mardi 30 septembre 2008

du gris






















"Du gris que l'on roule dans ses doigts et qu'on roule c'est fort, c'est âcre comm' du bois. Ça vous saoule c'est bon et ça vous laisse un goût presque louche de sang, d'amour et de dégoût dans sa bouche ! " -benech-dumont-1931-












"Le ciel est un oeuf, la terre en est le jaune." -chag heng-












"Le ciel est gris ça nuage bas Chacun pour soi Le ciel est gris ça nuage bas Chacun pour soi"-volo












"Il pleut sur la mer, lentement; La mer crépite sous la pluie.Le ciel gris tombe en s'endormant vers la mer grise qui s'ennuie." -hedmont haraucourt-












"Il ne faut pas vouloir prendre le ciel pour t'asseoir dessus." -proverbe cambodgien-












"Sous le ciel gris gris parce qu'il pleut parce qu'il pleure Soleil jaune. je le pense jaune. Lui donner une couleur comme dans mes dessins ou je collais un sourire niait sur mes personnages tout en jambes (guiboles molles) Des géants sans troncs les cheveux épis de maïs. Le ciel bleu. Puis on rajoute quand même un petit nuage sage parce que je trouve joli de ravager le bleu du ciel. Dessin parfait .message: Inciser le bleu de la vie. Silence .chut ! Absence.. Mon bonhomme est tordu son corps est tordu. Son corps est mince et tordu, il entre dans une danse tout en jambe.. le soleil brille toujours . lumière qui m'aveugle. Danse macabre ..Qui m'accable. Pluie dense inonde ..les nuages Froid. J'ai les os froids. Toi.. ? Visage terreux. Fleurs sur le papier.. Fleurs tombent. Fleurissent sa tombe..Arbre. Livide pleurs, cris, silences, oubli, soupirs tombe.. Les mouchoirs.. blancs abattre l'hêtre.. Peuplier ? Parapluies noirs.. ouverts .S uccombe la peine .foncer .. abattre.. le cafard. Déluge ..Pétales inondent... Mon cour.. cave Portable qui sonne la vie qui résonne, qui bourdonne. Silence .. Les oiseaux chantent..On se réveille.. on oublie, on marche. On court ..On se hâte.. Reprendre. ces minutes de silence ..On attrape les clefs ..La voiture n'est pas loin... elle nous attend. Au coin." -lla chimère-












"Y t'a vu en d'sous de ton visage Y t'a vu, tout nu, jusqu'au fond des yeux Y t'a vu en d'sous de ton image Y t'a vu, tout nu, jusqu'au fond du mieux jusqu'en d'sous du paysage La carte postale, les montagnes, le ciel bleu jusqu'à l'endos, jusqu'au message Pas trop touriste, plus nomade, plus squatteux Ce p'tit homme seul qui va son chemin La tête baissée , mais fier fier d'aller face au vent mauvais fier d'aimer même en enfer fier de lui fier de toé aussi Y veut pas savoir ton bagage C'que t'as vu, c'que t'as su, c'que t'es capable de dire Y veut pas savoir ton faisage Si tu runnes, si tu sonnes, si t'es capables sourire Pour lui, c'est plus le chantage La mélodie, le son du respire Le son du fond, le grand voyage Celui qu'on n'a jamais fini d'finir bonhomme de rue, bonhomme de rien bonhomme qui voit clair barbouilleur de parchemin Chercheur de lumière Ben oui Poète des temps gris Y aimerait ça ne rien voir comme tout le monde, pas s'en faire comme tout le monde, toutte connaître Pis toutte savoir Parler sans dire, pis regarder sans voir Y adore le monde, mais y est tout seul au monde Y mouille dans son désert Ce p'tit homme seul qui va son chemin La tête baissée, mais fier Fier d'aller face au vent mauvais Fier d'aimer même en enfer Fier de lui Fier de toé aussi Bonhomme de rue, bonhomme de rien bonhomme qui voit clair barbouilleur de parchemin chercheur de lumière Ben oui Poète des temps gris" 'daniel boucher-

lundi 29 septembre 2008

iPhone3G - les guignols de l'info

mon pouvoir d'achat

mon pouvoir d'achat

mon poulet d'achary

mon pelot d'hennebon

mon pouls qui monte la garde

et les bourses qui s'affolent

et la question qui subsidiare: conjoncturel ou structurel?

et le jean-pierre gaillard d'avant qui nous menait si bien en bateau

et le jean-marc sylvestre qui vit la lumière blanche dans le tunnel et qui cru que c'était son cac 40 qui lâchait pendant que - forcément- son bernard maris au nez.

et de l'économiste en long en large et en travers, tous les psys de la finance, les spécialistes qui s'interrogent et qui supputent- ben quoi! y'a pas de sots métiers.

Alors on vend ou pas? oupa! oupa! tiens c'est le marsupilami qui rentre mais ne serait-il pas un tantinet en avance? que veux- tu que je te dise! les professionnels de l'inconscient ont remplacé la conscience professionnelle.

Alors j'achète ou j'attends? si tu veux mon avis éclairé- achète en attendant- et va planquer tes sous dans les niches qui sont faites pour ça- dans les isles croco ensoleillées et opaques, dans les républiques de bananes, au fatican ou la montagne d'opérette mais toujours de profundis. organise des expos privées dans tes coffres à la banque du canal , invite qui tu sais, qui connait bien le sous secrétaire du ...un vrai trésor!

et vous croyez qu'ils vont jeter les bouteilles de lait comme en 29? mais c'est quoi finalement cette bouteille de lait hein? de la vache anti-bio qui manifeste quand ça va de mal en pis.

et l'automne quand chacun sépia et la dépression qui s'en ressort entre cap finistère-viking, forties, fisher... à peine le temps d'une petite bière

et thon pouvoir d'achat! albacore ou son cousin germon?

après 20 ans de centrale d'achat, en consommateur éclairé au néon, j'ai fait ma ptite affaire en tête de gondole -pour deux boites la troisième est gratuite-

J'ai rempli la baignoire de riz parfumé, on sait jamais...au cas où! et en plus il parait que c'est bon pour la peau.

c'est quoi la mode pour cet hiver le pantalon afghan ou le col mao? il revient très fort m'a dit ma shampouineuse, remarque avec ce temps on sait plus comment s'habiller aussi.

je sais pas pour noël, ça dépendra, et puis megève c'est plus ça avec tous ces russes, enfin j'veux pas dire de mal non plus, mais quand même on voit bien qu'ils sont pas de notre monde et qu'est ce qu'ils boivent non, tu trouves pas?

et le pape, on m'a dit qu'il était fatigué, remarque à son âge aussi tous ces voyages! enfin!

et le président et madame-on les a aperçu l'autre soir sur le remblai, joli couple quand même! oui c'est dommage pour son album-remarque je comprends pas l'anglais! enfin quand même, les radios pourraient faire quelque chose pour une fois qu'on a une chanteuse à voix! enfin à texte, enfin tu vois!

bon c'est pas le tout faut que je rentre j'veux pas louper des chiffres et des lettres-j'aime bien, ça me détend

on se voit dimanche après la messe au green? oki! on s'appelle

le Cloux de la journée





































Camille est allé avec son lycée faire une promenade culturelle au manoir de cloux que l'on appelle maintenant le manoir du clos -lucé. Rassurez-vous, chers lecteurs approximatifs du lundi, je ne vais pas vous faire toute l'historique des lieux, si certains sont intéressés ils n'auront qu'à cliquer avec leur petir doigt agile sur les liens qui suivront, je me permettrais simplement de rappeller à vos mémoires engourdies que ce manoir tourangeau fut la dernière demeure d'un certain léonard de vinci où il rédigea le rassurant: "nul être ne va au néant" et où "léon la bricole" comme on l'appellait à l'époque (heu! ça c'est moi qui l'ai rajouté, hi!hi!hi!) y consacra pas mal de temps à dessiner, faire des plans (sur la comète?) étudier... une vraie bête ce mec! Bon c'est sur, il avait un sponsort: françois, le premier du nom, mais quand même fallait assurer, plus créatif que ça tu meurs (du cerveau). (merci camille pour tes photos) A au fait j'allais oublier, c'est charles VIII qui a fait construire la chapelle du manoir pour "faire plaisir" à anne de bretagne qui pleurait ses enfants morts...j'aurais voulu plomber la journée que...Ah! ben dame, c'est lundi!








samedi 27 septembre 2008

Nicole Atkins - Neptune City

"Rien n'est précaire comme vivre
Rien comme être n'est passager
C'est un peu fondre comme le givre
Et pour le vent être léger
J'arrive où je suis étranger

Un jour tu passes la frontière
D'où viens-tu mais où vas-tu donc
Demain qu'importe et qu'importe hier
Le coeur change avec le chardon
Tout est sans rime ni pardon

Passe ton doigt là sur ta tempe
Touche l'enfance de tes yeux
Mieux vaut laisser basses les lampes
La nuit plus longtemps nous va mieux
C'est le grand jour qui se fait vieux

Les arbres sont beaux en automne
Mais l'enfant qu'est-il devenu
Je me regarde et je m'étonne
De ce voyageur inconnu
De son visage et ses pieds nus

Peu a peu tu te fais silence
Mais pas assez vite pourtant
Pour ne sentir ta dissemblance
Et sur le toi-même d'antan
Tomber la poussière du temps

C'est long vieillir au bout du compte
Le sable en fuit entre nos doigts
C'est comme une eau froide qui monte
C'est comme une honte qui croît
Un cuir à crier qu'on corroie

C'est long d'être un homme une chose
C'est long de renoncer à tout
Et sens-tu les métamorphoses
Qui se font au-dedans de nous
Lentement plier nos genoux

O mer amère ô mer profonde
Quelle est l'heure de tes marées
Combien faut-il d'années-secondes
A l'homme pour l'homme abjurer
Pourquoi pourquoi ces simagrées

Rien n'est précaire comme vivre
Rien comme être n'est passager
C'est un peu fondre comme le givre
Et pour le vent être léger
J'arrive où je suis étranger"
-louis aragon-

la fée qui luttait contre ses démons




Et maintenant, puisque vous avez été sages, je vais vous raconter une petite histoire, à se chuchoter la nuit ou tout au moins dans la pénombre quand la lumière vacille et que les mots et les gestes ne prennent plus tout à fait le même sens. Cette histoire là, je l'ai trouvée dans une revue qui s'appelle- le lien social-une revue professionnelle en somme, sauf que, au delà de considérations "techniques" on y trouve aussi des tranches de vie à se tartiner quand on a envie et qui ouvrent l'espace comme un courant d'air salutaire et les yeux, sur un monde tellement proche qu'il nous est souvent complètement inconnu. écoutez plutôt




-La Fée qui luttait contre ses démons-
« Je me permets de vous envoyer un texte que j’ai écrit en rentrant d’une soirée de travail. J’ai 34 ans, je suis éducateur dans un internat qui accueille des adolescents. L’idée de vous le faire parvenir m’est venue suite à une réflexion que je me suis fait récemment : qui sera témoin de ces petits miracles qui arrivent régulièrement au cours de notre travail d’accompagnement ? Je me suis donc dit qu’il fallait écrire et, aujourd’hui, je me dis qu’il faudrait le faire lire : encore ce canapé, cette lumière tamisée et la fée qui apparaît à une heure indue de la soirée, tandis que je ne m’y attendais plus. Parfois, vous savez, j’ai envie de laisser tomber, de baisser les bras, de céder à sa force qui cherche à me faire ployer. Parfois je me dis : « A quoi bon, elle ne veut pas de mon aide, elle pense que je ne peux rien pour elle, elle pense que personne ne peut rien pour elle, même pas elle…Alors je me dis de laisser tomber d’attendre silencieusement les vacances de l’été. Mais là, la fée est reparue. Elle s’assied à côté de moi, prétexte qu’elle doit attendre que le sèche-linge finisse son œuvre. Elle s’assied les jambes en tailleur, regarde face à elle cette télé qui n’est allumée que pour calmer en moi les flux et reflux de l’océan qui s’est déchaîné contre mon âme au cours de cette soirée. Un océan d’énergie déployée à tenir le cadre, à écouter, à intervenir ou à me contenir, à faire rire puis à revenir à des mots plus sérieux…vingt ou trente marées dans une seule soirée. Elle regarde la télé et je ne dis rien, penché sur les comptes, je me suis installé dans le canapé pour m’octroyer enfin un peu de tranquillité ; lutins et fées sont depuis une heure couchés. Je ne dis rien, j’attends le moment opportun. C’est ainsi avec les fées, vous le savez. Il faut faire preuve de beaucoup de discernement et de délicatesse. Un mot trop tôt, une intention trop vive et hop ! C’est une fée qui s’enfuit. Et c’est elle qui parle la première, c’est elle qui me demande « tu t’en sors ? » Je souris et lui retourne la question, dans cette lumière tamisée et cette fin de soirée épuisée. –et toi, tu t’en sors ? Je perçois la soudaine raideur de son corps, l’épaississement de sa peau qui cherche à la protéger. Après un an passé ensemble, elle craint encore que je puisse l’atteindre. On ne change pas de vieilles habitudes aussi facilement. –Normal, répond-elle. « normal » comme je déteste ce mot qui ne veut rien dire, qui sert à ne rien dire, à mettre à distance. Elle le sait et je poursuis son jeu « Bon, tant mieux » Et puis je lui pose une question celle qui va déclencher cette incroyable conversation. Question anodine en apparence qui suit pourtant le fil d’Ariane conduisant petit à petit, mot après mot, au cœur de la Fée, au cœur de ses souffrances qu’elle met tant d’énergie à dissimuler. Et pour la première fois, en toute simplicité, avec honnêteté, elle se risque à dire que la vie est dure, que la sienne est terriblement injuste, qu’elle en voudrait une autre ; échanger. Elle dit : « Tu sais, j’entends ce que tu me dis…et je sais que tu as raison. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas te dire, je ne peux pas mettre les mots sur ce que j’ai vécu » Bon dieu l’Océan ! l’Océan en moi qui se déchaîne à nouveau ; je me dis que je vais y rester ! Je me dis « Tu va finir par en crever de ce métier, de ces marées ! » La Fée est là, à quelques encablures de bras, toute pâle, auréolée de son honnêteté si souvent voilée. Elle continue : « Si je parle, si je dis, je sais que ça va réveiller tous mes démons « Et moi de répondre : -Tu sais la Fée, tes démons ne vont pas se réveiller, ils ne se sont jamais endormis.- Elle me jette un regard surpris et doucement j’agis : -Tes démons ils sont là, dans les jurons que tu n’arrives pas à réprimer, dans tes façons d’être en relation avec les autres, dans tes fatigues que tu n’expliques pas et qui te pousses à te coucher à cinq heures de l’après-midi, dans la démotivation dont tu parles depuis des jours. Tes démons, ils sont là, la Fée, et tu tentes de nous faire croire qu’ils sont enfouis, passés. Tu sais, la Fée, je rêve que tu arrives à les sortir de toi ces démons et pour ça, seuls les mots t’y aiderons. Là où quelques semaines plus tôt elle aurait dit défendue : « tu te prends pour mon psy ou quoi ? » Elle répond « Je sais » et je ne peux dire si l’Océan frappait plus fort ou était soudain plus froid, mais je fus parcouru d’un frisson. Je me tais. J’attends, bienveillant. Je veille bien, en attendant. Elle ajoute : « Je ne comprends pas pourquoi vous ne vous découragez pas. Il n’y en a que deux comme ça : mon psy et toi. » J’éclate de rire. Je lui dis que c’est parce qu’elle nous émeut. Elle pense qu’elle ne mérite pas la bienveillance. Les démons du passé. La fée se lève et termine : « Je suis claquée, je vais me coucher. » Je lui réponds que j’ai été content d’avoir eu cette conversation avec elle. Et comme elle ne peut pas le dire elle- même, elle me souhaite bonne nuit. Dans le sèche- linge, les vêtements sont restés. Je n’ai plus rien envie de laisser tomber ! » –D.G.-

vendredi 26 septembre 2008

Oktapodi HQ

envoyé par weshallreturn et vu chez http://ladyblogue.typepad.fr/

instants d'ici





































"toutes les photos sont exactes, aucune d'entre elles n'est la vérité" -richard avedon-

L'obscurité toujours prenante du capitalisme

envoyé par dessinsjlr

danger capitalisme

envoyé par chocolat 1983

ouah l'autre, la crise!

Pour ceux qui pensent que la politique ça donne mal à la tête et qui ont bien raison de le penser car comme disait le sage zèbulon 1er: pour vivre heureux vivez béats et ne vous inquiétez surtout pas l'on s'occupe du reste- qu'ils ne s'attardent pas sur les lignes qui suivent et la maison ne reculant devant aucun sacrifice pour faire patienter en attendant des jours plus cons-sensuels, nous leur proposons pour le même prix bien sur et en exclusivité de se connecter sur le lien ( oh! oui j'aime ton lien) qu'essuie.

Pour ceux qui sont encore là (merde y'a plus personne) je leur propose de prendre connaissance du document six joints que même que c'est johan qui me l'a fait parvenir, que ça cause de gros sous, que c'est pas forcément si compliqué qu'on voudrait bien nous le faire croire (
laissez faire les spécialistes) d'abord le cerveau ça se muscle dès que l'on arrête en autre de bouffer du mac-do, ou de regarder le 20h de t'es pas fin le foie de son maître

Lundi, Lehman Brothers, l’une des plus grandes banques d’affaires a été réduite à la faillite par des dettes s’élevant à 613 milliards $ et d’autres institutions et marchés ont connu une chute vertigineuse. D’aucuns considèrent qu’il s’agit de la pire crise depuis le krach de 1929. La crise financière a atteint un seuil critique et nous devons faire entendre notre voix pour défendre l’intérêt public. Nos emplois, nos épargnes, nos prestations de retraite et les services publics sont menacés par la déraison des financiers. La situation dégénère et menace de provoquer une récession mondiale, affectant principalement les plus démunis et reléguant au second plan d’autres questions d’une importance cruciale.Des milliards de dollars de fonds publics sont actuellement investis afin de prévenir un désastre, mais personne ne s’est encore engagé à s’attaquer aux causes sous-jacentes à la situation actuelle. Nous avons donc mis sur pied une campagne d’urgence afin de réclamer des lois pour encadrer les pratiques à risque des financiers, lesquelles ont plongé l’économie mondiale dans un niveau d’endettement et de précarité insoutenable. Un ancien premier ministre a promis de faire entendre notre appel aux dirigeants européens cette semaine. Nous allons également transmettre nos revendications au Congrès américain ainsi qu’au futur président des États-Unis, mais nous avons besoin d’un appui massif afin de faire bouger les choses. Nous vous demandons donc de suivre le lien ci-dessous pour signer la pétition et de l’envoyer à vos amis et à votre famille : http://www.avaaz.org/fr/global_finance_action Les marchés financiers mondiaux paraissent parfois incontrôlables. Les règles qui les gouvernent ont des lacunes et des failles importantes, mais si nous saisissons cette occasion et nous travaillons ensemble, nous pouvons faire en sorte de les améliorer. Poussés par la déréglementation et l’avidité, les financiers ont accumulé des dettes incommensurables et ont pris des risques sans être sujets à une surveillance adéquate, recherchant le rendement immédiat grâce à des stratagèmes pour tromper le fisc et en élaborant un système d’une très grande complexité. Parce qu’ils n’étaient soumis à aucune réglementation convenable, ils ont cru qu’ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient et cette situation a été profitable pour quelques personnes seulement. Au moment où tout s’effondre, il incombe au reste de la population de payer la note. Même les plus ardents défenseurs du libre marché réclament une réglementation plus stricte.Nous avons trouvé de puissants alliés, notamment l’ancien premier ministre danois Poul Rasmussen, qui a promis de faire connaître notre campagne aux politiques européens lors d’un vote important qui aura lieu cette mardi. M. Rasmussen a indiqué que « En agissant pour faire avancer cette question, les membres d’Avaaz peuvent montrer aux dirigeants européens et mondiaux que la population réclame plus de transparence et une meilleure réglementation. La réforme des marchés financiers est une étape cruciale dans l’instauration d’une mondialisation plus équitable. Votre appui peut aider à faire de ce projet une réalité. »Cette semaine, le gouvernement des États-Unis a nationalisé les deux plus grandes firmes de financement hypothécaire, Fannie Mae et Freddie Mac; la même procédure a été employée au cours des derniers jours avec la plus importante compagnie d’assurance du monde, la firme AIG. Mais ceci n’a pas réfréné la crise. La mise en oeuvre de réformes est inévitable, mais si nous ne nous attaquons pas aux causes fondamentales de la crise financière, nous ferons face à une longue et pénible récession et les répercussions pourraient se révéler encore plus sérieuses. Durant trop longtemps nous avons ignoré le système financier mondial parce qu’il semblait trop complexe aux gens ordinaires, mais nous nous rendons compte aujourd’hui que le sens commun et l’examen du public sont exactement ce qui faisait défaut à ce système.Ces marchés nous concernent tous, que nous soyons marchand de fleur, haut dirigeant d’une entreprise, femme sur le point de donner naissance à un enfant ou retraité dont la situation économique se dégrade. Le marché ne peut restreindre les droits des citoyens et comme nos dirigeants sont apparemment dépassés par la situation, nous devons faire notre part pour mettre fin à la crise. Nous vous demandons donc de signer immédiatement notre pétition d’urgence et de la faire parvenir à vos amis et aux membres de votre famille qui pourraient se sentir concernés : http://www.avaaz.org/fr/global_finance_action Avec espoir et détermination,Paul, Graziela, Ricken, Ben, Iain, Veronique, Brett, Pascal, Milena et toute l’équipe AvaazPour mieux comprendre la crise, nous vous suggérons les articles suivants : http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/09/18/premieres-lecons-de-la-crise-financiere-par-frederic-lemaitre_1096659_3232.html http://www.rfi.fr/actufr/articles/105/article_72499.asphttp://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/economie/finance_et_marches/20080917.OBS1711/fmi__la_crise_financiere_va_peser_sur_la_croissance.html Des membres d’Avaaz se sont réunis hier avec Poul Rasmussen et des politiciens américains et européens de gauche afin de coordonner nos efforts. Les principaux points qui ont été abordés sont les « besoins en capital » (détenir suffisamment de fonds pour financer les prêts et les dettes) et la « transparence » (indiquer aux organismes de réglementation, aux investisseurs et au public ce que l’on possède et ce que l’on doit). Pour une information plus complète, regardez cette interview (en anglais seulement) : http://www.euractiv.com/en/financial-services/interview-real-step-regulate-hedge-funds/article-175450
A PROPOS D'AVAAZ Avaaz.org est une organisation non gouvernementale indépendante à but non lucratif, qui mène des campagnes mondiales pour faire en sorte que les opinions et les valeurs des peuples influent sur les décisions mondiales. (Avaaz signifie "voix" dans de nombreuses langues). Avaaz ne reçoit aucun financement d'aucun gouvernement ou entreprise. L'équipe d'Avaaz est basée à Londres, New-York, Paris, Washington, Genève, et Rio de Janeiro. N'oubliez pas d'aller visiter nos espaces
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faut vivre



"Malgré les grands yeux du néant c'est pour mieux nous manger enfant et les silences et les boucans...faut vivre. Bien qu'aveugles sur fond de nuit entre les gouffres infinis des milliards d'étoiles qui rient...faut vivre... Malgré qu'on soit pas toujours beau et que l'on ait plus ses seize ans et sur l'espoir un chèque en blanc faut vivre... Malgré le cœur qui perd le nord au vent d'amour qui souffle encore et qui parfois encore nous grise faut vivre... Malgré qu'on ait pas de génie n'est pas Rimbaud qui peut pardi et qu'on se cherche un alibi malgré tous nos morts en goguette qui errent dans les rues de nos têtes faut vivre... Malgré qu'on soit brave et salaud qu'on est des complexes à gogo et qu'on les aime c'est ça le pire faut vivre...Malgré l'idéal du jeune temps qui c'est usé au nerf du temps et par d'autre repris en chantant faut vivre...Malgré qu'en s'tournant vers l'passé on est effrayé de s'avouer qu'on a tout de même un peu changer faut vivre... Malgré qu'on soit du même voyage qu'on vive en fou, qu'on vive en sage tout finira dans un naufrage faut vivre...Malgré qu'au ciel de nos poitrines en nous sentinelle endormie dans un bruit d'usine gémit le cœur aveugle qui funambule sur le fil du présent qui fuit faut vivre... Malgré qu'en nous un enfant mort parfois si peu sourit encore comme un vieux rêve qui agonise faut vivre... Malgré qu'on soit dans l'engrenaged es notaires et des héritages ou le cœur s'écœure et s'enlise faut vivre... Malgré qu'on fasse de l'humour noir sur l'amour qui nous en fera voir jusqu'à ce qu'il nous dise au revoir faut vivre... Malgré qu'à tous les horizons comme un point d'interrogation la mort nous regarde d'un œil ivre faut vivre... Malgré tous nos serments d'amour tous nos mensonges jour après jour et bien que l'on ait qu'une vie une seule pour l'éternité malgré qu'on la sache ratée....Faut vivre..." -mouloudji-
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