eau
qu'est-ce qui reste?
Et bien(g) du vent
forcément
con
rien que du vent
à la surface de l'eau.
(tout comme ici d'ailleurs -conscience sans classe)

C'est un peu fort des Halles non?


Napoléon

"De ma période napoléonienne- assez brève, je dois le dire-, il ne me reste que la victoire de Waterloo. Ma plus belle bataille. Je les ai bien bernés, ces débiles de Prussiens. ils croyaient m'envoyer à Sainte-Hélène, un îlot hostile, pour m'y empoisonner à l'arsenic, mais c'est moi qui ai eu leur peau, leur peau de vache, pour la transformer en descente de lit! J'ai appris, durant ma période napoléonienne, que poussé à bout je pouvais tout à fait me transformer en despote sanguinaire. Le chimpanzé des origines reprenait le dessus si on lui mettait un bicorne sur la tête...
Puisque le maréchal Grouchy ne venait pas et que la plaine de Waterloo commençait sérieusement à ressembler à mon futur lit de mort, j'ai tenté le tout pour le tout et suis parti moi-même à l'attaque, comme au bon vieux temps du pont d'Arcole, à la tête de mes derniers grognards. L'ennemi stupéfait fut découpé en rondelles et après la victoire je me réinstallai pour de bon sur le trône. Ma fin de règne se disngua par sa modestie. J'avais beaucoup paradé dans ma vie de souverain-ah! ce moment où j'avais arraché la couronne des mains du pape pour m'en coiffer moi-même!- et je ne souhaitais plus, désormais, que le bonheur du peuple. Ma période napoléonienne fut remplacée par ma période "bonheur du peuple". Napo. n'y survécut pas. Toute une clique de nouveaux amis, plus révolutionnaires les uns que les autres, se chargèrent de lui couper le cou. un poster de Che Guevara orna le battant intérieur de la porte de ma chambre, là où auparavant les Beatles traversaient le passage piéton d'Abbey Road. Je voyais le Che en m'endormant. Je voyais le Che en me levant. Je voyais le Che partout. Il m'aidait dans mes prises de décision, il me guidait. il ne me lâchait pas la grappe, à vrai dire, et je m'engueulais avec des tas de gens à cause de lui. des tas de gens ne comprenaient pas que le capitalisme gangrénait le monde, et que les Amerloques se foutaient de nous. Che m'avait ouvert les yeux, et résultat je découvris que les ennemis du peuple pullulaient autour de moi. il y avait un avant et un après poster du Che. Au temps des Beatles, j'avais moins de contre-révolutionnaires dans mon entourage. Désormais le guide de la révolution cubaine me permettait d'accéder à la conscience politique. Tout est politique. Oui, Isabelle, tout. Isabelle ne comprenait rien à la politique, malgré mes explications. A mon avis, elle était de droite, bien qu'elle se dît de gauche. Une petite-bourgeoise, en vérité, incapable de comprendre que tout est politique. La langue d'Isabelle était politique. Un jour, alors que je tentais l'impossible en glissant la main dans l'échancrure de son corsage, Isabelle arrêta de m'embrasser et me donna une petite tape, signifiant par là qu'il ne fallait pas pousser plus loin la politique. Il y eut un froid, rompu par Isabelle qui observa le visage du Che et demanda: "C'est pas un mec de Led Zeppelin?" Quelle conne. Quelle ennemie du peuple. Vous ne pouviez pas compter sur elle pour faire la révolution, y compris sexuelle. A part mes parents, prototypes de la bourgeoisie réactionnaire, je n'avais jamais rencontré plus ennemie du peuple qu'Isabelle. En fait, elle était tout bonnement facho. Il y avait des fachos partout, à l'époque, et c'est triste à dire mais la fille de mes rêves en était une. Un jour, dans les toilettes du collège fraîchement repeintes, j'écrivis sur le mur:
"A BAS LES FACHOS A BAS LES CONS A BAS LES PROFS!" Bien envoyé, non?
Je pouvais être fier de mon exploit, car mon graffiti, à n'en pas douter le tout premier d'une longue série, inaugurait les nouvelles toilettes du collège. Le soir, couché dans mon lit juste en face du Che, je fis un cauchemar. Dans les toilettes du collège, à la hâte, de peur qu'on ne me surprenne, j'inscrivais "JE NIQUE ISABELLE" au-dessus des pissotières et quelqu'un m'observait.
Je sentais son regard dans mon dos, et ce regard me faisait rougir de honte. J'ai toujours pensé qu'un être humain peut commencer à se faire sérieusement du souci le jour où il se surprend à écrire quelque chose sur le mur des chiottes; ça et envoyer une lettre anonyme, c'est le début de la fin, l'entrée par la petite porte dans une région de l'humanité où il ne fait pas bon vivre. Les Beatles revinrent occuper leur place usurpée, et Che Guevara regagna la guérilla bolivienne, la jungle où il ne me rencontrerait jamais, vu ma phobie des mygales et mon allergie aux piqûres de moustique."
-Napoléon- une nouvelle de Milan Dargent extraite de" Le club des Caméléons"-éditions Le Dilettante-




illustrations- source: Toile


vendredi 23 mars 2012

nantes manifestation samedi 24 mars




quelques info reçues ces dernières heures concernant la manifestation de samedi à Nantes de Bretagne


24 MARS 2012 - NANTES / NAONED

MANIFESTATION POUR L'ARRÊT IMMÉDIAT
DU PROJET D'AÉROPORT A NOTRE-DAME DES LANDES
A l’appel de tous les opposant-e-s au projet d’aéroport

LE 24 MARS, PRENONS NANTES


3 CORTÈGES POUR RENTRER DANS LA VILLE


Au Nord :

Tracteurs, vélos : rdv 12h au Cardo
Piétons : rdv 12h30 rond point de Rennes

A l’Est :

Tracteurs, vélos : rdv 12h à la Haluchère
Piétons : rdv 12h30 rond point de Paris

Au Sud :

Tracteurs, vélos, piétons : rdv 12h à Pirmil

MANIFESTATION DANS LE CENTRE VILLE


Départ de la manifestation


13h30 Place pont Morand (devant la préfecture)


OCCUPATION PLACE DU CIRQUE A PARTIR DE 15h00


                                                                      ///////////________/////






UN NOUVEL AÉROPORT? NI ICI, NI AILLEURS !

Des générations entières ont été déracinées au prétexte de projets « d'aménagements »
Ca suffit, nous ne les laisserons pas faire !

Le 24 mars à Nantes, affirmons ensemble notre détermination à stopper l'un d'entre eux : la projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Des mouvements de résistance existent partout contre : l'extraction des gaz de schiste, la construction d'une centrale à gaz à Brest, d'une ligne THT dans le Cotentin, d'une ligne TGV en Val de Suze (Italie), d'une autoroute en forêt de Khimki (Russie), l'installation d'une mine d'or à Rosa Montana (Roumanie)...
La convergence des luttes s'organise.

Ces projets servent à en premier lieu les intérêts de banques, d'actionnaires de multinationales et de politiciens. Ils s'imposent par la force quand les simulacres de concertation (débats, enquêtes …) n'ont pas suffit à faire taire les oppositions.

Concernant l'aéroport, une lubie de Jean-Marc Ayrault, l'État en a confié la réalisation ainsi que la gestion pour 55 ans à la multinationale Vinci. Alors que des plans de rigueur sont à l'œuvre, les décideurs sont capables d'assumer un discours sur l'austérité tout en conduisant ce projet au coût délirant.

Depuis plus de 40 ans, une épée de Damoclès.

Dès la première heure, la mobilisation paysanne.
En 2000, le PS ressort le projet des cartons. Associations, mouvements politiques et divers collectifs se sont organisés pour s'y opposer.
Information, rassemblements, perturbation des études préliminaires, recours juridiques, études indépendantes, occupation de maisons et de terres sur la zone menacées, pression sur les décideurs et les entreprises impliquées, la lutte déterminée des opposant-e-s revêt des pratiques différentes unies dans un SEUL BUT : L'ARRÊT DU PROJET.

La construction n'a pas commencé et ne commencera pas !

Vinci planifie, l'État exécute mais devra vider la zone (expulsions, expropriations) avant le début des travaux. La répression est forte. Elle vise à intimider les habitant-e-s et diviser les opposant-e-s. Le mouvement collectif de révolte s'intensifie face à l'aveuglement et à la surdité des porteurs du projet.
Nous vous invitons à vous y engager.

SOYONS NOMBREUX-SES SUR LE TERRAIN
Pour empêcher la destruction des lieux de vie, des terres agricoles, des espaces sauvages

LE 24 MARS A NANTES
MANIFESTONS NOTRE OPPOSITION À CE PROJET
ET EXIGEONS SON ARRÊT IMMÉDIAT


                                                 //////////............///////









" APPEL À UN CORTEGE ANTICAPITALISTE
A NANTES LE 24 MARS CONTRE LE PROJET D'AÉROPORT

Le 24 mars à Nantes, nous descendrons dans la rue pour exiger l'arrêt définitif du projet d'aéroport de NDDL.

Ce projet vieux de quarante ans constitue la clé de voute d'un schéma plus large de réorganisation d'une métropole Nantes-Saint-Nazaire du futur. Voies rapides, ponts, TGV, zones industrielles nouvelles se déploieront autour. Dans l'agglomération nantaise même, zones d'habitation et d'activité devront être réaffectées. Bien sûr les populations concernées, en premier celles de la zone d'aménagement différé – ZAD – prés de Notre Dame des Landes, n'ont pas leur mot à dire, si ce n'est une pseudo concertation de « la démocratie participative » vantée par les pouvoirs socialistes (villes, département et région), ou les enquêtes-alibi d'utilité publique, « consultatives ».

La justification officielle d'une telle infrastructure évoque successivement le survol intempestif de Nantes, le danger et le bruit interdisant un redéploiement urbain, alors que des modifications mineures y pourvoiraient. Ou bien la saturation de l'actuel aéroport, en fait sous utilisé. Mais il ne s'agit surtout pas de désigner les bénéficiaires réels d'une telle opération : actionnaires de banques et de multinationale, puisque Vinci a emporté le marché sous la forme d'un Partenariat Privé Public très juteux, avec une marge bénéficiaire garantie si besoin par les collectivités locales!

L'aéroport de NDDL comme les lignes grande vitesse, le nouveau réacteur nucléaire EPR ou le tunnel du Val de Suse, la centrale à gaz de Brest, etc., sont autant de projets dont nous pouvons nous passer mais dont le capital a besoin pour se redéployer au XXIème siècle et remodeler l'espace au profit des classes dominantes et des puissances d'argent.

L'opposition au projet, portée depuis trente ans par les habitant-e-s, s'est renforcée par l'arrivée d'occupant-e-s des terrains en friche sur la ZAD, tout en restant très légaliste. Aujourd'hui certains partis (EELV, MODEM, FG, NPA) soutiennent la lutte, tout en siégeant dans les institutions locales avec le PS... Mais les rencontres d'autres combats – LGV, EPR/ THT, Val de Suse,...- ont amené un approfondissement des critiques, et en juillet la coordination anti-aéroport organisera sur le site un forum social européen contre les grands projets.

Le cortège anticapitaliste dans la manifestation du 24 mars affirmera trois points:
ce projet, loin de ne toucher que les habitant-e-s proches, conditionne au contraire l'avenir des populations de tout l'estuaire, les Nantais-es et les habitants de toute l’agglomération doivent s'approprier la lutte.
par les enjeux capitalistes qu'il représente – et qu’illustrent aussi les autres grands projets –, ce nouvel aéroport est l'exemple même d’une infrastructure visant la reproduction du capital pour lui-même, et signalant son inutilité sociale première pour le plus grand nombre et les destructions occasionnées par sa construction
enfin, ce projet, martelé dans les esprits par la propagande institutionnelle et soutenu par les deux grands partis gestionnaires de droite et de gauche, influera sur l'avenir de tou-te-s, sans concertation réelle. Il s'agit bien de refuser de se faire imposer des projets inutiles, coûteux, destructeurs, de prendre nos affaires en main, de poser concrètement la question de la vraie démocratie – directe – et de ne pas laisser les politiciens, les capitalistes du BTP, du pétrole, de l’aviation et de quelques autres secteurs, décider pour nous et hypothéquer notre avenir.

Deux banderoles non signées marqueront le cortège : « Aéroport = capitalisme, arrêt immédiat », « aéroport, TGV, THT, TAV, nucléaire = société totalitaire » ; un ou des tracteurs porteront des banderoles sur d'autres thèmes (foncier, répression, etc.), ainsi qu'une sono embarquée ; les différentes collectifs et organisations parties prenantes amèneront leur matériel. Le parcours commencera au rond-point de Rennes à 12H30, en se joignant au cortège arrivant du nord.

Après une déambulation en ville avec tracteurs et vélos, chevaux, vaches et piétons, nous nous installerons au centre de Nantes pour rencontrer les Nantais-es, expliquer la lutte, picniquer (buvettes et cantines sont prévues), tenir des tables de presse, planter des arbres et des potagers, aménager la campagne au coeur de la ville puisque la ville veut déménager la campagne... L'installation se prolongera selon les envies et le nombre.

Au-delà de l’agglomération nantaise, cette lutte nous concerne tous car elle s’inscrit dans une logique d’ensemble qui refuse que nos modes de vie et les territoires que l’on habite soient façonnés par une logique de la rentabilité, de la vitesse, de l’urbanisation à outrance dans des mégapoles régionales, de projets visant à satisfaire les désirs d’une minorité aisée et bourgeoise, de la surconsommation et du gaspillage énergétique, entre autres choses.
C’est pourquoi cet appel s’adresse aussi à tous ceux et celles qui, en dehors de Nantes et même du département de Loire Atlantique, se reconnaissent et se retrouvent dans les raisons de cette colère et de cette résistance populaire.
Nous sommes solidaires de ce combat, parce qu’il est le nôtre, où que nous soyons.
Dans un certain nombre de villes et de régions, des personnes et des collectifs ont fait savoir qu’ils et elles voulaient venir manifester à Nantes le 24 mars. Essayons d’élargir et d’amplifier cette mobilisation. Organisons des départs groupés.

Non à l’aéroport de Notre-Dame des Landes !

Toutes et tous à Nantes le 24 mars !"

                                                                           ////////______////

et pendant ce temps là, ambiance du pré électoral oblige, les sévices  compétents sortent la grande artillerie pas chère... (zon peut coagner chef?)

"Un dispositif policier exceptionnel encadrera les opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, samedi, à Nantes. La possible présence de groupes violents inquiète. « Diabolisation » crient les organisateurs.
Les opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes veulent recréer le bocage dans le centre-ville de Nantes, samedi après-midi. Un défilé de 120 tracteurs, des animaux... Sauf que les autorités craignent que la fête ne vire à la guérilla urbaine, et pointent la radicalisation de certains opposants. Fait rare, le préfet rend public un courrier adressé à la coordination des opposants à l'aéroport, organisatrice de la manifestation, samedi, à Nantes. Il met la pression, rappelle leur responsabilité, demande une modification du parcours et les met en garde sur « de possibles débordements, en marge du rassemblement, par quelques groupes extérieurs qui pourraient se greffer au cortège ».
Les autorités ont la certitude que des groupuscules violents vont se fondre parmi les manifestants. Certains viendraient de l'étranger. « Quand on est prêt à faire 1 000 km, c'est pour qu'il se passe quelque chose... », redoute une source policière.
Hélicoptère et véhicules anti-émeutes
Le dispositif est à la hauteur des craintes : 1 500 hommes (dont une dizaine de compagnies de CRS et de gendarmes mobiles), un hélicoptère équipé d'une caméra pour filmer la manif et renseigner les forces de l'ordre au sol, deux véhicules anti-émeutes équipés de canons à eau. « C'est du jamais vu à Nantes, assure un policier. Tous les collègues en congés samedi sont réquisitionnés. »
La rue de l'hôtel de ville sera « sanctuarisée ». Bus et trams ne circuleront pas au coeur de Nantes. La police conseille aux banques de fermer les accès aux distributeurs de billets. Le président des commerçants du centre-ville invite à la vigilance : « Surtout ne pas laisser devant les magasins des objets qui pourraient servir de projectiles. »
Des sites sensibles sont déjà sous surveillance policière : la préfecture, le conseil général, le conseil régional, les péages autoroutiers ou immeubles de Vinci, la future zone aéroportuaire squattée à Notre-Dame-des-Landes. Dans ce secteur, les esprits s'échauffent déjà. Mercredi soir, un agriculteur a été agressé et blessé, par des squatteurs. Il a porté plainte et subirait depuis des tentatives d'intimidation.
Ce rassemblement inquiète également des élus opposés à l'aéroport. Ils appellent à une « manifestation pacifique et non violente ». Dans un communiqué, Europe Écologie-les Verts « condamne par avance toutes les dégradations et violences qui pourraient avoir lieu avant, pendant ou après la manifestation ».
La coordination des opposants à l'aéroport n'apprécie pas. « La préfecture et les élus majoritaires du département diabolisent notre manifestation, souhaitée familiale et pacifique. Ce n'est pas normal de nous mettre cette pression. Les autorités entretiennent une suspicion pour faire peur aux gens. Nous voulons, nous aussi, que tout se passe bien. S'il y a des débordements, ils ne seront pas de notre fait », dénonce Julien Durand, porte-parole.
La coordination espère dépasser les 4 000 manifestants. Sur la présence d'opposants radicaux ? « C'est impossible de tout contrôler. Il faut aussi comprendre que cette forte pression policière depuis quelques années crée un climat de tension. »



Non à l’Ayraultport Notre-Dame des Landes !



 foi(e) de ministrable...



infos départs collectifs
ici z'aussi




question de repêchage




Comment vous dire?
Ces derniers temps, je me rends compte que je fais dans le sujet bateau ce qui serait après tout de circonstance estuairement parlant mais me connaissant un peu, je crois plutôt  (et même si je n'entends rien au foot) qu'il s'agit de botter en touche pour ne pas participer à la grande braderie dégoulinante de bonne conscience et de sous entendus concernant les derniers évènements hexagonaux que vous savez...en long en large et en travers;

A ma place de figurant/spectateur, je me sens légèrement mal à l'aise tant j'ai l'impression de me faire manipuler et embarquer je ne sais pas où mais en tout cas ça ne me plait pas d'y aller...Certes ce n'est ni la première ni la dernière...fois que j'ai ce sentiment désagréable de me faire "tripoter" sans mon autorisation mais là comme ils disent les gars de la narine: royale "C'est le pompon". On a mis les bouchées doubles, circonstances obligent et mauvaise langue parano. que je suis je me demande ce que l'on va bien "nous inventer" encore-je mets des guillemets on n'est jamais trop prudent- d'ici le résultat des courses, dans un mois.
Les prochains sondages des proctologues/politologues vont certainement nous démontrer para plus bêêê qu'en raison de, à l'occasion de  et en fonction de...le camelot en chef a repris quelques points sur son principal concurrent ,que le thème de la grise campagne va revenir aux fondamentaux du genre tout sécuritaire, pisque ça, ma brave dame on a le baratin pour et du moment que ça rassure ou fait flipper (le résultat est le même) les séniors pavillonnaires, pourquoi s'arrêter en si bon chemin?



jeudi 22 mars 2012

faire des pieds et des mains



"Sous sa forme actuelle, cette expression date du XIXe siècle et elle est facile à comprendre : il s'agit simplement d'une image intensive où, pour se donner le maximum de chances d'arriver à réaliser quelque chose, la personne ne se contenterait pas d'utiliser ses seules mains, elle y ajouterait également les deux pieds.
Dans son "Dictionnaire critique de la langue française", Jean-François Féraud indique qu'au XVIIIe, on disait "y aller des pieds et des mains" ce qui, sous cette forme, suggère plus le déplacement plus rapide que la manipulation facilitée. Il signale également la version "travailler des pieds et des mains".

Par contre, si l'image est claire, la forme est étrange, bien qu'inexpliquée, car on ne dit pas "faire des mains" tout seul, ni "faire des pieds".








"FAIRE DES PIEDS ET DES MAINS: Expression française du XIX ème siècle qui signifie employer tous les moyens pour faire quelque chose ou plus généralement arriver à ses fins.
Cette expression française réunit les quatre membres pour montrer l'ensemble de l'activité physique.
L'origine de cette expression française peut remonter au XVIII ème siècle où la même expression existait mais dans un autre sens et à cette époque "y aller des mains et des pieds" suggère un déplacement rapide et "travailler des pieds et des mains signifiait aussi travailler rapidement.
Cette expression française a été aussi utilisée dans un sens plaisant pour dire applaudir."
source









"To move heaven and earth"
source
"To work really hard at getting "
source
"arbeta med händer och fôtter"
suédois



uzi monon kaj admonon kaj flaton kaj baton
espéranto

"Il faut faire des pieds et des mains pour mettre le doigt sur la solution"-Achille Talon-  

source: La philosophie absurde

photos- source: Toile

illustrations sonores:  Serge

Météo du jour et cours accéléré de breton côtier





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