lundi 16 juillet 2018

et bien


Et bien.
Yop! La! Boum!
Quand le Landerneau cent balles
et une chance au grattage?
Champion du monde
de la balle au pied.
Faudrait rêver
...
Bien entendu, j'écoute les analystes pertinents
et permanentés
patentés
qui disent que:
faudrait  (voir à) communier
tous ensemble
pareils;
dans la même ferveur
sous l'étole du drapeau
et du medley républicain
pour la patrie réconciliée 
 toute vibrante
du champ labour/patriote
au sanglant bien élevé
Oh Yeah!

ça tombe bien les petits l'apprendront à la rentrée 

Et bien.
 Etrange solitude

 tu ne swingues pas 
 au rythme du tempo
général.
...

"A chacun sa révolution
Aurais-je seulement deux compagnons
qui partagent l'indignation
d'un homme."
 extrait de: "Les z'Hommes"- Henri Tachan.







Goélandjuvénile 
je vas (pas) bien.

Premiers essais de vol libre
 loupé 
...
Atterri sur ma terrasse
la tasse;
un peu d'eau peut-être
et débrouille toi mon gars
pour la suite.
S'il te plait pas trop pathétique
pour mon ptit coeur d'artichaut 
breton

jour-quête du matin

l'énarque pour les nuls

Découvert dans le post et modulation confondus, une expression dont je ne n'imaginais meuhme pas l'existence et remise au goût du jour par un volubile délégué à la sécurité routière, énarque ou presque enfin...plaie durable, comme le sont si souvent les bataillons de technocrates à l'imagination fertile en règlements  et principes éculés dans leur servitude dévouée et quatre saisons aux instances d'un pouvoir inoxydable.
Comme on dit le 14: Fermez le ban.

Panneautage 
Voilà le terme en question qu'il  est beau et employé par le blanc-bec de service pour signifier que les panneaux de signalisation limitant la vitesse à 80 kms heure sur certains axes départementaux étaient en court d'installation.
Ah dame, ils ont toujours le chic les ombres de leur ombre pour nous pondre des termes
pour les boeufs,
 qui en jettent
tellement ça fait sérieux.

Panneautage:
"Braconnage à l'aide de panneaux"
autre signifiant concernant la chose, découvert dans le dictionnaire,
et....à votre appréciation







"Entre mon vrai visage et son reflet dans la vitre, le temps et le néant, parmi tout ce qui ne peut-être dit avec des mots… Je suis là, à cette heure sombre où j’aurais souhaité être ailleurs, dans un autre temps. Je suis dans la nuit, toujours la même, infinie, la nuit ambrée…"
traduit du turc par Esin Soyal-Dauvergne

"Camdaki imgemle gerçek yüzüm arasında, zaman ile yokluk, sözcüklerle hiç söylenmeyen arasında... Bir baska yeri ya da zamanı en çok istedigim su kopkoyu saatte, buradayım. Gecede, hep aynı, bitmeyen, amber gecede..."
Asli Erdogan 
extrait de:  "Je t’interpelle dans la nuit"

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Buse, détenue trans : “Me libérer de la prison de mon corps”

pétition

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"Point de Dieu avec qui converser, il ne parlai qu'à lui même et ça demandait un autre courage, la vrai force de l'homme , bête singulière.

Il n'avait nul besoin de diviniser, de sacraliser, d'idéaliser.

la réalité le comblait, elle était assez vaste pour nourrir tous ses songes."

Daniel Hébrard 

 

lundi 9 juillet 2018

marcher sur l'eau


Marcher sur l'eau  éviter les péages
et tant pis pour Vincent 
 fils spirituel et arnaqueur malin  de papa Vinci
...
Je l'emmerde gentiment le Vincent d'autant que je ne prends jamais les autoroutes de
son géniteur et il aura beau venir  me suriner ses beauferies sur ma  radio de prédilection,
à part un certain agacement de ce "comique de répétition" je ne bougerai pas d'un iota
et tralala

Marcher sur l'eau ...
Laisser les contretemps sur un quai des brumes.
Trinquer à l'émulsion iodée
 Gloire à l'effet mer.
Sourire béatement de l'intérieur 
et ne laisser rien paraître
encore.

Marcher sur l'eau
secret défense en Manche
à ne sortir qu'à bon port:
au Stiff qui t'allume
en oeillades
à te faire expier
palmé

Marcher sur l'eau
dans
 une peinture flamande
quand tu te demandes
si tu peux évoluer dans le tableau sans troubler l'ambiance,
l'atmosphère
de la matrice
trônant au dessus des abysses.
Nécromancie des origines, 
envoûtement continu
comme un
mystère de l'Ouest.


 "À tort ou à raison, je vis dans ce clivage naturel, quoique manichéen, le partage spontané de l'humanité en deux, dès l'enfance ; d'un côté, les gens inoffensifs, de bonne compagnie, un tantinet négligents, mais dotés d'imagination, donc capables de savourer les simples beautés et les nobles vicissitudes de la vie de nature, et, de l'autre, les gens dangereux, les futurs savants, ingénieurs, techniciens, bétonneurs, pollueurs et autres déménageurs, défigureurs et empoisonneurs de la planète."
La Billebaude, Henri Vincenot,



"Sur l’encrier une tache de clarté, une lumière douce,
l’ombre de la mémoire passant du veilleur au dormeur.
Quand le jour se lève sur l’encrier condamné au silence,
verrons-nous se dresser des mots non écrits,
des naufragés réclamant le droit de rester les maîtres du clair-obscur ?"

Gaspard Hons




"Mais cela même
Ton nom sur la page
Comme une île infiniment
Comme une île tout au bord

Le temps à peine…

L’écriture comme un regard
S’injecte du sang nécessaire au souffle

Ton cœur s’écarquille aux quatre vents"
Guy Allix






"Je nous invite à prendre le large
Sans fuite, sans orgueil...
Simplement pour puiser force à vivre dans ce monde."

 (Môrice Benin)



"Me voici, être humain violent, blanc, noir, brun ou rouge, et il ne m'intéresse pas de savoir si j'ai hérité de cette violence ou si la société l'a engendré en moi : ce qu'il m'importe de savoir, c'est si je peux m'en libérer."
Jiddu KRISHNAMURTI

mercredi 4 juillet 2018

La linea orizzontale ci spinge verso la materia, quella verticale verso lo spirito


"En réalité, nul ne sait lorsqu'il le vit qu'il s'agit là du moment le plus heureux de sa vie.
Lors de grands moments d'allégresse, certains peuvent sans doute penser (et affirmer) en toute bonne foi que c'est "maintenant" qu'ils vivent ce moment en or de leur existence.
Cependant, dans un coin de leur tête, ils croient qu'ils vivent encore un nouveau bonheur, plus grand, plus beau que celui-ci. Car de même que personne (notamment dans son jeune âge) ne pourrait poursuivre sa vie en pensant que dorénavant tout ira de mal en pis, quiconque ayant obtenu un bonheur assez grand pour se dire que c'était le moment le plus heureux de sa vie reste assez optimiste pour envisager un bel avenir."
Orhan Pamuk "Le musée de l'innocence"






Poussez-vous  que je m'y blette

-Alors ça pousse?
Et vous, ça pouce?   
                          







         photo source: Toile





"La vie s'écoule, la vie s'enfuit
Les jours défilent au pas de l'ennui.
Parti des rouges, parti des gris
Nos révolutions sont trahies.

Le travail tue, le travail paie,
Le temps s'achète au supermarché.
Le temps payé ne revient plus
La jeunesse meurt de temps perdu.

Les yeux faits pour l'amour d'aimer
Sont le reflet d'un monde d'objet.
Sans le rêve et sans réalité
Aux images nous sommes condamnés.

Les fusillés, les affamés
Viennent vers nous du fond du passé.
Rien n'a changé mais tout commence
Et va mûrir dans la violence.

Brûlez* repères de curés
Nids de marchands, de policiers,
Au vent qui sème la tempête
Se récoltent les jours de fête.

Les fusils vers nous dirigés
Contre les chefs vont se retourner.
Plus de dirigeants, plus d'état
Pour profiter de nos combats.

[La vie s'écoule, la vie s'enfuit
Les jours défilent au pas de l'ennui.
Parti des rouges, parti des gris
Nos révolutions sont trahies."

 Raoul Vaneigem



                 photo source: Toile

"Quelle jouissance de ne rien faire, paresser, se prélasser, flemmarder ou tirer sa flemme – le vocabulaire à l’éloge de la paresse est d’une infinie richesse – ne pas en ficher une rame. Savoureux ! Ou encore, un mot qu’elle affectionnait particulièrement, « s’acagnarder », aux sonorités gasconnes, un rien vulgaire dans les « a », les « gna », qui sonnent gras là-bas, mais tellement imagés… Il est tout acagnardé par la fainéantise, ce gafet !… Pourtant, aucun n’avait autant de charme que l’Italien « fare niente ».
Souvenirs de farniente mâtinés d’ennui, dans le jardin ensoleillé. Parfois on s’embêtait ferme et on se débrouillait avec ça. Les parents vous renvoyaient à votre désœuvrement, en se moquant – prends un marteau et tape-toi sur les doigts ! – Stupide ! – mais ne se mêlaient pas d’essayer de vous désennuyer. Arrête de te morfondre ! Trouve-toi un centre d’intérêt ! Occupe-toi ! Il ne manque pas de choses à faire ! Fais un peu preuve d’imagination !
On baillait, on traînait, l’air morne et désolé, abattu, ne sachant que faire de sa peau, on changeait de place, on observait un moment les adultes, agacés mais gentils, qui s’empressaient de vous rabrouer, l’air goguenard. On apprenait à s’ennuyer, « pourvu que ce soit intelligemment »…
On finissait par tourner les talons, prendre un bouquin, ou aller faire un tour de vélo. Pas de piscine, on apprenait à nager dans la rivière, près du barrage. Pas de téléphone, pas de télé, encore moins de jeux vidéo. Des jeux de société, le jacquet, les dominos, les dames, les cartes, un Monopoly d’enfer.
Le plus souvent, on parait à ces moments de désœuvrement en prévoyant des jeux que l’on s’inventait à plusieurs. Il y avait un coin, dans le jardin, clos par des haies, où l’on allait s’asseoir sur un banc de pierre moussu pour y palabrer, y préparer des mises en scène, car on donnait des représentations théâtrales. On y tendait des bâches, de vielles couvertures dégotées au fond du garage ou du grenier, on jouait la comédie.
Cyrano de Bergerac (Edmond Rostand, 1897) était la pièce favorite de notre répertoire. Nous avions appris la célèbre tirade du nez. Elle se souvenait encore de ce long et énorme « hippocampéléphantocamélos », cent fois répété.
L’ennui faisait partie de la vie, et l’enrichissait en encourageant l’imagination, la créativité."
 Anne-Marie Echard-Fournier extrait de: "Lété en ce jardin"






                             photo source: Toile


"Je me demande si vous partagez l'opinion selon laquelle la lecture attendrit ceux qui la pratiquent,
alors que l'écriture produit l'effet inverse.
il faut s'endurcir pour écrire, vous ne croyez pas?"
" La reine des lectrices" - Alan Bennett

   "  Les gens sont les mêmes dans la lecture que dans la vie : égoïstes, avides de plaisir et inéducables. Il n’appartient pas à l’écrivain de se lamenter sur la médiocrité de ses lecteurs mais de les prendre tels qu’ils sont."
Les Combustibles - Amélie Nothomb





" Come un branco di lupi
che scende dagli altipiani ululando
o uno sciame di api
accanite divoratrici di petali odoranti
precipitano roteando come massi da
altissimi monti in rovina.

Uno dice che male c'è
a organizzare feste private
con delle belle ragazze
per allietare primari e servitori dello stato?
non ci siamo capiti
e perché mai dovremmo pagare
anche gli extra a dei rincoglioniti?

Che cosa possono le leggi
dove regna soltanto il denaro?
la giustizia non è altro che una pubblica merce
di cosa vivrebbero
ciarlatani e truffatori
se non avessero moneta sonante da gettare come ami fra la
gente.

La linea orizzontale
ci spinge verso la materia,
quella verticale verso lo spirito

Inneres auge, das innere auge

Con le palpebre chiuse
s'intravede un chiarore
che con il tempo e ci vuole pazienza,
si apre allo sguardo interiore

Inneres auge, das innere auge

La linea orizzontale ci spinge verso la materia,
quella verticale verso lo spirito.
la linea orizzontale ci spinge verso la materia,
quella verticale verso lo spirito.

Ma quando ritorno in me,
sulla mia via, a leggere e studiare,
ascoltando i grandi del passato
mi basta una sonata di Corelli,
perché mi meravigli del creato!"



 


 en lire plus

 "L'école, c'est autre chose. Ils gèrent trop d'enfants en même temps. Alors ils automatisent, ils ramènent à des principes quasi industriels, mais le meilleur moyen d'apprendre, c'est la contagion du bonheur que procure la lecture."
Complètement cramé ! - Gilles Legardinier


    " Que cherchons-nous en lisant des romans ? La vie d’un autre, les vies de ceux dont nous séparent des conventions, des respects, des timidités, des ignorances et aussi, très souvent, l’argent et la naissance qui ouvrent tant de portes ? Chaque lecteur a sa propre lecture, intrinsèquement semblable à son égo."
Lettres de château - Michel Déon





Programme 

 "J'ai du mal à me représenter un jour sans lecture, et je me demande souvent si je n'ai pas au fond vécu en lecteur. Le monde des livres serait alors le monde authentique pour lequel le vécu ne représenterait que la confirmation espérée — et cette espérance serait sans cesse déçue."
Ernst Jünger


  "La lecture, acte de communication ? Encore une jolie blague de commentateurs ! Ce que nous lisons, nous le taisons. Le plaisir du livre lu, nous le gardons le plus souvent au secret de notre jalousie. Soit parce que nous n'y voyons pas matière à discours, soit parce que, avant d'en pouvoir dire un mot, il nous faut laisser le temps faire son délicieux travail de distillation."
Comme un roman - Daniel Pennac


 




 Programme


 "Seule la lecture, avec une économie de moyens - juste ce volume dans ma main - crée des rapports neufs et durables entre les choses et moi."
"Tout compte fait"   Simone de Beauvoir


 "Les livres nous apprennent ce que l'on ignore encore un peu, mais que l'on sait assez pour être capable de l'entendre. La vie achève l'apprentissage. Ceux qui lisent ont ce privilège de vivre deux fois : d'abord par la lecture, puis par l'expérience directe. Qui ne lit pas ignore ce qui l'attend, et quand ça lui arrive, il n'a pas le temps de le comprendre."
Louise L. Lambrichs
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