mardi 30 mai 2023

peut-être

 

             Donc !
Il s'agirait d'une affaire d'équilibre,
celui qui n'a rien d'autre à faire,
que sa balance.
 
Penser compensé 
et en voir de toutes les couleurs.
 

 
 


Dodeline la vie
Flotte à chaque tasse
Cadence en choeur
Trimballe sa science
Opinel du chef
Fluctuat  ses vergetures
Roulis dans les virages
Tortillonne des tours
Abrasif du ciboulot
Panser complexe
...
 


30 mai 1431 Mort de Jeanne d'Arc

"Non content de faire bouillir les viandes rouges, l'Anglais fait cuire les viandes blanches, telle Jeann d'Arc qui ourut dans la Seine-Maritime et dans les flammes en lançant vers Deu ce cri d'amour:
"Mon Dieu, mon Dieu, baisse un peu le chauffage!"
Pierre Desproges



Le monde joue sa carte
J'en ai connu qui appelaient cela le sens de l'histoire.
D'ailleurs j'ai dû en faire partie, c'est dire si je prenais souvent des raccourcis...
Alors , à l'heure?
que du leurre en tout les cas
et les tas au milieu 
 la maitresse aussi
en toute convivialité
bien entendu;
des fois qu'elle me regarde
-encore-
j'ai peur.
Prenons nos émotions à bras de tricot de corps,
de peau ou de choco-latrine
les jours fériés avec plein de Mai Heu:
-chômé mais pas travaillé
une histoire de pince universelle.

 

 "Il est poli d'être gai."
 Gérard Oury .
Cité par Dominique Farrugia dans: "Elle ne m'a jamais quitté"
Editions Robert Laffont



"Je pensais que si la lune disparaissait, la mer si retirerait pour qu'on ne la voie pas pleurer. Que les vents cesseraient de danser. Que le soleil ne voudrait plus se lever.

Il n'en est rien. Le monde continue de tourner.

" Antoine Leiris extrait de:-Vous n'aurez pas ma haine."






lundi 29 mai 2023

un chien de l'enfer


"Elle était tombée amoureuse. D'un homme au physique peu athlétique et avec des poches sous les yeux.
Elle n'avait pas pu l'éviter. On ne peut pas éviter ces choses-là, même si on essaye. Et elle n'avait pas essayé. Pourtant, en un jour pareil, elle aimait imaginer ce qui se serait passé, ce qui lui serait advenu si elle avait choisi une autre option, n'importe laquelle. On ne devrait pas gaspiller autant d'énergie dans l'amour, se dit-elle, il n'existe aucune raison objective de préférer l'amour à d'autres expériences. Elle appuya sur l'accélérateur, convaincue de s'efforcer d'arriver le plus vite possible. En réalité, elle tenait de s'en persuader. Auprès de Juliàn, elle se sentait pousser des ailes. Quelle que soit son humeur, elle était toujours excitée, toujours excitante. C'était déjà une bonne raison d'avoir préféré Juliàn à tout le reste, à ses fameuses études de genre, par exemple. Une autre raison tenait à l'histoire de sa malchance. Deux raisons, telles des jumelles tyranniques: le désir frénétique et la malchance. L'amour est un chien de l'enfer, disait Bukowski. Qui pourrait soutenir le contraire? Elle regarda autour de la voiture, comme si elle interrogeait un public invisible. Pas elle. Elle attendit que le feu passe au vert, accéléra et se creusa un peu la tête. Elle ne pensait pas grand-choses du désir. Rien de décisif. En revanche, elle avait plusieurs exemples de malchance.
Cet oncle, d'abord, le jour de ses quatre ans, qui l'avait assise sur ses genoux quand elle s'était approchée pour lui dire bonjour. Elle avait senti la main de l'oncle qui sortait un truc mou d'une fermeture éclair et la posait sous sa robe en dentelle, bouffante comme une meringue. Puis il s'était balancé et serré contre elle, s'interrompant pour applaudir entre deux numéros, si content apparemment de voir de petits chiens sauter dans des cerceaux qu'il prenait ses menottes et la faisait applaudir. Cette première expérience n'avait pas été épouvantable, quoiqu'elle n'en avait jamais parlé. Plus tard, elle s'était même considérée comme une personne discrète. Elle avait décidé qu'il existait des secrets qu'on pouvait dire, bien qu'il faille taire la plupart d'entre eux. Pas les plus terribles mais les plus inconvenants. Par exemple: le sentiment qu'elle éprouvait, adolescente, quand elle se dirigeait vers un groupe de jeunes au cours d'une fête et qu'elle les voyait s'écarter, riant en échangeant des regards devant son visage couvert d'acné, comme si une explosion d'hormones vivante approchait. Quand elle avait entendu son premier surnom-Calculette, à cause des boutons- , elle avait cru mourir. Le deuxième-Printemps, à cause des bourgeons- , lui avait fait l'effet d'une pierre écrasant une larve calcinée par le soleil. Au troisième, elle était blasée. La crise nerveuse avait pris la forme subtile d'une voix, la voix de sa mère qui lui disait: regarde-toi en moi. Nous, les femmes, n'avons pas besoin de l'approbation des hommes. L'idée l'avait atterrée et incitée à suivre plusieurs régimes. Le régime de la lune, le régime de l'ananas et du lait, et le régime du désespoir à bas de rognures d'ongles. A dix-sept ans, elle avait emménagé seule. Elle ne parlait à personne et, quand elle se promenait au parc, elle détournait le regard des couples. Elle habitait un petit appartement dans un immeuble de quatre étages où, bien qu'elle ne dise jamais bonjour, des hommes plus âgés qu'elle l'abordaient. Ils plantaient leurs yeux sur elle comme un cadavre.
Je m'inquiète pour toi, disaient-ils.
.../...
Rosa Beltràn- extrait de "Haute infidélité" roman traduit de l'espagnol (Mexique) par Pauline Duval
Editions de la Différence
 

 

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LE CALENDRIER 2023


 


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"Cher petit merle, j'aurais voulu t'écrire à l'instant de ton apparition mais je ne suis maître de rien: le téléphone a sonné, puis j'ai dû sortir faire des courses. Personne n'est tout à fait libre de son temps, n'est-ce pas. Même le rois s'inclinent devant un traité à signer, une migraine, une messe obligatoire. On m'a dit que l'empereur du Japon, et plus encore son épouse, étaient les plus célèbres prisonniers du pays. Un entretien avec eux est minuté. S'il se prolonge d'une minute, les gardes qui se tiennent au fond de la salle d'audience, comme des soldats de plomb, font un pas en avant. Une minute de plus et ils avancent encore d'un cran. Les rois et les empereurs sont les poupées qu'un pays se fabrique pour dorer ses rêves. Parfois, las de jouer, il leur coupe la tête. Ta douceur, petit merle, cette manière si gracieuse de pencher ta tête légèrement de côté, était d'un roi qu'aucune étiquette n'empèse.
Sans doute ne te reverrai-je jamais. Tu ne m'as pas vu-encore que je n'en sois pas très sûr. Vous les animaux, vous avez une singulière façon de voir-par vos nerfs, vos muscles, votre dos, autant que par vos yeux. Tu venais d'atterrir de l'autre côté de la vitre, sur l'herbe verte du pré. Noir sur vert, et cette pâte orangée de ton bec, lumineuse comme une lampe Emile Gallé.
Tiens, me suis-je dit en te voyant: du courrier.
.../..."
Christian Bobin extrait de: "La grande vie." 
 
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mardi 23 mai 2023

mots croisés



 
DANS LA PRESSE:
 

 
-" La France est le champion européen de la piscine privée" 
Source: Ouest-France/lundi 22/05.2023
 

-"C'est officiel: le quatrième championnat du monde d'arrachage d'échalotes se tiendra à Plounevez-Lochrist, dans le Finistère, le 8 juillet prochain."
source:Society n°202
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                                   Source Conspiracy watch-l'observatoire du conspirationnisme-
 
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 BIBLIO-take:

"L’arrivée au pouvoir, en France, des extrêmes droites ? Ce n’est plus seulement possible, c’est presque probable.

Dans ce nouvel essai, qu’on pourrait prendre pour la suite et fin des Mémoires d’outre-vies, Jean-François Kahn nous interpelle collectivement : comment en est-on arrivé là ?

Car si, outre un pouvoir en fin de course, les droites et les extrêmes droites, les gauches et les extrêmes gauches, continuant sur la même voie, refusaient de remettre en question les discours, les orientations, les pratiques qui nous ont conduits à ce qu’on en soit là, cette issue, qui plongerait notre pays dans une situation de quasi-guerre civile, deviendrait inéluctable.

Donc nécessité, nécessité absolue (à 85 ans, on n’a plus rien à perdre) de tout dire, tout, sur la responsabilité des politiques, des intellectuels et, surtout, des médias, des deux bords. Quitte à se heurter à un double refus d’écouter et d’entendre car les lecteurs découvriront ce que, selon l’auteur, et bien qu’il ait essayé de passer outre, on n’avait ni la possibilité ni le droit de dire.

 

C’est pourquoi, faute d’en pleurer de rage, afin de surmonter la déprime, et au-delà des racines idéologiques et culturelles du désastre qu’il analyse sans concession, il nous propose accessoirement d’en rire. D’un rire qui se veut libérateur."

Source: "Les Editions de l'Observatoire" 

« On dit que les territoires nous façonnent. J’avais dix ans quand j’ai compris que le dérèglement climatique menaçait mon univers entier, et toutes mes histoires de famille, dont les glaciers renferment le souvenir. » Camille Étienne a grandi dans un espace en voie de disparition. Dans un de ces lieux où le danger est déjà réel, concret.
Face à un effondrement d’une telle ampleur, il est aisé de sombrer dans la paralysie. Mais, nous dit-elle, « notre impuissance est une construction qui ne nous appartient pas », et qui sert ceux qui exercent et jouissent pleinement de leur pouvoir.
Dans cet essai, Camille Étienne identifie les mythes qui nous entravent : éco-anxiété, fracture générationnelle, déclic, fausses peurs. Les paniques morales n’ont qu’un dessein : nous distraire de la peur qui devrait nous habiter et pourrait nous pousser à désobéir, ralentir ou cesser de coopérer.
Camille Étienne défend une écologie libératrice, portée par une puissance collective et démocratique. L’inertie est une légende, et la potentialité d’un soulèvement en est la preuve.
Camille Étienne a 24 ans. Pour un soulèvement écologique est son premier livre."
 
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vendredi 19 mai 2023

peut-être un mouillage


"La vie elle-même n'est pas une solution, la vie n'a aucune espèce d'existence choisie, consentie, déterminée. Elle n'est qu'une série d'appétits et de forces adverses, de petites contradictions qui aboutissent ou avortent suivant les circonstances d'un hasard odieux. Le mal est disposé inégalement dans chaque homme, comme le génie, comme la folie.
Le bien comme le mal sont le produit des circonstances et d'un levain plus ou moins agissant."
Antonin Artaud 
 

" Car tout événement vient au monde par deux chemins : le chemin de l'aller qui est celui des faits, et le chemin du retour, où les faits se transforment en mots, chansons, paraboles, contes, devinettes, proverbes, prophéties, mythes. Privés de ce chemin de retour, les faits errent dans un monde suspendu entre les choses manifestées et les choses possibles. Pas tout à fait advenus et pas tout à fait possibles. " 
Kossi Effoui 
 
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"C'est malgré nous. Nous embarquons et larguons le monde parce que nous portons l'infini et que notre seule réponse, c'est l'horizon"
Roxane Bouchard


Ici

"J'ignore
 ce que je viens chercher

Je n'ai jamais réussi
à poser mes pieds
le sol est toujours meuble

Les bouts du monde
où j'ai appris à fuir

Peut-être
un coin de mousse
où me déposer
dans les voix
du territoire

Peut-être
un mouillage
pour mon plexus

Je voudrais pouvoir comme eux
rester

Ici

se dénouent toujours
le langage du vent
les arcanes des nuages
les stratagèmes des marées
les filets du ravitaillement

Il faut déployer
la patience du lichen
pour attendre
au bord d'une route
qui n'existe pas

Avant
les enfants
 naissaient au large

Ne plus voir le jour
que dans l'urgence
aujourd'hui

Prendre le bateau
pour venir au monde
dans la ville des îles
dans une province neuve

Pourtant
home is where the heart is "
Noémie Pomerleau-Cloutier extrait de: "La patience du lichen"




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TERRES D'ECRIVAINS   réalisation Michel Dupuy

"L’objet de ces courts portraits d’écrivains filmés est de donner au lecteur les clés du bureau, sanctuaire où se fabriquent les livres. Pour rendre accessibles les sources, la complicité de chaque écrivain a été essentielle ; elle nous permet dans un premier temps de passer par la fenêtre de l’enfance, des premiers émois dévoilés, puis d’entrer dans l’atelier où vont se construire les œuvres. Nous souhaitons ainsi mettre le futur lecteur dans la confidence de cette étrange alchimie qu’est la création littéraire. Les films, dans ce décor, invitent le spectateur à partager avec l’auteur certains rituels, des émotions, des couleurs… Comme cela peut arriver avec un intime, ils vont parfois au-delà, ils empruntent des sentiers buissonniers vers le cœur de l’œuvre.
Par ailleurs, la diversité des paysages et la richesse de sa culture fait de la Bretagne une terre romanesque par excellence. Toutefois, la Bretagne, selon les auteurs, peut être tempétueuse, étale, se lire entre les vagues ou entre les lignes, avec des récifs, des pirates, des sirènes… C’est par conséquent avec le doux plaisir de surfer sur les mots que la mer s’est imposée comme thème principal pour la collection Terre d’écrivains en Bretagne. "
source KUB

"Les petits rien "(Marie Le Drian)
"Patchwork ou la théorie des morceaux" (Ricardo Montserrat)
"La grammaire des archipels" (Erik Orsenna)
"Marcher au fond de la mer" (Hervé Hamon)

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lundi 15 mai 2023

cette façon

 

"Au début, je n'étais pas sûre de pouvoir rejoindre le navire et puis je me suis rendu compte que je n'avais pas envie de le rejoindre. A priori, le chaos représente notre pire crainte, mais j'en suis venue à croire que c'est peut-être ce que nous désirons le plus.Si nous ne croyons pas à l'avenir que nous planifions, à la maison que nous payons avec un emprunt, à la personne qui dort à nos côtés, alors peut-être qu'une tempête ( longtemps tapie dans les nuages) pourrait nous rapprocher de ce nous voulons être au monde."
Deborah Levy extrait de:"Le coût de la vie"



 

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Les Soulèvements ont déjà co-organisé avec l'assocation la tête dans le sable et de nombreux paysan·nes deux mobilisations contre l'extension des carrières de sables à Saint Colomban. Cette fois, c'est toute une caolition du 44 contre l'extraction de sable, mais de granulats et les usines d'enrobés qui vous invitent à deux jours de luttes. Le samedi sur la ZAD de Notre Dame des Landes aura lieu des discussions intercomites et le dimanche deux manifestations.

 

 déferleront sur Nantes en tracteurs, en vélos, en voitures et en chars.

En Loire Atlantique, une vingtaine de carrières extraient déjà plusieurs millions de tonnes de sable et granulats par an. Pourtant à Puceul, Soudan, Guémené-Penfao et Saint-Colomban, des géants industriels (Lafarge-Holcim, GSM et Pigeon) ont encore des projets d’extension, de création ou de réouverture de carrières et autres usines d’enrobés/béton.

Le sable est une ressource non renouvelable qui met, au minimum, plusieurs millénaires à se former. Sa consommation mondiale actuelle n’est pas durable.

En Loire Atlantique, 1600 ha sont artificialisés par an, avec des conséquences environnementales, sanitaires et sociales lourdes. La métropole nantaise et ses communes voisines n’en finissent pas de porter des projets ubuesques (comme le nouveau CHU sur un terrain étroit, inondable, difficile d’accès) entraînant une surconsommation des ressources.

Au sud de Nantes, une seconde industrie engloutit une grande partie du sable extrait : le maraîchage industriel utilise 500 000 tonnes de sable par an.Le sable, pourtant inutile à la culture, ne leur sert qu’à mécaniser les récoltes et à intensifier un système agro-industriel.

Les maraîchers industriels accaparent les terres, l’eau, polluent les sols et détruisent le bocage; le maraîcher paysan produit des aliments de qualité tout en respectant l’environnement, sans utiliser de sable.

Alors que le climat se dérègle, que l’eau vient à manquer, nous connaissons les impacts que peuvent avoir nos choix. Les carrières laissent derrière elles un paysage de désolation, des nappes phréatiques mises à ciel ouvert pour le profit de quelques industriels. Aucune activité ne peut être légitime sans quantifier et justifier chaque kilo de sable et de granulats extraits de nos sols. Les industriels écrasent les études du GIEC.

Nous demandons d’urgence un moratoire sur les carrières de sable, granulats et usines d’enrobés.

Seul celui-ci permettra d’apaiser la situation.

Le 11 juin, nous appelons à une mobilisation massive : plusieurs convois citoyens convergeront de nos campagnes vers Nantes pour retracer le parcours de l’exploitation du sable et alerter des dangers des projets en cours. 

Nous suivrons le grain de sable de son ancien lit de rivière jusqu’à ces différents exploiteurs.

REJOIGNEZ-NOUS ! 

Avant d’extraire et construire toujours plus, prenons le temps de penser notre avenir. 

Contre l’extractivisme qui artificialise, bétonne le territoire, intensifie les industries maraîchères, des solutions existent !

Nous sommes le vivant, le sable, l’eau, la terre, qui se défendent.

Un appel lancé par le Collectif Carrière du Tahun, du Cri du Bocage Soudanais, la Camil, La Tête dans le sable et Les Soulèvements de La Terre"

 


 INFOS

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 PROGRAMME

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"Une loi peut-elle vous réparer ? Je pense en boucle à cette question alors que l’on vient de fêter les dix ans de la légalisation du « mariage pour tous », et que je rentre d’un reportage à Châlons-en-Champagne ).
Là-bas, dans un petit hôtel du centre-ville qu’elles ont transformé en maison, j’ai rencontré Danièle et Daphné. Elles ont plus de 60 ans, elles vivent en couple depuis vingt-quatre ans et elles se sont mariées un mois après le vote de la loi. C’était la première union homosexuelle de la ville de Reims.
Autour de la table à manger, juste à côté d’une sculpture en nains de jardin aux couleurs de l’arc-en-ciel, je les ai écoutées me faire la liste de tout ce que la loi n’arriverait pas à réparer, quand bien même on pourrait attendre cela de la part d’un texte. Il y a eu les humiliations. Par exemple, ce juge aux affaires familiales qui, à la fin des années 1990, a demandé à Daphné si elle pensait « qu’une homosexuelle pouvait élever des enfants, notamment un garçon ? » avant de lui retirer la garde.
Il y a eu le harcèlement, et le patron du bar du rez-de-chaussée de leur appartement qui les insultait, guettait leur sortie pour leur ouvrir la porte dans le nez, ou placardait des portraits de Nicolas Sarkozy dans le couloir qu’ils avaient en commun. « Je me suis rendu compte du poids que c’était quand il est parti », dit Danièle. Il y a eu la violence, aussi. Les cortèges bleus et roses, les pancartes « un papa, une maman », l’apocalypse promis par des élus de la République. Apocalypse qui n’a pas eu lieu, on le sait, on le savait déjà, même, qu’il n’arriverait pas.
Mais voilà, c’est trop tard. Entre 2016 et 2021, le nombre de crimes, délits et contraventions envers les personnes LGBT a bondi de 104 %. 3 790 atteintes ont été enregistrées par la police et la gendarmerie en 2021, et seulement 20 % des personnes LGBT portent plainte. Et voilà qu’on entend les opposants politiques de l’époque, Darmanin et Béchu en tête, tous deux élus de la République au moment du débat, faire leur mea culpa. « Si c’était à refaire, je voterais oui. » Mais où sont les excuses, pour le mal déjà commis et celui à venir ?"
Henri Rouillier source Rue89 l'OBS
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 «Familles, je vous hais! Foyers clos, portes refermées, possessions jalouses du bonheur»  André Gide
"Familles, je vous ai."  Hervé Bazin
 «Dans l’existence, il y a deux choses que tu ne peux choisir, Ben. La première, ce sont tes ennemis. La seconde, c’est la famille. Parfois la différence entre les uns et les autres est difficile à mesurer, mais le temps finit par vous enseigner que vos cartes auraient toujours pu être pires.»  Carlos Ruiz Zafôn 
...

"Quand je vois votre réussite , j'ai envie d'échouer" Cette phrase entendue dans les années où le rêve était sollicité, que dis-je encouragé, a traversé toutes mes marées d'équinoxe en amplitude et s'est ainsi inscrite comme un tatouage rituel sur le granit de mes certitudes océanes. Nous n'avons pas les mêmes valeurs monsieur le pot de rillette, président, ministre, député, sénateur, évêque, général, banquier, sportif de haut niveau et ainsi de suite tous les noeuds coulants cravatés, les plans de carrière dont on fait les sépultures, les chefs en quoi que ce soit et les carpettes qui vont avec, tous les uniformes qui marchent au pas de l'oie ou en canard, les constipés de la morale qui bétonnent leur laborieuse frustration, les philosophes à bon marché parfumés au 3 en un toilette, les journalistes malades d'un cancer de l'égo , les psys à emballer le jambon, les curés onctueux qui dégoulinent en chair, les diplomés qui s'affichent sur les murs de leur vide sanitaire, les machins qui se croisent avec des trucs plein leurs armoires, les actionnaires vulgaires par essence et inutiles par définition , les qui comptent leur pognon comme autant de passes à élargir leur horizon fessier, l'avant garde trotskiste à l'hospice socialiste, le gauchiste enseignant , le révolutionnaire fonctionnaire qui se soigne sous ses airs TT, le gros bras syndical du livre qu'il n'a jamais ouvert, le chasseur qui rase gratis tout ce qui bouge et tire pour combler le vide de son treillis ventripoté , le fondamentaliste qui sent fondalementalement mauvais à force de ne jamais ouvrir les fenêtres, le médecin UV qui chante "au suivant", le notaire qui savoure au ptit dej. son faire part de décès, la confrérie des voleurs artisans qui profite de la crédulité toujours renouvelée, le caquette en BM qui sonorise l'espace et la roue arrière qu'avait un ptit vélo; le branché de l'after chèvre et son before tout shooter, les dieux à bon marché qui font de la neige quand on les retourne, les réponses à tout pour les nuls, les bonne guerre et leurs marchands d'âme, les : "on s'occupe de tout", les formateurs réformés, les correcteurs en rouge dans la marge, les spécialistes, experts qui bouffent à tous les râteliers et vous en mettent plein les dents et... les blogueurs dans mon genre qui s'imaginent causer au monde alors qu'ils se regardent dans la vitre de leur écran de fumée- "quand je vois votre réussite j'ai envie d'échouer" à marée basse! « 

 

j'ai écrit ça, il y a un certain temps, enfin une quinzaine d'années; j'avais l'air énervé.
Depuis, (sans fin et s'en vont) j'ai comme l'impression d'être un peu plus calme,
enfin de ne plus donner de leçon, vu que je les oublie toutes,
de moins pinailler aussi , de préférer jouer comme un gamin avec ses mots
mais d'être sans doute toujours  aussi chiant; et là ça me rassure (comme je peux)

 


 




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