-source archives familiales: "Le Maréchal Suchet" trois mats carré lancé en 1902 aux chantiers de Penhoët à Saint-Nazaire (photo prise en 1918-)
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une ptite pépite découverte sur
"The Changebook" réseau social alternatif
pour la mise en train
(mais pas bateau)
du matin
lorsqu'on rame
ou cherche son cap
de bonne espérance...
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source : archives familiales-1951-
"Poésie étroite
ou vie serrée
on peut rêver plus large
ça n'est pas
l'asphyxie
non plus
comme un chemin de mots
en corniche
falaise ou dune ou digue
assez pour aller
plus loin
moments au bord
du temps gagné
ou perdu
quand tout s'égalise
entre gris de la mer
ciel pâle craie sale
et chemin flou
on va
durant des heures
on doute
escalier raide et glissant
vers une crique
un carrelet sans filet
grince
on descend
petite plage grise au vent
on fait face
on n'a rien à se dire
la mer n'a plus d'yeux
on reste longtemps là
à respirer
assis dans le sable froid
flottement de rien
frange
mots
écume levée dérisoire mais
certain d'être vivant
face à cette masse vaste
qui bouge
son gris de poulpe
on ne sait pas pourquoi
on est venu là
peut-être seulement
se retrouver
seul
au pied du mur
vivre
laver la crasse des rêves
dans les premières vagues
et le beige sale du sable
on se relève
la lumière baisse
tout est d'étain
on avale un grand coup de vent
on est reparti."
extrait de"PEAU" de Antoine Emaz -Editions Tarabuste-
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découvert: "Au bout de la route"
Ah, de bien jolies photos aujourd'hui ! C'est vrai, on peut rêver plus large....
RépondreSupprimerl'espace de nos rêves est infini
RépondreSupprimer;-)