samedi 31 août 2019

majesté des hypothèses



Chacun a ses ptites affaires
cessantes,
à peine de passage dans les courants de l'Histoire.

Mettre les voiles.

Faire chauffer les moteurs.

La route est longue
 très sinueuse... 









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Toujours aussi revigorant Monsieur le Marquis
:-)

 De l'extinction du paupérisme

"C’est un peu leur faute, aussi. Certains de mes professeurs me regardaient comme si j’allais résoudre l’Énigme sans tarder. Mon entourage louait ma rigoureuse mécanique. On me conduisait de podium en estrade où je lisais des textes appris par cœur sans le moindre effort. On me posait sur scène pour déclamer des poèmes. Tout cela ne me procurait pas grand plaisir, mais j’obéissais.
    Obéir… quelle erreur… Quelle horreur!
    Mes premiers bulletins scolaires étaient parsemés de point d’exclamations et d’éloges - absolument non méritées, car je fonctionnais sans aucune volonté. C’était l’autre, ou plutôt, une infinité d'autres qui s’occupaient de tout. Depuis ma naissance, je n’avais aucun désir d’être au monde.
    Mon père, lui, était plus réservé. « Les fils de génies ne sont jamais des génies » disait-il en cherchant quelque chose, jusqu’au jour où il tomba, bien des années plus tard et par hasard, sur un confetti imprimé de quelques lignes retranscrites depuis le bord du néant - j’ai toujours tenté, sottement, de cerner les contours du vide parfait avec mon crayon.
    Noué sur lui-même dans son fauteuil crapaud en velours rouge placé face au mur, il semblait stupéfait, profondément abattu.
    Toute lignée est affaire de dominos basculant les uns sur les autres, chacun voyant venir son tour avec anxiété. Des monstres mettent au monde d’autres monstres, aussi terrifiants qu’eux-mêmes et presque aussi doux. Et c’est ainsi que l’Humanité progresse en marchant sur elle-même."

Le Marquis de l'Orée

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 source









Samedi
8h36

 "Passer à l'orange
sur des murs joueurs
et trompeurs.
Induire des bagatelles
au soleil.
En faire 
son
et lumière.

Ombres pavoisent.

Majesté des hypothèses,
bigarade
 à
 mer 
Influence mandarine.

Instant captivant.


jeudi 29 août 2019

casse-noisettes


Le Ranch Simca
de mon papa
enfin, un qui lui ressemble
et que je ne m'attendais pas à trouver sur mon chemin,
largué ainsi
dans les Raspes du Tarn.
Il est vrai que Dame Nature sert souvent de poubelle à qui se l'approprie comme sienne,
sous prétexte qu'on est d'ici, ou encore que le terrain servant de dépotoir nous appartient...

Tout de même!
Une Ranch Simca,  cette rencontre saugrenue m'a fait un drôle d'effet;
me replongeant d'un coup, dans des vacances familiales,qui se déroulaient  d'ailleurs,  pas bien loin de ma découverte du moment.
 Du haut de mes très jeunes années, il s'agissait d'une sacrée expédition pour arriver jusque là.
Nous quittions l'estuaire au milieu de la nuit , mal réveillés mais bien  excités par l'aventure.
Dame! la vitesse de croisière restait plutôt tranquille sur les routes des années 60. On avait grandement le temps d'apprécier le paysage, de somnoler souvent (je parle bien sur des passagers arrière) sur les coussins transformés en literie moelleuse, de faire des jeux rigolos en cherchant à reconnaître les immatriculations des autres véhicules  et d'admirer autant de ponts, ruines , villes et paysages bucoliques qui égayaient notre voyage.


Heureusement pou mon histoire,
la Ranch Simca de mon paternel n'eut pas la même fin -peu glorieuse- que celle de ma "révélation"
de cet été.
Elle fut vendue pour quelques francs symboliques à un  gentil jeune maître d'école du quartier qui la transforma en "camping car" version années 70.


 
 Un peu plus loin dans la charmille...
Mince, une quatre  chevaux.
Je n'ai pas d'histoire avec une quatre chevaux 
(vous si?)

En tout cas, me dis-je alors :
La casse sauvage continue
à moins qu'il ne s'agisse plutôt de sauvages à la casse.


                      

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"Les gens normaux m’ennuient, les gens sérieux m’indiffèrent, les gens puissants
 me font fuir.

Je préfère le bruit des galets, roulés par les vagues et ta douce insolence."
Arno 











JEAN JULLIEN
Source: INAG


                                                         \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\{{{{{{{{{{{{{{{ 

 PROGRAMME


 

mercredi 28 août 2019

en rade près de chez soi





"Non, c'est probablement sa petite grue qui lui aurait monté le bourrichon. Elle lui aura persuadé
qu'il se classerait parmi les "intellectuels".
Marcel Proust extrait "A la recherche du temps perdu"
                                                  

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 Bonjour chez vous



  "Si j'avais un drapeau mon emblème serait le bras d'honneur."
Guy Bedos

"Je ne suis le porte-drapeau de personne, écrire est une entreprise tellement solitaire."
Françoise Sagan

"Ce n'est pas la crainte de la folie qui nous forcera à laisser en berne le drapeau de l'imagination."
André Breton
 

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                          Gif source:Toile







                              Gif source: Toile
                                                     
         illustration source:

  ET 
En même temps (sic) :



source: "Tempus edax rerum"




mardi 27 août 2019

l'heure de l'étier



Aubes,
heure de l'étier.
La roue tourne
et la retraite s'écosse lentement
 au fil de l'eau.
Ce midi Coco de Paimpol 
fait son show aux ptits oignons en cambuse,
si je n'm'abuse.



"On sait pas incliner le bateau, pour peu que la rivière penche.
Il n'a ja- ja- jamais su naviguer.
Il apprend la patience accoudé à la digue,
posé ventru sur une route qui tient  sa ligne en calquant l'horizon?
Il attend sur le pas d'une porte, c'est grande courtoisie,
on lui présente des écluses
-du nord au sud et retour,
il y a sur le chemin toujours quelqu'un pour poser une marche,
une ombre qui peut-être,
rit en secret de se dire qu'aux péniches,
on fait la courte échelle.
.../..."
Bruno Berchoud extrait de "Poèmes pour grandir."



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PROGRAMME

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Le 
 plus à l'ouest des festivals

INFOS
 


















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lundi 26 août 2019

à faire de perspective



"Je ne veux plus écrire. Je veux être libre de cela, des mots, des livres, de la vie intérieure et sauvage.
C'est la fin de l'été.
Le ciel sent encore le parfum des fleurs."
Nina Bouraoui 

 

"Je suis un peintre raté. Tout est là je crois. D'où cette attirance pour le trait, la touche et la couleur, l'agencement improbable de formes, un peu hasardeuses, qui finissent par composer des visages, des rivières et des collines, des moments, des lambeaux de vies, des romans.
Je crois bien que j'écris comme j'aurais aimé peindre. et peut-être a-t-il mieux valu jadis qu'aucune peinture ne fût digne de ce que j'attendais, et qu'ainsi je me livre plus entièrement, et avec un total abandon, à l'écriture, sans arrière-pensée, sans craindre de bien ou mal faire. Une écriture de chevauchée, d'élan, d'homme libre de tout, et qui n'a rien à prouver, ni à lui-même, ni aux autres.
J'aimais tout dans la peinture. La soie des pinceaux, l'odeur de la térébenthine, de la gomme arabique, des huiles, des vernis, du siccatif flamand, dont j'abusais d'ailleurs peut-être un peu trop pour composer mes petits tableaux aux thèmes invariables-oranges, coings, citrons, insectes.
 De toutes les couleurs que je maniais, j'avais un goût prononcé pour les déclinaisons d'ocres et de terre, certains rouges cireux et translucides, des verts céladon, des jaunes très pâles et puis, par-dessus tout peut-être, un bleu très particulier, presque noir, un bleu qui me ramenait à la nuit lorsque, souvent en été, elle semble épaisse et veloutée, comme faite ce chair, et que nous prend l'envie déraisonnable d'y plonger comme dans une mer ou comme dans un ventre.
.../..."
Philippe Claudel extrait de: ""Nel blù dipinto di blù"






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La mer est mon royaume
un film de Marc Picavez

Streaming:




Le film en intégrale chez KUB MEDIA

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 A l'affiche (exposée au Grand Café-"Contre-Vents") du temps qui passe
et s'amarre
ou radote
 selon les points de vue différenciés


 

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s'amuser avec la perspective 
indécence de la vie .





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