mardi 31 août 2010

FESTIVAL L'ECOLE VERTE


Au coeur de la Brière, un festival  pour petits et grands organisé par les colverts de Guersac sur le thème de l'écocitoyenneté. (entrée libre)
avec (en autre):


- "Conte Painting" de   la Compagnie Pépaloma


-La Compagnie Croche dans ses "délires Aquatico plastiques"

-Jaouen et Carolina dans: "La biodiversité c'est Kwa?"



-Le Cirque Cristal



Philippe Miko

plus de détails chez les Colverts

de Batz à Saint-jean du doigt...




...il n'y a qu'un bras!

Philippe notre reporter itinéris errant  (petit patapan) nous envoie quelques photo de son périple  sur l'île de Batz qu'en mène pas large du côté de Roscoff (Philippe bien sur- et on lui passe gentiment le sac en papier merci ). Que dire de plus si ce n'est que c'est beau, mais ça...si vous connaissez un peu les iles et les bretonnes en particulier... vous le saviez déjà. et pour lier cette mayonnaise du mardi  ("argh! non, pas la mayonnaise" ressac merci )je vous  propose et sans supplément contrairement à cette fâcheuse habitude qu'ont certains restaurateurs légèrement rapaces de vous rajouter des choses dans le menu  (et comme par hasard ce qui vous feraient envie) moyennant la modique somme de...bref , le menu à 14euros 27 passe rapidement à 23, 72 ...Et donc point de cette entourloupe ici même et c'est ainsi chers camarades, lecteurs, auditeurs, et clients dans le bon sens de bonsoir des thermes, que pour accompagner cette promenade insulaire, nous retrouverons dans la  boite à musique de  la buvette du port "au Bigorneau langoureux" Thomas Fersen qui  nous entretient  d'une fille habitant  la région,  du côté de : Sant-Yann ar biz- ou si vous préférez Saint-Jean du Doigt...







lundi 30 août 2010

ECOUTE



"Ecoute méfie-toi attends encore un peu
nous avons abandonné nos mains derrière nous
Nous les avons renfermées effacées afin de croire au passé
corps à le peau endormie ordre semé
des mots et des  fumées d'usines fatiguées corps marins
corps ébréchés dans la poutre fichés droits
Nous avons décoloré tes yeux troué yeux yeux
pour te regarder au plus près pour y poser la langue
Nous avons abandonné nos mains derrière nous
nous les avons étonnés pétrifiés raides pour tout faire et ne rien dire
nous les avons poitrine épuisée offertes les mains



Toujours redire toujours écrire puis écrire pour toujours
décomposer pour dire ce n'est que décomposer la parole
on découpe ainsi le bleu des mémoires paresseuses, on les taille
La retrousser la mémoire, la clouer l'enclore la creuser aussi
écorcher cacher lever la brûler l'attiser puis la salir
déposer des messages comme chenilles sur les branches des hêtres
On se trompe et son s'accorde un signe pour se départir de cette main
Tu effaces ensuite sur le mur le plâtre de mon départ dépecé../...


../...S'éloigner comme écrire et aligner les murs du chemin
jusqu'à trouver la couleur trouée des souvenirs des sentiers menant à la mer
dénicher les objets abandonnés sur la table au bois bleu
les miettes de pain entre les planches le rêve d'y dormir
Tu me parles et je m'enfuis je m'écroule brise de la toile marine
Tu me parles d'un petit chemin allant vers l'échappée du soleil
maintenant à quoi te servirait-il d'exister pour t'assombrir
moi os pourrir bois dans le feu, toujours une autre phrase à chercher
J'ai les mains en poussière de ne plus entendre de nous découdre du bleu
Il nous faut rendre l'image en cendre, l'image déchirée du flou et du blanc
Tu craches, nous crachons sur les miroirs fendus de nos morts."

-Joan-Ives Casanova-

au 30 du mois da out

-photo google-

Peut-être une passagère envie de jeunisme et même avec le jour qui ne vaut pas sa chanson et c'est tant mieux dira t'on...
Pourtant, si j'en crois les oracles à tout le monde dans mon engeance, le temps, il file comme du sable entre des doigts de pied qui feraient mumuse sur la crique au thon et à la tête d'oeuf. C'est normal, ça fait ça , moi pareil...et blatère noster...Les cinquantièmes rugissants font des vagues avec leurs parallèles et menacent par gros temps d'y laisser leurs doutes envahir la barcasse, et risquer l'implosion à la coule avec leur époque terrible, en tartines d'état d'âme.

Il a posé son sac puisqu'il n'arrivait plus à le porter; c'était une raison suffisante, enfin,  en tout logique, sauf que la logique...à l'heure qu'elle est, il en a plus rien à carrer le comptable revenu de son ile des Mascareignes. Lui qui connaissait les vertus et trésors  de l'océan indien a découvert  par un malencontreux hasard du sablier à roulette une nouvelle race de crustacé , passager clandestin et du genre à te secouer le cocotier mais... l'exotisme en moins... 
Pourtant, il  le sait, il la sent, c'est  bien la mer , là tout près à quelques encablures et il s'imagine dans ses rêves  devenus chimiques qu'il pourrait la rejoindre encore une fois, allez, soyez sympas les  muses des vents , rien qu'une fois... et dare dare, toutes voiles dehors,cap au grand large  du côté de chez Maurice et de ses rhums arrangés.
Mais ce matin là, tu vois, ce n'est  plus lui qui décide et ça l'énerve sacrément, le désole aussi mais ça il  ne le dira pas, préférant  se réserver à la colère contre ces  foutues machines qui décidément ont décidé de l'emmerder, comme si il avait besoin de ça. C'est quand même pas compliqué de composer un numéro sur le portable. D'habitude,   il y arrive quasiment les yeux fermés, et là,  nada! qu'est-ce qui se passe? Tout est contre lui et cette fatigue... qui ne le lâche plus, même pour faire deux pas et passer du lit au fauteuil, il est épuisé. Merde, quand même, je suis encore jeune qu'il se dit et si seulement il pouvait manger un peu, à la place de tous ces tubes qui lui perforent la couenne, mais même un verre d'eau minérale ça lui donne la nausée alors....
Ah! c'est pas encore aujourd'hui qu'il pourra se taper la cloche et d'ailleurs finalement il s'en fout parce qu'il n'a plus envie de rien ou si peut-être  encore dormir, seulement, pour être sur son ile qu'il n'aurait jamais du quitter et échouer sur cet estuaire, à deux pas de la mer, mais pas la sienne. C'est quand même pas de chance, il se sent  comme une grosse  tortue verte qui veut retourner à l'eau après la ponte et qui n'y arrive plus, tellement elle est vannée...
Demain, c'est sur, j'y arriverais ...Demain...au 31 du mois d'août, on vit venir sous l'vent à nous...



dimanche 29 août 2010

LA ROUTE

ON et huit fois JE



"On est rien, on est tout.
On est rien, on est fou.
A la remorque de la machine,
qui nous conduit vers d'autres abimes.


On est rien, on se croit chez nous,
à la place qu'il fallut prendre
dans l'imposture des continents.
On est bien, jusqu'au bout
sollicitude du marabout,
en rentre dedans...



On est chien tout son saoul,
On est sien, on est pou.
Minuscule indispensable,
 conjugaison des pitoyables,
rétroviseur sur l'acceptable
et du ciment pour les ballades.


On est rime en circonstance.
 On est frime sur piste de danse,
quand le parquet ciré nous jette,
en bout de comptoir,
du ramasse-miettes.


On nait frein, on écrou.
On mécanique, on tergiverse.,
avec des mimiques de looser,
du jean qui rit,
des gens qui meurent.



On à mal à disparaître,
du très vite dans la mémoire,
qui pourtant  en a rien à paître,
d'un mouton juché sur sa gloire.


On écrin, on Milou,
Au menu c'est mérou..
Les baleines pour la pluie,
dix vagues dans la nuit,
qui dessèchent
leur os
sur la grève.


On est trêve, jusqu'au bout,
en place pour les mantilles,
les sonates, les hommages,
qu'iront croiser leurs dents sur des rochers arides.
On est vite en mirages.
Dès demain, ce sera tout
et,
en  avant du quai,
laisse filer, laisse du mou...

pensée endimanchée

THE VOCAL PEOPLE




FARNIENTE FESTIVAL



"Musiques libres et sentimentales. Des musiciens, des chanteuses vous donnent rendez-vous pour une journée de liberté et de rencontres improbables!"

à Saint-Marc-sur-Mer, sur la plage de Monsieur Hulot, samedi 4 septembre , de 16h à 24h, quatrième édition du "Farniente Festival" (prix libre)

avec:

 source bababoum




















le site du festival

une histoire au poil


une histoire entendue au cours d'un diner , pas plus tard qu'hier soir. d'habitude après m'être marré comme une baleine (je ne  sais pas  finalement si les baleines se marrent, mais bon.., passons)  je me dis toujours Ah faut que je m'en souvienne...et puis..forcément, j'oublie , mais...c'est l'exception qui confirme l'enfant de choeur (???) celle-là je m'en rappelle , dame, elle est courte mais...
(Bon ça vient? -voix off)

"C'est l'histoire d'un poil qui se lève le matin et il est bien,
mais le soir quand il va se coucher: il est pu bien"

allez, s.v.p. un peu d'indulgence c'est dimanche...

comme un arbre dans la ville


"Comme un arbre dans la ville
Je suis né dans le béton
Coincé entre deux maisons
Sans abri sans domicile
Comme un arbre dans la ville

Comme un arbre dans la ville
J'ai grandi loin des futaies
Où mes frères des forêts
Ont fondé une famille
Comme un arbre dans la ville




Entre béton et bitume
Pour pousser je me débats
Mais mes branches volent bas
Si près des autos qui fument
Entre béton et bitume

Comme un arbre dans la ville
J'ai la fumée des usines
Pour prison, et mes racines
On les recouvre de grilles
Comme un arbre dans la ville


 
Comme un arbre dans la ville
J'ai des chansons sur mes feuilles
Qui s'envoleront sous l'œil
De vos fenêtres serviles
Comme un arbre dans la ville

Entre béton et bitume

On m'arrachera des rues
Pour bâtir où j'ai vécu
Des parkings d'honneur posthume
Entre béton et bitume



Comme un arbre dans la ville
Ami, fais après ma mort
Barricades de mon corps
Et du feu de mes brindilles
Comme un arbre dans la ville"


-"Comme un arbre" -Maxime Le Forestier-






-envoyé par Maxime94000-

Petite explication de texte: ces photos glanées au cours des musardes régulières dans la ville ne sont sans doute pas tout à fait représentatives de la  chanson de Maxime Le Forestier puisque justement, elles ont été prises au parc paysager qui est un des poumons verts de la commune, et où les arbres restent encore en compagnie de quelques uns de leurs congénères. Mais, comme on ne sait jamais de quoi sera fait demain... et que trop souvent l'appétit des hommes leur fait oublier les belles  résolutions d'hier ,  rappelons, que les espaces où la nature à encore ses droits , nous sont aussi indispensables à notre fragile équilibre que la palette du peintre ou la bombarde du sonneur ..
(Qui a dit:" pitié pas la cornemuse"?... Tiens, pour la peine, vous me ferez dix "an-dro" et que ça saute!)


 -envoyé par Hagakure90-

samedi 28 août 2010

expression directe


"Exprimer une idée est une activité difficile à laquelle il faut s'exercer; la télé supprime cet exercice; nous risquons de devenir un peuple de muets, frustrés de leur  parole, et qui se défouleront par la violence."
-Albert Jacquard-


"Je voudrais être un agitateur pour les réguliers, et parvenir à ce qu'on laissât s'exprimer les irréguliers."
-Michel Foucault-



"On s'exprime mieux quand des yeux nous encouragent."
-Bertrand Vac-



"Ne jamais oublier qu'on s'exprime avec les mots des autres."
-Pierre Baillargeon-

Insomniaques, vaccinez vous.....



Alors les peureuses, on avait peur du vaccin Bachelot? Te gnagnagna, et que je te râle, et que je te fais la chasse au ministre, et que la sclérose en plaques, et .....
Ben non !!!!c'est pas la sclérose, en tous cas pas en plaques, c'est la narcolepsie. ça finit en "sie" au lieu de "ose" donc ça fait plus classe et plus joli. Devinez la maladie associée au vaccin 2011 et gagnez 2 doses.. Vive le progrès, lire ici

Serge

LA FOLIE DES PLANTES



- 23em édition de "La Folie des plantes" samedi 4 et dimanche 5 septembre au parc du Grand Blottereau à Nantes (Naoned) -140 exposants -producteurs-associations horticoles- jardins familiaux...
un grand moment que cette principale manifestation florale du grand ouest où l'on attend près de trente mille visiteurs -entrée au nez et  l'oeil (forcément...) -de 10h à19h-


-envoyé par Pegasus 83980-

AMSSETOU



"Au Mali j’ai retrouvé
Oh ma li, ma liberté
Au Mali j’ai retrouvé
Oh ma li, ma liberté

Même si je ne sais presque rien
Même si toi tu sais presque tout
Tu sais la vie, c’est trois fois rien
Trois fois rien, c’est déjà beaucoup

{Amssétou}
C’est ma vie qui veut ça
C’est ta vie qui veut ça
C’est ma vie qui veut ça
C’est ta vie qui veut ça

Amssétou
L’âme, c’est tout
{Amssétou}
Je suis pour toi crocodile blanc
C’est comme ça, on n’y peut rien
{C’est comme ça on n’y peut rien}
Depuis que je suis loin de toi
Je fais moins le malien

C’est ma vie qui veut ça
C’est ta vie qui veut ça
C’est ma vie qui veut ça
C’est ta vie qui veut ça

Amssétou
{Amssétou}
L’âme, c’est tout
{Amssétou}
Amssétou
{Amssétou}
L’âme, c’est tout
{Amssétou}
Au Mali j’ai retrouvé
Oh ma li, ma liberté
Au Mali j’ai retrouvé
Oh ma li, ma liberté"

Mathieu Chedid
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