quand il s'agit de se pencher sur une certaine morphologie;
le vernaculaire est parfois bien trompeur dan sa coquille
presque offerte derrière des feuillages
d'abondance.
Selon Hortense (de Basse-Terre)
Il faut se pencher sur la question
si on a quelque appétence...
Le raisonnement me semblant poétique à -vos- souhaits (merci)
je m'approchais
des apparences
pour réaliser -misère- que j'avais confondu Maxence
avec son accointance..
J'en fus
dans une immense
ambarranse.
"La vie est ce que notre caractère veut qu'elle soit.
nous la façonnons comme un escargot sa coquille."
Jules Renard
Mais tout cela se déroulait langoureusement
avant la fin du déluge
et du goût de l'eau sur la carapace
Demain, tous les assoiffés marcheraient à l'ombre
enfin, les plus chanceux.
Je voudrais pas casser l'ambiance au retour des beaux jours, des terrasses, des bordelais au bord de l'eau, des tentes cocotte minute deux secondes, des bronzés font du pédalo et des peaux rouges cuites à point mais...selon les experts qui ont croisé les données, ben-heu!
"Quand on s'éloigne d'une côte en bateau, on la découvre soudain différemment.
Les criques, les caps, les plages forment peu à peu un ensemble qui n'est pas la somme de ses composantes.
L'âge aussi est une manière de s'éloigner: on commence à percevoir sa vie comme un tout qui n'est pas forcément la juxtaposition des événements qui l'on constituée."
Benoite Groult
"A l'arrivée du bateau, je m'enfuirai avec toi
-C'est de la folie
Oui je sais c'est vraiment insensé. C'est pour ça que j'y crois."
"La vie est faite de marbre et de boue" (Nathaniel Hawthorne)
Allusion aux alluvions?
éclaboussure de gadoue
J'en tiens une couche
"En voulant sauter jusqu'à la lune vous pourriez tomber dans la boue." (proverbe)
photo source: Toile
"Et souvent, c'est l'effet des caprices du sort, qu'au milieu des écueils on rencontre le port."
Thomas Corneille
“Cio che eravamo.....é solo una vaga macchia di colore contemplata dal limite di cio che siamo diventati “
" Celui que nous étions.....est seulement une tache de couleur floue contemplée de la limite de celui que nous sommes devenus"
Elena Ferrante
""J'ai oublié mon cerveau Dans mon cartable au fond de l'auto Maman, maman Cours vite me le chercher Je suis perdu sans Je suis perdu sans Je perds du sang Qu'est-ce qui m'arrive ? Je perds mon sang Je perds mon sang-froid J'ai froid Froid Je n'aurais pas dû aller à l'école aujourd'hui Ils m'ont encore battu Ils m'ont encore battu Ils m'ont encore battu Battu Battu Bat tu bats le tapis hein ? Tu bats le tapis ? Oh ! Le tapis s'envole Le tapis s'envole Je suis sur le tapis Je vole Je vole Maman, maman regarde Je vole Maman, maman regarde Adieu maman"
"Où l'on sonde le mystère de ce qui fonde l'état de voyage, par delà les éloges attendus de l'ouverture au monde et de la rencontre avec d'autres cultures. en toute franchise, se confier sur ce qui, véritablement, crée le voyage. et surpris par ses aveux, découvrir qu'il n'est peut-être pas si dur de voyager depuis chez soi.
Commençons d'emblée par une question pratique. Comment s'y prendre, très concrètement pour entrer en état de voyage sans quitter son quotidien?
Sans doute faut-il se perdre un peu! Rien n'est plus essentiel à mon sens. Je me perds constamment en voyage. chaque jour, dans ma rue et dans mon quartier, je tente d'en faire autant, parfois avec beaucoup de succès je dois dire. Ce qui fait de moi un grand explorateur. Certes, cela peut sembler prétentieux, mais j'appartiens à la catégorie des grands voyageurs, les vrais, ceux qui se sont perdus et dont on a oublié les noms.
[...]"
"[...]
Il nous faut donc nous perdre, fort bien. nous conseillez-vous aussi de perdre nos idées?
Si l'on ne perd pas ses idées de temps à autre, on oublie de se renouveler et on devient abruti.
[...]
L'inconnu, l'envers des choses: voilà ce qui me plaît beaucoup. j'aime par exemple les îles imaginaires, parce qu'elles ne sont pas imaginaires en vérité-ce sont des îles qui se sont perdues, comme moi je me perds. elle ne font que s'encrer dans nos imaginaires. J'aime aussi les oiseaux migrateurs. cinq cent millions survolent la France chaque année, et j'ai dû en apercevoir cent sept, peut-être.
Pourtant, ces cinq cent millions sont bel et bien là
[...]
C'est tout ce qui m'intéresse au fond, cette manière particulière de voyager et de vivre chaque jour.
D'abord parce que je ne peux pas faire autrement et ensuite parce que, au fond je crois que c'est une manière de voir l'envers du décor. Ce n'est pas de l'ordre du rêve, qui ne m'intéresse pas, mais plutôt de celui du songe ou du mirage, c'est à dire de ce qui est bien présent.
[...]
"[...]
Une fois que nous nous sommes perdus et avons perdu nos idées, avez-vous d'autres conseils à nous prodiguer pour nous permettre d'entrer en état de voyage?
L'ennui est fondamental. Personne ne peut voyager sans s'ennuyer énormément, à moins de partir pour
un faux voyage.
[...]
L'idée même du voyage, c'est le temps, donc l'ennui. un temps presque immobilisé. La densité d'ennui oblige, je crois, à sortir des sentiers battus de nos esprits. L'apanage des voyages est l'ennui qu'on ne rencontre pas dans la vie courante.
Ici, souvent je ne suis pas seul. Et si je le suis et que je m'ennuie, je peux toujours lire un livre, me faire la cuisine ou m'occuper à une toute petite tache quotidienne. Il ne s'agit jamais d'un ennui existentiel tel qu'on peut le rencontrer en voyage et qui est incomparable. Paradoxalement, nous avons de plus en plus besoin de solitude et d'ennui, car nos vies sont de plus en plus compactes, sans horizon, sans aventure, sans surprise, sans curiosité.
[...]"
Gilles Lapouge extraits de: "Avec pour seuls bagages l'errance et l'ennui."-"L'invention du voyage"
-Le Passeur éditeur-
"Il semble que l'on naît toujours à mi-chemin du commencement et de la
fin du monde. Nous grandissons en révolte ouverte presque aussi
furieusement contre ce qui nous entraîne que contre ce qui nous retient."
René Char extrait de: "Les Matinaux" -La parole en archipel"
juvénile devenir
"Libre cheval qui souffle sur mon champ,
éveille le coquelicot, j'immortalise le pavot."
René char extrait de: "L'accalmie-"Chants de la Balandrane"
Sortie de l'album "TEMPO TEMPO! A Tony Allen Celebration" le 25 juin 2021
"L'art c'est comme la moralité ça consiste à tracer une ligne quelque part."
Gilbert Keith
"Quand ton moral est bas, quand le jour te paraît sombre, quand le travail devient monotone, quand l'espoir n'y est pas, grimpe sur un vélo et roule sans penser à autre chose que le chemin que tu empruntes."
"Né en 1988 à Contagem (Brésil) diplômé
de l’École des Beaux-Arts de Belo Horizonte, Randolpho Lamonier porte
un regard à la fois subjectif et documentaire sur la vie sexuelle,
contestataire, nocturne et politique de sa banlieue natale et des
grandes métropoles brésiliennes."