dimanche 31 mars 2013

Bretagne bougeotte mais pas bouillotte...


le site du festival




jusqu'au 5 mai chapelle de l'oratoire-NAONED-
une exposition du Musée des Beaux Arts



EXPOSITION  "Plaisirs de l'eau" MUSÉE DES BEAUX... par Musee_Beaux_Arts_Nantes



 
avec( en autre) Albin de la Simone- Christine- Coeur de Pirate- Dominique A- Fauve- Giedre -La Flemme- Lescop- Lou Doillon- Jacques Higelin




















l'avance saline des souvenirs







"De la musique,du soleil et des soirées longues avec les copains.
..Un peu de légèreté..". Yves
 
Merci beaucoup de nous faire partager l'air doux des marais
et de nous rappeler ainsi... que les beaux jours reviendront forcément bientôt
 j.j.






"Nous sommes là  tous deux comme devant la mer sous l'avance saline des souvenirs."
-Jules Superveille-







samedi 30 mars 2013

pâques aux tisons, dans le feu de l'action


un envoi de Philippe pour remettre les pendules à l'heure...



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 A l'image des Invaders,
il faut bien l'avouer,
le Breton des terres,
 comme celui du pays  des Abers
est reconnaissable à un détail tout à fait particulier, on pourrait même dire étrange, de son anatomie.
Il possède un auriculaire musclé.
Mais sachez-le, cette singularité n'est absolument pas le fruit du hasard, bien au contraire,
et pour vous le prouver (noir sur blanc naturellement)  voyez plutôt ce qui va suivre:




                                                                    

Jusqu'au 5 mai une grande roue de 45 mètres de haut est installée place de l'Amérique latine à Saint-Nazaire. SNECK  qui n'en rate pas une :-)  profite de l'occasion pour croquer à sa façon l'évènement... en y associant le grand timonier de l'estuaire


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photo: Jean-Pierre Brézulier

( nettement plus joli qu'une centrale nucléaire souvenir souvenir)
Pour l'inspiration?
 Un envoi de Serge



"La découverte d'un vieux piano, pesant près de 150 kg, posé au bord d'une falaise à Plogoff, dans le Finistère, a suscité étonnement et circonspection parmi les habitants. Certains témoignages ont permis de comprendre comment il était arrivé là, mais pas de comprendre pourquoi.../... Alexandra Guillet
la suite de l'article

vendredi 29 mars 2013

roule ma poule







Dans la série:
"ça se danse pas, ça se masse"
Karakaya m'a envoyé le morceau qui suit..Sirupeux à -vos- souhaits. Voui, je sais, ça colle un peu aux dents comme un berlingot nantais mais aussi, ça tangue comme un bateau en peau de pêche au sortir du port et  ça vous enlace comme un marin  qui saur à la sainte Amédée.
Bref!  C'est tout bon (mais non pas Jacques argh!) pour "mon  ptit coeur d'artichaut" Ma manman causait de moé ainsi (soit-elle) dans le temps...

Naturlich!  Ptêt que ça plaira pas à tout le monde, mais comme je suis aux manettes, j'en ai rien à cirer et de ce temps là les cirés...

Allez! Roule le tapis  mité persan sud et  remonte le gramophone  Mörice




source: All Out

proposé par Yves
  "Des centaines de milliers d'opposants au mariage pour tous viennent de manifester ce dimanche. Ils espèrent que la pression poussera le Sénat à rejeter la loi 'mariage pour tous' - lors d'un vote crucial par les sénateurs la semaine prochaine.
Le vote est si serré que quelques sénateurs pourraient fléchir sous la pression des antis - et faire péricliter cette loi historique.

Faites comme moi et signez cet appel pour l'égalité maintenant - déjà rejoint par plus de 230 000 Français ! Toutes les signatures seront remises directement aux sénateurs juste avant le vote décisif la semaine prochaine. Si des cent aines de milliers de Français s'expriment POUR l'égalité de toutes les familles - nous empêcherons la loi de péricliter :"

www.allout.org/fr/egalite_maintenant








la phrase du jour  et du redressement productif  (d'Arnaud à Jean-Marc  (c'est excitant comme tout, le redressement productif non? ) nous est proposée par Laure; elle provient (la phrase pas laure) d'un bouquin qui va sortir début avril et qui s'appelle (tout un programme) "Florange, la tragédie de la gauche" (Valérie Astruc et Elsa Freyssenet, Editions Plon:

.../... tu fais chier la terre entière avec ton aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dont tout le monde se fout ! Tu gères la France comme le conseil municipal de Nantes !" .../...

un ange   airbus passe ...



 

 source: Toile


Ben, alors.
C'est ki-ki l'a vu le François z'hier
Hein(g)!!!

Macarelle, y cause bien dans le poste.
Faut dire qu'à l'ENA, on leur a tout  appris  de la langue des boa
Une pincée de ci, un brin de ça et je vous mets un pochon pour l'envelopper. 
 Roule ma poule.






"- Hey, quoi de neuf docteur?
- Mais rien de bien neuf, Bunny
- Tout est neuf, docteur! Les forêts, les rivières, les pianos, les toutous-lune, les notes, même les mots!
- Ah bon, vraiment?
- Tenez, prenez des mots. Mettez-les les uns derrière les autres, ça vous fait une phrase!
- N´importe quoi, mais je le sais bien!
- Oui, c´est ça, n´importe quoi. N´importe quel mot, tant qu´ c´est rigolo
- Ah bon, montre un peu, voir
- Voyons, heu, clarinette, pistache, la moustache, crocodile, c´est facile! Rigolo, non?
- Ah bon, vraiment, crocodile, ça rime avec facile, bon d´accord mais c´est pas drôle
- Nan, mais vous n´y êtes pas docteur, c´est la moustache qui est drôle. La mousse tache. La mousse fait des taches. Hum bon. Vous voulez qu´on essaie autre chose?
- Non non non, ça va. J´ai compris comme ça
- La mousse fait des taches sur votre estomache! Hum bon, allez, je file. Léna m´attend. Docteur, je veille sur elle. Musique!

J´ai croisé des hivers dangereux
Des déserts, des frontières, des bons dieux
Pour te voir
Traversé des rivières
Renversé des barrières
Pour te voir

Mais toi, t´étais à l´école
C´est père Noël, ma parole!
De jouets tout plein rempli
Tu m´as dit
Tu traînes sur tes devoirs
Tu peines sur tes leçons
Et tu fais des cauchemars
Ou tu perds tes crayons

Léna, Léna,
T´es par ici, t´es par là
T´es partout
T´es dans mon cou

J´ai compté les étoiles
Debout sur la grand´voile
Bravé les océans pour te voir
J´étais sur une baleine
Pendant quelques semaines
Et puis au fond des mers
Souvent avec ta mère
Pour te voir

J´ai marché sur la Lune
J´ai glissé sur les dunes
Couru sur la lagune
Pour te voir
J´ai traqué le gibier
Les lions et les gazelles
Et les belles demoiselles
Pour te voir


J´ai brisé les éclairs
J´ai grondé le tonnerre
Engueulé Dieu le Père
Pour t´avoir
J´ai roulé dans la poussière
Ces méchantes sorcières
Pour te voir

Et j´ai rangé les souris
Qui te réveillent la nuit
Pour te voir
Puis j´ai sorti mon épée
Et mon astro-fusée
Pour te voir


J´ai déglacé la banquise
Volé quelques marquises
Pour te voir
J´ai terrassé les dragons
Et insulté quelques cons
Pour te voir

Mais j´ai trouvé la princesse
À qui je pense sans cesse
Pour t´avoir
Et si nous avons la chance
Nous te ferons une enfance
Tu vas voir!


Moi, je ferai l´imbécile
Ça me sera très facile
Pour te voir
Avec ton accent créole
Que tu prends quand tu rigoles
Tu m´enverras me faire voir
Me faire voir


- Je gazon, tu gazonnes; un cheval, des chevals; un escargal, des escargaux; vous voyez docteur, ça s´arrange
- Bon alors, Bunny, bien dormi?
- Oh, j´ai raconté des histoires, chanté avec vous, compté les étoiles. Léna s´est endormie. C´était joli...


T´es dans mon cou"

-Pierre Vassiliu-



A la demande générale, relayée dans mon oreillette en tourteau du bourg de Batz, la régie qui fait un tabac a décidé de nous remettre le costume du Pierrot, histoire de chasser les gros nuages et de faire un  tendre coucou à un grand Monsieur qui aujourd'hui à cause de... peut plus faire de musique...mais qui reste ô combien présent dans nos coeurs et tout le reste aussi.

Et bien dansez maintenant: 
pirouette 



 
 

mercredi 27 mars 2013

cage intérieure






Trois grains de sable

'La pluie
a donné son goût
au ciel
Nous avons ramassé
sur la plage giflée
de minuscules trésors
qui sentaient bon la mort et le soleil
Le sel
laissait du piquant
sur nos rires
Nous avons récolté
aussi deux trois sourires
Comme ces enfants qui jouent
à défier la mer
Le rouge aux joues
et nos regards hirsutes
légèrement plus brillants
de partager avec les pieds
de grosses portions d'air libre"

Thomas Vinau -ETC-ISTE





"Le coeur casse
quand c'est le calme
quand la mer
se noie dans son propre aquarium
avec ses ressacs
et sa course de pillard

bleu
mais bleu tout le fond de mes pensées
j'aspire à t'aimer
jusqu'au sang battant
dans tes veines bleues
toutes tes veines qui traversent
tes désirs pour qu'en moi
tu t'arrimes
à la surprise des naufrageurs

J'aspire à t'aimer
jusqu'à tes profondeurs les plus osseuses
les plus risquées
algues marines étoiles de mars

j'aspire à t'aimer
comme un crime de pillard."

-"Cage intérieure" de James Noël- extrait de KANA SUTRA- Editions "Vents d'ailleurs"








Nau Belles Rencontres


 Frédérique du Sel des Mots nous convie à une manifestation littéraire au goût salé . On pourrait même dire: les pieds dans l'eau.  comme la bibliothèque qui s'ouvre au soleil et  bon air sur la plage du Nau au Pouliguen chaque été

Mais pour l'heure, "Nau Belles Rencontres" (  huitième) a pour but   de défendre le travail des petites maisons d'édition et bien sur de nous donner envie encore et toujours
 de lire,
                      de lire,    
                                              de lire...




Les enfants mettent leur grain de sel - Le Pouliguen-
"Une météo incroyable ce matin.
Le ciel passe du bleu au violet.
Puis glisse du gris au bleu
Juste assez de vent pour que se forment des petits nuages mousseux, et que l'eau en surface des oeillets frise...
Les oiseaux se sont donnés rendez-vous
Les marais s'activent
Ma petite voiture semble survoler la route un peu comme l'overcraft qui assurait les liaisons trans-Manche
La journée s'annonce enjouée...
Le premier rendez-vous , c'est au collège pour envisager l'installation pour Nau Belles Rencontres, des 70 livres détournés pour exprimer la liberté de lire ou de ne pas lire: instant en suspension ?! non pas réellement mais il est bien question de hauteur (!!)...surprise dévoilée le 5 avril...
Après le déjeuner, direction l'école Paul Lesage où les albums vont passer 1 semaine
Les enfants sont encore dans la cour
Les enseignants m'accueillent avec le sourire aux lèvres .
C'est bien agréable
D'abord en classe de CE1...
Près de la moitié des enfants me connaissent .
"Oui, parce que tu es déjà venue l'année dernière"
"Oui pour les enfants qui mettent leur grain de sel "
Un accueil comme celui-ci , c'est bien agréable.
Les enfants semblent intéressés.
Ils écoutent et commentent, rient beaucoup aussi
On regarde la forme et la taille des albums
On parle de la couverture , on la compare à celle utilisée pour tenir chaud posée sur les lits...
Le jeu des métiers du livre remporte toujours un franc succès
"Allez on peut le refaire !"
Si Frédérique nous laisse les étiquettes, nous le referons...
Distribution des marque-pages et des programmes
Sonnerie. Récréation. Petit bol d'air.
Autre classe , autre niveau , c'est un CP
Alors , là aussi ils sont nombreux à me reconnaître, certains se souviennent de mon prénom
"Je t'ai déjà vue à la crèche"
"Moi, je te vois à la plage"
"Je te connais, je t'ai vue plein de fois
C'est agréable un accueil pareil...
A nouveau présentation du sel des mots, du projet, de l'importance du vote
de la participation à Nau Belles Rencontres
Lectures de 5 albums , présentation de l'alphabet des oiseaux pour lequel ils ne voteront pas mais qui a beaucoup plu aux deux enseignants qui le regarderont à nouveau
Le temps passe encore plus vite que d'ordinaire les journées comme celle-ci
Il est déjà l'heure de faire les cartables , le maître m'aide à distribuer les marque-pages et les programmes...
Remerciements chaleureux, échanges rapides sur le projet, sur les ateliers, et puis plus loin pour construire ensemble..."

Le Sel des Mots

mardi 26 mars 2013

arpenteur de l'imaginaire



"Quelques fois l’envie me prend  de ne plus écouter, de ne plus  entendre le capharnaüm assourdissant , ces dires qui ne me parlent pas et qui pourtant ne me laissent  pas indifférente.
J’ai choisi un camp,  un refuge à réflexions, une sorte de terrasse bien abritée par la sagesse.
Pourquoi se mêler aux voix inaudibles et souvent barbares qui voudraient  chacune à leur tour, vous happer, vous avaler pour rendre votre âme transparente et insipide, une âme morte est plus facile à manipuler…

Je marche en suivant  une trame presque invisible, comme celle de la toile de lin qui attend son point compté !
 Je suis un peu funambule, un peu artiste et mon oreille reste à l’écoute du vent et peu importe d’où il vient… Une force en moi m’oblige à suivre une piste, une sorte de chemin tapissé de songes et de galets tous ronds pour que mes pieds glissent sans contrainte.
L’Imaginaire est une école sans professeur, sans tableau et sans note !
Il m’aura fallu du temps pour comprendre tous les rouages de ses cours initiatiques, de sa musique qui ne joue que pour vous, de son vent qui vous pousse pour vous faire marcher sur l’eau… 


L’Imaginaire est souvent capricieux, et pour l’amadouer il faut être patient !  
Nous nous ressemblons beaucoup ;  il manque parfois d’assurance, on se moque de lui, et on lui à même dit un jour, qu’il n’avait guère d’utilité dans ce monde carnassier…
Fit de toute critique, il sait rester lui-même et offre tout ce qu’il possède.
 Je serais toujours une éternelle apprentie, mais grâce à lui  aujourd’hui je me sens pousser d’autres ailes, pas plus grandes mais plus solides !
Je deviens Arpenteur de l’Imaginaire…
.../..."

extrait de: "Arpenteur de l'imaginaire" de Virginie Rossetti-"Les rêves du Simorgh"-











"Je veux avoir le temps d'apprivoiser les mouches,
Je veux l'Eternité pour apprendre ta bouche,
Je veux voir les saisons minute par minute,
Brindille par brindille tout le bois de ma hutte.
Je veux, chaque seconde, connaître une habitude,
Comme un chien familier, comme la solitude,
Je veux me coucher là et n'être pas rentable,
Je veux vivre la vie d'une pierre, d'une table,
Sans suspense, sans destin, sans crainte, sans dénouement,
Je veux avoir le temps de perdre tout mon temps...

Je ne veux pas vieillir, je ne veux pas mourir, je n'veux pas

Je veux que tu sois belle et que tu brûles ailleurs,
Comme un bête en feu, sans que j'aie ni douleur,
Ni jalousie, ni haine, ni fierté pour rien;
Je ne veux plus, familles, votre orgueil sicilien,
Je veux avoir le temps de simplifier nos corps;
Cette fille qui passe, il me la faut encore,
Cet étranger te plaît, et c'est épidermique;
Je veux avoir le temps de comprendre cette musique,
Je veux avoir le temps de ne plus avoir mal,
Je veux avoir le temps d'être enfin animal...

Je ne veux pas vieillir, je ne veux pas mourir, je n'veux pas

Je veux des barricades qui servent à quelque chose,
Que près des immortelles, elle vivent, les roses,
Je veux que les enfants ne soient plus des victimes,
Qu'on raye des dictionnaires "bombarde", "tue", "assassine",
Je veux que la Raison n'ait plus droit de cité,
Qu'"intelligent", "malin" deviennent inusités,
Je veux avoir le temps de faire vingt ans de taule,
Cent ans de poésie, mille ans sur ton épaules,
Je veux avoir le temps d'être ni vieux ni sage,
Je veux avoir le temps d'être Idiot du Village...

Je ne veux pas vieillir, je ne veux pas mourir, je n'veux pas"

-Henri Tachan-





lundi 25 mars 2013

est-ainsi que les hommes vivent?










pour bien commencer la semaine de... heu...travail:

à lire (et méditer) chez Msieur le Marquis de l'Orée

"Je n'aime pas particulièrement le mot "travail". Les êtres humains sont les seuls animaux qui ont à travailler, je pense que c'est la chose la plus ridicule au monde. Les autres animaux gagnent leur vie en vivant, mais les gens travaillent comme des fous, pensant qu'ils doivent le faire pour rester en vie. Plus le travail est important, plus le défi est grand, plus ils pensent que ce travail est formidable. Il serait bon d'abandonner cette façon de penser et de mener une vie facile et confortable avec beaucoup de temps libre. Je pense que la manière dont vivent les animaux sous les tropiques, sortir le matin et le soir pour voir s'il y a quelque chose à manger, faire une longue sieste l'après-midi, doit être une vie formidable."
(Masanobu Fukuoka)


                                                                      

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19-20 Journal national France 3 / 20 mars 2013... par MDRGF




                                                              !!! /////////////////////////////////!!!




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un article de l'Agence Bretagne Presse envoyé par Philippe:


Les gouvernements français soutiennent l'autonomisme, même sale, ... en Polynésie


Publié le 23/03/13 -sur ABP- par Christian Rogel
PAPEETE—Le Monde Magazine, sous la signature de Gérard Davet et de Fabrice Lhomme, a publié, le 23 mars, un excellent article sur les élections en Polynésie (île principale : Tahiti), qui auront lieu le 21 avril et le 5 mai. Il est centré sur la personne de Gaston Flosse, sénateur autonomiste passé de l'UMP à l'UDI, qui a déjà été président de ce territoire autonome.

 Rien de bien neuf sur le passé (protection d'un tyranneau par Jacques Chirac en échange d'essais nucléaires, népotisme, argent sale, gros bras, espionnage, soupçons d'assassinat politique, accident d'avion suspect, prison pendant 41 jours pour Gaston Flosse, qui a été condamné pour trafic d'influence, etc.), mais, il ont laissé de côté le plus pittoresque : les échanges de femme entre prétendus adversaires politiques.
Encore qu'en métropole...
Ils n'ont pas mentionné qu'au nom des droits de l'Homme, le tahitien a été interdit par le Conseil d'État, comme langue d'enseignement, dans les écoles publiques et à l'Assemblée territoriale.
Mais, nous connaissons trop bien, en Bretagne, le rôle de cet organe de protection des intérêts de la caste dirigeante, toutes couleurs confondues.
Le gouvernement polynésien est dirigé par un indépendantiste, Oscar Temaru, qui serait prêt à négocier avec les Australiens et les Chinois pour des investissements dans le Territoire d'Outre-Mer (TOM) qui ne produit pas grand-chose, du fait que le régime est semi-colonial, ce qui fait qu'il coûte très cher aux contribuables français.
Temaru, pour contrer Flosse, a tendu un piège à Hollande en se faisant recevoir à l'Élysée et en mettant, par surprise, une couronne de fleurs au cou du président pour avoir une belle photo et faire croire qu'il est soutenu par les socialistes au pouvoir.
Sarkozy, désireux de punir un adversaire qui obtenait de Chirac, les énormes sommes qu'il lui refusait comme ministre du Budget, avait envoyé un procureur de choc aux trousses du sénateur.
Celui-ci a obtenu l'assurance que le pouvoir socialiste n'instrumentaliserait pas la Justice contre lui.
L'explication donnée par Le Monde Magazine est simple : Flosse a besoin du pouvoir local pour se refaire une santé politique et financière et Hollande préfère un autonomiste, même ayant agi pour émanciper très partiellement le Territoire, à un indépendantiste qui sera moins sensible aux soi-disant intérêts stratégiques de la France dans le Pacifique.
Oscar Temaru vient de punir Hollande en demandant à l'ONU d'inscrire, à nouveau, la Polynésie dans la liste des pays à décoloniser.
La proposition de résolution «affirme le droit inaliénable du peuple ma'ohi à l'autodétermination incluant l'indépendance» .La décision sera connue en mars.
C'est un sénateur socialiste local, Richard Tuheiava, qui dirige le lobbying à l'ONU et, si celui-ci aboutit, le processus d'émancipation, vis-à-vis de la République française, ne pourra être arrêté que par un vote négatif sur l'autodétermination par les électeurs polynésiens.
En attendant, les parlementaires polynésiens qui suivent Temaru veulent renforcer la coopération avec les îles indépendantes voisines (voisinage = milliers de kilomètres), comme les Salomons, Samoa, Tonga, Tuvalu, et, même, ce qui doit être insupportable pour un républicaniste, avec les Samoa américaines et, aussi, Wallis-et-Futuna, territoire français. Tous ces pays partageant des langues et des cultures proches.
C'est tout le paradoxe d'une doctrine républicaine française qui se prétend ouverte et qui prône, en réalité, la fermeture sur des valeurs que monde entier est loin de partager.
Les auteurs de l'article mentionnent que les indépendantistes sont assistés par les Îles Salomon, et qu'ils n'hésitent pas à chercher l'appui de la Syrie et de l'Iran.
Cela rappelle une vieille histoire : les soutiens, parfois peu ragoûtants, que les indépendantistes algériens avaient obtenus, pour mettre fin à l'asservissement colonial que tant de Bretons avaient aidé à maintenir."

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pensée à tire d'aile:

Le monde est un spectacle gratuit et  à suivre,
méditait un guetteur dominical  sur son rocher croisicais.


On peut  être riche (de liquidité) et ne rien posséder.


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Le site du Festival







en passant sur la départementale...









dimanche 24 mars 2013

l'R conditionné





Le ciel  s'est paré de la crémeur de l'huitre des mois sans R
et
 l'R de rien,
j'y rajouterais bien
quelques jupons d'échalote,
qui pourraient 
certes
et grand bien leur face
tourner  vinaigre... 


De ce dimanche
malin
je ne veux retenir que le bon R qui vient du large
et ratisse au plus près les idées noires.
black and white
gwen ha du...
comme tu voudras
...
Alors,
levons nos encres
hissons les voiles
qu'elles se donnent  enfin des grands R
de mer solitaire,


A ma saint 

hub
R
que d'R
que d'O


Naze R! 

Laisses-tu R?


















samedi 23 mars 2013

c'est la vie lili







La Vie n'est ni une feuille de bétel ni le réquiem de Fauré
C'est la Vie 
Lili
avec ses complexes et ses confiseries
Une aimable plaisanterie en somme,
qui nous prend la tête et le reste
dans l'espace et son temps imparti
mais
à ma modeste connaissance, jamais revenu.
La vie est à la mesure de nos centimètres,
à la cloche de bois de l'église
de la rédemption.
La vie conjugue ici avec maintenant
pour le verbe haut
comme en bas grésillent les certitudes,
mijote le plat du jour:
Un usufruit confit
de main de maître.







vendredi 22 mars 2013

tu verras


-source:Toile-

"La chanson s'appelle peut-être Nobody wanna see us together. A moins qu'il ne s'agisse d'un titre plus court, moins explicite. en tout cas, dans le refrain, le dénommé Akon dit: Nobody wanna see us together /But it don't matter no / I got you babe. Le reste des paroles, je ne sais pas. Je n'ai jamais cherché à en retenir davantage. La première fois que j'ai vu Clément écouter le morceau, dans la voiture, ça ne m'intéressait pas. Je n'appréciais pas le Rn'B glucose, où les types jouent les coeurs brisés en marcels moulants et pantalons de lin blanc. Cela m'avait surpris, d'ailleurs, que Clément me demande de lu prêter mon ordinateur portable pour intégrer la chanson à son iPod. avant que ses camarades de classe ne le convertissent au rap français, que je déteste peut-être encore davantage que le R'n'B chewing-gum au kilomètre, avant que ses condisciples blacks et arabes de cinquième B ne lui fassent plus jurer que par booba, Rohff, Sfyu, sinik, MC Jean Gabin ou Kery James, j'avais eu la naïveté de croire qu'il aimerait pour toujours ce que, moi, je lui faisais écouter et qu'il me disait (tout au moins jusqu'à son entrée au collège) aimer aussi, au point de me demander régulièrement d'en remplir son iPod: les Beach Boys, David Bowie, les Stones et Nick Cave, bref, toutes ces vieilleries trop sages qu'on ne peut raisonnablement aimer à douze ans que pour faire plaisir à son papa. Lequel, parce qu'il ne s'agit ni de Bach, ni de Brassens, ni d'une quelconque autre vieillerie avérée, s'imagine qu'à écouter cela à plein tube dans l'autoradio de sa 206 déclassées, sur le périphérique, son garçon le considèrera jeune pour toujours.
Je me demande comment j'ai pu être assez naïf, mais surtout assez idiot, pour prendre la mouche face à ce brutal changement d'orientation musicale de Clément. Comment j'ai pu oublier qu'il entrait en adolescence et me vexer, jusqu'à éprouver le besoin de singer méchamment devant lui, pour tenter de l'en écoeurer, tous ces rappeurs racailleux qui aujourd'hui, même si je n'apprécie pas davantage leur musique, me bouleversent rien qu'à l'évocation de leur nom. Car, désormais, je suis susceptible de fondre en larmes à la seule vue d'une casquette de base-ball New Era et son autocollant doré 59Fifty, d'une cahîne en argent massif reposant sur des pectoraux gonflés, d'un jean baggy porté trop bas et d'un maillot XXL de basket-ball, tous ces grimages hip-hop pour lesquels je serais prêt à donner ma santé, mes deux bras et mes deux jambes, pour lesquels je serais prêt à endurer les tortures les plus barbares afin de faire revenir Clément et le voir s'en parer aussi, comme ses camarades.../..."

-extrait de "Tu verras" de Nicolas Fargues-







                                                         source: Toile

jeudi 21 mars 2013

le chypriote dans le texte




Sens
 dessus 
des sous

ou les"belles" histoires de l'oncle Paul

Le film  date un peu sans doute mais à l'heure chypriote et cie le faux  (la faux?) bancaire du capitalisme flamboyant n'a jamais été aussi vrai...





on peut rêver plus large



-source archives familiales: "Le Maréchal Suchet" trois mats carré lancé en 1902 aux chantiers de Penhoët à Saint-Nazaire (photo prise en 1918-)

                                                                          ////////////////////////

une ptite pépite découverte sur

"The Changebook"  réseau social alternatif
pour la mise en train
(mais pas  bateau)
du matin
lorsqu'on  rame
ou cherche son cap
de bonne espérance...







                                                                 ||||||||||||||||||||||||||

source : archives familiales-1951-





"Poésie étroite
ou vie serrée

on peut rêver plus large

ça n'est pas

l'asphyxie

non plus

comme un chemin de mots
en corniche
falaise ou dune ou digue


assez pour aller
plus loin

moments au bord
du temps gagné
ou perdu
quand tout s'égalise
entre gris de la mer
ciel pâle craie sale
et chemin flou


on va


durant des heures

on doute

escalier raide et glissant
vers une crique
un carrelet sans filet
grince
on descend

petite plage grise au vent
on fait face

on n'a rien à  se dire

la mer n'a plus d'yeux

on reste longtemps là
à respirer
assis dans le sable froid

flottement de rien
frange

mots
écume levée dérisoire mais
certain d'être vivant
face à cette masse vaste
qui bouge
son gris de poulpe

on ne sait pas pourquoi
on est venu là

peut-être seulement
se retrouver
seul

au pied du mur
vivre

laver la crasse des rêves
dans les premières vagues
et le beige sale du sable

on se relève

la lumière baisse

tout est d'étain

on avale un grand coup de vent
on est reparti."

extrait de"PEAU" de Antoine Emaz -Editions Tarabuste-





                                                                //////////////


découvert: "Au bout de la route"



mercredi 20 mars 2013

aux marches du palais



Quelques instantanés de ce matin devant le palais de "justice" de Saint-Nazaire






















je sème, moi non plus











envoyé par Philippe:


"Dans Ouest-France ce matin, une bonne nouvelle, car la problématique était la même : l'abandon du projet de nouvel aéroport à Toulouse. les arguments pour ce transfert étaient les mêmes que pour NDDL
-explosion du nombre de passagers. mais le préfet a considéré que c'était du au meilleur remplissage des avions (notre argument contre NDDL)
-gêne des habitants (50000 personnes exposées, contre 13000 à Nantes) . le préfet considère comme nous que l'évolution technique des avions rend l'exposition au bruit bien plus supportable
le préfet considère que le transfert nécessiterait de très couteuses infrastructures de transports collectifs pour le desservir, et qu'en l'absence de ces structures, l'aéroport ne serait pas vraiment utilisé: ce qui arrivera à NDDL puisque les très couteuses infrastructures ne seront pas construites..
bref, un préfet qui reprend notre argumentaire, c'est bien pratique pour convaincre autour de nous

vérité à Toulouse, erreur à Nantes? ou peut être n'y avait il pas Vinci derrière l'aéroport de Toulouse? ou peut être n'ont ils pas un maire psychorigide devenu premier ministre.."


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