mercredi 29 août 2018

un jour


Un jour épais
comme un massif armor-ricain.
Un jour parterre.

Un jour à marcher sur les plates-bandes .

Un jour inal-terré

Un jour futaie
 comme un singe sur son bois.

Un jour touffu 
et puissant,
il avait tout son temps

mardi 28 août 2018

l'Etat de la terre



Nicolas s'en va.
Il l'a dit dans le poste, ce matin.
C'est bien.
Contrairement aux apparences,  rester
n'est pas une affaire de croyance,il s'agit juste de prendre des décisions décidées ailleurs.
En somme vivre l'époustoufle sans état-d'âme,
jusqu'au prochain débarquement, qui ne saura tarder.
 ensuite, peut-être  commettre un livre sur :
Ce qu'on aurait bien voulu faire si...
 
Mais comme lui, il croit en  ce qu'il dit
Il s'en va
avant,triste,
et bouleversant de sincérité.
Respect




dimanche 26 août 2018

toujours


"Il est des maisons où l'on fait un jour par semaine un festin d’empereur ; le reste du temps, on s'y nourrit de pain sec et de rogatons. Vivent les banquets ! mais un bon ordinaire a son prix, et l'ordinaire du cœur est une chère compagnie dont il ne peut plus se passer, une amitié partagée, tendre et fidèle, accompagnée d'un impérieux besoin de vivre ensemble."
Victor Cherbuliez-Meta Holdenis -1873


                      Toujours aimer

Toujours souffrir
                                                 Toujours mourir
(Bayer au) Corneille





"La conversation est en somme une partie de tennis qu'on joue avec une balle en pâte à modeler qui prend une forme nouvelle chaque fois qu'elle franchit le filet."
Laurent Binet


Si je dis: "Il est tard", c'est que je veux rentrer
Mais si, en fait, je souhaite rester?
Si je souhaite qu'on me retienne?
Qu'on ne me laisse pas rentrer?
Qu'on me rassure en me disant: "Mais non, il n'est pas tard"?
 Laurent Binet extraits de:" La septième fonction du langage" 




"Si tu crois que là-bas
Si tu crois qu’il y a mieux pour toi
Va
S’il t’en coûte de voir une route
Sans l’emprunter
Va
On t’oubliera
On peut faire ça
Mais pour l’heure
Pour notre bonheur
Soigne tes adieux
Tu veux
Il n’y a rien pour une fête ici
Seulement le beau geste
Seulement le mot juste
Soigne tes adieux
Tu veux
Nous attendons cher ami
Seulement le beau geste
Seulement le mot juste
Si tu crois que là-bas
La pluie ne mouille pas
Les gens comme toi
Va
Si tu crois que là bas
Les chiens n’aboient pas
Sur les gens comme toi
Va
On t’oubliera
Ca, on sait faire ça
Mais pour l’heure
Pour notre…"
Bertrand Belin 


                                     "Mer nourricière Mer fragile"
 

vendredi 24 août 2018

ici et ailleurs


Tu la vois comment ta route?
Plutôt comme un chemin qui cailloute.


 La base à la loupe:


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" La vie c'est surtout des moments de brouillons, de ratures, de blancs. Shakespeare n'évoque que les moments forts de ses personnages. Mais Roméo et Juliette dans un couloir, au lendemain d'une folle soirée c'est certain qu'ils n'ont rien à se dire.La délicatesse"
 David Foenkinos



 "  Douloureuse la perte. .. Mais plus terrible le manque. L'absence. Non, pas l'absence, car l'absence est perte encore, a un contraire. Ce qui n'a jamais été : cette fenêtre condamnée dans le couloir de notre enfance."
Divine de Françoise Mallet-Joris -


                                                          \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\

 Série: ça s'est passé près de chez soi

Ils étaient aux Escales 2018
 dans sa version australienne

Ben Whiting








Remi  





Confidence Man


                                                         \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\||||||||||||||
 Qu'est ce que tu fais pour les vacances?"


                                          
 A Saint-Marcel -(Bourgogne)

Récital Aquatique avec des Funky Sardines:





mercredi 22 août 2018

comme on nous parle


"On est bien peu de choses
Et mon amie la rose
Me l'a dit ce matin

A l'aurore je suis née, baptisée de rosée
Je me suis épanouie, heureuse et amoureuse
Au rayon du soleil

Je me suis fermée la nuit,
Me suis réveillée vieillie

Pourtant j’étais très belle
Oui j’étais la plus belle
Des fleurs de ton jardin. 

.../..."  Françoise Hardy
 (les gars)





                                                             ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^||||||
Note de service: 

                                     photo source: Toile


Chères auditrices
Chers auditeurs
Je viens d'être présentement  "privé d'antenne"sur Google+ pour une histoire de SPAM dont je ne comprends pas grand chose si ce n'est que  je ne pourrais m'exprimer à nouveau sur le dit réseau qu'à partir du 4 septembre.

Voyons, me dis-je, un 4 septembre :le retour de ma raie publique
Ah!Ah!Ah!
et puis pensais-je encore dans mon bigorneau intérieur cette histoire de spam tout de même...
je n'ai rien à vendre alors faudrait qu'on m'explique le pourquoi du comment... mais comme j'imagine que mon interlocuteur dans ce cas là, doit être un algorithme ..qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui raconter de mes états d'âme
Hein(g) ? 











lundi 20 août 2018

...on rencontre le port



"Et souvent c'est l'effet des caprices du sort qu'au milieu des écueils on rencontre le port."
Pierre Corneille





Sortir de l'eau
Sortir de là
Sortie de l'eau de là

                                                              \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\||||||||||||||





Jusqu'au samedi 25 août:
 Le Festival de Cinéma de Douarnenez

LE SITE






Photos: Source

                                                           \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\`````````````````` 

         photo source: Toile

vendredi 17 août 2018

et dans les mots du blanc qui file


"courir après l'écho et s'y perdre..".




 "Optimistes et pessimistes meurent de la même manière, mais ils vivent différemment."
Shimon Peres





".../...
Le vent n'enlève rien il va
passent la vie courte et le sable des gens
le très peu de poids des jours
tout
s'en va
au fond du vent plus rien
que du son sans oreilles

***

Les mots on les met
après
comme on peut

un bout de souffle pas mort
mais pour plus guère que peu

***

On n'a rien retenu

une main dans l'air
fermée sur l'air

et dans les mots
du blanc qui file" 

Antoine Emaz extrait de: "De peu"





mercredi 15 août 2018

l'Amassada


A l'entrée de Saint-Victor, sur le plateau
près du terrain de foot inondé de soleil
38° annonce le thermomètre...
tu suis la flèche sur le chemin caillouteux
et derrière toi la poussière marque ta présence dans le désert d'un début d'après-midi de juillet.
L'Amassada est un peu plus loin, après le virage négocié à petite vitesse
 Voilà, nous y sommes.


La dernière fois que tu es venu, c'était pour la fête du vent.
Y'avait un paquet de monde...
Aujourd'hui tu te retrouves seul à marcher au milieu des sauterelles qui s'envolent à tes pieds.
Faut dire que ce n'est pas un temps à se promener dans les prés
Fait bien trop chaud; même pour  ici où l'on est habitué aux sursauts de l'atmosphère.


Il y a quelques années un collectif d'habitants de la commune s'est constitué sous l'appellation "Plateau Survolté" afin de  refuser l'installation d'un méga transfo relié à des palanquées d'éoliennes industrielles qui sous couvert d'énergie propre défigurent les Raspes sans pour autant fournir du jus aux gens du coin puisque la logique en  est tout autre.
 Toujours la même d'ailleurs, quel que soit le motif: l'intérêt supérieur du profit sans se préoccuper des populations autochtones.

Un peu plus tard, sous le "modèle" Notre Dame des Landes
des jeunes sont venus soutenir et apporter leur énergie , imagination et savoir faire.
L'Amassada  a ainsi vu le jour .
Ce que je dis là est bien sur un raccourci bien sur de tous les cheminements, galères, manifestations, procédures conflits et ennuis divers avec les autorités qui jalonnent cette histoire.


 Marche pour le soulèvement de nos territoires.
"Cela fait 9 ans que l'association Plateau Survolté et les habitants de Saint Victor ont alerté sur les dangers que RTE fait peser sur eux à travers son projet de méga transformateur électrique.

Cela fait 4 ans que nous avons commencé à bâtir ce qui est devenu le hameau de l'Amassada, un lieu physique où se retrouver pour questionner l'avenir de nos espaces, pour penser un sens commun à nos actions et lutter ensemble.

Des années aussi que nous avons compris l'intérêt réel de ce poste : l'implantation de milliers d'éoliennes industrielles et la dépossession progressive de nos lieux de vie.

Durant toutes ces années, nous avons affiné nos perceptions des phénomènes à l’œuvre, par des témoignages, des rencontres, des lectures... pour aujourd'hui affirmer que toutes nos luttes se rejoignent contre l'industrialisation de nos territoires ruraux !

Ce qu'il se joue au travers de la lutte contre les éoliennes industrielles et le méga transformateur n'est qu'un prémisse de ce qui nous attend réellement : les campagnes se transforment sous les coups de pelleteuse des aménageurs en espace de production dédié exclusivement à la croissance des métropoles. L'état tente par sa politique d'aménagement de vider les campagnes de toutes vies afin d'y installer plus facilement les énormes infrastructures dont dépendent les métropoles (décharge, centre d'enfouissement de déchets radioactifs, centrale de production d'énergie, fermes géantes, center-parc et autres structures de loisir, etc.).
Les écoles ferment les unes après les autres, les hôpitaux de proximité disparaissent, nombre de villages n'ont plus de poste, de boulangerie, de bar où se retrouver. L'organisation en communauté de commune et pôles de compétitivité recréent une logique urbaine de centralisation. Le métier de paysan se transforme en producteur d'énergie, les biens alimentaires indispensables à la vie devenant des sous produits agricoles.

Mais de tout cela nous pouvons dégager un sens commun, celui de défendre les espaces où nous habitons. L'état a fait le choix de faciliter la colonisation de nos vies par les promoteurs en tout genre, d'imposer des compteurs Linky inutiles et dangereux, de créer une totale soumission aux entreprises privées présentées comme les nouveaux messies, mais nous ne nous laisserons pas faire !

Nous ne braderons pas nos vies sous le prétexte de la fatalité. Des solutions sont à porter de nos mains, il faut maintenant nous en saisir ensemble.

C'est pour construire ces solutions, pour ouvrir grand les yeux sur les mensonges du capitalisme et de ses complices, pour refuser de se soumettre aux aménageurs et pour résister à la colonisation des campagnes que nous vous invitons à rejoindre la marche pour le soulèvement de nos territoires.

Le temps des expulsions à Saint Victor approche, nous ferons revenir celui des cerises, celui où nous récolterons les fruits de ces années de lutte, pour nous retrouver et faire face à l'artificialisation de nos vies.

SAMEDI 22 SEPTEMBRE à Saint Affrique, nous serons là pour défendre nos territoires et construire ensemble un sens commun. Cette grande marche dès 10h marquera le départ depuis l’Hôpital Emile Borel vers l'Amassada, en passant par la ville. Un pique-nique sera proposé en chemin, et nous nous retrouverons là-haut pour une assemblée des luttes à 16h.

Pas res nos arresta, ici comme ailleurs, construisons nos solutions et refusons de laisser mourir ces espaces qui habitent en nous.
Contact : amassada@riseup.net          douze.noblogs.org 



























repas du Plateau Survolté à Melvieu le 27 juillet:


Nous avons appris il y a quelques semaines le décès du président du "Plateau Survolté"  ce modeste billet lui est dédié

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