dimanche 30 septembre 2018

terres communes


La fois d'avant, il y avait beaucoup moins de monde
avec de belles et aussi
de moins bonnes rencontres.
Je cherchais du côté paisible
et pas mal d'échanges riches en ce sens.
 Anachronique et soudainement inquiétante
fut l'arrivée intempestive de véhicules de gendarmes casqués
....
Cette fois ci dans un no man's land, imbroglio.. (et plus si affinités)administratif
et la disparition visible des forces de sécu cucul!
mais toujours sous le soleil
l'argile du peuple de boue?
"Terres communes"
pour défendre "le bocage et ses mondes."
prendre encore
un peu en préambule la route étroite
et l'auberge après le virage où l'on est gentiment prié de ralentir.
Un petit verre de blanc bien frais et l'exposition de belles soupières des familles
séparant ainsi la cuisine du bar.
 si le "chef" des fourneaux ressemble à sa cuisine
cela augure d'un agréable moment me dis-je dans roc-fort intérieur,
et le résultat fut. ô combien
 gargantuesque.
Une dizaine d'ami(e)s, attablés sous la charpente
devant un festin de produits  zadistes et assimilés
cuisinés avec gourmandise et
comme  si joliment indiqué en façade
"Convivialité"
plus la généreuse participation d'un gouleyant vin rouge.




 Pour se remettre
en jambes de nos émotions,
quelques kilomètres
entre haies et  futaies
d'une campagne en  chaleur.
(ex voto) merci d'avoir pensé à l'eau...
Promenade sereine
le phare sans ses sirènes,
le pied au plancher des vaches
et des circonstances toujours aussi aimables.

 Passer par ici c'est modestement effleurer l'Histoire
ou y prendre part depuis...

juste...se permettre d'écrire
une histoire bonifiée
par sa certes toujours abondante actualité
dont je ne voudrais ici causer

Bien assez de discours patenté.
mais
 par ici et par exemple on peut aussi cheminer :


infos

Je cherchais le paisible disais- je
et comme je l'ai retrouvé
 et toujours enrobé de poésie.

 quelques souvenirs
pour la postérité d'une belle journée.

A une prochaine fois, c'est sur .































La zad samedi 29 septembre 2018


".../...
Il est temps de partir, le soir empourpre la fenêtre.
en ouvrant la trappe, une hirondelle nous a surpris, elle a voleté au-dessus des étagères avant de se cacher derrière la philosophie, à l'abri.
Il est coutume par ici de lasser les nids sur les poutres et de partager quelques mois certains espaces avec les migratrices. elles aussi surprises, parfois, s'en revenant d'Afrique, de trouver en place de l'étable abandonnée qu'elles connaissaient bien une pièce confortable aux humains.
Néanmoins elles ne cèdent pas un pouce de terrain et élèvent leur nichée au milieu de nos vies.
nous nous observons, sans savoir ce qu'elles apprennent de nous. Certains leur parlent, à la veillée et,à elles qui partagent leur vie entre deux continents, leur susurrent "il était une fois six saisons"...
.../..." 
extrait de: 
mauvaise troupe- saisons- nouvelles de la zad
Editions de l'éclat 



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ZADIBAO 










photos: ZADIBAO



vendredi 28 septembre 2018

badauds sur l'eau

l'Île d'Arz golfe du Morbihan vue de la pointe de Brouel- Île aux Moines-
sous titre:
"Les histoires d'A
les histoires d'Amour finissent mal en général"




...ou peut-être une nuit...
La mer submergea la chaussée, noya la jeune fille
et sépara à jamais l'ïle aux Moines de l'ïle d'Arz.



illustrations extraites de la Bande Dessinée:





"Il n'y a rien d'autre à faire qu'à vivre;
Et c'est ce que nous faisons
quoi qu'il advienne."
Lawrence Osborne 

 
Insulaire de rien.
Ailes et île.

Badauds sur l'eau

                                                               
                                                                ||||||||||||||||||||||||||||||||{{{{{{{{{{{{{{{{{{{ 
 
PROGRAMME









mercredi 26 septembre 2018

ils arrivent et ils s'en vont


Retour à la normale.
Ode au pâté de sable.


A l'été qui n'en finit plus de rester.
A l'estuaire aux pommettes brillantes.
Aux repères dans le temps et ses brisants immuables
 vous ne m'avez point manqués
mais
tout de même;
Du vieux môle abonni
je vous lance
un
salut d'aimable. 

 
"Le plaisir et la douleur ne font que passer.
Ils arrivent et ils s'en vont."
Bhagavad Gita)




LOI OBLIGE

"L'étoile qui rauquait son nom indéniable,
cet été de splendeur,
est resté prise dans le miroir des tuiles.
Le féroce animal sera domestiqué!

Sitôt que montera la puissante nuit froide,
où les yeux perdent tôt la clarté d'utopie,
parole d'albatros, je l'ensauvagerai."
René Char extrait des "Chants de la Balandrane."


                                                        ................................}}}}}}}


 

Terres communes - Mobilisation - ZAD - 29/30 septembre 2018

INFOS 

 

 

 

 

 

lundi 10 septembre 2018

cueillir des promesses


"Ce soir à la brume
Nous irons, ma brune
Cueillir des serments
Cette fleur sauvage
Qui fait des ravages
Dans les coeœurs d'enfants
Pour toi, ma princesse
J'en ferai des tresses
Et dans tes cheveux
Ces serments, ma belle
Te rendront cruelle
Pour tes amoureux

Demain à l'aurore
Nous irons encore
Glaner dans les champs
Cueillir des promesses
Des fleurs de tendresse
Et de sentiment

.../..."
Maxime Le Forestier
extrait de: "Education sentimentale"




Matin Guenrouëtain


"Mais ce que nous aimons, toujours inattendu, toujours de l’autre côté du vent, obéit aux règles diffuses et tranchantes d’un jeu presque perceptible. Mettre son corps dans le secret du mental, s’attirer le hasard, mordre la nuit..."
Ghérasim Luca 



     Petrus


 "Votre porte se ferme ou ne se ferme pas. Elle ne s'explique pas par elle-même, mais en elle on s'explique une chose par une autre, indéfiniment. Ainsi a-t-elle forcément besoin du jugement que les autres portent sur ce qu'elle fait, et elle y est d'autant plus sensible qu'elle situe au-dehors ceux qui la jugent."
 Ghérasim Luca




                Petrus



        Petrus


" L'homme et le monde partagent entre eux le ver qui ronge le cœur de la pomme et comme une éponge aux yeux ouverts bien au delà du miel et du mal, le malheur absorbe l'absurde surtout sur toute la longueur de sa courbe qui naît, qui naît ailleurs et qui n'est d'ailleurs qu'une formule.
Et la vie n'est rien, n'est rien en dehors de cette langue, de cette langueur des bornes courbées sous le poids d'une formule."

 Ghérasim Luca 



        Petrus

 "Ces sauts convulsifs que je provoque
à l'intérieur de mon être
convulsivement intégré
à la grandiose convulsion universelle."

 Ghérasim Luca 



        Petrus

       Petrus


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       Petrus




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