vendredi 31 juillet 2009

CHANT DE MARINS : QUINZE MARINS

festival du chant de marin


"j'aime paimpol et sa falaise et le front de libération car chez nous quand y'a un malaise faut que ça pète au pays breton" humour bien sur et air connu des année 70 mais bon tout ça pour dire que les sept, huitre et n'oeuf août prochain -Paimpol ville des côtes d'armor (comme on dit maintenant) va connaître l'ambiance particulière et vibratoire, des retours et des départs aussi forcément à la conquète des océans quand le port et ses estaminets vibrait des chants de marin -"et le premier c'est un marin, et le premier c'est un marin, il a toujours le verre en main la bouteille sur la TAbleuuuu!!!"
Quelle chance vous avez que je n'aie pas encore installé le son sur le blog mais ça va pas durer dès que j'aurais trouvé comment ça marche!
En attendant: " gouel kan ar vartoloded" c'est le festival de pempoull avec une programmation Gast! à tomber par terre, sur scènes, sur quais, sur bateaux, et dans les pubs - 3 jours de liesse - à ne pas manquer si vous passez dans le coing et ça vaut le détour également si vous passez par l'autre côté.
Et toutes les infos
c'est par là que ça se raconte

Et pisque vous êtes dans les parages, profitez en entre deux chansonnettes et histoire de dérouiller vos gambettes et votre cervelette pour aller faire un tour au musée municipal de la mer, ça vous causera -en autre- des pêcheurs d'Islande , de la morue et des terre -neuvas - et vous resterez dans l'ambiance avec le ptit plus culturel qui vous permettra de briller ensuite la nuit, à moins que ça soit la bière qui... va donc savoir le gars Fanch!

Allez on s'en refait une petite:


"c'est jean-françoué de nantes
oué oué oué
gabier sur la fringante
oh mes boués-jean françoué

Débarque de campagne
oué oué oué
fier comme un roi d'espagne
oh mes boués...." -et une cuvette pour le quatre, une...

LEO FERRE PEPEE

envoyé par vicsounet

"T'avais les mains comm' des raquettes
Pépée
Et quand j'te f'sais les ongles
J'voyais des fleurs dans ta barbiche
T'avais les oreill's de Gainsbourg
Mais toi t'avais pas besoin d'scotch
Pour les r'plier la nuit
Tandis que lui... ben oui !
Pépée

T'avais les yeux comm' des lucarnes
Pépée
Comme on en voit dans l'port d'Anvers
Quand les matins ont l'âme verte
Et qu'il leur faut des yeux d'rechange
Pour regarder la nuit des autres
Comme on r'gardait un chimpanzé
Chez les Ferré
Pépée

T'avais le cœur comme un tambour
Pépée
De ceux qu'on voil' le vendredi saint
Vers les trois heures après midi
Pour regarder Jésus-machin
Souffler sur ses trent'-trois bougies
Tandis que toi t'en avais qu'huit
Le sept avril
De soixante-huit
Pépée

J'voudrais avoir les mains d'la mort
Pépée
Et puis les yeux et puis le cœur
Et m'en venir coucher chez toi
Ça chang'rait rien à mon décor
On couch' toujours avec des morts
On couch' toujours avec des morts
On couch' toujours avec des morts
Pépée"

sneck passe à l'orange

-merci remy-

jeudi 30 juillet 2009

la vie illimitée d'un enfant



"De loin en loin, j'aime à revenir rue Ramey et à faire halte devant le 42. J'y ai vécu mes premières années. Paris ne reléguait pas encore ses enfants. C'est ainsi qu'une bande de vauriens effrontés et craintifs courait les rues entre le passage Ramey et la rue Labat : j'avais six ans; Le monde que j'explorais ne commençait ni ne s'arrêtait au seuil de la porte d'entrée. L'immeuble lui-même était le paradis des cachettes avec son couloir busqué, ses recoins à charbon, le no man's land de la cour et son troisième étage interdit de stationnement car M. Hend porte face, était tuberculeux. Et puis Alain, l'autre petit garçon du rez-de-chaussée, et Nicole, et le boucher...C'est tout cela que je viens humer quand le hasard me conduit derrière montmartre. J'y jette un coup d'oeil en passant, tout va bien, le passé demeure en place, il garantit au présent sa stabilité; l'histoire tient debout, moi avec.

le portrait d'un candidat centenaire

25 mai. une palissade de bois cache la porte d'entrée du 42. les fenêtres sont murées. L'immeuble est aveugle. Condamné. permis de démolition: la destruction se fait dans les règles. A droite et à gauche, les autres immeubles continuent à se bien porter. Pourquoi donc celui-là que rien avant ne distinguait des Mais autres? Il y a un an j'avais cru déceler une certaine désaffection.je m'étais rassuré en voyant la phase de négligé qui précède les restaurations. j'avais même songé à me renseigner sur une vente éventuelle; C'était l'époque où je remplissais des formulaires pour obtenir un emprunt immobilier : le mot "maladie chronique" m'était inconnu, je dressais de moi sur les pages bleues du dossier d'assurance le portrait d'un candidat centenaire.
j'ignorais jusqu'au sens des termes "traitement permanent", on aurait cru à mon air étonné si l'on m'avait interrogé sur l'AZT , le Bactrim, le Truflucan. Je mentais avec aplomb, je faisais des faux sans l'ombre d'un remords, je commençais d'apprendre que la morale du scrupule et de la soumission aux règles ne convenait plus en temps de sida, je découvrais ce que Primo levi avait dû comprendre, et vite! à Auschwitz quand, dans Si c'est un homme, il évoque Kraus et son "honnêteté stupide de petit employé qui le poursuivait jusqu'ici et lui faisait croire qu'ici c'est comme dans la vie normale"
Celui qui veut survivre ne doit rien concéder, jamais, à ceux qui se sont arrogé le pouvoir de vous mettre à nu. Celui qui veut durer quand le VIH lui même la vie dure ne doit avoir qu'un principe, qu'une direction: Celle d'Ulysse qui a fait des mille tours de la ruse et de la dissimulation, l'axe immuable de sa stratégie pour retourner à Ithaque, maître chez lui, souverain.
Je ne pouvais échapper aux infections répétées mais je les tenais à distance grâce à ces dénégations officielles. et l'idée de venir vivre là où j'avais vécu la vie limitée d'un enfant de six ans m'avait un moment séduit. en tenant d'une même main les fils du passé et ceux de l'avenir je me mettais à l'abri d'une rupture de l'histoire. Mais très vite j'avais soupçonné le passé de n'être guère plus fiable que le présent et j'avais cessé de compter sur les années d'avant pour assurer ma protection d'aujourd'hui. J'étais entré dans une phase révisionniste... Cependant je reste attaché aux marques de ce passé, à ce qui porte témoignage de sa réalité.

Promis à la longévité

Ce 25 mai, l'angoisse me saisit quand je découvre que le "42" n'en a plus pour longtemps, que sa destruction n'entre pas dans un plan général de rénovation mais qu'il est "personnellement" visé. Fallait-il qu'il soit miné de l'intérieur alors que, du dehors, il semblait vivre sa vie d'immeuble sans grâce mais promis à la longévité moyenne du quartier...J'entends déjà le bruit sourd de la boule lancée contre sa façade, la cascade des effondrements, je vois la poussière grise se répandre dans la rue et les voisins fermer leurs fenêtres. Je souffre de cette chute qui va venir. Je me mets à chérir cette maison qui ne pesait en moi pas davantage que les pigeons qui marchent sur sa corniche fissurée. Et je ne saurai jamais ni pourquoi ni comment elle en est arrivée là...
Richard, l'ami à qui je confie plus tard ce sombre signe, y voit au contraire l'augure du rajeunissement. Peut-être, mais c'est aller trop vite. Le chantier l'a mise en quarantaine, elle a décroché, je sens émaner d'elle l'immense solitude de ce qui va être détruit. Et je saisis pourquoi il y a deux jours, aux obsèques de christian, les parole du prêtre sur la résurrection future me semblaient ressortir de la langue de bois. L'officiant exaltait la restauration, le renouvellement promis et la mort n'était qu'un mauvais moment. Et j'avais encore tout frais, et je porte encore en moi comme une vision, le visage de celui qui avait été notre ami et c'est l'incroyable violence de l'épidémie qui veanit de me sauter aux yeux;
J'ai cru saisir ce que c'était de mourir sous la torture. Alors, la renaissance, la réhabilitation...Cette insoutenable violence faite à un homme encore jeune et vif, à la parole énergique me laissait partagé entre la stupeur et la révolte. Mais à qui s'en prendre? Des spéculateurs peuvent faire un bon ennemi mais un virus! qui peut haïr un microbe ? Comment se mettre en guerre contre ce qui n'a pas apparence humaine? Les métaphores belliqueuses tout ce langage paramilitaire dont je suis moi aussi imprégné relèvent d'une langue enfantine, sommaire.
Christian s'est battu comme personne, il a opposé au sida une résistance de tous les instants qui me stupéfiait, il n'a laché prise que lorsqu'il n'a plus eu de muscles dans les doigts et toute sa véhémence, sa contre-violence s'est brisée sur une violence plus grande.
Se défendre contre l'exclusion, se prémunir contre l'abandon social, oui ce combat est vital mais il ne peut tenir lieu de stratégie intérieure. Peut-être faut-il faire une place à la mort, lui préparer le terrain, l'accueillir en quelque sorte...
"tu anticipes, tu anticipes..." combien de fois ne l'ai-je pas entendu ce reproche d'aller au devant du désastre au lieu de freiner...

L'intérieur désordonné d'une valise

Je m'éloigne de la rue Ramey, rassemblant à la hâte des souvenirs qui ressemblent à l'intérieur désordonné d'une valise faîte en catastrophe comme si les souvenirs allaient eux-mêmes être emportés par la démolition de la maison. comme si le désir et l'affection que nous portons à un être allaientt disparaître quand il disparaît...Ce doit être cela la foi: croire à son passé en se passant des preuves. il m'est moins difficile d'imaginer un avenir -même de cauchemar- que de croire vraiment à ma vie antérieure au sida. C'est peut-être pourquoi je laisse tomber en lambeaux dans une poche intérieure l'ordonnace de Dr M. pour un bilan immunitaire à Fournier...Il sera toujours temps, on verra bien...
J'arrive à Marcadet- Poissoniers. Me restent cinq cent mètres; "Fais un effort, allons, marche! " Mais le maître de santé qui me parle ainsi intérieurement n'obtiendra rien de moi aujourd'hui. pour une station, je prends le métro. Sous terre on pense moins. Tout au long de l'interminable couloir un hebdomadaire fait sa publicité: "arrêter de vieillir. Nouvelles découvertes pour prolonger la vie."

ça me fait rire."

-Pierre kneip- extrait de: -la force d'une parole- numéro spécial de: observations § témoignages -décembre 1996- une publication de S.I.S.

Pierre kneip fut le fondateur puis directeur de la ligne téléphonique: sida info service de 1990 à 1995 - il est décédé à l'âge de cinquante ans le 2 décembre 1995.




t'as mi flou et la caravane passe


Une ptite vidéo envoyée par philippe; c'est de l'info canadienne ...
-Dame! chez nous y'a pas de risque d'entendre ça sur les radios et télés nationales en bon ordre derrière les labos et leurs faire-valoir gouvernementaux
pour nous préparer le grand flip -tellement pratique- de la rentrée
et en passant quelques infos sur le sujet par ici

photo: désinformation

mercredi 29 juillet 2009

humour local....


envoyé par fulup sous le titre: "ptit voyou"
;-)

Elvis Perkins - While You were Sleeping

autant en emporte le vent


peinture de B. Morinay

le travail saisonnier


merci Rémy

respiration bretonne















De Concarneau à Pont-Aven - ballade en Cornouaille Bretonne-

Salauds d'étudiants

"En septembre, les étudiants seront de retour de vacances, parfois passées à l'étranger. Et les étudiants forment une population volatile, qui vogue des bancs de l'université aux bars bondés, en passant par les dimanches en famille et les petits boulots en semaine."
Si les jeunes cultivaient du cannabis dans le temps, sachez qu'aujourd'hui ils cultivent la grippe et vont se servir de l'université pour lancer leur attaque.
Les gens sont méchants : les bébés qui empêchent leurs mères de travailler plus pour gagner plus même le dimanche, dieu qui a le culot de se reposer le dimanche, les vieux qui supportent pas la chaleur, les chômeurs qui veulent pas travailler, les étrangers qui nous mangent notre pain fait de farines importées des fois de chez eux, les infirmières qui tuent à la moindre occasion, les prisonniers qui se suicident pour embêter le gouvernement. Pire : un cadre démoniaque de St France Télécom s'est kamikasé juste pour faire du mal au actionnaires de son entreprise, y a plus de respect.....
Mais nous avons la chance d'avoir un gouvernement très vigilant, les jeunes resteront chez eux avec des devoirs sur Internet. Finalement c'est très con d'avoir des écoles quand on peu garder les jeunes assignés à résidence devant un écran.
Ils pourront voir "le malaise du nain" et frissonner de peur en voyant Lafebvre leur dire qu'ils sont méchants et seront punis.
La semaine prochaines on se fait ces s. d'assistantes sociales qui refusent de dénoncer et qui aident les gens, c'est à cause d'elles que l'hôpital est foutu, que la sécu est mourante, que vous ne pouvez plus vous soigner!!!! et c'est la faute aussi à tous ces chômeurs qui sont affamés parce que les étrangers aidés par les assistantes sociales qui leur donnent des aides mangent tous le pain!!!!!
Il doit être très éprouvant pour nos élites de supporter ce peuple révoltant, sale, rempli d'étrangers, méchant, bête et pauvre....
Peut-être un jour ils partiront....
et nous on pourra ressortir le vrai pain et manger les merguez avec Kader et Leila.
On pourra même se déguiser en druide et manger de la crêpe.

mardi 28 juillet 2009

celtival du don 2009


un festival tout ce qu'il y a de plus breton et celtival même

c'est à guémené- penfao on prononce "pin- fa-o" si on veut ou" fo" ou...mais l'important avant tout c'est de se muscler le ptit doigt pour l'an-dro et tout le reste aussi-

deux jours résolument celtiques samedi et dimanche à venir- une affaire de près de 200 bénévoles dans un esprit d'échange et de convivialité (c'est sur la plaquette mais on peut les croire sur parole)

au programme:
les ramoneurs de menhir
red cardell
carré manchot
gilles servat
epsylon
louise ebrel
avel breizh
tornaod
les vivianes
dan ar braz
gérard blanchard
spectre d'ottokar
IMG ...

et sans oublier le fest-noz, le marché artisanal d'art et produits du terroir, spectacle de danses, repas champêtre... allez tous ensemble: LALALALA LENO OOOO!!!

raok l'hand

Claude NOUGARO Paris Mai 1968

Bob Dylan Blowin' In the Wind

empreintes du grenier, deuxième service





"Mai 68" Quelle aventure...
Enfin paraît-il, puisque cette période riche en débordements , créations, réflexions et interrogations en tous genres, je la vivrais depuis un lit d'hopital au rayon pédiatrie- suite à un traumatisme crânien qui n'avait rien à voir avec quelque acte héroïque au service de la grande cause collective. Les conséquences en étaient nettement moins "glorieuses" un vol plané par dessus le vélo en revenant de chez un copain- la panoplie du train électrique mal arrimée à l'arrière du demi-course à guidons retournés et voilà le travail.

Aujourd'hui avec l'ambiance collante du tout sécurisé, j'aurais ptêt eu moins de problèmes- m'enfin! Entre-nous soit dit pour être toujours cycliste à mes heures, l'uniforme casque et gilet jaune... désolé pour les aventuriers du flip généralisé mais moi ça me perturbe -Et si ça continue, en marche forcée, les piétons vont bientôt y avoir droit-" big brother is watching you. Rien que le blaze du ministre de l'intérieur , ça fait peur non?
On aura l'air fin, tiens, avec notre armure, quand une de leur centrale "bio"-nucléaire nous pètera sous le nez...

"Depuis que t'es tombé sur la tête t'es plus pareil" voilà ce que me disait ma chère mère, quelques mois après mon exercice de style, elle rajoutait dans la foulée " tu m'as fait tellement souffrir que la prochaine fois je préfère que tu meures!" .Oups! Désolé d'avoir dérangé...j'essaierai de faire mieux .


Mais...C'est vrai que j'avais changé, y'en a qu'appellent cela les troubles de l'identité inhérents à l'adolescence et autre prose spécialisée pour éduc spé. comme ils faut . Mâ que voulez-vous c'est comme l'acné ça marche quasiment avec et c'est plutôt d'ailleurs quand il ne se passe rien qu'on peut se poser des questions pour la suite (quoique pour l'acné si on peut éviter, ça dérangera pas, parce-que...) Mais pour ma génitrice c'était forcément lié au fait que j'étais tombé sur la calebasse quelques temps auparavant.
Ben-tiens , j'avais été scout, jeune gaulliste ( je sais, les deux peuvent surprendre...) , enfant de choeur, quasiment destiné à la prêtrise, la totale quoi... et un peu plus tard on me retrouve fricotant avec les gauchistes de l'époque et autres amateurs de pousser de cheveux -
J'avais juste changé de crémerie c'est tout- et je trouvais mes nouveaux camarades de jeu, nettement plus excitants que les précédents.
Alors, en vrac et pas dans l'ordre, j'ai tout essayé du plus abscon et tordu style secte trotskyste: "demandez lutte ouvrière l'hebdomadaire du communisme révolutionnaire" pour la rime ça allait pas mal , pour la rigolade vous repasserez! mais aussi du catho de gauche -très tendance à l'époque: la jeunesse étudiante chrétienne, au début ça jetait mais quand on entonnait l'internationale le poing levé, les saints cierges en auraient avalé le bénitier-Ou là, nettement moins coincé que les JMJ d'aujourd'hui: "demandez Aristide le seul journal qui n'est pas entièrement pornographique" Voilà ce qu'on gueulait sur le terre plein des halles au marché du dimanche matin- et les aumôniers avaient les cheveux qui volaient au vent, la moto en bandoulière, et une sacré descente tabernacle (c'est le cas de le dire).

De là, en plein questionnement idéologique, existentiel et mystique réunis j'ai taté du libertaire (dans tous les sens de l'histoire) -"noir, noir, noir, c'est nous la marée noire"- "ni dieu ni maître", "ni coca ni cola", "be-bop a lu la à bas le salariat"... franchement au niveau slogans c'étaient les plus inspirés- mais le dogme de l'anti dogme à force ça se mord la queue; même si l'expérience communautaire... c'était plutôt sympa et au moins, contrairement à beaucoup d'autres qui prônaient la révolution aux sorties d'usine et rentraient se mettre les pieds sous la table ensuite, ça avait le mérite d'appliquer concrètement une certaine idée du socialisme- politique et quotidien-
Quoi d'autre encore... les premiers balbutiements de l'écologie made in française, le mouvement autonomiste Breton , et sans les pruneaux le fhar de guy hocquenghem. Des collectifs et comités comme s'il en pleuvait; enfin quoi! on s'occupait , on s'amusait, on faisait la fête...En résumé, le mois de mai que j'avais loupé et bien je l'ai récupéré largement les années suivantes.../...

à suivre -éventuellement-mais faut pas lasser non plus-

"vas- y papi raconte tes souvenirs! et la médaille on te la colle où?" ben où tu veux mon ptit!

lundi 27 juillet 2009

Le hérisson - bande annonce

dans le bocal à poissons rouges...




"-pensée profonde n°1-

poursuivre les étoiles
dans le bocal à poissons Rouges finir

"Apparemment, de temps en temps, les adultes prennent le temps de s'asseoir et de contempler le désastre qu'est leur vie. Alors ils se lamentent sans comprendre et, comme des mouches qui se cognent toujours à la même vitre, ils s'agitent, ils souffrent, ils dépérissent, ils dépriment et ils s'interrogent sur l'engrenage qui les a conduits là où ils ne voulaient pas aller; Les plus intelligents en font même une religion : ah, la méprisable vacuité de l'existence bourgeoise! il y a des cyniques dans ce genre qui dînent à la table de papa : "Que sont nos rêves de jeunesse devenus? " demandent-ils d'un air désabusé et satisfait. "ils se sont envolés et la vie est une chienne."
Je déteste cette fausse lucidité de la maturité. La vérité, c'est qu'ils sont comme les autres, des gamins qui ne comprennent pas ce qui leur est arrivé et qui jouent aux gros durs alors qu'ils ont envie de pleurer.
C'est pourtant simple à comprendre;.Ce qui ne va pas, c'est que les enfants croient aux discours des adultes et que, devenus adultes, ils se vengent en trompant leurs propres enfants. "La vie a un sens que les grandes personnes détiennent" est le mensonge universel auquel tout le monde est obligé de croire. Quand, à l'âge adulte, on comprend que c'est faux, il est trop tard. Le mystère reste intact mais toute l'énergie disponible a depuis longtemps été gaspillée en activités stupides. il ne reste plus qu'à s'anesthésier comme on peut en tentant de se masquer le fait qu'on ne trouve aucun sens à sa vie et on trompe ses propres enfants pour tenter de se convaincre soi- même.../...." extait de "l'élégance du hérisson"- muriel barbéry-

aquarium my friends




"Si l'on ne voit pas pleurer les poissons
Qui sont dans l'eau profonde
c'est que jamais quand ils sont polissons
Leur maman ne les gronde

Quand ils s'oublient à faire pipi au lit
Ou bien sur leurs chaussettes
Ou à cracher comme des pas polis
Elle reste muette

La maman des poissons elle est bien gentille!

Elle ne leur fait jamais la vie
Ne leur fait jamais de tartine
Ils mangent quand ils ont envie
Et quand ça a dîné ça r'dîne

La maman des poissons elle a l'oeil tout rond
On ne la voit jamais froncer les sourcils
Ses petits l'aiment bien, elle est bien gentille
Et moi je l'aime bien avec du citron

La maman des poissons elle est bien gentille!

S'ils veulent prendre un petit ver
Elle les approuve des deux ouïes
Leur montrant comment sans ennuis
On les décroche de leur patère

La maman des poissons elle a l'oeil tout rond
On ne la voit jamais froncer les sourcils
Ses petits l'aiment bien, elle est bien gentille
Et moi je l'aime bien avec du citron

S'ils veulent être maquereaux
C'est pas elle qui les empêche
De s'faire des raies bleues sur le dos
Dans un banc à peinture fraîche

La maman des poissons elle a l'oeil tout rond
On ne la voit jamais froncer les sourcils
Ses petits l'aiment bien, elle est bien gentille
Et moi je l'aime bien avec du citron

La maman des poissons elle est bien gentille!

J'en connais un qui s'est marié
A une grande raie publique
Il dit quand elle lui fait la nique
"Ah! qu'est-ce qui tu me fais, ma raie!"

La maman des poissons elle a l'oeil tout rond
On ne la voit jamais froncer les sourcils
Ses petits l'aiment bien, elle est bien gentille
Et moi je l'aime bien avec du citron

Si l'on ne voit pas pleurer les poissons
Qui sont dans l'eau profonde
C'est que jamais quand ils sont polissons
Leur maman ne les gronde

Quand ils s'oublient à faire pipi au lit
Ou bien sur leurs chaussettes
Ou à cracher comme des pas polis
Elle reste muette

LA MAMAN DES POISSONS ELLE EST BIEN GENTILLE !" boby lapointe-




- aquarium de vannes
- ocearium du croisic
-oceanopolis (Brest)

pour faire passer


Vu sur le blog d'Elixsyr : "mon père connaît bien patrick juvet" sous le titre: "Transit" ...

;-)

Zébulon par Sneck


merci Rémy

Escales transe- atlantique

C'est tout de suite ou presque et au grand air de l'ile du port, mélange subtil de découvertes et de "locomotives" grand cru-
Côté rapport qualité-prix ça tient drôlement bien la marée et c'est donc: ladies and gentlemen la dix-huitième édition du festival des escales de saint-nazaire et deuxième volet de la saga transe- atlantique qui mettra cette année cap au sud! -Afrique- Cap-Vert- Caraïbes- Brésil...


vendredi 7 août
Cesaria Evora Cap-Vert
21h00 > Scène parc expos
SeRgent Garcia FRANCE
00h00 > Scène parc expos
Ray Lema & le Saka Saka Orchestra
Rép. Démocratique du Congo
19h30 > Scène du port
Winston McAnuff & the Homegrown band Jamaïque 00h45 > Scène du port
Melingo Argentine
21h30 > Scène du Rio de la Plata
Tumi and the Volume Afrique du Sud
1h30 > Scène estuaire
Bako Dagnon Mali
22h00 > Scène du port
Mo Dj Mali
20h30 > Scène de l'arbre à palabres
carte blanche sacem
Avec Mounira Mitchala (Tchad), Titi Robin (France) & Majid Bekkas (Maroc)


samedi 8 août
Marianne Faithfull Grande-Bretagne
21h00 > Scène Parc expos
Abd Al Malik France
00h00 > Scène parc expos
KONONO N°1 Rép. Démocratique du Congo
22h30 > Scène estuaire
Melingo Argentine
21h15 > Scène du Rio de la Plata
Calypso Rose Trinidad & Tobago
19h45 > Scène estuaire
Speed Caravan Collectif Franco/ algerien
01h45 > Scène estuaire
Mo Dj Mali
20h30 > Scène de l'arbre à palabres
Le SpokFrevo Orquestra Brésil
21h00 > Scène du port
Curumin Brésil
00h30 > Scène du port

Monty Python: Bicycle repairman!

envoyé par comino

Graeme Allwright - Petites boîtes

envoyé par pluktoo

"Petites boîies très étroites
Petites boîtis faites en ticky-tacky
Petites boîies, petites boîies petites boites toutes pareilles
Y a des rouges, des violettes
Et des vertes très coquettes
Elles sont toutes faites en ticky-tacky
Elles sont toutes toutes pareilles.

Et ces gens-là dans leurs boites
Vont tous à l'université,
On les met tous dans des boites,
Petites boites toutes pareilles
Y a des médecins, des dentistes,
Des hommes d'affaires et des avocats
Ils sont tous tous faits de ticky-tacky
Ils sont tous tous, tous pareils.

Et ils boivent sec des martinis
Jouent au golf toute l'après-midi
Puis ils font des jolis enfants
Qui vont tous tous à l'école
Ces enfants partent en vacances
Puis s'en vont à l'université
On les met tous dans des boites
Et ils sortent tous pareils.

Les garçons font du commerce
Et deviennent pères de famille
Ils bâtissent des nouvelles boites
Petites boites toutes pareilles
Puis ils règlent toutes leurs affaires
Et s'en vont dans des cimetières
Dans des boites faites en ticky-tacky
Qui sont toutes toutes toutes pareilles."

la société du spectacle, virgule balkanienne

Le monde s'est arrêté de respirer- son excellentissime substantifique transcendance a eu un malaise- Mais que le peuple qui se mouche avec les doigts se rassure, ce n'est rien, non rien de rien, juste un léger contretemps, et d'ailleurs comme il n'y a rien à dire, autant en parler n'est-ce-pas! autant occuper la paillassonnade journalisti-qu'au garde à vous! d'autant que les forçats du tour sont rentrés en maison de convalescence et qu'à part deux trois faits divers et d'été il n'y avait pas grand chose à se mettre sous la dent de la mer.
Et puis veuillez s'il vous plait décoder le message: derrière sa lisse et sacrificielle merveillitude, qu'on se le dise! se cache un homme. Oui! vous avez bien entendu, avec ses fragilités, ses doutes, des chaussettes à changer et un coeur qui bât à l'unisson de la météo des plages. Certes, il ne boit pas, il ne fume pas, il fait du sport... tout le contraire de la plétaille kronenbourgué , mais quand-même - son harassante et exaltante charge le conduit parfois à.....je n'ose....Vite...marie-gabrielle- amélie un mouchoir à trois plis je vous prie! j'en suis tout retourné....

dimanche 26 juillet 2009

empreintes du grenier- premier acte-





D'abord trouver un titre, c'est souvent comme cela que les choses s'arrangent et puis ensuite tout s'articule, autour d'une idée finalement résumée en tête de gondole.

Et les points de suspension s'encordent comme j'imagine les hommes solidaires en montagne, car je n'y connais vraiment rien aux cimes et aux exercices du genre- mais l'écriture, enfin plutôt ma prose je la vois comme cela- partie de rien, en randonnée autour d'un mot, une pensée qui m'entraîne, qui me tire même, dans des pas, à peine des traces qu'il me faut deviner sans savoir où je vais, mais je sens d'avance -même dans la colère- qu'à un moment ou un autre ça va me faire du bien.

J'ai d'abord lu les autres, beaucoup;
Et m'enfuir dans leurs histoires que je ne comprenais pas toujours mais qui me mettaient en parenthèse d'un quotidien familial auquel je n'avais rien demandé et qui me le rendait si bien.

J'ai du mal à repérer les années avec exactitude, mes souvenirs de l'époque me supposent en culotte courte. De toutes façons, les jambes nues- été comme hiver- c'était la rançon de l'enfance d'alors, et l'examen de passage vers un état du presque grand se soldait -beaucoup plus tard- par des mollets sous toile...


Mes premiers émois de lecteur se nourrirent de la bibliothèque paroissiale.Oh! elle était pas bien grande et forcément très orientée, mais à mon niveau de découverte, elle me semblait immense et riche de plaisirs inconnus jusqu'alors.
Je ne brillais pas vraiment à l'école des frères mais au moins j'avais appris à lire et je me débrouillais plutôt pas mal -dans ce domaine- . Je devins donc rapidement client fervent, boulimique même, des quelques rayonnages gérées par des dames permanentées et gentilles qui à force de me voir dans leurs murs prirent l'habitude de me conseiller dans mes recherches. Après une première mise en bouche avec des revues pleines de dessins et peu de texte, il me fallut rapidement des nourritures plus solides. Les images, je n'avais pas besoin de les avoir sous les yeux puisque qu'il me suffisait de rentrer dans l'histoire pour me les fabriquer, à ma convenance.
Très vite, je m'orientais vers les rayons où s'alignaient sagement les livres d'une collection qui s'appelait "signes de piste". On y racontait les aventures de garçons qui avaient à peine quelques années de plus de moi. Les dames de la bibliothèque me laissaient faire trouvant sans doutes et à juste titre qu'il ne fallait pas réfréner mes velléités de connaissance. D'ailleurs souvent par la suite dans les bibliothèques successives que je fréquenterais , j'aurais la chance de rencontrer des personnes du même acabit qui me laisseront butiner ou bon me semble....

Une bande de copains, la vie au grand air, la découverte de la nature humaine et de ses environs dans une organisation communautaire en marge du monde des adultes voilà ce qui me plaisait dans ses histoires naïves et convenues de boy-scout, mais aussi sans doutes et je le découvrirais peu à peu et en seconde lecture, le trouble engendré par la proximité d'autres garçons et la tendresse pseudo- virile des amitiés particulières.



Quelques années plus tard, "comme c'est étrange", je serais scout marin, pas franchement intéressé par le lever des couleurs en uniforme et garde à vous au petit matin, mais plutôt et en autre par mon chef de patrouille lorsque nous dormions dans la même tente et que je le sentais, tout proche de moi...

affaire à suivre...

samedi 25 juillet 2009

"et toi même"



quand fulup fait l'andouille et bien ça donne ça...

pour info: le produit d'origine est une andouille de baye (finistaere)

Gérard Manset-Matrice

-envoyé par loin 5421-

"Les enfants du paradis
Sont les enfants sur terre
Alignés comme radis
Contre leur mère

Les enfants du paradis
Sont les enfants sur terre
Aux paupières arrondies
A l'iris délétère

L'iris délétère

Ils sont venus sur terre
Sans rien demander
Comme une pluie d'hiver
Sur une ville inondée

Est-ce pour nous aider
A supporter la peur du noir
Le tremblement de nos mémoires
Le choc de nos machoires ?

Renvoyez-nous d'où on vient
D'où on est né d'où on se souvient
Des perles de tendresse
Sanglots de l'ivresse

Renvoyez-nous d'où on vient
Sans le moindre mal vous le savez bien
Qu'on n'a pas vraiment grandi
Le sang nous frappe les tempes

Matrice tu m'as fait
Dans son lit défait
Matrice tu m'as fait
Mal... le mal est fait

Matrice

Renvoyez-nous d'où on vient
Par le même canal le même chemin
De l'éternelle douleur
De la vallée des pleurs

Renvoyez-nous pour notre bien
On n'en veut pas plus on demande rien
Que nager dans le grand liquide
Comme un têtard aux yeux vides

Matrice tu m'as fait
Dans un moule parfait
Matrice tu m'as fait
Mal... le mal est fait

Matrice

Matrice tout compte fait
Tu sais le monde est tout fait
Plus tu vas vers l'infini
Plus tu sais que c'est fini

Matrice tu m'as fait
Mal... le mal est fait
Plus tu vas vers l'infini
Plus tu sais que c'est fini

Matrice...
Matrice...
Matrice...
Matrice tu m'as..."

Bill Deraime - Babylone tu déconnes

-envoyé par floflo34600-

"Quoi qu'il arrive demain, je ne suis pas prêt d'oublier ça,
Un mec heureux m'a serré la main, un jour où j'avais froid,
Écrasé sous une paire de seins géants, j'attendais le métro,
Il s'est assis près de moi en rigolant, et en jouant avec un yoyo yo yo yo,
Il m'a demandé: "comment ça va?", j'ai répondu un peu surpris:
"Moi je suis loin du Nirvana, mais la vie c'est la vie"
Il m'a raconté des tas d'histoires, debout dans le compartiment,
Quand j'ai vu tout le monde se parler, comme une parenthèse qui s'ouvrait dans le temps.
J'y ai demandé où il allait, il m'a répondu: "je ne sais plus,
Mais c'est pas grave, là où je vais, je ne serai jamais perdu",
Il est descendu en dansant à Sèvres-Babylone,
Il dansait en chantant Babylone tu déconnes.

Babylone, Babylone, Babylone, tu déconnes,
Babylone, Babylone, bientôt t'écraseras plus personne,

Babylone, Babylone, Babylone, tu déconnes,
Babylone, Babylone, bientôt t'écraseras plus personne.

Si vous le rencontrez par hasard, ne le rembarrez pas,
Les occasions sont tellement rares, de rencontrer des mecs somme ça,
Non, ce n'est pas un ringard, vous apitoyez pas,
La pitié salirait son art, c'est un comique en te nue de gala.
Moi je l'ai revu depuis ce jour et j'aime bien aller le voir,
Les médecins disent qu'il est fêlé, c'est vrai qu'il se fend la poire,
Chambre vingt-trois, pavillon des Lilas,
Si tous les hôpitaux du monde pouvaient chanter comme ça!
Babylone, Babylone, Babylone, tu déconnes,
Babylone, Babylone, bientôt t'écraseras plus personne,
Babylone, Babylone, Babylone, tu déconnes,
Babylone, Babylone, bientôt t'écraseras plus personne"

faire le pont





Et sous le pont avoir des vagues à l'àme -mais du moment que le courant passe...


(photo: diana)
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