samedi 21 mars 2009

mangeons des huitres

"L'huître, de la grosseur d'un galet moyen, est d'une apparence plus rugueuse, d'une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C'est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l'ouvrir : il faut alors la tenir au creux d'un torchon, se servir d'un couteau ébréché et peu franc, s'y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s'y coupent, s'y cassent les ongles : c'est un travail grossier. Les coups qu'on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d'une sorte de halos. A l'intérieur l'on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d'en dessus s'affaissent sur les cieux d'en dessous, pour ne plus former qu'une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l'odeur et à la vue, frangé d'une dentelle noirâtre sur les bords. Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d'où l'on trouve aussitôt à s'orner." - le parti pris des choses-francis ponge-

2 commentaires:

  1. comment commenter comment t'es ?
    RE, RE, RE, RE, RE, RE, RE, RE.
    Huit RE, 8 RE.....
    Un peu comme le pain bis le cana lève doucement et tempête le neurone.
    Et oui, c'est la vie !!!!
    Veuillez agréer,<..> mes salutations.

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  2. un peu dry le cana peut-être non? une fois que la neurone a tant pétée, il en reste comme un goût de cendre.
    :-)

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