vendredi 22 février 2013

embarquement disposé



LA MORT PAR PROCEDURE...

"Vous souvenez-vous de la tuerie de la Chevaline? (sans jeu de mots de circonstance n.d.c/.)
On découvre le massacre d'une famille d'Anglais en pleine forêt française. On fait venir des experts de Paris et l'on s'aperçoit après plusieurs heures qu'une petite fille survivante est restée prostrée entre les jambes de sa maman morte dans la voiture. On se dit, c'est dingue, il y a une cinquantaine de gendarmes présents et personne n'a eu l'idée de regarder s'il y avait de la vie? Bah non! C'est normal, nous explique-t-on. "La scène de crime a été gelée." Puis vient la phrase qui tue le fonctionnaire: "La procédure a été respectée". Sous-entendu: "Nous sommes couverts, nous n'avons pas fait d'erreur.". Pas d'erreur! Cette semaine, il y avait le procès des policiers responsables de la mort d'Hakim Ajimi à Grasse en 2008. Ce jeune homme, très fragile psychologiquement, est interpellé dans la rue après avoir giflé son banquier. Les policiers le plaquent au sol, le menottent puis sans autres raisons que la colère et l'énervement le maintiennent immobile par une clef au cou et une pression dans le dos. Hakim meurt asphyxié. Pour se défendre les policiers impliqués clament le respect de la procédure. Ils s'en tirent avec du sursis...Il n'y a pas eu d'erreur! "S'il faut changer quelque chose, c'est la procédure, je ne suis pas responsable de l'appliquer." dira l'un des prévenus à juste titre.
Eh oui, partout la procédure a remplacé l'intelligence, la clairvoyance, la sensibilité, l'humanité.
Ne prenez pas cet air dégoûté! Dans le travail social et éducatif aussi nous sommes devenus les princes de la procédure. Plus personne ne se mouille, ne dépasse ses prérogatives, ne va plus loin avec un gamin ou un jeune en difficulté que les limites fixées par les textes. Si c'est une demi-heure, ce n'est pas quarante-cinq minutes, on pourrait me le reprocher! S'il ne rentre pas dans le créneau strict des conditions d'accueil, on ne peut prendre le risque, je joue ma carrière! La "process story" a bouffé le monde de la santé, le monde de l'hôpital, le monde de l'école. il bouffe chaque jour un peu plus le monde du socio-éducatif. Partout des crânes d'oeufs pensent la norme, la sécurité, la rentabilité et partout on se réfugie derrière les procédures pour ne plus avoir à penser.
Attention, un jour des robots sans failles pourraient nous remplacer...
Nous aurions creusé notre propre tombe. Mais en sécurité.
Sans erreur!"
-Etienne Liébig- chronique-Le Lien Social-n°1094-




Lectrices. Lecteurs , passagers de cet espace improbable...

-"On devrait toujours être légèrement  improbable" -Oscar Wilde-

 Les "Couleurs d'Aencre" s'en vont taquiner - pour quelques jours- d'autre humeurs, d'autres sentiers z'et rivages.

Plein de douceurs à vous

See you très bientôt

Jean-Jacques



"La proximité installe, à la longue, une étrange distance."
-Nathalie Petrowski-





Mais, n'allez pas vous imaginer je ne sais quoi!
Pas de traversée des mers en vue, juste un ptit saut de côté
;-)


jeudi 21 février 2013

un jour Sarah



"Si l'homme avait sa place dans l'univers cela se saurait."
-Sarah Bernhardt-


"La vie engendre la vie. L'énergie produit l'énergie. C'est en se dépensant soi-même que l'on devient riche"
-Sarah Bernhardt-



L'amour c'est un coup d'oeil, un coup de rein et un coup d'éponge."
-Sarah Bernhardt-



"La vie est courte, même pour ceux qui vivent longtemps. il faut vivre pour quelques-uns qui vous connaissent, vous apprécient, vous jugent et vous absolvent, et pour lesquels on a même tendresse et indulgence."
-Sarah Bernhardt-





mercredi 20 février 2013

bureau du port



A BON PORT

"Heureux celui qui arrive à bon port,
qui laisse derrière lui les mers et les tempêtes,
dont les rêves sont morts ou jamais ne sont nés,
et qui s'assied, qui boit, à l'auberge de Brême,
près de l'âtre, et il se sent en paix.



Heureux celui comme une flamme éteinte,
heureux celui comme le sable des estuaires,
qui a posé le fardeau, s'est essuyé le front
et repose au bord du chemin.




il ne craint rien, ni n'espère, ni n'attend,
mais regarde, fixement, le soleil qui se couche."

-Primo Levi-







 quart-d'heure américain syndical.



le 20 est tiré




Vu d'ici,
le rouge sonne l'ouverture.

                                                       Et d'une fleur -sans fusil-
(La vie étant bien assez délicate ..)

mais  certifié objectivement
 A
visée
exponentielle,
au fur et à mesure que les journées sortent des rallonges,

Hier, c'était la Saint-Gabin
de Paris
et de partout
aussi
Et alors,
"Maintenant je sais
qu'on ne sait jamais"







Mots  roses
en printanière.

Plan massif:

Prendre de la graine
anti-neurasthénie.
En glisser partout dans les failles et les suspensions,
les interstices et le vide assuré.

Rajouter pas moins de 125 terreaux 
et ne même plus attendre que ça pousse
pour voir
apparaître
des couleur
sur le gris
et
du Va  donc comme je te pousse
sur un calendrier
qui avait  trop tendance
ces dernières semaines
à prendre eau de toute part
et à rouiller l'essentiel.

Et puis,  quand le 20 est tiré...





Sant-Nazer ambiance "Western-coast" sur Maville.com


                       
                       
                       
                       









mardi 19 février 2013

tour de mains


"Se sentir planté dans le monde
comme le couteau "sans lame ni manche"
et la vacuité sublime, atroce,
de v'ivre hors de lui, hors de soi.

Malade de révolution, fou d'amour.

La maladresse d'errer sans adresse
et de ne jamais arriver.Celle,
encore moins pardonnable, d'avoir
lancé un gant vide à la place d'un
silensophone..."




"Le passage de la révolution solitaire
à la folie, le monde et personne
l'organisent en société d'assurance
ayant les çinitiales de sa direction générale
pour sigle (D.I.E.U.)

à moins que personne et le monde
ne s'entrevirent avant."




"BARRANT D'UN TRAIT
(d'union)
LE BARRAGE
QUI
SEPARE
L'EAU
DU
FEU

La parole comme manière de voir
La vision comme façon de parler

BARRENT D'UN TRAIT
(d'union)
LE BARRAGE QUI SEPARE
VOYANT D'AUDIANT"

extraits de"Sept slogans ontophoniques"- Ghérasim Luca-Editions Jose Corti-





                                    /////////////§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§////////////





LE SITE


Je m'engage pour la chaîne humaine


Pourquoi 2€ de participation
L'organisation d'un événement comme celui du 11 mai nécessite de l'argent pour :
  • communiquer (tracts, affiches, panneaux d'affichage aux bords des routes...),
  • préparer la chaîne humaine (notamment création de toute la signalisation pour une bonne clarté en arrivant sur la ZAD),
  • louer le matériel nécessaire au rassemblement qui suivra la chaîne humaine : 3 scènes pour les concerts, des chapiteaux et barnums pour les différents stands (restauration, buvette, accueil des enfants, secouristes, ACIPA, ADECA, CEDPA, ZAD....), les toilettes, l'énergie, etc.

Par solidarité avec la lutte et pour soutenir l'évènement nous demandons à tous les participants de verser une petite contribution de 2€. Cela nous permettra également d'évaluer le nombre de personnes susceptibles de se déplacer et d'adapter les frais engagés  en fonction des inscriptions.

Le compte de la chaîne humaine est hébergé par une association partenaire de la lutte contre le projet d'aéroport.
Il s'agit de NATURE AVENIR (Guéméné Penfao 44), membre de la coordination.

Il est convenu, qu'à l'issu du rassemblement, tous les bénéfices seront reversé à l’ACIPA, association historique de la lutte.

Un grand merci pour votre soutien et rendez-vous le 11 mai 2013 !

Nous encourageons dans la mesure du possible un regroupement des paiements d'une part pour diminuer les frais bancaires lorsqu'il s'agit d'un paiement par carte, d'autre part pour nous alléger le travail d'encaissement lorsqu'il s'agit d'un paiement par chèque. MERCI DE VOTRE COMPREHENSION !

reglement-par-cheque Informations paiement CB / Paypal !
cliquez ici

Vous pouvez engager votre participation à la chaîne humaine et participer financièrement
En versant 2 euros minimum (2€ par engagement + éventuellement somme supplémentaire)
1- Je m'engage à venir le 11 mai 2013,
2- Je participe au financement de l'évènement,
3- Je vous aide à dimensionner l'évènement.


Vous ne pouvez pas venir à la chaîne humaine, vous pouvez néanmoins participer financièrement à l'organisation de cet évènement

lundi 18 février 2013

la vie t'appelle, l'espoir en contrebande



"C'est toujours ainsi que j'ai procédé: jeter des passerelles de fiction entre deux blocs de réalité. Un peu comme on traverse un torrent sur des rochers épars. "
Didier Daeninckx'-''L'espoir en contrebande."

 





"L'homme s'éclaire à la lumière du présent, et le présent lui-même est structuré par son contexte. Les récits d'alentour constituent un cadre de croyances, de souvenirs et de comportements qui peuvent évoluer selon les rencontres. La clé du passé, c'est le présent."
Boris Cyrulnik extrait de "Sauve-toi, la vie t'appelle."








"Si l'enfance est le centre de la vie, la jeunesse est la première de ses banlieues. Une manière de s'éloigner tout autant que de contingenter. Et comme dans la géographie urbaine, un simple tour de périphérie suffit pour constater qu'aucune banlieue n'est semblable à une autre."
Didier Deaninckx-"L'espoir en contrebande."










"Aujourd'hui encore, je suis frappé par notre incapacité à limiter notre pensée. A peine avons-nous découvert un fait que nous le généralisons jusqu'à l'absurde. Notre désir de découvrir les lois générales qui règleront nos conduites nous mène à inventer des fables auxquelles nous nous soumettons."
-Boris  Cyrulnik-Sauve-toi la vie t'appelle."





dimanche 17 février 2013

rouge-gorge




"Musique longtemps proche de la poésie.
Une flûte de roseau suffisait.
Quand le souffle l'approche et la traverse, la nostalgie s'en sort.
"Sa" nostalgie que l'homme aussitôt reconnaissait comme la sienne...
quoiqu'elle soit plus gracieuse -et il s'en enchantait,
qu'il fut berger ou promeneur ou princesse.
L'espace alors la faisait et elle rendait l'espace."
-Henri Michaux- extrait de "Poteaux d'angle."






LA MEMOIRE PRESERVEE DU MONDE

"Le poème n'est pas seulement le poème
mais
la mémoire préservée du monde

Même si tout poème
à la fin
est pur éclat
inqualifiable

Alors
on tisse
des mots

on creuse le silence

on s'entête

comme si on était là
pour toujours


Car si en dépit de tout
on persiste dans le déploiement
de la parole

c'est pour durer
pour ne pas disparaître

penchés
jusqu'au vertige
sur les lignes tremblantes
d'improbables poésies

Oui durer
car au coeur du chaos
du monde

il y a
le battement
têtu de la vie

cette vie qu'on voudrait réinventer
dans le tissu
des mots

Comme si
de l'un à l'autre
les mots
comblaient enfin
la distance
ce vide douloureux
entre les choses
et ce qui les nomme

Et c'est là
dans cet écart aboli
que tout commence."

Bernard Mazo-extrait de: "La cendre des jours."-  Editions "Voix d'Encre"

















intermède dominical  par Philippe

samedi 16 février 2013

de façade



"La façade d'une maison n'appartient pas à son propriétaire mais à celui qui la regarde."
-Proverbe chinois-




"Les vrais mobiles de nos actes ne sont-ils pas souvent dissimulés derrière une façade d'autant plus facile à ériger qu'elle répond à une nécessité instinctive."
-Pierre Charbonneau-




"Que signifie notre équilibre de façade? Bien peu de choses."
-Jaan Kross-



"neutralité de façade"

vendredi 15 février 2013

juste un peu


"J'embrasse l'univers
La monotonie des jours s'évanouit
Je m'éloigne, épuisé par ma vision
Devenu serviteur d'instants fugaces
évalués à l'aune des sens
refuge futile des noceurs
freins subtils à la ferveur
A chaque degré franchi, je me rapproche des cimes
Mais les terrasses offrent toujours le même horizon
Et les gradins tous semblables, mènent à un azur inaccessible."



"Il ne convient pas de demander à l'ange son chemin
ni de lui parler de soi-même
ni de bousculer ses évidences
mais il convient de lui ouvrir son coeur
dans les arcanes de la confiance et les secrets de la conscience

Il ne sied pas de laisser s'enliser les songes
dans la rumeur de la révolte et l'écho du regret
Mais les tresser, les tisser, les élever
Voilà la voie"

extraits de: "La peau et autres poèmes" -Jean Métellus-autour du monde Editions Seghers-




"Pourquoi des conversations? Pourquoi tant d'échanges de paroles des heurs durant? On revient s'appuyer sur un environnement proche et avec des proches s'entretenir de proches, afin d'oublier l'Univers, le trop éloignant Univers, comme aussi le trop gênant intérieur, pelote inextricable de l'intime qui n'a pas de forme."




"Va, tant qu'il est possible, jusqu'au bout de tes défaites, jusqu'à en être écoeuré. Alors, la magie partie, les restes - il doit y en avoir- ne t'abîmeront plus. Voilà comment en sortir, si tu veux en sortir. Si tu y tiens vraiment. Saturation. Avant, tu ne peux rien de définitif, ni par la contemplation ni par la critique. Et après, quasiment plus de problème."




"Certains restent en vie seulement par timidité. L'effort nécessaire pour mettre fin au souffle, au sempiternel battement du coeur, à tout ce qui en soi persiste à durer serait si grand, et si péremptoire la décision qu'elle serait comme venue d'un autre, d'un de ceux-là même précisément faits pour la vie et ses entreprises et pour y demeurer le plus longtemps possible. Ce serait in extremis changer de personnalité, la détruire et soi en plus."

extraits de:"Poteaux d'angle"-Henri Michaux-Editions Gallimard-



ça eut payé
mais...







jeudi 14 février 2013

la parole flottante est au crépuscule



"Faire sauter les cales de lumière
la parole flottante est au crépuscule.





.../...du premier au dernier souffle
la parole ne t'appartient pas
blessure
blessure
d'un dieu en exil.

               tu parles
avec le sang de la voix la plus vive
        de la voix contre la mort
de la voix pour vider les ténèbres
               tu parles
          en l'infini parlant
         éclosion amoureuse
          éclosion perpétuelle
                tu parlers
jusqu'au bonheur de l'opaque
   jusqu'à la force de l'énigme
    jusqu'aux larmes internes



         fais sauter les cales de lumière
la parole flottante est au crépuscule
         comme si l'on ne pouvait
                éclairer l'autre
        que par sa propre obscurité
                  tu viens réveiller
               notre chair de souffle
                  mettre au jour
                 le verbe ouvert
              au fond des infinis

              t'enfoncer
dans la chair de la langue
             la désenfouir
      comme une offrande
                avaler
     ses bouchées de silence






                      viens dire
            ce qui nous laisse sans voix
                  parleur de silence
                            viens
                     gravir d'autres étés
                         capter le monde
                    comme une pentecôte continue

                  
                        viens chercher
                        les amandes
                 viens chercher les lucioles
                     dans la nuit des morts
                     dans la nuit des morts
                             parle
                    au coeur de cette brèche
                où nous saisit un souffle blanc


                 fais sauter les cales de lumière
           la parole flottante est au crépuscule
                     





 
                                      viens dire et redire
                                                    le la
                                      d'un corps vide et lumineux
                                      qui marche au coin des rues
                                      qui marche au coin des mots
                                             capter toutes les spirales
                                                      du vertige

                                                    par-dedans
                                                  au vif du feu
                                                 dans le bois sec
                                                au vif du feu bleu
                                            au plus intime du séisme
                                             dans le silence tremblé                 
                                                       de ta stupeur


                                              
                                                        à l'écoute
                                                    du big-bang incessant
                                                        de la parole
                                                              viens
                                                           rassembler
                                                  convoquer le monde entier
                                                   à l'intérieur d'un seul mot

                                                 fais sauter les cales de lumière
                                          la parole flottante est au crépuscule
                                                          n'importe qui
                                                 met son âme aux enchères


                                                    sur des écrans flottants
                                                           mais tu avances
                                                     avec ce qui voit en nous


                                                      un secret d'errance
                                                         l'inouï du chant
                                                                malgré
                                                   les vents de cendre sur la neige
                                                                un oracle
                                                          dans la forêt des morts



                                                             mais tu avances
                                                            innombrable et nu
                                                           inlassablement fidèle
                                                              à ton égarement
                                                         tu avances au coeur de la voix
                                                                  vivante et vive


                                                                   tu aimes
                                                                   tu sèmes
                                                              tous tes mots de passe
.../... "

extrait de: "Le désespoir n'existe pas"-Zéno Bianu-Editions Gallimard








                                                  °°°°°°°°°°//////////////////////////////////////////

Trop Poly pour être honnête
document: Philippe










                                                                    ]]]]]]]]]]]]]]]]]]]}}}}}}}}}}}}}}}




Une famille de docker s'apprête à accueillir des cousins siciliens. éclate alors un drame de la passion. En jeu: la condition des travailleurs clandestins, les sentiments incestuels, la tragédie 
source:
 L'ASTROLABE44




lundi 11 février 2013

L.A. Women










LES RENCONTRES DE SOPHIE


                                                      00000000000000000000000




Tambours à Nantes édition d’hiver,  samedi 16 février sous les Nefs de l’Ile de Nantes.









Leïla Bounous





Calypso Parade


ETC...

                                                                 000000000000000000000




Z'AU PROGRAMME



ELODIE RAMA







"Battements de coeur pour duo de cordes" par la compagnie Théâtre Nuit



"Quatre filles dans le vent, chansons collectives"
avec:

Delphine Coutant


Chloé Cailleton


 Liz Cherhal


Line Tafomat






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