-envoyé par Serge-
lundi 31 mai 2010
ça va mieux (ou presque) en le disant
j'ai reçu cette de copie de lettre envoyée à un "chirurgien"
"à l’attention de...
Je me permets de vous adresser cette lettre pour vous conter une anecdote qui je suis certain retiendra votre attention. Je dînais récemment chez des amis dont la fille nous présentait son ami. Nous commencions le repas quand le jeune homme s’est évanouit. Vous imaginez le froid jeté sur l’ambiance. Après avoir repris connaissance il nous a raconté ses chirurgies nombreuses et sa santé altérée à vie par un chirurgien n’ayant pour éthique que l’argent et le mensonge. Etant une de vos victimes vivantes et indemnisées son histoire m’a renvoyé à une terrible période de ma vie, celle ou je vous ai croisé. Je lui demande donc le nom de son Dr Jeckyll et il se trouve que c’est vous. Ce jeune homme, handicapé à vie, fait face à un futur digestif cauchemardesque. Quand à moi plus de 10 ans après je continue à souffrir, urgences,hospitalisation,kinés,possible chirurgie à venir car vous n’avez pas lésiné sur le matériel chirurgical (probablement facturé assez cher) et il en reste encore dans mes viscères. Mais il y a plus drôle, je racontais ce que je viens de vous raconter à un ami qui vous a immédiatement habillé de noms d’oiseaux que la décence m’interdit de retranscrire : vous avez opéré son fils…..
Lors de mon dernier rendez-vous à l’hôpital, pour décider de l’opportunité d’une nouvelle chirurgie, le médecin qui ne me connaissait pas, lisant mon dossier à lu votre nom et m’a dit qu’il était sincèrement désolé et que je n’avait pas eu de chance de vous avoir rencontré.
Tout ça m’a donné envie de parler de vous autour de moi et je me rends compte que ce n’est pas nécessaire car vous avez une réputation sulfureuse sur M... J’ai bien compris que la honte et l’honnêteté sont des concepts absents de votre catalogue et que vous n’opéreriez pas la poule aux œufs d’or en choisissant un autre métier plus adapté à vos talents d’équarrisseur. Par contre je ne comprends pas que dans le nombre d’instances ou personnes impliquées indirectement : sécurité sociale, la clinique, l’hôpital qui récupère vos ratés, les chirurgiens qui vous côtoient, vos assurances, les assurances de vos victimes, le conseil de l’ordre……personne n’ait pris la décision de faire cesser vos activités.
Il m’est difficile de terminer avec une formule de politesse.
-X-
J'AI PEUR
Comme si "on" avait besoin de cela pour aiguiser les armes de tous les intégrismes qui couvent et prospèrent dans le vulgaire planétaire.
Hélas! misère! honte! peur! ...d'égout....
Mais à quoi vont bien pouvoir encore servir les mots?
"La paix maintenant" osent, revendiquent, tendent la main,balbutient et souffrent au quotidien dans leur chair des soeurs et frères de Palestine , d'Israël et du vaste monde de l'Humanité.
Quand au milieu des larmes et des rots caverneux ils réussissent eux -les gens du bien- à faire vivre lentement, laborieusement, pacifiquement une petite et tellement fragile, étincelle d'espoir dans la descendance animale à deux pattes , d'autres, arrogants et si surs de leur nullité destructrice et du savoir manipuler qu'ils conjuguent parfaitement par tous les temps, sous toutes les formes et même les plus improbables... vomissent où bon leur semble et lèvent leur queue- c'est tout ce qu'ils savent faire- sur tous les murs d'immondices de la terre- Et il n'y aurait alors que l'embarras du choix- pour envoyer au charbon, à la casse, au front... de pauvres gens, programmés à éructer, vociférer, violer...assassiner les droits de l'Homme.
La question que l'on se pose, chaque fois qu'une haleine fétide souffle sur des braises, c'est:
A qui cela profite?
Il appartient à celui qui pense encore avec son âme d'y répondre.
En attendant, j'ai peur...
et
anecdote (ça t'étonne?)
En attendant, par chez nous, un bon gendre sur lui et fonctionnaire trotskiste patenté, cherchant à se refaire sur la scène pathétique se dit en direct de son entrisme égotique légendaire: "Chouette!, regarde Léon, les affaires reprennent, vite que l'on soit les premiers à appeler à une manifestation de soutien au peuple de Gaza"
-Au peuple, dis-tu?
"C'est bon pour le moral, y a un créneau coco" chantent tous les marchands d'armes, de mort et d'idéologie, comment dire... nuisible, pestilentielle, putride, excrémentielle...
"La justice ne doit pas être seulement la justice, elle doit aussi lui ressembler"
(lu, quelque part)
LUNDI M'A FAIT UNE FLEUR
C'est reparti pour un tour
de passe-passe
la vie
au rythme des semaines.
Sans jamais deviner si c'est un bon numéro qui va sortir
du chapeau.
Bravo à vous tous d'être encore nominé , mais vous connaissez les règles
-bien sur-
Tout peut s'arrêter n'importe quand.
Alors, si j'ai un conseil...
profitez des derniers instants qu'il vous reste
-locataire-
Ils ne seront jamais aussi longs que vous ne le pensiez.
vous pourrez même remarquer, au fur et à mesure des saisons qui s'avancent ,
qu'il semblerait bien que le pouls s'accélère,
et au cas où vous penseriez que ce n'est qu'une vue de l'esprit ( mais en êtes vous si sur?)
les dommages existent pourtant "bel et bien" puisque vous apprenez, tant bien que mal, à vivre avec.
donc,
Pas le choix -enfin si- mais serait-ce raisonnable?
Sur le chemin du lundi , j'ai trouvé quelques pâquerettes .
Certains puristes ou comptables me diront sans doute que contrairement avec -ravioli- cela ne rime pas dans le premier jour de la semaine, mais- à pré tout-
"boudin purée" non plus et pourtant c'est aussi un grand classique du commencement .
Si j'en crois les botanistes, la pâquerette serait du genre à capituler, grand bien lui fasse, puisque cela ne lui enlève en rien sa fraîcheur naturelle et son charme légèrement suranné.
Ce qui pourrait même lui donner une certaine ressemblance avec un terrien moyen dont je fis la connaissance, quand il me fallut rendre à Césarienne ce qui appartenait à César.
De quoi y perdre mon latin sans doute?
Allez, un dernier Mai pour la route!
car bientôt il faudra sonner le jour le plus long,
qui aurait tout pour la musique, si j'en crois le poudré grand Jack.
Mais!
D'ici là, on repassera quelques semaines amidonnées -empesées c'est timbré-
m'expliquait un jour la factrice qui d'ailleurs distribue rarement le lundi.
Serait-ce un jour-pré disposé- pour être sans courrier?
Pas grave me dis-je
du moment qu'il y a des pâquerettes.
Cela prouve que la vie
d'aujourd'hui,
me fait encore une fleur.
dimanche 30 mai 2010
Dégueulasse !!!!!!
ça commençait bien : "Rhône: deux jeunes sauvent une mère et sa petite fille des flammes".....
Cool, émotions, intense, enfin des jeunes bien !!!! Mais voilà l'auteur de l'article juge bon de finir en disant :
"Ces jeunes ont agi vite et bien. Quand les pompiers sont arrivés, l'immeuble était quasiment évacué", a souligné le gendarme, saluant leur "réaction inhabituelle, remarquable et courageuse, d'autant qu'ils ne connaissaient pas ces gens".
En gros leur exploit c'est de sauver des gens qu'ils ne connaissaient pas. On aurait compris si ils n'avaient rien fait, merde, ils ne les connaissaient pas. Sacré Majid et Samir.....c'est leur prénoms........les non français d'origine ne sauvent que les gens qu'ils connaissent, c'est bien connu....et ils mangent notre pain et bouffent nos allocs....
Je suis sur que Majid et Samir n'ont eu qu'une idée : sauver des gens. Bravo, on espère qu'ils ne seront jamais aussi "infecté" que certains journalistes.
Serge
un article sur le sujet dans Marianne2
Cool, émotions, intense, enfin des jeunes bien !!!! Mais voilà l'auteur de l'article juge bon de finir en disant :
"Ces jeunes ont agi vite et bien. Quand les pompiers sont arrivés, l'immeuble était quasiment évacué", a souligné le gendarme, saluant leur "réaction inhabituelle, remarquable et courageuse, d'autant qu'ils ne connaissaient pas ces gens".
En gros leur exploit c'est de sauver des gens qu'ils ne connaissaient pas. On aurait compris si ils n'avaient rien fait, merde, ils ne les connaissaient pas. Sacré Majid et Samir.....c'est leur prénoms........les non français d'origine ne sauvent que les gens qu'ils connaissent, c'est bien connu....et ils mangent notre pain et bouffent nos allocs....
Je suis sur que Majid et Samir n'ont eu qu'une idée : sauver des gens. Bravo, on espère qu'ils ne seront jamais aussi "infecté" que certains journalistes.
Serge
un article sur le sujet dans Marianne2
VIDE GRENIER POUR RIRE
proposé par Jonas:
-envoyé par Sneck :
envoyé par- chai plus qui- mais merci quand même:
de chez: "Mon père connait bien Patrick Juvet":
les couvertures de Serge auxquelles vous avez échappé (enfin presque)
BONNE FETE D'AMER
Il y aura bien, toutes les vagues d'un océan
présentes en rang comme il faut
pour ce dimanche
face au restaurant
et mamie à la fête au milieu avec sa permanente toute neuve
son chemisier bien repassé, un peu de rouge
et le collier offert par papi
pour leurs vingt cinq ans de mariage
Mais...
cette histoire là, toute la task force familiale présente, la connaissait déjà!
Tu penses...depuis le temps.
Seulement mamie, elle peut pas s'empêcher, après sa coupette de kir royal,
d'encore la raconter
et tout le monde fait mine d'écouter, sauf les ptits derniers qui sont partis jouer
mais pas très loin pour la consigne
en attendant qu'on mange .
Comme d'habitude, mamie elle prendra ses brochettes de coquille Saint Jacques
et puis un gâteau au chocolat pour le dessert, qu'elle pourra pas finir.
Comme d'habitude, il faudra également essayer de combler les blancs d'une conversation
un peu laborieuse,
ou chacun fait l'effort d'y être tout en regardant de temps en temps et discrètement, l'heure sur son portable
nokia lyophilisé dernier cri de jument quand on le sonne.
C'est pas qu'on s'ennuie, mais mamie faut pas la fatiguer non plus, hein les enfants?
Et puis il y aura certainement du monde sur la route du retour
vu qu'il a fait beau sur la côte
alors faudra pas trop tarder quand-même.
Dites mamie, on va la finir cette bouteille de crémant, , au prix où c'est!
Allez! à la santé du maréchal, qui nous a fabriqué cette bien jolie fête en mai 41
Ah dame, c'est qu'il en connaissait un rayon sur les valeurs familiales, le héros de Verdun
Hein mamie?
Mais c'est qu'elle s'endort dans son fauteuil l'ancienne, serait un peu pompette que ça m'étonnerait pas, qu'il dit le tonton rougeaud en rigolant dans sa moustache colorée à la sauce armoricaine.
Voyons René, quand même, pas devant les enfants qu'elle répond la tante hyperoxydée et boudinée dans son tailleur violet qui a du mal à contenir tous ses glorieux épanchements.
Mamie, elle a tout entendu, mais elle fait mine de dormir, c'est pratique, comme ça elle peut avoir la paix et en même temps ne pas en perdre une miette de leur générosité sur commande.
Elle sait bien qu'ils sont tous là par obligation, c'est la corvée annuelle avec le repas de midi du nouvel an.
Pour lui faire plaisir... tu parles.
Et le cadeau... encore un châle...comme si c'était pas assez chauffé dans la maison de retraite.
En même temps, deux fois par an, ils peuvent juger sur pièce de l'état d'avancement du délabrement de la mémé, mais elle tient le coup, la vache, tu vas voir qu'elle nous enterrera tous!
Merde! on aimerait pourtant pouvoir profiter un jour...prochain du retour sur investissement.
Mamie, histoire d'accélérer le mouvement général de repli -comme ça tout le monde sera content...s'essaye à un léger ronflement. La descendance gênée jette un oeil vers les autres tables pour voir si personne n'a remarqué, mais les autres ont trop à faire avec leurs propres ancêtres.
et qui a bavé sur son costume, et qui s'est lâchée sous elle et qui...
Quand même se dit mémé en rigolant de l'intérieur ils y vont fort les copains
en tout cas bravo, chacun joue bien son rôle comme prévu
sauf les familles qui sonnent faux,
mais ça., on a l'habitude
Ah c'est sur c'est bien pratique cette brasserie ouverte à deux pas de la maison de retraite et au moins pas de risque d'être dépaysé...
Voui! moi aussi, et merci encore, rentrez bien et à l'année prochaine....
au revoir, au revoir... c'est ça, c'est ça...
Bon les potes maintenant qu'on a la paix, si on se faisait un tarot?
Dis donc Raoul il doit bien te rester un fond de lambic pour trinquer ,
pendant ce temps moi j'en roule un ptit
Allez zou c'est toi qui distribue Solange...
samedi 29 mai 2010
GRANDE MAREE
Pique-nique géant et spectacles de rue sur le front de mer à Saint-Nazaire
cela s'appelle "la grande marée" et pour cette 9em édition
samedi 5 juin (à partir de 19h)
outre un concours de nappe la plus...(frénétique, phréatique, rétro/kitsch...)
des spectacles de rue en déambulation avec:
-la compagnie Les Quidams dans les notes musicales, les pops et le rêve d'Herbert
la fanfare Vagabontu
côté Cirk avec:
"Comment parcourir le monde sur un tuba ? faire du pogo avec un marteau-pilon ? voler ou presque avec une paire de rollers ? danser sur un tambour géant ?...
Les Wells Brothers par la compagnie Les Arrosés
PFFFFFFF par la compagnie Akoreacro
côté Guinguette avec:
l'extraordinaire batteur-rappeur-rime-ailleurs-occitan... (et grand copain de Nougaro)
André Minvielle qui fait son bal
"Ainsi va la vie d'ici, la vie est là d'ici-bas
Elle débat et batterie les premiers pas dansés, Alban des écoliers
Balancés dans l'air, sans avoir d'air, saoulés dans le temps
Aux folles nuits d'abus du soufflet qui s'étire et rit
C'est bon, c'est l' ton du blues
Et si c'était ça la vie, et si on nous l'avait pas dit
L'épique époque aussi va de l'avant, l'aventure est là
Allez, dis-le-nous donc, dis, dans les mots doux
Oh, dis, désir ici, efficace étape à passer
Sur ton accordéon, tu touches à touches, et coules
Et, facile, agis là du bout des doigts
Docile au songe, assis, tu médites tes fois
T'effaces au firmament une note cassée
Qu'assez on n'en ait plus jamais d'enlacer la musique
Infinie mélodie qui vit, effile l'âme à son pas dédicacé là
Baladant l'horizon
Ainsi va Lubac, la vie
La vie, ça va, tu l'as dit
Au bal aussi, c'est là que t'as tout vu passer
Le pas s'est dépaysé
Vas-y l'évasif, vas-y l'enfant, tout p'tit déjà
Jadis on l'a dit :
"Meinado aquesto cop, ten sortiras pas com' aco !"
Et si c'était dommage, pas si c'est un hommage
Aux hommes assis devant, vue de l'avant
L'aventure est là
Allez, dis-le-nous donc, dis, dans des mots doux
Oh, dis, désir ici, efficace étape à passer
Et si l'oublidas disparaît du language
Tan vlay como pec, qu'un désir ambitious
Assurément libère tout de l'animal sauvadge
La caouje es como te l'as heyte
Tapoc au bal, a tu que truquas, a tu que traquas
a tu que troques, a tu que riga, a tu que raga
A tu que riga raga, d'on anawebe mis lo cap
Petit cap bourut, lo cap pelut
Et si l'oublidas disparaît du language
Tan vlay como pec, qu'un désir ambitious
Assurément libère tout de l'animal sauvatge
La caouje es como te l'as heyte
Vois si t'es pas d'avis, à ton avis, ça se vit ?
Vitale hésitation qui va faire éclater le banc des attelés
Balancés dans l'air, sans avoir d'air
Saoulés dans le temps
Aux folles nuits d'abus, essoufflés, ils s'étirent et rient
C'est bon c'est l' ton du blues
Et si c'était ça la vie, et si on nous l'avait pas dit
L'épique époque aussi va de l'avant, l'aventure est là
Allez, dis-le-nous donc, dis, dis dans les mots doux
Oh, dis, désir ici, efficace étape à passer"
sans oublier
ciné-DJ -un espace face à la mer, un lounge bar à ciel ouvert
avec French Tourist
et Floriane Réthoré
et puis bien sur de quoi se restaurer-stand bio-restauration rapide- des bars animés avec la compagnie Nej'ma
COULEURS DE BRETAGNE
"La peinture ce n'est pas copier la nature mais apprendre à travailler comme elle"
-Picasso-
Concours de peinture se déroulant dans différentes communes de Bretagne.
Gratuit et accessible à tous.
pour en savoir plus
a signer sans modération
envoyé par André
Haro général sur cette pétition ! A signer par tout défenseur du patrimoine breton
Incroyable, Monstrueux ! Le Festival Interceltique de Lorient atteint le comble du ridicule et du grotesque !
Le Vignoble breton subit une nouvelle humiliation : après l'éradication progressive de l'Hermine sur les bouteilles de Muscadet au profit de la seule "Fleur de Lys", voilà ce dernier interdit de vente sur les stands du festival interceltique au profit d’une exclusivité pour les vins de Bordeaux...
En ce 40° anniversaire déclaré "année de la Bretagne", cette décision est ubuesque. Nous demandons donc aux responsables de l'organisation du FIL et aux institutionnels de Bretagne de faire en sorte que le festival redevienne, en cette année si particulière, un festival de promotion de la Bretagne comme cela a été si bien fait pour les autres nations celtes. Les questions de financement ne sauraient passer avant la reconnaissance de notre nation. Bevet Breizh !
Mignoned, setu ur goulennadeg evit ar gwin gwenn Breizh er FIL!!!
Gwir Vretoned, Tud a galon, war sav !
Gwir Vretoned, Tud a galon, war sav !
Lakait ho anv amañ, Trugarez!
Signez d'urgence ici ! Et faites suivre ce message à vos amis
UNE VISION DU MONDE
Dom Duff est chanteur-musicien et j'ai trouvé dans le mensuel vannetais "Bretons" un texte où il donne sa vision du monde à travers la langue bretonne:
"Cette vision du monde n'est pas différente, elle n'est qu'une vision parmi tant d'autres. Je suis même persuadé que c'est la vision la plus répandue au monde. L'environnement contribue à cette vision. en ce qui me concerne, cet environnement est un ensemble qui comprend à la fois la langue, le mode de vie rural et maritime.
Le fait de parler, de comprendre le breton, ou tout simplement d'avoir l'accent, fait que tu es repéré par le quidam qui l'entend: soir comme un intrus qui sort de sa campagne, soit comme un ami qui, lui aussi, a sa particularité. Automatiquement, tu échanges avec ce dernier. L'autre va te tolérer ou te moquer, ou faire preuve de compassion. L'accent et la langue, pour moi c'est pareil. Tu dois composer avec cet environnement et tu te rends compte qu'avec ce que tu portes, tu ne pars pas gagnant, du sens français du terme. Tu "fais avec", tu ignores ou tu réagis en revendiquant ton breton, en t'affirmant.
Parler breton c'est aussi parler avec les parents, les grands-parents, ceux avec qui tu t'accroches quand tu es adolescent et qui ne te comprennent pas. Mais le langue te lie à eux. De plus, tu n'as pas à défendre, une quelconque attitude dans ton langage, contrairement au français où l'on te bassine depuis l'école primaire avec un "beau parler français", tellement éloigné du tien.
Brezhoneg ça reste la langue de l'humour, des fêtes, des engueulades, des histoires de famille, des voisins, des proches, des manifs. Un langue du coeur: quelqu'un a dit ça un jour du breton.
Pourquoi y a-t-il toujours une banderole en breton dan chaque manif? Pourquoi la plupart des chauffeurs routiers ont un Gwenn-ha-Du dans leur camion? La plupart des bateaux aussi? Je ne pense pas que tous les Gwenn-ha-Du qui flottent relèvent d'un acte de repli identitaire, gast! Non, c'est juste pour montrer qu'on est là, de temps en temps, quand même. Et pas besoin de danser la gavotte et de manger des crêpes tous les jours pour ça. Tu n'es pas breton que du 14 juillet au 15 août!
En breton, tu subis les choses et les éléments (la faim vient à moi, la peur, la soif...), tu reste modeste par rapport à ce qui t'entoure, peut-être trop d'ailleurs. Tu ne râles pas parce que l'eau est fraîche en été, ou que la marée est basse à quatorze heures, tu sais que tu n'y peux rien. De là à te demander de laisser de côté ta nationalité, non.
A l'inverse, la langue ou l'accent gagne aussi les nouveaux résidents en Bretagne. c'est parfois contagieux quand tu t'y sens bien. Je remarque que la plupart des navigateurs au long cours "attrapent" un fichu accent breton. Comme si le rapport aux éléments et l'accent étaient liés. Ecoute Le Cam, Jourdain...Je vois des noms bretons germer sur les murs des maisons, en quelque sorte une signature et un accord de principe avec le pays. Pas besoin de débat sur l'identité. On nous a toujours interdit les débats, dont acte, pour cette fois.
Et ça voyage, ça bourlingue. Mais un Breton ne le fait pas avec l'arrière-pensée de reconstruire sa propre colonie sur un territoire, de se l'approprier. Il se fond dans la population. pourtant les trois quarts du temps, il revient en courant à la maison, même s'il est parfois reposant d'oublier cette appartenance bretonne et de ses perdre dans la foule.
Mais le chef, c'est l'accent! C'est la braise. Tu souffles dessus, la langue repart. C'est lui qui donne la mélodie. La vie pour un Breton, c'est mélodie qui peut être mélancolique, alors tribale, rude. Tu fais sonner les mots, l'air et le rythme en découlent.
mais attention, nous ne sommes pas une culture régionale; attention d'être la cadette des poupées gigognes, c'est un enjeu qui ne rime à rien. Les cases fatiguent, elles rassurent ceux qui veulent s'y mettre; pourquoi pas "province" pendant qu'on y est. Je suis sans doute un chanteur qui a une autre vision, pas le seul, mais la vision jacobine veut cloisonner tout ça pour le contrôler d'en haut.
En ce sens, le breton donne une autre vision. tu prends les petits chemins parce que les grands sont obstrués, tu contournes l'Hexagone et l'Hexagone s'intéresse à toi lorsque l'extérieur en parle. C'est vrai pour tout ce qui est breton: culture, agriculture, pêche, sport...On surgit de nulle part, on n'est pas programmé pour être là à ce moment-là, mais on y est. Et quand on y est, c'est dur de se séparer de nous. On nous éclipse ensuite, mais on ne court pas après les chasses gardées. Nous ne sommes pas en compétition, sinon avec nous-mêmes. Notre univers n'est pas comme l'univers francophone, soluble dans la culture dominante.
oui, le breton donne sans doute une autre vision du monde, un monde où il faut trouver sa place, composer avec celui-ci, celui-là sinon c'est le bordel. Mais c'est vrai pour nous et toutes les autres cultures. Seules les cultures qui veulent s'imposer aux autres l'ignorent, ou font mine de ne pas le savoir."
-Dom Duff-vendredi 28 mai 2010
LE CHENE LIEGE
"Adossé à un chêne liège
Je descendais quelques arpèges
En priant Dieu, Bouddha que sais-je
Est-ce que tu penses à nous un peu?
Le monde est aux mains de stratèges
Costumes noirs, cravates beiges
Et turbans blancs comme la neige
Qui jouent de bien drôles de jeux
Il y a dans nos attelages
Des gens de raison de courage
Dans tous les camps, de tous les âges
Dont le seul rêve est d'être heureux
On a dressé des cathédrales
Des flèches à toucher les étoiles
Dit des prières monumentales
Qu'est ce qu'on pouvait faire de mieux?
Etes-vous là, êtes vous proches
Ou trop loin pour entendre nos cloches?
Gardez-vous les mains dans les poches
Ou est-ce vos larmes quand il pleut?
D'en haut de vos très blanches loges
Les voyez-vous qui s'interrogent
Millions de fourmis qui pataugent
La tête tournée vers les cieux?
Sommes-nous seuls dans cette histoire
Les seuls à continuer à croire
Regardons-nous vers le bon phare
Ou le ciel est-il vide et creux?
Adossé à un chêne liège
Pris comme dans les fils d'un piège
Je descendais quelques arpèges
Je n'avais rien trouvé de mieux
Où êtes vous dans l'atmosphère?
On vous attend, on vous espère
Mais c'est le doute et le mystère
Que vous m'aurez appris le mieux
Adossé à un chêne-liège
Je descendais quelques arpèges
Par un après-midi pluvieux
Je descendais quelques arpèges
Par un après-midi pluvieux...."
-Francis Cabrel-
-envoyé par karamieka-
RETOUR A LA NICHE
Vendredi.
Comme il n' avait pas de chien à promener en laisse,
il alla faire pisser
son appareil photo
FIN
BEN X
J'ai vu un film, enfin deux, mais pour l'autre on verra plus tard. Je sais bien que ce n'est pas forcément une nouvelle bouleversante, mais en même temps, quand les infos du jour à la radio qui me cause, débutent au matin par l'attente énervée de savoir si: oui ou non, la France dans toute sa majuscule suffisance et représentée par son commercial en chef, allait gagner le droit de construire des stades, avec plein de sous qu'on trouve dans ces cas là, pour pouvoir distraire comme il faut des clients, forcément toujours mécontents mais finalement si faciles localement à satisfaire.
Fort heureusement en début de soirée, au flash de 19h, nous avons enfin la réponse , en direct-enregistré- C'est gagné et là, Ouh! Là! l'émotion submerge les commentateurs, le monde des autres peut s'écrouler, ici on a "Baballe" en 2016, et j'suis presque sur que sur ce coup là,"le magicien qui ose" aura gagné deux trois points dans les prochains sondages;
Alors, reconnaissons-le, béatement, pour soulager le fardeau de la misère humaine ça valait quand-même le coup de faire le déplacement.
Pas vrai?
"L'important... c'est le courage"
J'ai vu un film , Belge de chez Flamand- Ben X- qu'il s'appelle et un titre pareil fait penser à un jeu vidéo d'au moins 8 tomes pour ado habile de ses ptits doigts .permettez-moi de vous vous féliciter pour votre perspicacité parce que justement, c'est très ressemblant.; enfin, il y a bien le clavier, l'écran, les héros aux super pouvoirs , la déco. , les costumes, et tout le bataclan pour ceux qui voient, parce que tout cela me reste du genre: abscons con(g) (comme on disait là-bas où j'y étais ).
Seulement l'écran de l'ordinateur sert aussi de doublure parce que dans la vie au naturel , le champion du jeu, lui contre presque tous, il y arrive pas , même contre un seul abruti du bulbe, il panique. il est pas fait pour ce monde, il n'est bon -que dis-je super-bon que dans l'autre- Et quand vous étiez petit? demanda un spécialiste, c'était pareil répondit la mère. Son fils économisant la parole, sauf avec sa super héroïne (pas piquée celle-là mais plutôt) transcendée.
C'est l'histoire d'un garçon qui souffre d'être entouré du vrai et moche monde, fabriqué -objectivement parlant- pour et par un grand nombre d'abrutis, de ceux qui ne supportent pas que d'autres le soient juste un peu moins qu'eux.
J'ai vu un film qui m'a fait l'effet d'une piqure de rappel sur le trop cruel apprentissage du vivre au milieu des autres, quand la majorité se ressemble et forcément -c'est sans doute humain -excusez du peu- prend tous les degrés de la non-compréhension pour exprimer sa supercherie confortée par le nombre,
J'ai vu un film qui m'a renvoyé, en plein dans le pif ,une cour d'école transformée en arène où ce sont les jeunes taureaux tellement surs de leur droits et devoirs culturels qui fichent des banderilles sur celui qui n'avait même pas le costume du toréador,
Rien,
que La Classe!
J'ai vu un film, ne le cherchez-pas sur les écrans dans l'actuel . Je l'ai juste emprunté à la médiathèque
de mon lieu-dit-ci
Et il a ému (comme disait ma manman quand j'en avais une)"Un coeur d'artichaut"
J'ai vu un film qui m'a fait penser, allez donc savoir pourquoi! que samedi à Nantes c'était "la marche des fiertés" plus communément connue sous l'appellation: "Gay Pride"
Et sinon,
vous,
ça va?
Si, allez, j'insiste!
BEN X
un résumé, parmi les officiels
les photos ( à part le chose et son ballon) sont tirées (poliment) du film .
et les vidéos aussi
(Non? trop fort!)Ses musiques:
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