dimanche 28 avril 2019

c'est cela oui



Parfois,
pour prendre des couleurs,
 il faut tourner le dos au soleil



"Mais cela même
Ton nom sur la page
Comme une île infiniment
Comme une île tout au bord

Le temps à peine…

L’écriture comme un regard
S’injecte du sang nécessaire au souffle

Ton cœur s’écarquille aux quatre vents"

Guy Allix


"Notre identité
c'est notre façon de voir et de rencontrer le monde:
notre capacité ou notre incapacité
de le comprendre, de l'aimer, de l'affronter et de le changer."
Claudio Magris





TOUTE TOILE DEHORS



     
 illustration Source


  SourceS: Batonaerien





                             
 illustrationS source Toile



                   création Fabienne Passament "Petit atelier de poésie"
                 
                                                \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[
Série Pataugas:
 Chantal à la sauce THAÏ:






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Fleurilège:



"S'il n'y avait pas ces gens en marge pour refuser la réalité de leur temps, comment pourrions-nous nous projeter dans un avenir serein ?"
Jacques Brel


Moi, Albert Jacquard, ministre de l'Éducation, je décrète :

Préambule : L'Éducation nationale ne doit pas préparer les jeunes dont l'économie ou la société ont besoin. La finalité de l'éducation est de provoquer une métamorphose chez un être pour qu'il sorte de lui-même, surmonte sa peur de l'étranger, et rencontre le monde où il vit à travers le savoir. Moi, ministre de l'Éducation nationale, je n'ai qu'une obsession : que tous ceux qui me sont confiés apprennent à regarder les autres et leur environnement, à écouter, discuter, échanger, s'exprimer, s'émerveiller. À la société de s'arranger avec ceux qui sortent de l'école, aux entreprises d'organiser les évaluations et la formation de leur personnel à l'entrée des fonctions. Il faut que les rôles cessent d'être inversés : l'éducation nationale ne produira plus de chair à profit.
Article premier : Il faut supprimer tout esprit de compétition à l'école. Le moteur de notre société occidentale est la compétition, et c'est un moteur suicidaire. Il ne faut plus apprendre pour et à être le premier.
Article deuxième : L'évaluation notée est abandonnée. Apprécier une copie, ou pire encore, une intelligence avec un nombre, c'est unidimentionnaliser les capacités des élèves. Elle sera remplacée par l'émulation. Ce principe, plus sain, permettra la comparaison pour progresser, et non pour dépasser les camarades de classe. Mettre des mots à la place des notes sera plus approprié.
Article troisième : Les examens restent dans leur principe, sachant que seuls les examens ratés par l'élève sont valables. Ils sont utiles aux professeurs pour évaluer la compréhension des élèves. Mais les diplômes ou les concours comme le baccalauréat sont une perte de temps et sont abolis. Sur tous les frontons des lycées figurera l'inscription : " Que personne ne rentre ici s'il veut préparer des examens. "
Article quatrième : Les grandes écoles (Polytechnique, l'ENA...) sont remises en question dans leur mode de recrutement. La sélection, corollaire nécessaire de la concurrence, et qui régissait l'entrée dans ces établissements, ne produisait que des personnalités conformistes, incapables de créativité et d'imagination. Pour entrer à l'ENA, des jeunes de vingt-cinq ans devaient plaire à des vieux de cinquante ans. Ce n'était pas bon signe.
Article cinquième : Les enseignants n'ont plus le droit de se renseigner sur l'âge de leurs élèves. Les dates de naissances doivent être rayées de tous les documents scolaires, sauf pour le médecin de l'école. Il n'est plus question de dire qu'un enfant est en retard ou en avance, car c'est un instrument de sélection. Chacun doit avancer sur le chemin du savoir à son rythme, et sans culpabilisation ou fierté par rapport aux camarades de classe. Par contre, un professeur a le devoir de demander à l'élève ce qu'il sait faire pour adapter son enseignement, éventuellement programmer un redoublement. Le redoublement est d'une réelle utilité s'il n'a pas de connotation de jugement.
Article sixième : Chaque professeur sera assisté d'un professeur de philosophie. Il faut en effet doubler l'accumulation des connaissances d'une approche par les concepts. Il faut en particulier passer par l'histoire des sciences, resituer les connaissances par rapport aux erreurs historiques d'interprétation des savoirs. Il faut que les élèves aient conscience des enjeux politiques qui se cachent derrière le progrès scientifique. On pourra rester quelques semaines sur un même concept, plutôt que de saupoudrer du savoir dans chaque cours.
Article septième : Le travail des professeurs par disciplines est annulé au profit du travail en équipe. La progression du travail des classes ne doit pas être perturbée par des impératifs de programme.
Article huitième : Chaque personne disposera dans sa vie, vers la fin de la trentaine, de quatre années sabbatiques afin de faire le point, se réorienter, apprendre d'autres choses. Chacun a le droit de vouloir changer de métier ou de vocation, parce qu'il n'est pas évident de se déterminer définitivement à dix-huit ans.
Article neuvième : le ministère de l'Économie ne dictera plus ses besoins au ministère de l'Éducation. Dorénavant, le ministre de l'Économie donnera tous les moyens nécessaires à l'Éducation nationale pour réussir sa vocation. »

Albert Jacquard
source: L'Humanité


"Le sens de mon existence ?
Accumuler des stupeurs."
Emil Cioran


"Personne ne naît en détester une autre personne par la couleur de sa peau, ou son origine, ou sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr, et s'ils peuvent apprendre à haïr, on peut aussi leur enseigner à aimer, l'amour arrive plus naturellement au cœur humain que son contraire."
Nelson Mandela

samedi 27 avril 2019

conjoncture


 L'air du temps
battait la mesure
sur de vénérables écueils
perchés au dessus du flot emporté.

Peut-être,
que
chaque épisode de la vie
ainsi,
joue  sa musique de circonstance
et fait danser
sous les paupières
les étoiles d'un océan
éclaboussant la rétine.

Et
le concert prend l'eau
et
 il se noie d'ivresse
jusqu'au prochain épisode
avenir.

 On arrivera jamais au bout de la sérénade.
Jamais.
 Mais...
comme il est encore un peu trop tôt pour y croire
  profitons des éclaircies
et  que tout s'efface
ô miracle
dans l'éden d'une embellie.







Voyage-Voyage










jeudi 25 avril 2019

trop de choses affaires



"Ce que l'on cherche dans les mots des autres 
c'est soi."
Gisèle Sans





"Je nous invite à prendre le large
Sans fuite, sans orgueil...
Simplement pour puiser force à vivre dans ce monde."

Môrice Bénin 






"Me voici, être humain violent, blanc, noir, brun ou rouge, et il ne m'intéresse pas de savoir si j'ai hérité de cette violence ou si la société l'a engendré en moi : ce qu'il m'importe de savoir, c'est si je peux m'en libérer."

 Jiddu Krishnamurti








"Marcher c'est déjà fatiguant mais penser en marchant...alors ça..."
extrait de Coup de torchon"




"Vous voulez que je vous dise, c'est le voisinage qu'a détruit le civisme. Les gens sont devenus maboul."
extrait de: "Les grands ducs"


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Dérembourser l’homéopathie ? Nous ne sommes pas d’accord !


Pourquoi est-il indispensable de se mobiliser ?

Parce que des millions de Français se soignent avec l’homéopathie, et ce depuis des générations.
Aujourd’hui, nous sommes 3 Français sur 4 à avoir déjà pris de l’homéopathie1.

Parce que nous avons le droit de choisir de nous soigner par une thérapeutique sûre, prescrite et conseillée par des professionnels de santé.
Cette liberté de choix est affirmée par la Charte européenne des droits des patients2.

Parce qu’en cas de déremboursement, il y aurait un transfert vers des médicaments plus coûteux pour la collectivité.
Le prix moyen des médicaments homéopathiques remboursables est de 2,70€ alors que le prix moyen des autres médicaments remboursables est de 9,90€3.

Parce que le remboursement favorise un usage encadré des médicaments homéopathiques par des professionnels de santé.
1 médecin généraliste sur 44 et 78% des sages-femmes libérales5 prescrivent régulièrement de l’homéopathie à leurs patients ; Plus de 21 000 officines y ont recours quotidiennement.

Parce que l’homéopathie en complément permet à certains patients de mieux supporter leurs traitements lourds.
Par exemple, 20% des patients atteints de cancer ont recours aux médicaments homéopathiques pour réduire les effets secondaires des traitements anti-cancéreux6.

Parce que l’homéopathie permet de limiter le recours à des traitements présentant des effets secondaires.
Les patients suivis par un médecin homéopathe prennent en moyenne 2 fois moins d’antibiotiques7 et d’anti-inflammatoires non stéroïdiens8, et 3 fois moins de psychotropes9 pour un résultat clinique équivalent.

Si vous voulez faire entendre votre voix pour une décision juste de santé publique : mobilisez-vous pour le maintien du remboursement de l’homéopathie.



1 Etude « les Français et l’homéopathie » réalisée par IPSOS auprès de 2000 individus. Octobre 2018.


3 Rapport d’activité CEPS 2016

4 Grimaldi-Bensouda L, Begaud B, Lert F, et al. Benchmarking the burden of 100 diseases: results of a nationwide representative survey within general practices. BMJ Open 2011;1: e000215.

5 Etude IMAGO « Les sages-femmes libérales et l’homéopathie » réalisée en 2013 auprès de 212 sages-femmes libérales

6 Etude MAC-AERIO, réalisée de janvier à mars 2010 dans 18 centre de soins sur tout le territoire, auprès de 850 patients

7 Grimaldi -Bensouda L et al. PLoS One. 2014 Mar 19;9(3):e89990.

8 Rossignol M et al. Pharmacoepidemiol Drug Saf. 2012 Oct;21(10):1093-101.

9 Grimaldi-Bensouda L et al. BMC Complement Altern Med. 2016 May 4;16:125.
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 On a
 trop de choses
 affaires

 
" Quand je regarde ma vie et sa couleur secrète, j'ai en moi comme un tremblement de larmes. Comme ce ciel. Il est à la fois pluie et soleil, midi et minuit. Je suis tout cela à la fois. Je suis sûr qu'il est des moments où vous ne me reconnaîtriez pas. Extrême dans le malheur, démesuré dans le bonheur, je ne sais pas dire."
Albert Camus
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  illustration source: Toile

mercredi 24 avril 2019

planche commune


"C'est la Mort qui console, hélas ! et qui fait vivre ;
C'est le but de la vie, et c'est le seul espoir
Qui, comme un élixir, nous monte et nous enivre,
Et nous donne le coeur de marcher jusqu'au soir ;

A travers la tempête, et la neige, et le givre,
C'est la clarté vibrante à notre horizon noir ;
C'est l'auberge fameuse inscrite sur le livre,
Où l'on pourra manger, et dormir, et s'asseoir ;

C'est un Ange qui tient dans ses doigts magnétiques
Le sommeil et le don des rêves extatiques,
Et qui refait le lit des gens pauvres et nus ;

C'est la gloire des Dieux, c'est le grenier mystique,
C'est la bourse du pauvre et sa patrie antique,
C'est le portique ouvert sur les Cieux inconnus !"

Charles Baudelaire "La mort des pauvres"






"De l’instant de nos voyages,
il faudrait vouloir ne rien en dire.
Mais, après les avoir connus,
revenir à l’autre et lui sourire.
Offrir au souvenir l’empreinte de ce que nous y avons laissé.
Et en patience, porter à notre terre les germes de leur promesse.

Tendre partir auquel on se conviait.
Tendre partir dont on ignorait ce que l’on y trouverait.
Aventurier de son unique espace.
Partir seul,
L’âme en proie et le désir en proue.
Partir inopinément,
Partir en inconnu des autres,
En ne s’imposant ni le temps, ni la distance,
Mais uniquement un possible différent.

Partir vers d’autres lieux.
En voyage toujours.
Jamais en fausse résidence.
Sans mauvaise compagnie.
Songer que notre désir
nous précède et galope devant nous.
Qu’il annonce notre venue.
Songer à se rendre en un lieu,
L’imaginer bien avant que de s’y rendre.
Vivre un chemin avant d’en atteindre le but.
A l’instant de ce voyage, longtemps, il faut veiller.
C’est dans cette attente que débute le conte.
Savoir partir pour poursuivre un voyage
comme nous le ferions d’un rêve.
Et puis en poupe,
Penser peut-être à un retour,
Le supposer et le laisser filer.
Il faut connaître ce que l’on quitte
Pour mieux attendre ce qui nous vient.
Penser aux terres connues,
Les oublier un peu,
et les laisser à la patine des enfances.
Ne rien en savoir, mais y songer,
Et ne jamais les ignorer.
Ne pas se poser en un lieu
Mais se soumettre à son transport.

Nous ne savons plus voyager
Nous partons sans doute,
Mais nous n’écrivons plus à notre cœur
Lorsque notre corps est en chemin.
Que savons-nous encore d’une halte ?
De notre souffle, d’une étape ?
À ne plus rien mesurer nous ne savons plus considérer.
Les hommes partent en vacance
et ne désirent qu’y demeurer en assurant leur aisance.
C’est à eux-mêmes qu’ils donnent congés.
La vacance est un état qui trace parfois de sévères frontières.
Les hommes ne savent plus se quitter.
Ils ne se séparent jamais.
Et se reposent parfois en un lieu étranger,
Là, dans quelque lit, ils s’endorment sans histoire et trop vite.
Le voyage sans retour a quitté leur pensée.

C’est dans un regard que l’on sait le voyage qui a construit une âme.
Quelle terre elle a traversée, quel lointain elle a embrassé.
Elle était en un ailleurs qui à présent se vit en elle.
Son récit est toujours singulier.
Devant un mot elle s’arrête soudain,
Là, où coule cette rivière dont elle connaît la source.
On se remet au monde et on découvre sa place.
On voit les boutures rapportées de son périple
Prendre vigueur et hardiesse sauvage.
On goûte le moment d’un autre retour
Et on s’étonne de son inconnue saveur.
C’est au présent, en sa mémoire, qu’il convient d’offrir cet espace.
De l’instant de nos voyages,
ll faudrait vouloir ne rien en dire.
Mais, après les avoir connus,
venir aux autres et leur sourire.
Laisser en souvenir l’empreinte de ce que nous y avons laissé.
Les cernes bleus que dessinent les voyages modèlent chaque visage.
C’est ainsi que se lit l’impression d’incroyables paysages."



  Astrid Shriqui Garain

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"Paris sera toujours Paris" chez: Yves Brette


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... 

Alessandro  Pignocchi

 extraits de: La Recomposition des mondes

source: "LUNDI MATIN"
photo source: Lundi Matin
à lire également: "Ce qui doit arriver un jour peut arriver aujourd'hui"
 
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photo source: Reporterre 

"Deux mille activistes  du climat ont bloqué "la république des pollueurs"
lire la suite

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Histoire de...
Faire la planche
commune.
Poser les mains sur le sol en levant l'ensemble du corps.
Serrer les fessiers et les abdominaux
Eau! Eau! Eau!
Eau H2-0
Dilater son port
d'attache
et récupérer le clou de la soirée
avant qu'il ne clapote
sur les grandes ondes
de
 l'eau de là

lundi 22 avril 2019

des arbres qui battent dans le coeur des mots



 "Les poètes sont oculistes
quand ils dilatent la prunelle du ciel la plume
tombe du ventre de l'oiseau blessé au piège du vers.

Les poètes sont orthopédistes
quand ils détachent la colonne vertébrale de l'oiseau
leurs doigts
de voleur escaladent la gouttière des vertèbres
sur la façade du dos.

Les poètes guérisseurs cherchent le mot
pour réduire la voix des oiseaux à un solo de flûte.

Le mot mord la langue
des poètes dentistes.

pour d'autres poètes les mots sont toujours
la pommade étalée sous le pansement
comme un oiseau de métaphore sur la griffure
de l'éternité
au coude du poème."
Ronny Sommeck

                                                                    \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\{{{{{{{{{{{{{{{

 


                                                                        \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[
Green  bashing




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PROGRAMME



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"Quand je me suis déguisé en cow-boy j'ai senti la poudre à canon
dans la tribu de la gâchette,
et quand j'ai appris à un enfant affamé à voler du pain
j'ai pétri la pâte
dans la tribu de la justice.
Quand j'ai émietté le même pain à un oiseau du trottoir j'étais de l tribu de la nature,
et quand l'oiseau a chanté dans la cage je me suis senti dans la tribu du crime.
Quand j'ai bégayé j'étais dans la tribu des doux silencieux,
et quand j'ai mis le ballon dans le panier j'ai rejoint
la tribu de ceux qui marquent d'une seule main.

Quand j'étais invisible dans la tribu des aveugles
j'ai rencontré Jorge Luis Borges dans le jardin aux sentiers qui bifurquent
et quand j'ai lu, à la page neuf, que "le tigre veut être un tigre", j'ai cherché refuge dans la page suivante.
La tribu des nomades m'a fait connaître Caïn,
et dans la tribu des irrationnels j'ai rencontré Albert Enstein.
.../..."
Ronny Someck

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Dessin de Denis Lafontaine
du 23 avril au 17 mai exposition: "Je suis les liens que je tisse dans ma ville"
 au "PARVIS" Saint-Nazaire (entrée libre)

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"Quand tu me demandes: Qu'est-ce qu'une métaphore?
tu réponds: Des arbres qui battent
 dans le coeur des mots. 
.../..."
Ronny Someck
extraits de: "Le piano ardent" Editions Bruno Doucey 

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Découvert chez: Arthemisia "Corps et àme" :





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