mardi 31 mars 2009

venez danser






















"Venez danser une dernière fois prenez ma main prenez mon bras. Venez danser encore une fois souvenez-vous souvenez-moi. Accordez-moi une dernière chance ce n'est pas moi qu'on récompense. Elle vous dira que je ne suis plus tout à fait l'gars qu'elle a connu. Quand nous aurons lavé nos fautes nous marcherons la tête haute et si le ciel nous tombe dessus nous marcherons encore la tête nue. Venez danser venez à moi. Laissez-la dire croyez en moi. Elle ne sait pas que je n'joue plus. Elle ne sait pas que je suis nu. Le jour s'en vient le jour s'en va la Dame de Cœur ne reste pas. Elle a payé ce qui est dû. Elle a été ce qu'elle a pu" -venez danser- stephan eicher-

des bretons au mexique


Les éditions "les portes du large" ont été fondées en 2001. Elles ont pour spécialité le rayonnement de la bretagne et des bretons dans le monde en publiant notamment des livres consacrés aux voyages, aventures...accomplis par des bretons, individuellement ou collectivement sur les océans ou à travers les divers continents de notre planète. (une dizaine de titres ont déjà été publiés). iIs sont en vente dans toutes les bonnes librairies bretonnes et à la coop breizh

exceptionnellement demain on mange du poisson

l'info du marché:


"COMMUNIQUE DE PRESSE

NANTES : Réunification « la Tour de Bretagne débaptisée ».

Le député-maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, est, comme chacun le sait, opposé au retour de la Loire-Atlantique dans la Bretagne historique. Il cautionne ainsi, de facto, le décret de Vichy, signé par le maréchal Pétain.(*) Il le fait, Lui, au nom de la seule recherche d’intérêts autres que celui général !

Il s’était pourtant fait, en faveur des Tibétains, lors des manifestations accompagnant le passage de la Flamme Olympique à Paris le « le Héraut » des légitimes droits de l’Homme. Il oublie aujourd’hui que ceux des Bretons (à qui l’on n’a pas demandé leur avis) sont, eux aussi bafoués depuis le 30 juin 1941. Ce à quoi, ainsi, il contribue toujours en niant la démocratie.

Pour autant, il est pleinement conscient qu’il ne peut, décemment, pour « avoir le beurre et l’argent du beurre » sur les plans économiques et culturels, voire politiques, continuer à faire bénéficier sa ville et lui-même, des retombées de l’image positive qui découle du rayonnement, dans le Monde entier, de la Bretagne.

Aussi, en toute honnêteté et cohérence, envisagerait-il d’organiser, à Nantes, dont il déclare « haut et fort » qu’elle n’appartient pas à La Bretagne, une importante campagne « d’éradication de toutes présences et traces bretonnes ». (**)

Sa première décision serait de débaptiser « La Tour de Bretagne » qui deviendrait tout naturellement la « Tour du Grand Ouest ».

L’annonce officielle devrait en être faite le mercredi 1er avril prochain
à 18 heures en Mairie de Nantes.
Salle du Conseil
(Entrée libre)

De plus la place Bretagne prendrait le nom de place de La Rochelle à Saint Malo.

Le château des ducs de Bretagne prendrait officiellement le nom de château des ducs des Pays de la Loire en présence du premier duc des Pays de la Loire en titre : le sieur Jacques Auxiette.

A noter que de nombreux autres monuments témoignant de l’histoire de la Bretagne, dont la liste serait en cours d’élaboration, devraient connaître rapidement le même sort. La contagion pouvant s’étendre à l’ensemble du département de la Loire-Atlantique.

Une manière toute personnelle de réécrire l’Histoire.

(*) La Loire-Inférieure (aujourd’hui Atlantique) a été séparée de la Bretagne historique…
(**) Les Bretons de Nantes et de Loire-Atlantique, eux-mêmes, ne seraient pas, pour le moment, concernés, s’ils ont souvent l’occasion d’être… consternés !"

lundi 30 mars 2009

escale







"L'équipage était sans navire, le ciel avait largué le vent. Il n'était plus temps de partir, il était trop tôt pour mourir. L'ombre avait étouffé le dernier soupir des mourants.



Partir et l'aventure entre les yeux et la mer que l'on voit un peu. Le passager au bout de son désir, la houle au bout du bras, les mots qui s'en vont pas à pas.



L'équipage avait peu d'espoir, un peu de charbon dans la soute et les maisons qui dansent après boire, les assassins qui bordent les routes et les relents d'amour qui se perchent le soir.



Partir et le bruit sourd des capitales, le gouffre que l'on tient au creux de l'estomac, les cris d'alléluia que l'on livre au grand mât et les accordéons qui pleurent le sentiment perdu au croisement des vagues.



L'équipage était sans navire. Les cris peuplaient la poitrine. Le capitaine hurlait à la dérive, la mer ne lui répondait pas. Le promeneur avait franchi la rive." -escale-jean bouhier-
(photos: Odile T. )

dimanche 29 mars 2009

la turballe vue par odile







Odile a profité de son dimanche pour aller faire un ptit tour du côté de la turballe. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit d'un port de pêche, le plus important du département d'ailleurs avec ses 80 chalutiers et aussi le premier de la côte atlantique concernant l'anchois et la sardine...plus d'infos par ici mais aussi par là . Odile fait partie du photo vidéo club de saint-nazaire et ce qu'elle nous propose de sa promenade dominicale sort quelque peu des clichés carte postale que l'on peut faire dans ces cas là, c'est donc sa manière toute personnelle de voir les choses et on ne peut que l'en remercier.

l'économie dans le texte




Tiens c'est dimanche, et si on parlait gros sous? ça tombe bien puisque j'ai reçu ceci:




Pour que l'argent nous serve au lieu de nous asservir !
"En cette période de crise financière et économique, le soutien des États aux banques risque d'alourdir encore la dette publique dont les seuls intérêts annuels engloutissent déjà la quasi totalité de nos impôts sur le revenu.
Peut-être vous interrogez-vous, êtes-vous choqués, dépassés ?
Comprenez-vous que l'Europe s'apprête à renflouer les banques avec des milliards d'euros alors que des postes sont supprimés dans la fonction publique, que vos retraites diminuent, que l'on vous oblige à travailler plus longtemps, que l'on ferme des petits hôpitaux, maternités, des tribunaux par cause de déficit budgétaire ? Comment se fait-il que l'Europe et les États-Unis soient capables d'imaginer un plan de sauvetage de plusieurs milliers de milliards pour sauver le système financier au prix d'une dette encore alourdie, alors qu'ils restent impuissants à trouver les « petits » 100 milliards qui résoudraient le problème de la faim , de la santé et de l'éducation dans le monde entier?
Pour beaucoup d'entre nous, c'est parfaitement incompréhensible ! Mais c'est malheureusement l'ignorance dans laquelle les peuples sont tenus en matière monétaire qui permet de telles aberrations.
Bien sûr on peut se dire que tout cela nous dépasse, que l'on n'y peut rien à notre niveau... Détrompez-vous ! Nous pouvons non seulement résoudre la question de la dette publique dont le montant risque de croître fortement en 2009, mais en plus nous donner les moyens de financer l'immense chantier à mettre en œuvre pour permettre à tous une réelle amélioration de la qualité de la vie, sans oublier personne.
Pure utopie pensez-vous? Certainement pas ! Savez-vous que :
- Depuis 1971, plus aucune monnaie n'est liée à un étalon réel (or), ce qui la rend depuis totalement virtuelle et donc potentiellement infinie. Seules les règles définies par les hommes eux-mêmes en limitent l'émission.
- En 1973, la France s'est légalement obligée d'emprunter sur les marchés financiers cette monnaie dont elle avait auparavant le pouvoir d'émission!
- Contrairement à ce que croit la majorité d'entre nous, ce ne sont plus les États qui émettent la monnaie, mais le système bancaire privé. La Banque Centrale Européenne a seulement le monopole de l'émission des pièces et billets (soit 15% de la masse monétaire) ; les banques commerciales créent la différence, soit 85%. Comment ? Lorsqu'elles acceptent une demande de crédit. Elles ont donc en main le destin des peuples, puisqu'elles seules décident d'accepter ou de refuser le financement des projets dont les citoyens demandent le financement.
- Suite au Traité de Maastricht (article 104 qui interdit à la BCE et aux banques centrales nationales d'accorder un quelconque crédit aux institutions ou organes publics de la Communauté), toute l'Europe est dans la même situation. Cela conduit les États à s'endetter pour obtenir, au prix fort, auprès de la finance privée, la monnaie « virtuelle » qu'ils pourraient émettre eux-mêmes par l'intermédiaire de leur Banque Centrale.
C'est ainsi que dans notre pays, depuis 1973, nous avons déjà payé, au seul titre de l'intérêt, plus de 1300 milliards d'euros, soit une ponction actuelle sur nos impôts et sur le fruit de notre travail de près de 120 millions d'euros par jour, et nous devons toujours 1250 milliards d'euros en principal. Si nous n’avions pas eu à payer d’intérêts, nous n’aurions pas de dette publique !
Les "élites" européennes ont volontairement abandonné notre droit de création monétaire, au profit exclusif d'une finance privée dont les excès et l'irresponsabilité sont aujourd'hui étalés au grand jour! Cette politique du "tout marché", appliquée à la fonction monétaire, est la cause première de la dette publique, avec son cortège de restrictions budgétaires, resserrement des aides sociales, salaires et conditions de travail qui se dégradent, et recul du service public...
Alors disons « ça suffit ! ». Ensemble réclamons qu'au minimum la Banque Centrale Européenne (ou à la Banque de France si nécessaire) puisse disposer du droit d'émission monétaire et de crédit au bénéfice des collectivités - Etat, Régions, Départements et Communes - pour financer les investissements nécessaires.
Aidez-nous dans notre action en signant d'une part
cette pétition électronique et, d'autre part, en écrivant à vos élus et aux medias pour faire pression sur eux afin que le sujet sorte enfin de l'ombre. Merci aussi de diffuser largement cet appel.




Nous demandons instamment aux pouvoirs politiques d'accéder aux demandes suivantes.
Au niveau de la zone euro:
1 - Pour tout ce qui concerne le financement des projets collectifs de l'eurozone - et en particulier pour financer la mutation qu'exige le défi écologique ainsi que le virage technologique pour pallier l'épuisement de certaines ressources naturelles; pour financer la recherche, un enseignement ainsi qu'un système de santé de qualité gratuits et, en général, pour tout ce qui sera considéré démocratiquement comme nécessaire pour l'amélioration collective de la qualité de la vie de façon durable - la Banque Centrale Européenne (BCE) doit pouvoir être contrainte à une émission monétaire centrale, éventuellement sans échéance et sans intérêts.
2 - Les critères de Maastricht doivent être revus et permettre de soumettre au débat démocratique, par exemple, les propositions suivantes:
a) les budgets des États doivent être équilibrés en "fonctionnement" + "amortissements" par la fiscalité.
b) les États et collectivités publiques peuvent faire financer les investissements d'utilité collective par un appel à émission monétaire sans intérêt de la BCE.
c) les besoins d'investissements de l'eurozone liés aux objectifs décrits en (1) doivent également pouvoir �tre financés par émission monétaire sans intérêt de la BCE.
Les statuts et la mission de la Banque Centrale Européenne doivent être revus en conséquence.
Au niveau national :
A défaut de faire aboutir ce projet au niveau européen, d'opérer une reprise du droit collectif (national) d'émettre la monnaie, éventuellement par émission d'une
monnaie nationale , complémentaire à l'euro , quitte à se mettre en dissidence à l'égard de l'UE, non par anti européanisme mais pour se donner la possibilité de devenir un modèle d'inspiration des autres Nations. "


plus d'infos et aussi pour ceux qui ne l'ont pas encore vue cette vidéo de paul grignon "l'argent dette" dont voici la présentation:




"La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages a atteint des proportions astronomiques et enfle de plus en plus démesurément de jour en jour.D'ou vient tout cet argent ?Comment peut-il y avoir TANT d'argent à preter ?La réponse est... qu'il n'y en a pas."De nos jours, "L'ARGENT S'EST FAIT DETTE."S'il n'y avait PAS DE DETTE"Il n'y aurait PAS D'ARGENT" Si tout ceci vous laisse perplexe, rassurez-vous, vous n'etes pas le seul ou la seule." Très peu de gens comprennent ce système, même si nous sommes tous touchés."Ce long métrage d'animation, dynamique et divertissant, de l'artiste et vidéographe Paul Grignon, explique les effets magiques mais pervers du SYSTEME ACTUEL D'ARGENT-DETTE dans des termes compréhensibles pour tous. Nous vous présentons le chef d'oeuvre de Paul Grignon pour la première fois disponible avec une bande son francaise et textes en francais ! Distribué en DVD par bankster.tv " comme cela dure une cinquantaine de minutes, installez vous confortablement, petit coussin, jus d'orange... enfin ce qui vous plait mais svp soyez attentif- et dites pas que c'est trop long! pfffff!!! quand on voit le temps que vous passez à regarder des conneries à la télé heing!!!! :-) (merci à marius pour le lien de la vidéo et à serge pour l'illustration de tête de gondole)

The Divine Comedy - Joe Le Taxi (Paris, 23rd Sept 2008)

cha! cha! cha! "tou chantes avec moa?"

Melty Bunny

nathan larsol "aviva pastoral" vu sur le blog de toutes les musiques aussi improbables soient -elles
http://aurgasm.us/

samedi 28 mars 2009

la semaine en un mot




vont les mots après la sortie, le genre de question qui vous vient sans l'avoir cherché , une peau de saucisson coincée entre les dents du presque bonheur, un samedi soir dans l'antichambre d'un phare sédentaire. Reprenons, dimanche soir déjà, et c'est au tour de la petite fille désormais de demander: Où ils vont les mots après qu'ils se soient échappé ? "Et bien Coralie tu vois les mots ils ont matière à réfléchir mais c'est tout, c'est leur façon à eux de se matérialiser dans l'instant et de vite disparaitre.../..." - "Vous oubliez les livres" répondit la petite fille hors antenne au psycho-sémantoc recruté par la productrice de l'émission où les enfants posent des questions pertinentes à des spécialistes toutes spécialités confondantes payés à la réponse....Quand au lundi, en pleine lessive de dix heures 30, à l'appel du tambour et le hublot lessivé, notre héros, puisque déjà familier, appelons le Robert,se prit à douter sur le bien fondé de la parole qui faisait tant de buée. Mardi fait son marché, un bouquiniste de plein vent et fidèle aux intempéries, lisait à voix haute: "D'où viennent les mots? Les lettres de l'alphabet pourraient-elles servir de semence? il était temps de plier la voile, de fermer la cambuse et d'accoster où la gite se calme à couvert. Sa moitié au mieux dans le lit de la semaine , un poème s'était glissé sur le rayon de soleil qui caressait un drap de mars et il dit à peu près ceci: "où s'en vont les mots paresseux? ces mots cachés, peureux de honte, rouges de peur, verts de rage. Touts ces phrases fanées dans le fond de ma gorge.../..." mercredi finit à peu près ainsi et le lendemain alors qu'il avait plu la plus grande partie de la nuit, robert qui prenait la ligne 10 pour rentrer chez lui après une nuit de boulot , balloté par les vagues du goudron, descendit rue des questions résolues- "Quand la phrase s'achève, où vont les mots qui restent ?" ce furent ses dernières paroles avant qu'il ne s'envole à la recherche de ses rêves, ce jeudi à quinze heures. Le plus gros était fait, il ne restait plus qu'à se mettre sur son vendredi et à ouvrir le courrier des lecteurs: en réponse à la question précédemmment posée et à laquelle vous pourrez vous référer en cas d'oubli- c'est facile elle est habillée de noir- il a été répondu: "Ils s'envolent et papillonnent au dessus de la feuille en attendant leur tour... Mais ils ne sont pas très patients, alors ils se bousculent et se cognent dans l'espoir de provoquer l'étincelle qui rendra les idées du poète lumineuses," mais également ceci: "Ils retournent dans le dictionnaire Universel. A leur place." Il n'était pas plus avancé qu'en fin de semaine dernière Robert, voir même un peu plus empétré dans la formulation, cette façon qu'avait la langue de détourner l'attention en faisant des manières, comme poser sa question autrement et sans y avoir l'air. à quoi ils servent les mots quand on nous les prête? à prendre la place de nos silence peut-être ...
Mode d'emploi et chute finale: les mots en noir ne m'appartiennent pas, ils ont été empruntés aux peintures de la toile à la question: " où vont les mots quand ils s'échappent? à signaler que les photos sont également de leurs auteurs.

Les Bas-Fonds - Louis Jouvet joue avec un escargot

re-découvert chez helenablue; (http://helenablue.hautetfort.com/
c'est beau comme du jean renoir dans le texte

Je suis catholique

une petite contribution dans les grands ébats qui agitent le monde cinq non ci- vilisé (tout augmente) concernant la position (de missionnaire) du pape en mobile et la capote glaciaire ou inversement je ne sais plus- y'a pas à dire les religions sont d'une singulière avancée dans la grande marche des civilisations , mais attention, ne laissons pas la dimension spirituelle de la vie aux seuls "porteurs de chasubles" au risque qu'ils n'en fassent un dogme ou autre tue l'esprit ...

I Muvrini _ (Polyphonie Corse).

"Corse, enchantée, ta lumière, aux mille facettes, sur une mer turquoise
Dans ton univers de rochers, déchirés par des vaques narquoises
S'est posée, silencieusement, sur ton littoral, défiant l'usure du temps.
L'arrière pays s'ouvre à une variété de paysages, tout en couleurs,
Les chaînes de haute montagne, vallées encaissées ou plaines assoiffées
Se disputent un maquis inabordable, excepté pour le bandit d'honneur
Tel un rêve tenace, la résistance reste une affaire de sang et de coeur.
Un vieil homme, s'appuyant sur une canne, regarde une nuit bleue,
L'attentat d'aujourd'hui ne ressemble, en rien, aux vendettas d'hier,
La Corse outragée et manipulée est l'île colonisée de tous les enjeux
Mais, sous le poids du silence, se plissent, solidaires, les paupières." -sous le poids du silence- alain meyer-abbatucci-

of corse


Réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté incompressible de vingt-deux ans – la peine maximale... Comme prévu et sans surprise donc le verdict est tombé dans un procès jugé avant même d'avoir franchi la porte du tribunal , depuis qu'un certain ministre de l'intèrieur en avait fait une affaire personnelle-souvenons nous d'un 4 juillet 2003, jour de l'arrestation d'Yvan Colonna après quatre années de fuite, Nicolas Sarkozy avait alors déclaré que la police avait interpellé "l'assassin du préfet". Ce qui nous donnait là une conception tout à fait démocratique de la justice, en oubliant la présomption d'innocence, mais il semblerait bien que le mélange des genres entre vie privée, justice, politique... soit particulèrement à la mode chez l'hyper actif président devenu. N'a t'on pas vu par exemple un de ses fils en vacances chez sa maman en corse et ramené à la maison par la soeur d'yvan colonna... Ah pouvoir quand je te tiens, je ne te lâche plus na! et mieux vaut pas se trouver sur mon chemins disait l'empereur...

vendredi 27 mars 2009

tu la veux ma photo? vos papiers...




le photo-vidéo-club de saint-nazaire vous invite à l'exposition organisée par ses ahérents du 9 au 20 avril de 8h30 à19h salle agora à saint-nazaire- il sera également présent au salon régional photographique qui ose encore s'appeller des pays de loire mais on l'espère pas pour longtemps, ça c'est moi qui rajoute ...


bernadette m'envoie un lien que voicilà sous-titré -édifiant- en effet, pour rester dans la photo, il s'agit d'un big cliché de "l'inauguration" de Barak Obama du 20 janvier dernier, dans laquelle on peut distinguer nettement chaque personne dans la foule... Cliquez sur le lien plus bas. Lorsque la photo apparaît, placez votre curseur quelque part sur la photo et double-cliquez à cet endroit autant de fois que vous le désirez pour approcher les gens en aussi gros plan que vous le voulez. Attendez quelques secondes et vous serez en focus." Cette photo a été prise avec une caméra-robot de 1.474 megapixel, soit avec 295 fois plus de puissance que les photos à 5 megapixels de nos caméras familiales. Une seule photo et la possibilité de "ficher" un million de personnes !!!!!!!!!!!!! ça laisse rêveur, songeur et ça fait flipper aussi éventuellement


Pascale m'a fait parvenir ceci: "Que faire si dans la rue vous croisez une personne en difficulté ?Avant de lui acheter une baguette , lui apporter une soupe chaude, lui fournir un éventuel duvet qui traînait dans votre grenier demandez lui ses papiers car s'il est en situation irrégulière vous risquez 5 ans de prison et 30 000€ d'amende mais attention "non assistance en personne en danger" vous en coutera 75 000€ et 5 années de prison ferme Réfléchissez !La personne est elle en danger si elle est affamée ou frigorifiée ? Ne réfléchissez pas de trop et rendez vous le 8 avril Désolée , j'ai pêché , lorsque j'ai fait du bénévolat, lorsque j'ai donnée du pain à des S.D.F je ne leur ai pas demandé leurs papiers"


mais que se passe t'il donc le 8 avril?



"Objectif chiffré de reconduites à la frontière pour 2010 : 28 000 Objectif chiffré d’interpellations d’aidants pour 2010 : 5 500 (source : Loi de finances 2009) Si la solidarité devient un délit, nous demandons à être poursuivis pour ce délit ! Aujourd’hui, en France, il est devenu criminel d’accueillir, d’accompagner, ou seulement d’aider une personne en situation irrégulière….. Le 18 février 2009, à 7 h 45 du matin, la police frappe à la porte de Monique Pouille, 59 ans, bénévole aux Restos du coeur et à l’association Terre d’errance. Depuis deux ans et demi, cette femme organise les dons de nourriture et d’habits pour les migrants qui errent autour de Calais dans l’espoir de passer en Angleterre. Elle recharge aussi leurs portables. Les policiers lui on dit : "on vient vous chercher pour vous mettre en garde à vue, pour flagrant délit d’aide aux personnes en situation irrégulière". L’interpellation le 16 février 2009 d’Hamid, un sans‐papier accueilli par la communauté Emmaüs de Marseille Pointe‐Rouge, s’est transformée le 17 février 2009, en opération policière dans cette communauté. Ainsi, sur décision du parquet de Marseille une perquisition a eu lieu dans la dite communauté Emmaüs aux fins de recenser la présence d’éventuels compagnons sans papiers. Dans le même cadre, Kamel un responsable de la communauté a été mis en garde à vue pendant 6 heures le 17 février. Ces faits s’ajoutent à une liste déjà longue de militants associatifs ou de citoyens ordinaires poursuivis pour avoir manifesté leur solidarité ou agi avec humanité à l’égard de migrants privés du droit au séjour. Alors demain, quels gestes du quotidien seront punis pour remplir les objectifs du Ministère de l’immigration ? Votre médecin sera‐t‐il interpelé pour avoir soigné un sans‐papier malade, ou votre facteur pour lui avoir distribué son courrier ? L’instituteur de vos enfants sera‐t‐il inquiété pour avoir appris à lire à un enfant dont les parents sont en situation irrégulière ? Nous sommes tous concernés : parce qu’ avant d’être « sans‐papiers », ces hommes, ces femmes et ces enfants sont des personnes en difficulté, isolées et démunies et il est de notre devoir de citoyen de les aider dans la dignité et le respect dû à chaque être humain. Alors si la solidarité devient un délit, nous demandons à être poursuivis pour ce délit ! Mercredi 8 avril 2009, à 10h00, devant les palais de Justice de Paris, Lille, Marseille, Strasbourg, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Rennes et ailleurs en France, nous serons 5 500 à nous présenter comme prisonniers volontaires, affirmant avoir, un jour, aidé un homme ou une femme sanspapiers en difficulté. Nous serons 5 500 citoyens décidés à rester des « aidants » ! SOYEZ NOMBREUX A NOUS REJOINDRE !!!! Premières Associations Partenaires : Emmaüs France / RESF / Fédération Entraide Protestante / Cimade / Comede / Gisti / FASTI / UNIOPSS / Secours Catholique" plus de détails sur: délinquants-solidaires

festival handiclap


"Amitiés sans frontières" c'est le thème du 22em festival handiclap qui se déroulera en deux parties, tout d'abord, du 27 mars au 29 mars sur l'ile de nantes sous deux chapiteaux qui accueilleront les différents spectacles et animations et également en partenariat avec les machines de l'ile à la maison des hommes et des techniques. Ensuite entre le 30 mars et le 4 avril un certain nombre de villes du département associées au festival vous proposeront rencontres, spectacles, ateliers d'écriture, expositions, lectures, animations...plus d'infos sur le site du festival

morale

- Oxymore, définition: figure de style qui associe deux mots de sens opposés
(merci remy pour l'envoi )

vous avez demandé la hot line, conservez s'il vous plait




Dis-donc robert tu la prends où l'inspiration? Et bien en voilà d'une question, ma voix off préférée, et puis j'ai comme l'impression que cette réflexion est tout sauf anodine, vous voulez-dire quoi par là heing? Forcément ça peut paraître un peu bizarre de vouvoyer sa voix off, mais c'est histoire de marquer une distance sinon on pourrait penser que tout cela c'est kif! kif! blanc bonnet- c'est quand même mieux quand on s'imagine avoir affaire à des avis multiples et parfois contradictoires alors qu'il s'agit finalement de la même multinationale, sous des emballages différents. C'est le "propre" de l'information figurez-vous. En amont des gros titres de votre canard préféré, il y a une agence de presse qui distille à longueur de journée des infos bien qualibrées, que chaque client propriétaire d'un organe de presse, modèlera ensuite à sa convenance. Et avec cela on fabrique soit disant de la pluralité, liberté d'expression et tout le saint frusquin sauf...et bien sauf qu'au départ y'a des gars qu'on décidé en toute subjectivité aux ordres, que l'info du jour c'était telle ou telle histoire plutôt qu'une autre. Et ça change tout non de faire comme on dit la pluie et le beau temps? Imaginez par exemple, que pour des raisons qu'on n'aurait pas à nous expliquer, à nous autres besogneux de la vie, que les grossistes de l'info -AFP en français- décident de conserver sous le manteau telle info trop génante pour qui de droit et de pouvoir, certes, on peut imagner qu'un jour où l'autre forcément on le saura puisqu'il existe encore quelques journalistes indépendants -"fouille merde" en argot fmi, mais cela risque de mettre un certain temps à nous arriver dans "l'oreille en coin" le temps qu'il faut parfois pour faire ses ptites affaires... Ah je le vois d'ici le client prince de galles et mohair réunis avoir un petit sourire con descendant et entonner le couplet de la raison... (d'Etat?) face aux rigolos alarmistes dans mon genre "voyons le complot international, tout cela, c'est pour le cinéma, aujourd'hui à l'époque de l'information planétaire et immédiate, on sait tout sur tout n'est ce pas!" d'ailleurs on le voit bien avec la crise boursière, comme c'est curieux personne ou presque ne l'avait prévue, sauf sans doutes ceux qui se sont fait un max de blé avec, c'est bien connu le malheur des uns...et pendant que les spécialistes de l'endormissement nous font la danse de la conjoncturlute et structurlute pour expliquer que c'est pas la peine de retourner bosser dans ta boite demain mon gars! vu qu'elle va se mettre au vert et ses salaires de misère quelquepart...heu! en asie, Et de rajouter la main sur le porte feuille "ben désolé les mecs on savait pas, on a fait ce qu'on a pu pour vous aider mais..." pourtant le capitalisme qui s'use que si l'on s'en sert aime tout sauf l'inconnu, le bricolage et l'amateurisme, alors le coût du château de cartes qui se casse la gueule, comme ça sans raison ou presque, j'ai des doutes - à qui profite le crime ? "that is the question" - j'attends la dépèche d'agence pour me le dire, et je risque d'attendre un moment - pour des raisons techniques, nous ne sommes pas en mesure de vous tenir informé, veuillez renouveler votre appel ultérieurement, je répète....

jeudi 26 mars 2009

j'aime l'aveyron

merci laurent pour l'envoi de cette merveille et bonjour à tous les ami(e)s aveyronnais(e)s

mercredi 25 mars 2009

walabri de jardin


Amis jardiniers en herbe (forcément) ou confirmés, mes hommages printaniers et comme je suis sur que je ne vous ai jamais encore parlé de Claude, c'est bien dommage et qu'à cela ne tienne, d'ailleurs c'est un garçon de la branche sympathique et aussi plein d'idées, mais attention quand il imagine un "truc", ça peut aller loin, jusqu'au concours lépine par exemple où il a été primé l'an dernier pour son "walabri" . Mais quézaco? répondit l'écho, et bien chers lecteurs blogouilleurs et éventuellement gratouilleurs, il s'agit figurez-vous, d'un abri de protection et de forçage pour le bien- être du végétal . Fallait y penser au bien-être du végétal, c'est pas le tout de manger du légume, encore faut-il qu'il arrive en bonne santé dans votre assiette. J'ai l'air de plaisanter comme ça mais c'est tout à fait sérieux et d'ailleurs je passe le micro directement à claude qui va vous expliquer tout ça:

Un petit topo s'impose: Tout d'abord, brièvement, le walabri est arrivé pour pallier le manque dans le commerce, d'un dispositif ergonomique devant protéger, par exemple, un plan de tomate contre les gelées printanières. De fil en aiguille, le dispositif est devenu une adéquation entre la protection et le confort du végétal, la volonté d'avoir une récolte précoce, celle de retrouver la saveur réelle des fruits et légumes, l'élimination maximale de contraintes pour l'incitation et le plaisir du jardinage, l'idée du mobilier de potager et le respect de l'environnement.


Avantages et utilisations non exhaustifs:

il permet de profiter d'une récolte, dès la fin du printemps; Sous l'effet de serre, le végétal va se développer plus rapidement à la condition toutefois, qu'il soit aéré et ventilé, sinon par un excès de chaleur il périra (entre 30 et 35° au mois de mars sous nos latitudes) Le végétal est un être vivant qui comme nous, a besoin d'air: si nous nous trouvons dans un véhicule en plein soleil au mois de mars, nous ouvrirons une vitre pour aérer et si cela ne suffit pas nous ouvrirons une deuxième vitre. Avec le walabri, nous allons aérer en ouvrant plus ou moins les deux parties du dessus et nous allons ventiler en retirant plus ou moins ce dispositif du sol, en créant ainsi, la convection de l'air. L'air chaud, plus léger s'échappe vers l'extérieur et, la nature ne supportant pas le vide, l'air frais est aspiré vers le bas.


Il dispose d'une structure ergonomique à l'utilisation:

Ce dispositif dispose d'une structure et de moyens d'utilisations qui le rendent autonome. Mobile, léger, il respecte la rotation des cultures. Les piquets sont attenants à la structure et celle-ci présente une forme permettant un ancrage au sol, pouvant résister à de très fortes rafales de vent ( 120,130km/h, posé sur le sol). Le walabri comprend des éléments pouvant être assemblés et démontés par un système d'accrochage simple. il est démontable pour répondre à trois exigences: la première est liée à la réduction du volume pour réduire le coût du transport, la deuxième pour l'utiliser comme un paravent (protégé des vebts provenant d'est en ouest en passant par le nord, mais ouvert vers le sud), et la troisième pour un stockage à plat ou par accrochage vertical grâce aux percements dans la traverse haute des cadres. Ces percements ont aussi la fonction de renouvellement de l'air au sein du dispositif et de prise en main en y introduisant un doigt lors des diverses manipulations; Si toutefois, de la place est disponible pour le stockage, grâce à sa forme pyramidale, on pourra préférer l'empilement.

Il répond aux exigences écologiques et respecte naturellement l'environnement:

Cette structure est délibérément en pin maritime ou toute autre essence respectant la charte du PEFC (programme européen des forêts certifiées), sans produit de traitement. Optimisant la surface de culture, ce dispositif réduit de façon non négligeable la surface du film en matière plastique (polyéthylène) en comparaison des autres moyens classiques de protection.
Il cause bien Claude quand même, on voit qu'il connait son sujet et ça marche super bien son walabri, je l'ai vu de mes yeux vu, et en plus c'est pas cher du tout, parce que Claude il est du genre éthique, il veut que tout le monde puisse en profiter. Et voilà quoi et comme il commence tout juste la commercialisation, j'ai décidé d'offrir mon modeste concours (pas lépine celui là) à sa petite entreprise à taille aussi écologique qu'humaine.
pour plus d'infos: walabri claude barron BP04 44160 pont-château- e-mail: walabri@orange;fr- tel 09/79/06/96/28

mardi 24 mars 2009

toutes ces bouches à nourrir




"À la maison ils n'ont rien à manger à se mettre sous la dent. Les petits ils font les marché derrière les maraîchers. Ils ramassent les fruits pas pourris. Toutes ces bouches à nourrir; Toutes ces bouches à nourrir qui appellent. Toutes ces bouches à nourrir. Toutes ces bouches à nourrir je les aime. Toutes ces bouches à nourrir.Les bandes sont nombreuses de gamins aux joues creuses. Je suis l'aîné décharné. Je gère les ardoises les pourboires des bourgeoises qui nous trouvent mignons en haillons.Toutes ces bouches à nourrir...En Amérique, en Asie, en Afrique c'est pareil ,les gamins Ttndent la main, Les larmes du monde sont sur eux, tant de mouches qu'ils sont las de chasser de leurs bouches , de leurs bouches à nourrir, de leurs bouches à nourrir qui appellent. De leurs bouches à nourrir. Toutes ces bouches à nourrir je les aimes. Toutes ces bouches à nourrir ..." thomas fersen-le bal des oiseaux-

Sweet Home Alabama

pour le tape dans tes mains et tout le reste- hHut les choeurs dans la prairie et ses robes à fleurs, les guitares en ordre serré, les cheveux sweet home et l'alabama sur les bords

mauves en noir




Le polar en bord de loire- c'est une rime qui se sent bien- quand au polar en Mauves il prend de la couleur aussi et pour un week-end (les 25 et 26 avril ) il accueillera une trentaine d'auteurs de romans aussi policés que policiers - animations, conférences, débats, spectacles...autour d'un thème qui pour cette version 2009 est "crime(s) de goût(s)"


puisqu'on en est aux bonnes nouvelles -on s'installe confortablement pour lire la suite- :




"L’ai-je toujours été sans doute. Combien ai-je attendu ce jour ? Quatre ans. Oui. Quatre longues années. J’ai presque envie de sourire maintenant. Mes nerfs ne doivent pas lâcher. Aujourd’hui doit être propre. Ma tête doit rester calme. Mes mains, quant à elles, sont déjà froides, prêtes à exécuter le mouvement décisif. Mon corps commence à s’anesthésier de toute angoisse. Mon esprit a été balayé du doute. Ce qui m’attend est devenu une évidence. La clarté de ce qui doit être fait. Une raison de vivre. Un prétexte pour survivre. La chambre de Sarah est semblable à celle de son onzième anniversaire. L’odeur de ma fille est encore présente entre ces murs. Je n’ai jamais aéré la pièce. Son lit est défait. Les mêmes plis. Le même oreiller bleu ciel sur le sol. J’inspecte ses vêtements. Elle était sur le point de devenir une adolescente épanouie. Je caresse sa robe préférée, celle qu’elle portait pour tous les anniversaires. On aurait dit une fleur. Une fleur en train d’éclore, avec fragilité et douceur. Son journal que je lui avais offert. Elle avait personnalisé la couverture en y ajoutant l’autocollant d’un panneau de sens interdit. La dernière page raconte son excitation d’entrer au collège. Elle avait des craintes aussi. Elle se demandait si elle parviendrait à se faire des amies. Mais la classe de 6 ème représentait pour elle la fin de l’enfance et elle en était heureuse. En ce jour, elle aurait eu l’âge d’avoir un petit copain et j’aurais pu partager une grande conversation avec elle, autour des premiers rapports et aussi du premier amour. Je ressors et ferme la porte, une dernière fois. La maison ne ressemble à rien. Quelques coussins par terre. Une pile des journaux de la région à côté. Le reste est un ensemble vide. J’ai tout vendu. Tout est d’une blancheur impeccable. Un vide paradisiaque. Plus personne ne vient ici. Il faut dire que je n’ai plus beaucoup de connaissances. J’avais encore le téléphone l’année dernière, mais j’ai coupé la ligne. J’ai conservé contact avec un ami de longue date, avec lequel j’ai eu une aventure. Il ne m’a jamais attiré. Quand Sarah est morte, je savais qu’un jour, j’aurais besoin de lui. Alors, je m’en suis rapproché. Par utilité, et non par envie. Il travaille dans l’administration du Centre Pénitentiaire de Saint-Quentin Fallavier. Pas très loin du drame. D’ailleurs, il m’a contacté la semaine dernière : l’homme que j’ai attendu tout ce temps devrait être relâché dans une heure. Liberté conditionnelle. Il doit s’établir à Lozanne. Petite commune pas très loin de Lyon, où il trouvera un travail et un toit. Le début de sa réintégration dans la société. Je connais bien cet endroit. Nous y sommes déjà allés plusieurs fois pour prendre des photos des voies ferrées et de leurs trains. Toute une histoire là-bas. Une époque révolue. L’image d’une famille unie est un souvenir pimenté. Il me rappelle ce qui a été perdu. Il me renvoie à cet homme, Loïc Roussel, la quarantaine au mois prochain, célibataire et sans enfant, condamné à six ans de détention pour homicide involontaire. Celui de ma fille. L’hôtel de la Gare. À Chessy Les Mines, une petite ville, voisine de Lozanne. Ainsi baptisée pour ses anciennes mines de cuivre. L’endroit a échappé aux marques du 21e siècle. On se croirait presque dans une autre dimension. J’adorais ce contraste. Vivre à Lyon la semaine. Et sortir me balader en plein pays des Pierres Dorées le week-end. Il y sera cette nuit. Il descendra à cet hôtel. Quant à moi, ma chambre est déjà réservée. Je patiente au bar, derrière mon troisième café. 16 h 15. Je suppose qu’il s’est arrêté en route. Loïc devrait être là. Mais il doit probablement en profiter un peu. Se familiariser de nouveau avec la région. Je peux le comprendre. Et je commande un quatrième café. Un jeune homme s’installe à côté de moi. Il paye ma commande en jetant un billet de cinq euros sur le comptoir. C’est vrai que je me suis faite belle pour l’occasion. J’ai pris soin de me maquiller. Mes jambes sont épilées. Je me suis même arrêtée en route pour acheter du parfum. Après en avoir vaporisé dans le cou et sur les poignets, je me suis débarrassée du flacon. Mes cheveux sont lavés et coiffés. Oui, en ce jour et pour ce jour, je suis belle. Le jeune homme essaye de lancer la conversation. Alors, j’incline mes lunettes de soleil pour qu’il puisse voir mes yeux. Et il abandonne. Les cernes de la haine les bordent depuis longtemps. Ils n’offrent rien de plus qu’un profond mépris ou une pleine indifférence au mieux. Voilà ce qui l’a repoussé aussi vite. Glaciale détermination. Le sommeil m’a abandonné depuis l’enterrement. La vengeance m’a gardée en vie. Je n’ai rien eu à dire. Il s’est éloigné en se demandant ce qui a bien pu m’arriver. Le bus vient de se stationner. De là où je suis, je perçois une ombre à la démarche lente se déplacer vers la portière. C’est lui. C’est Loïc. Un large sac noir sur le dos. Son expression a changé. Son visage s’est vieilli d’une vingtaine d’années. Une barbe brune encadre son air de chien battu. Ses cheveux n’ont pas été coupés depuis un bon moment : ils lui descendent jusqu’aux épaules. Un corps maigre. Faible. Il demeure plusieurs minutes sur le trottoir d’en face, inerte. Il scanne les environs. Il essaye de reconnaître quelqu’un, de s’appuyer sur un regard familier, mais en vain. Il est seul avec son sac. Sa solitude me touche parce que je la partage. Nous avons cela en commun. Nous errons comme des bêtes apprivoisées, soudainement relâchées en pleine nature. Les gens nous sont étrangers. Nous sommes des spectres que le paradis a rejetés. Un grand-père semble lui demander s’il est de la région. Je ne vois pas ses lèvres bouger. Il ne lui répond rien. Il secoue la tête. Il est ailleurs. Dans le passé. Il est resté aux portes des urgences de l’hôpital Saint-Luc. Tout comme moi. Nous avons cela en commun oui. Nous avons laissé notre humanité à Lyon. Et le grand-père passe son chemin : il n’a pas rencontré la bonne personne pour discuter. Loïc regarde dans ma direction. Je retourne à mon sachet de sucre. Non. Il ne peut pas me reconnaître. C’est impossible. Du coin de l’œil, je crois qu’il insiste. Je fouille dans mon sac à main. À côté du paquet de Dunhill, la paire de ciseaux de Sarah. Je la serre comme pour me calmer et je la repousse tout au fond. Elle en voulait une grande paire puisqu’elle entrait au collège. C’est peut-être le seul objet que j’ai déplacé dans sa chambre. Tout le reste est encore là. Quand il se décide à avancer vers l’hôtel, je me retourne entièrement et commande un verre de champagne cette fois-ci. Je le sens passer. Tout près. Au ralenti. Je sens ses mouvements derrière moi. J’entends l’air se fissurer à chacun de ses pas. J’écoute l’impact de ses bottes dans l’allée qui mène à l’accueil. Je ne respire plus. Mes poumons se bloquent. Je bois une gorgée. Ça y est. Il n’est plus dans mon dos. Il prend sa clé. Chambre 31. Monte dans sa chambre. Il ne descendra plus. Il n’a pas faim. Moi, j’irai au restaurant. C’est un grand jour après tout. En entrée une salade romaine accompagnée d’une crème d’artichauts. En deuxième entrée, des champignons cuits en terrine. En plat principal, une côte de bœuf saignante encerclée par des poivrons grillés. Et une tartelette au caramel mou en dessert. Pas de vin ce soir. Pas de digestifs. Je reste sobre. Mais je compte négocier une bouteille de Jack Daniel’s à emporter. Pour après. Sur une table voisine, une adolescente avec ses parents et son petit frère. Elle ne parle pas. Ne termine pas son ris de veau. Elle attend que le dîner se termine. Et puis, elle tourne la tête, observe à quoi doit ressembler l’adulte d’aujourd’hui. Je tourne la tête avec elle, participe à l’étude. Il y a là, un petit groupe d’hommes d’affaires qui ont probablement fait une escale ici avant de régler leur business sur Lyon. Un couple d’Anglais silencieux. Un autre, un peu plus jeune et plus bavard, mais qui ne sourit pas. De nouveau, je regarde l’adolescente. Elle essuie ses mains sur sa robe blanche avec hargne, cependant avec discrétion. Comme un signe de protestation. J’imagine que pour une famille de ce milieu, cela est inacceptable de salir son vêtement. La petite fantasme sur une vie plus simple. Avec moins de codes. Sarah aurait son âge. Ça, c’est mon fantasme. Je peux presque voir le regard qu’elle aurait maintenant. Nous serions toujours aussi complices. Si elle était là, je ne lui aurais pas imposé ce type de restaurant grand luxe. Nous aurions trouvé un Grec ou un Japonais. Peut-être une pizzeria ou un Marocain. L’essentiel aurait été d’être ensemble. De se confier l’une à l’autre. Je laisse trois billets de cinquante euros sous le pied de verre et je m’en vais tuer Loïc. Je reviens avant le couvre-feu de l’hôtel. Le responsable s’apprêtait à fermer. Le bâtiment semble endormi. Ou alors peut-être que nous ne sommes que deux clients ce soir. Lui et moi. Avant de rentrer dans ma chambre, j’inspecte le couloir. Je vérifie les lumières sous la porte, les radios allumées ou les téléviseurs. Rien. Excepté au palier de la 31, où je distingue le bulletin d’information de nuit. Je me réfugie dans ma salle de bains et je mouille mon visage, comme pour le laver du moindre symptôme d’hésitation. Je me regarde, les yeux dégoulinants de mascara, les lèvres débordantes d’un rouge brut. Il est temps. Je remplis mon verre à l’évier. J’avale tout ce qu’il me reste de Prozac et de Lexomil, c’est à dire les provisions du trimestre. Pour faire passer le goût médicamenteux, j’ouvre ma bouteille de Jack. Je la bois rapidement, mais par intermittence, pour ne rien régurgiter. Déjà je me sens pâteuse. Molle. Je me dépêche. Les ciseaux de Sarah. Et je me présente devant sa chambre. J’avais prévu de forcer sa serrure. Mais la porte s’ouvre. Le meurtrier de ma fille m’attendait. Il m’avait reconnue toute à l’heure. Et il m’attendait sagement. Comme un condamné. Nous restons là, face à face, sans rien nous dire. Il n’y rien à dire. Nos vies n’ont plus rien à dire. Il laisse la porte ouverte et s’en va s’asseoir sur l’unique chaise de la chambre. J’accepte l’invitation, verrouille derrière moi. Il voit les ciseaux. Il sait ce qu’il doit se passer. Et je me mets à éprouver envers cet homme un profond respect. Je me surprends presque à admirer sa culpabilité, celle d’un ancien conducteur de taxi qui a renversé mon unique enfant. Je ne lui parle pas. Lui, il ne baisse pas la tête, mais m’offre une larme sincère en guise d’excuses. Mon geste est vif. Précis. Dans le cou. Dans la jugulaire. Le sang gicle. Par réflexe, il pose ses mains sur la blessure. Par conviction, il abandonne sa prise. Il se laisse mourir maintenant. Tout est justifiable doit-il penser. Je ne m’attendais pas à tant de philosophie de sa part. Il est allongé sur la moquette. La tâche s’étend peu à peu. À travers ce sang qui s’échappe de son corps, ma vie perd de son sens. Nous étions liés. Je respirais pour lui. Pour le retrouver. Je m’allonge sur son lit. Sereine. Je partirai après." -je respirais pour lui- stéphane gros-finaliste du concours mauve en noir 2008-

l'actualité vue par ceux qui ne la font pas


en brèvounettes selon jean-patrick douillon
-DIFFÉRENCE :Quelle différence y a t’il entre la CGT et ANNECY ?La CGT elle veut son Jeudi Noir, Annecy elle veut son Jeu d’Hiver !
-Mort d’Alain Bashung : sa petite entreprise n’aura connu que le début de la crise.
-Création, en Poitou-Charente, d’un centre pour dresser les facteurs à éviter les morsures des chiens ; la signature d’un accord entre Ségolène Royal et Olivier Besancenot aurait pu être annoncée avec un peu plus d’élégance !
-Baisse de la TVA dans la restauration, mais pas dans le bâtiment ! Ce n’est pas grave, il suffit au client de remplacer le steack maison par le plat du jour.
-Nicolas Sarkozy déclare qu’il se battra de toutes ses forces contre l’évasion du paquet fiscal.


un slogan de christophe sibille pour une prochaine manif: "Au MEDEF, y’a du blé, pas d’histoires, nous aussi on veut une caisse noire." toujours dans le coq des bruyères le journal de la france qui se lève tard
(merci à rémy pour l'envoi du dessin de sneck)

GA BU ZO MEU











"C'était il y a très, très, très longtemps. En ce temps-là, il y avait... le ciel.
A droite du ciel, il y avait la planète GIBI; elle était complètement plate, et elle penchait, soit d'un côté, soit de l'autre.
A gauche du ciel, il y avait la planète SHADOK; elle n'avait pas de forme spéciale... ou plutôt... elle changeait de forme.
Au milieu du ciel, il y avait la TERRE, qui était ronde et qui bougeait. Sur la Terre, il n'y avait apparemment rien.
Les Shadoks et les Gibis en eurent donc assez, au bout d'un certain temps, de vivre sur des planètes qui ne marchaient pas bien. Alors ils décidèrent, les uns et les autres, d'aller sur la Terre qui avait l'air de mieux marcher.../... "






ainsi parlait, non pas nietzsche mais le shadok dans le texte et pour la suite de nos aventures voir la page du chat léo ou l'on apprendra également que "les shadoks c'est voltaire": "Les Shadoks ? Un caustique. Et mordants : à pleines dents. En effet, de ces créatures réduites à leur plus simple expression, et fortes par là, c'est ce détail qui doit être retenu : que ces oiseaux ont des dents. Et qu'ils n'attendent pas que les poules en aient pour les montrer et s'en servir. De ces becs carnassiers, que profèrent-ils ? Des méchancetés assainissantes. Thérapeutiques. Ils arborent les longs becs des médecins d'autrefois qui permettaient de se distancier ironiquement d'une épidémie en se promenant au milieu d'elle.../..."




Les shadoks pompaient, tout le monde semble d'accord là-dessus, et les aéroporteurs sondent, ils l'on déjà fait et ils y reviendront, forage ou fourrage, ils n'ont pas hésité longtemps, surtout qu'ils ont tout pour eux, l'argent de ceux qui regarderont passer les avions au dessus de leurs têtes et l'accord de ceux qui prendront l'avion qui passera au dessus de nos têtes. "Expulser des personnes, abattre le bocage, détruire un bassin laitier, d'élevage, de potager personnel ou collectif" disent les opposants au forage qui s'opposent à "un projet destructeur, énergivore et ruineux" mais que faire contre l'avis de spécialistes qui ça tombe bien et comme un fait exprès est également celui de politiques pour qui l'avion n'a jamais fait peur d'autant qu'il ne passe que très rarement au dessus de leurs têtes, c'est pas qu'ils n'ont pas une tête à avion mais parce qu'ils choisissent en général d'habiter là où les avions ne passent pas au dessus- et ils savent bien où, vu que ce sont eux qui signent les plans de là où les avions passeront avec eux dedans qu'ont pas peur puisqu'ils le prennent souvent avec l'argent de tous ceux qui ne le prennent jamais et de quelques autres qui le prennent parfois mais pas souvent. Non contents de ne pas payer l'oxyde d'azote, monoxydes de carbone, hydrocarbures, dioxydes de soufre et particules solides que trainent joliment derrière eux les aéronefs et qui tombent au grès de leurs humeurs (les gaz et parfois les avions aussi) -regarde maman c'est beau l'avion- les aéroporteurs qui comme les shadoks ont des dents et savent s'en servir par délégation n'ont pas apprécié du tout que d'autres plus terre à terre qu'eux viennent presque sous le nez de leurs n'avions avec leur pelle et leur seau prélever un peu de terre d'avant pollution- suivant l'adage bien connu "à sondeur, échantillonneur ennemi" pour la peine deux opposants ont été arrétés pour vol de terre, rien a voir bien entendu avec le vol d'avion qui comme chacun sait n'est poursuivi par rien. c'est pour tout cela et sans doutres autres choses aussi que la coordination des opposants au projet d'aéroport de notre "drame" des landes vous convient à les rejoindre le mardi 28 avril à l'heure de l'apéro devant le tribunal de saint-nazaire. pour faire de la terre le plus bel endroit du ciel

on ne dit pas...


Monsieur le directeur des ressources humaines s'habillait avant en chef du personnel, mais c'était ...avant que l'on exige des artifices pour encadrer les mots de tous les jours, des faux culries heu! au sens physique du terme! de la lang de blois, de la norme iso à s'en mettre plein le dos et alentours. Monsieur le surveillant général de son poste d'observation préféré , d'un regard vif et circulaire détaillait sa cour de collège dans ses coins les plus reculés en se disant dans sa barbe- collier socialiste: "R.A.S." La retraite est passée par ici et même si on ne sait plus si elle repassera par là, son jeune collègue qui officie maintenant se fait appeller conseiller d'éducation- Ah dame, c'est sur qu'il y a des parents qui auraient besoin de conseil et ptêt même de s'asseoir quelques heures dans la classe pour un recyclage des fondamentaux éducatifs chez le professeur des écoles beaucoup plus chic que l'instit mais ptêt moins poétique...La femme de ménage des transports du littoral est devenue technicienne de surface, l'aspect technique est toujours appréciable et valorisant mais sans vouloir faire sa mauvaise langue de sable, on peut voir que sur son bulletin de salaire la particule a dû lui coûter quelques augmentations de salaire- on ne peut pas tout avoir en même temps non plus... . Etrange et intéressant monde de l'esbrouffe ou les aveugles sont devenus non voyants - le mongolien, trisomique 21 et le gourou heu... coach. On dirait bien qu'au fur et à mesure où le monde du travail et l'environnement social , urbain... ressemblent de plus en plus à une jungle impitoyable où il serait de bon ton de marcher avec délicatesse sur son voisin . La place au baratin -formulé- est devenue prépondérante. Avis aux ados "turbulents, on ne dit plus prison mais: epm- comme établissement pénitentiaire pour mineur, avec ses miradors, ses matons, et ses grilles ça ressemblerait presque à la taule mais non! faut pas se tromper et d'ailleurs voyez bien la différence on ne s'y suicide pas on y meurt juste parfois d'un arrêt du coeur. Et tout va très bien merci dans le nouveau langage aseptisé, le politiquement correct- alors qu'il faudrait chercher longtemps avant d'en trouver justement un -politique- qui soit correct...Allez! il est temps maintenant de faire nos gammes et pour la peine veuillez noter que:

on ne dit pas: adéquation mais: y a -t-il des questions? - on ne dit pas: cd rom mais: ce sont des gens du voyage- on ne dit pas c'est homogène mais: cet inverti dérange, on ne dit pas dégats des eaux mais plutôt: des marins, on ne dit pas c'est alligator mais: c'est mouloud qui a raison, on ne dit pas: des lieux propices mais: des WC, on ne dit pas: faire semblant mais apartheid, on ne dit pas: il manque de calcium mais : il a un dégât des eaux, on ne dit pas: javellisé mais: j'ai lu, on ne dit pas: incarcéré mais: un bus bondé, on ne dit pas: j'obtempère mais: ton papa travaille dans quoi? , pon ne dit pas: le processus de paix est enclanché mais: je vais lâher une caisse, on ne dit pas les avantages abolis mais: les couilles de basile, on ne dit pas: l'idole des jeunes mais: johnny trempe sa tartine, on ne dit pas: paques au balcon mais: sur la terrasse aussi, on ne dit pas: un soupire mais: le cours de l'euro a baissé, on ne dit pas: il habite à l'ile Maurice mais: Maurice habite près de tourcoing, on ne dit pas: il fait des courbettes, mais: ce prof est nul, on ne dit pas: un poète mais: un klaxon, on ne dit pas: Calcutta mais: quelle chance tu as, on ne dit pas l'état de grâce mais: Monaco, on ne dit pas: pendaisons simultanées mais ensemble à cordes, on ne dit pas: un conquistador mais: un imbécile narcissique, on ne dit pas: se faire frapper par un vieillard, mais: prendre un coup de vieux, on ne dit pas: il s'est élevé à la force du poignet mais: c'est un branleur, enfin on ne dit pas: mine de rien mais: gisement épuisé...

lundi 23 mars 2009

le sifflet: c'est pas du pipeau


dans la série "nouveau et intéressant", vu sur le blog de jean-marc la frenière :

COMMUNIQUÉ DU COMITÉ DE COORDINATION DE LA BRIGADE DES SIFFLETS
Puisque nos dirigeants n'apprécient pas les sifflets nous demandons à tous ceux qui s'opposent à leur politique de se constituer en BRIGADES DES SIFFLETS. Cela ne coûte pas grand'chose de s'en procurer. Nous proposons à tous ceux qui se reconnaissent dans l'Opposition au gouvernement de s'organiser en groupe et de siffler durant un quart d'heure dans tout le pays, à une date et une heure qui sera indiquée dès que nous serons assez nombreux pour agir. Ce type de manifestation offre l'avantage de se faire entendre et ne nécessite pas de gros effort. Sur place, personnes âgées, handicapés, enfants, employés, travailleurs, par milliers et ensuite par millions nous pouvons faire entendre notre protestation à travers tout le pays. TOUS UNIS il est possible de manifester de cette façon efficace notre Opposition au gouvernement, à condition que nous agissions unanimement au même moment.Pour l'instant ce n'est que le début. Nous en sommes au stade de l'organisation. Vous pouvez dès à présent vous préparer à participer à ce qui sera une gigantesque opération. Vous serez tenu au courant ici même.Mobilisez vos amis. Faites fonctionner vos réseaux facebook et faites parvenir vos suggestions. Dès que nous serons assez nombreux nous agirons. Il faudra déterminer le jour, la date et l'heure. Egalement la fréquence de ces actions. Par exemple une fois par semaine.Amicalement à tous,
LA BRIGADE DES SIFFLETS.

dimanche 22 mars 2009

pour faire toute la lumière il faut parfois l'éteindre

Earth Hour 2009 : Le 28 mars à 20h30, éteignons nos lumières !

PARTICIPEZ A CETTE OPÉRATION SUR http://www.earthhour.fr/
L’année 2009 est une année décisive pour notre planète. C’est en effet dans les douze prochains mois que se décideront les politiques mondiales de lutte contre le changement climatique pour les prochaines décennies. Le consensus scientifique du GIEC réuni à Paris en 2007 nous a rappelé l’urgence de la mise en place de politiques globales pour limiter à 2° le réchauffement climatique au cours du 21ème siècle.
Le WWF a décidé de lancer une mobilisation internationale avec un moment fort le 28 mars 2009 qui prévoit de toucher, dans plus de 1000 villes, près d’un milliard de personnes qui feront le geste symbolique d’éteindre leurs lumières pendant une heure.
A ce jour, dans 62 pays dont la France, pas moins de 74 métropoles, dont Cape Town, Chicago, Copenhague, Dubaï, Hong-Kong, Istanbul, Las Vegas, Lisbonne, Londres, Los Angeles, Manille, Mexico, Moscou, Nashville, Oslo, Rome, San Francisco, Singapour, Sidney, Toronto et Varsovie, se sont déjà engagées à éteindre leur lumière le samedi 28 mars 2009 de 20h30 à 21h30.
Le 28 mars offrons une heure pour la planète !

samedi 21 mars 2009

mangeons des huitres

"L'huître, de la grosseur d'un galet moyen, est d'une apparence plus rugueuse, d'une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C'est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l'ouvrir : il faut alors la tenir au creux d'un torchon, se servir d'un couteau ébréché et peu franc, s'y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s'y coupent, s'y cassent les ongles : c'est un travail grossier. Les coups qu'on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d'une sorte de halos. A l'intérieur l'on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d'en dessus s'affaissent sur les cieux d'en dessous, pour ne plus former qu'une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l'odeur et à la vue, frangé d'une dentelle noirâtre sur les bords. Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d'où l'on trouve aussitôt à s'orner." - le parti pris des choses-francis ponge-

VB SYMPHONY

merci olivier pour cette symphonique mise en bière

petit cours d'économie très limpide ou presque qui circule sur la toile


C'est jean-rémi qui m'a envoyé le sujet suivant,et "par l'étang qui court" il risque d'avoir un certain succès enfin! moi même personnellement je suis un peu rétif (et chétif aussi voir récif ) devant les chiffres, je suis donc allé chercher la calculette (enfin mon fils) et bien le résultat n'est pas forcément ce qu'on pouvait espérer, dommage n'est ce pas...


Cette analyse financière -sous forme de fichier musical- proviendrait d'un télespectateur de la chaine de télévision CNN. on devrait ptêt lui proposer une place de ministre des finances à la banque mondiale..de toutes façon, ça pourrait pas être pire-
voilà donc la chose, j'ai recopié et ça dit à peu près ceci:

"Le plan de relance américain des banques prévu avec l'argent des contribuables coûtera la somme de 700 milliards de dollars ce à quoi il faut ajouter les 500 milliards déjà donnés plus les milliards d'euros que donnent les gouvernements européens aux banques en crise dans leurs pays. Pour essayer d'avoir un aperçu de ce que cela représente: la planète compte 6,7 milliards d'habitants si on prend seulement les 700 milliards de dollars américians et que l'on divise par les 6,7 milliards de personnes qui vivent sur la terre, cela équivaudrait à 104 millions de dollars par habitant. Si on avait remis cer argent à chacun d'entre nous les terriens non seulement on aurait éradiqué la pauvreté mais on serait tous devenus millionnaires. On peut donc se poser la question de la répartition des richesses...Voyons maintenant, en france avec les 26 milliards d'euros investis par notre gouvernement -l'argent des contribuables- 26 milliards pour 60 millions d'habitants cela représente la somme de 433,33 millions d'euros par tête de pipe.Si l'on considère par exemple pour une famille de quatre personnes cela ferait 1,733 milliards. et bien avec une telle somme, les familles auraient ainsi pu largement rembourser leurs hypothèques et...il n'y aurait pas eu de crise financière.et d'ailleurs, même une somme plus modeste aurait suffit et ainsi relancé la consommation. Hélas la crise est bien là et notre argent va à ceux qui le perdent en spéculation..."
Si vous voulez vous éviter les divisions après la virgule (comment ça marche ça déjà?) voici un commentaire détaillé envoyé sur hoaxbuster, le site qui cherche l'arnaque dans tous les coins et où l'on peut toujours aller se renseigner avant de faire circuler à ses voisins, les infos fumeuses et "géniales" qui trainent comme la poudre sur la toile
"Un fort en maths décrypte la crise et prouve par A + B que des milliards et des millions peuvent donner des résultats impressionnants...Aïe, aïe, aïe, hombre... Avec le Degüello en ouverture, le diaporama annonce d'emblée la couleur : il n'y aura "pas de quartier", pas de demi mesure. Ni même d'ailleurs de quart, de huitième ou de seizième de mesure. Les chiffres sont les chiffres et la démonstration va être, en effet, implacable.La deuxième diapositive s'ouvre sur une pièce remplie de billets de banque, principalement des dollars. Une banque ? Fort Knox ? Le butin d'un braquage ? Peu importe, le décor est planté... C'est du far west qu'on va parler. Là où ne règne ni foi, ni loi.La démonstration commence... et là, c'est le grand rodéo des chiffres pour expliquer en deux temps trois mouvements que si les puissants de ce monde avait bien voulu jouer le jeu du partage, nous serions tous riches.Pour étayer ses propos, l'auteur du diaporama relaye l'avis d'un téléspectateur de CNN. Alors bon déjà, hein !? Si c'est pas du sérieux ça... Puis arrive la grande révélation faite par nos experts en mathématiques :
700 milliards de dollars donnés aux banques
6,7 milliards d'invidus sur terre.La division est sans appel :Si on avait distribué l'argent aux gens au lieu des banques, chaque individu sur terre aurait reçu la somme de 104 millions de dollars par personne. Oui, oui madame, 104 millions de dollars !En effet, comme le dit notre mathématicien en herbe, si chaque homme sur terre avait reçu 104 millions de dollars, alors la pauvreté aurait été éradiquée. Comment se fait-il qu'aucun économiste au monde n'ait pu se rendre compte plus tôt d'une telle évidence ? Et comme le spécifie le diaporama, le téléspéctateur à bien fait de rajouter qu'il lui "semble qu'il y a un réel problème avec la répartition de la richesse". Oui, sans doute... Mais par contre avec la répartition du nombre de zéro autour de la virgule, là, aucun problème ? Doté d'une rigueur mathématique à toute épreuve, il est nécessaire de prendre sa calculatrice pour effectuer soi-même le calcul (en effet, il ne faut jamais prendre pour argent comptant ce qu'on est annoncé comme scientifiquement prouvé). Déception... Le résultat obtenu n'est pas le même : 104,00 dollars (même pas 100 euros) par habitant. Pas sûr qu'on puisse résoudre quoi que ce soit en distribuant 104 dollars à chacun.L'ami aux chiffres aléatoires continue sa démonstration en ajoutant une touche de proximité au débat. Et comme c'est la France sa prochaine cible, plus la peine de s'appuyer sur les calculs d'un téléspéctateur de CNN. Les siens feront l'affaire :
26 milliards d'euros
60 millions d'habitants Résultat : 433,33 millions d'euros par habitant Là encore, les chiffres laissent réveur et on se prend à imaginer la situation si jamais on avait pu percevoir les 104 millions de dollars aujoutés aux 433 millions d'euros... Ah, l'appât du gain. Décidément, les banques et les gouvernants sont bien ceux qu'on imagine qu'ils sont !Alors hop, on ne sait jamais, re calculatrice. Et... re désillusion. C'est la "ridicule" somme de 433,33 euros qui va s'afficher.Cependant, notre Einstein du calcul moderne ne s'arrête pas à ces détails. Il affirme que si l'argent avait été distribué, la crise n'aurait pas eu lieu et la consommation relancée. La consommation d'écrans plats... oui peut-être, pour le reste, c'est beaucoup moins sûr.Quoiqu'il en soit, voilà en quelques diapos comment discréditer complètement une façon de voir qui pourrait avoir un fondement (un partage plus équilibré des richesses).Quant à l'injonction à transmettre les savants calculs à tous ses contacts... Il semble plus prudent d'y réfléchir quelques centaines de millions de fois avant de se ridiculiser en public.
Guillaume sur HoaxBuster.com

Allez! jean-rémi j't'en veux pas, d'ailleurs si mon étudiant en grève de fils ne m'avait pas fait le calcul du genre élémentaire-rapidos,, ben moi aussi j'aurais bien voulu y croire, tellement on voudrait parfois que les choses soient simples.. Mais...Ô miracle! une fois de plus c'est la poésie qui nous sauvera l'instant, avec ce qui suit envoyé par jean-rémi également,et rien que pour ça, ben moi je vous pardonne, allez en paix et deux patés trois ovaires- au suivant:


"A noter sur votre calendrier sans oublier les appareils photos, ce sera
un beau spectacle...
DEUX « LUNES » DANS LE CIEL
Le 27 août prochain, à Minuit 30 minutes, regardez dans le ciel.
La planète Mars sera la plus brillante dans le ciel étoilé.
Elle sera aussi grosse que la pleine lune.
Mars sera à 34,65 millions de miles de la Terre.
Soyez donc certains de ne pas manquer ça.
Cela nous apparaîtra, aux yeux nus, comme si la Terre possédait 2
Lunes!!!
La prochaine fois que cet événement se reproduira c'est prévu pour
l'année 2287..
Partagez cette information avec tous vos amis car PERSONNE en vie
aujourd'hui ne pourra voir cela une seconde fois"

pisqu'on vous le dit...

...que c'est le printemps, tenez voici un exemple supplémentaire et la preuve que ça pousse partout, même sur votre écran- grattoir, plantoir, binette et...souris-Vous allez cliquer sur le lien suivant: vous n'aurez pas ma fleur ensuite sur la page blanche ou noire vous cliquez n'importe où, vous recommencez...vous pouvez laisser le doigt appuyé et glisser en souplesse - à vous de voir! en tout cas, faut que je vous dise, c'est mignon chez vous. (merci pascale pour le lien)
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