jeudi 31 janvier 2013

oui, et à part ça?




C'est toujours rassurant de savoir qu'on n'est jamais tout seul à penser.
Parfois, il suffit juste de lever la tête pour s'en rendre vraiment compte.










                                               §§§§§§§§§§°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°


Ou comment réchauffer l'Hiver!



 COLLECTION HIVER






  "Depuis 17 ans, l’association Petra Neue poursuit son oeuvre dans la droite ligne de ses objectifs de départ, à savoir montrer au public que la culture bretonne est vivante, ouverte sur l’avenir et sur le monde.
Cette année, la 17ème édition du Roue Waroch sera comme à son habitude riche de talents, mais aussi d’émotions ! Pour cela, les membres de l’organisation et les 250 bénévoles du Roue Waroch travaillent d’arrache-pied tout au long de l’année, afin que cet événement,intergénérationnel, multi-traditionnel, soit le reflet de l’actuelle musique bretonne.

Qu’elle soit d’influence rock, électro, jazz ou funk sur fond traditionnel, la musique bretonne est à l’aise dans son époque. Elle est riche de ses créations actuelles et de son histoire.

Au 17ème Roue Waroch, des musiciens bretons partageront la scène avec des artistes venus du monde entier.
C’est pour cette culture-là que Petra Neue travaille et se bat depuis 17 ans, afin d’offrir à tous, à Plescop, un week-end de découvertes, d’échanges et surtout de bonheur.

Et comme disait Béla Bartók :
« La musique traditionnelle, vécue, intégrée, et non seulement reproduite, possède une capacité d’innovation permanente, qui rend le musicien traditionnel capable d’entrer en relation avec d’autres langages musicaux et artistiques. »

Jean Loric
Président de Petra Neue 


SOURCE








Teaser Roue Waroch 2013 Visual Fx production vidéo par petitlubzh




 DETAILS



BON à savoir :

 photo:Yann-Jakez Durand



-TOUS LES SEPT ANS, LES PIERRES SE RAPPROCHENT-

"On remarque sur l'Enez Aganton, l'Île  Canton, deux croix monolithiques qui se font face aux deux extrémités de l'Île et qui paraissent avoir été taillées dans des menhirs. Une curieuse légende s'y rattache. Ce sont, dit-on, des pierres vivantes dont l'une est mâle, l'autre femelle. Elles souffrent d'être séparées et font tout ce qu'elles peuvent pour s'unir. Elles avancent l'une vers l'autre de la longueur d'un grain de blé tous les sept ans. Lorsqu'elles arriveront à se toucher, il y aura un cataclysme épouvantable et ce sera la fin du monde. On raconte la même chose de la croix de mi-lieue de grève entre Saint-Michel et Saint-Efflam.
Photo source


Elle aussi avance à la même vitesse et lorsqu'elle aura atteint le rivage, ce sera la fin du monde. Les croix se l'Île Canton passent pour avoir la vertu de guérir les enfants malades de la coqueluche."
Daniel Giraudon
source: Bretagne Magazine




mardi 29 janvier 2013

underground de surface






Dépaysé.
Des paysages.
Mais pas trop
sages.



Etranger permanent.
Présence connue 
puis faire semblant de l'ignorer.
 Gâche nécessaire
aux limites vases
de la tolérance.





 Barbier dans le civil.
 Il rasait les murs,
gratuitement












lundi 28 janvier 2013

bruit de fond


"Si je fumais, tantôt d'une façon, tantôt d'une autre, et d'autres fois pas du tout,
si je changeais ma façon de m'habiller,
si j'étais tour à tour nerveux, serein, ambitieux et paresseux,
paillard, glouton, ascète-
où résiderait mon moi?
C'est la façon dont un homme choisit de se limiter qui détermine son personnage.
Un homme sans habitude, sans cohérence, qui ne se répète pas, donc ne s'ennuie pas,
n'est pas humain.
Il est fou."
-Luke  Rhinehart




La vie, toute la vie, rien que la vie...
Passez l'arme à gauche
Levez la main droite et dites:
"Mais bon Dieu! Mais c'est bien sur."

L'importance de la pensée c'est qu'elle soit volatile
et pas toujours
pré-machée-digérée
supposée
pré- construite,
disposée
à servir,
consommer,
pré chi
prêcha!
prêt à tout légitimer
à croire
à genoux
à préempter la suite
et prête à confusion,
quoique sur ce dernier point,
rien n'est moins sur..





coucou dit son Daquin





Lever le pied
et puis l'autre.

Aussi,
relever la tête
sous la casquette
qui rime.

Ouvrir toutes grandes les fenêtres au risque
de courants, l'air de rien,
et faire un pas de côté
comme dans les histoires à rire
où l'on joue
la divine comédie
de la vie.

Interlude
entracte
petit train-train sans importance
et indispensable
filant bon train
sur ses arrières
et sourires en bandoulière
à s'écouter du JJ Cale
sur un coin de cheminée.

Lundi fit son coucou
à Thomas
qui
taquin comme pas deux,
et magie de la photo, confusion des époques,
 le le lui rendit 
à plein régime.







L'Histoire est souvent empêtrée dans des rouages qui rouillent à force
de friser l'intempérie.
Contrairement aux idées si mal reçues, les vérités supposées éternelles s'étouffent dans le confinement
Il faut leur faire prendre l'air du temps
au risque qu'elles ne disparaissent.

-Au mieux dans le ridicule
qui comme chacun sait, ne tue pas;

-Au pire, dans la haine, les rancoeurs... toutes ces violences

où l'on perd les plumes de son âme d'exister Unique et  Ensemble .





"Je crains l'homme d'un seul livre."
-Thomas d'Aquin-






mardi 22 janvier 2013


C'est maintenant officiel
La poésie a pris le maquis
tard dans la nuit.
et...
Les mots m'en tombent







Philippe propose
ENCORE UN PEU D'EAU PEUT-ETRE





photo source: Nouvel Obs


Serge a pré-lu pour nous:

RUSSIE. Il sculpte un cobra géant avec de la bouse de vache

Mikhail Bopposov a utilisé 400 kilos de fange gelée pour réaliser son œuvre. Et faire plaisir aux enfants. 

"C’est une sorte de tradition dans le petit village sibérien de Yolba, en Russie, une des régions les plus froides de la planète. Chaque hiver depuis 2008, Mikhail Bopposov réalise une sculpture monumentale un peu particulière à base de… bouses de vaches gelées !
Cette année, cet employé de l’école du village a sculpté un cobra géant. Près de 400 kilogrammes d’excréments ont été nécessaires pour réaliser "son travail". Car l’homme, interrogé par l’agence de presse Ria Novosti, est modeste et ne considère pas ça comme "une œuvre".
Mais comment a-t-il eu cette drôle d’idée ? L’homme explique que tout a commencé en 2008. Inspiré par son service militaire, il créé à cette époque un tank avec les bouses gracieusement offertes par ses 17 vaches. Chaudement encouragé par les enfants du village et leurs parents, l’homme remet ça chaque année. "Je fais ça pour faire plaisir aux enfants, qui peuvent jouer autour". Une œuvre éphémère, s’il en est : quand les températures remontent le fumier est revendu pour être utilisé dans les champs lors des courts étés que connaît cette région.
Sa nouvelle source d’inspiration, le calendrier chinois. L’hiver dernier, Mikhail Bopposov a par exemple taillé un immense dragon de fange pour le passage à l’an du Dragon. Cette année, c’est donc le serpent qui a été mis à l’honneur. "Faut croire que je vais devoir tenter de faire un cheval l’année prochaine", s’est projeté le Russe."
J.M. - Le Nouvel Observateur






  SOLIPSIST from Andrew Thomas Huang on Vimeo.




 "Une révoltée dit à sa voisine
Que le système essaie de nous faire tous rentrer 
dans les mêmes moules.
Elle a raison
Les huitres, ce serait tellement plus grand."
-David Dumortier-





"Dans la boite fermée
hermétiquement
une sardine bat de la queue:
Signe qu'il reste encore des petits espaces
à frétiller"
-David Dumortier-



illustration source toile


Un poisson dans la mare

Les États-Unis ont sur le point d’offrir au monde un cadeau empoisonné : le premier saumon génétiquement modifié qui pourrait décimer les saumons sauvages et menacer notre santé. Mais nous pouvons encore agir avant de retrouver ce poisson mutant dans nos assiettes.

Ce nouveau saumon génétiquement modifié grandit deux fois plus vite que les saumons naturels et aucun scientifique ne connaît les conséquences à long terme de sa consommation sur la santé. Pourtant, la FDA américaine (Food and Drug Administration) s’apprête à le déclarer propre à la consommation sur la base de recherches financées par l’entreprise qui a fait naître cette créature ! Heureusement, la législation américaine contraint le gouvernement à consulter l’opinion publique avant de prendre sa décision. Les consommateurs, les défenseurs de l’environnement et les pêcheurs sont de plus en plus nombreux à appeler le gouvernement à rejeter cette folie. Pour qu’ils gagnent, le monde entier doit se faire entendre des autorités américaines.

La consultation se tient en ce moment même. Ne ratons pas cette occasion de renvoyer ce poisson mutant loin de nos assiettes. Signez ici pour arrêter l’invasion de ce « poisson Frankenstein » et parlez-en autour de vous. Quand nous aurons recueilli un million de signatures, nous ajouterons notre appel à la consultation publique:

http://www.avaaz.org/fr/stoppez_le_poisson_mutant/?bqGpwab&v=21138

L’entreprise qui a développé ce saumon répond au nom d’AquAdvantage®. Elle a modifié l’ADN d’un saumon Atlantique pour créer un nouvel animal qui grandit à la vitesse de l’éclair. Outre le fait que nous n'avons aucune idée des conséquences à long terme sur la santé, il faut savoir que si des saumons adultes ou des œufs se retrouvent dans la nature, ce super-saumon pourrait décimer des populations entières de saumon sauvage. Pire encore, une fois qu’ils seront dans nos supermarchés, il sera extrêmement difficile de distinguer ce "poisson Frankenstein" des saumons « naturels ». Quasi-impossible de l’éviter!

Le secteur des biotechnologies a déjà dépensé des millions de dollars en lobbying afin que les États approuvent ses organismes génétiquement modifiés. Ce « Frankenfish » est leur nouvelle poule aux œufs d’or. Une fois qu’il sera mis sur le marché, comment bloquer les autres aliments transgéniques, comme les viandes OGM? Heureusement, la FDA doit prendre en compte l’opinion publique avant de rendre sa décision. Si nous la surprenons avec une immense mobilisation mondiale quand elle s’y attend le moins, nous pouvons arrêter cette mesure irresponsable. Le saumon mutant est à deux doigts d’arriver sur nos étals. Empêchons le secteur des biotechnologies de décider du contenu de notre assiette. Aidez-nous à atteindre un million de voix pour arrêter ce poisson mutant:

http://www.avaaz.org/fr/stoppez_le_poisson_mutant/?bqGpwab&v=21138


Photo source Toile


Marius nous écrit


Nul ne lui échappe



"Elle passait tous les jours près de moi et je ne la voyais pas.

Je sais qu’elle existe puisque je sentais sa présence en

 permanence. Mais en réalité je ne l’ai jamais vu.

J’ai passé de longues années sans jamais me soucier

 d’elle. Ce n’est qu’un jour où bloqué sur une

chaise longue par une crise aiguë de rhumatisme

qu’elle m’est apparue pour la première fois.

 Là, assise sur mes genoux arthrosés, vêtue d’une

 robe grise presque Noire, de longs cheveux noirs traînaient

 derrière son dos. Sur son visage ridé, craquelé comme

 une terre assoiffée, deux yeux bleus d’une extrême douceur

me regardaient avec compassion.

Pris de panique je lui demandais :

Mais qui es-tu ? D’où sors-tu ? Que me veux-tu ?

Cette étrange apparition avait déclenché en moi

une grande frayeur. Elle mis un temps fou avant de me

répondre avec un léger sourire compatissant.

Allons, ne sois pas idiot, tu as passé ta vie à m’ignorer,

alors que depuis ta naissance je ne t’ai jamais quitté,

 je t’ai suivi partout comme ton ombre.

Tu as vécu toute ta vie sans jamais t’inquiéter de

 mon sort, ni du tien D’ailleurs et aujourd’hui 

tu me découvres parce que tu es fatigué, usé,

Tu as perdu tes cheveux, tu as pris un gros ventre,

Tu as tes genoux qui craquent,

 tu as mal partout et tu me demandes qui je suis ?

Ne baisses pas les yeux, regardes moi en face.

Je suis la vieillesse, je viens t’aider à finir ta vie dignement.

C’est le sort de tout être vivant sur terre, nul ne m’échappe.

Car je suis la seule justice en ce bas monde."

 





"Un homme fatigué voit trouble
Si beaucoup d'hommes fatigués s'entassent
au même endroit
un brouillard épais couvre
leur visage vallonné." 
--Davide Dumortier- 




dimanche 20 janvier 2013

pigeon vole


-LE GRAND MENSONGE-


"il est un univers où le mot "hypocrisie" prend toute sa valeur. Une "hypocrisie" nécessaire, indispensable, voulue et partagée. La prison. La paix carcérale repose sur quelques "libertés consenties" dont on ne parle qu'avec des pincettes, pourtant plus personne ne nie que l'incarcération est contraire aux lois de la nature et de la condition humaine.
Les prisons, surpeuplées, explosent; elles tiennent artificiellement parce que les système autorise en secret ce qu'il condamne officiellement.
La plupart des détenus ont le moyen de communiquer avec l'extérieur. Les téléphones portables sont strictement interdits, pourtant personne n'ignore qu'un trafic interne de puces permet aux personnes incarcérées de casser leur isolement en prenant des nouvelles de leurs proches. Le cannabis est proscrit mais on ne va certainement pas trop chercher; on risque des révoltes générales si on empêche les détenus de s'évader artificiellement de leurs cellules. La "cantine", le moyen officiel de cumuler quelques denrées pour agrémenter l'ordinaire, permet aussi de mettre de côté quelques bières qui seront bues toutes ensemble, un soir de week-end sans visite. Mais la prison, c'est aussi ce jeu incroyable avec les médecins contraints, pour limiter les tensions individuelles et collectives, de délivrer des drogues légales, psychotropes, somnifères, anxiolytiques pour prévenir les tentatives de suicides.
Ainsi le système carcéral ne protège de rien, n'aide en rien mais crée de nouvelles dépendances. Les derniers rapports sur la prison montrent aussi que dans ce lieu pathogène où la loi devrait être celle des gardiens, se créent les hiérarchies de la violence les plus insupportables qui soient.
Ceux qui ont du fric commandent aux autres, ceux qui ont les moyens de la violence physique torturent les moins forts. Chacun vit ainsi dans l'insécurité et dans la trouille dans les lieux du pays où il y a le plus de sécurité et de personnels de surveillance au mètre carré; et l'on ne parle pas là de l'insalubrité inhérente à la prison.
En un mot, il y a une incohérence totale à l'enfermement dans ces conditions. Tout le monde le sait, à commencer par notre ministre de la justice; si l'on veut faire quelque chose de révolutionnaire et de gauche, ce sera en début de mandat, au moment où l'on peut être courageux.
Maintenant quoi!"
-Etienne Liebig- ce texte a été publié en chronique dans l'hebdomadaire "Lien Social" n°1089-









"Donner un sens au désespoir, voilà le but à atteindre. C'est une expérience unique."
-Luigi Carletti-
-Prison avec piscine-Editions Liana Levi-



"Hier trop tôt, demain, trop tard, le seul moment, c'est aujourd'hui."
-Lénine-



"La plus belle des Mers
est celle où l'on n'est pas encore allé.
Le plus beau de nos enfants
n'a pas encore grandi.
Les plus beaux de nos jours,
on ne les a pas encore vécus.
Et ce que je voudrais te dire de plus beau,
je ne te l'ai pas encore dit."
-Nazim Hikmet-








samedi 19 janvier 2013

transbordeur




 "Ecrire, un mot derrière l'autre, on apprend ça dès l'école primaire. Au début on copie, comment faire autrement. Plus tard on nous donne un fil d'Ariane, un thème de rédaction. On n'aime pas forcément, mais il ne faut pas lâcher: le hors sujet est si vite arrivé. Le sujet, ce n'est pas nous, pas encore. On obéit seulement. Un jour enfin, l'école est finie. On n'a pas appris à écrire, d'ailleurs on en a si peu besoin. il faut seulement se rappeler que sept prend un p qui ne s'entend pas, ou que cent prend un S de temps en temps. on écrit son nom aussi, souvent, et une fois l'an -quand on est bien élevé- on marque sur des cartes, bonne année, joyeux anniversaire, meilleurs voeux.
Ecrire, on ne sait pas, pas vraiment.
un jour pourtant, on se jette du haut d'une falaise. Peu importe la hauteur ou la profondeur du lac, on se jette. on ne sait pas nager ou on a oublié. On veut aller de l'autre côté, ce côté que jamais on ne voit, avant d'avoir commencé.
Ecrire, écrire tout ce que l'on ignore parfaitement. Chacun trace son sillage, on se croit unique, on est des milliers.
Ecrire autrement, ce qui jamais n'a été dit. on recopie, encore, sans le savoir, on recopie mal a mille ce qu'on voudrait être le seul à in venter pour l'Autre, pour toi.
Ecrire pour toi qui lira, l'androgyne parfait d'avant Dieu, Adam et Eve.
Ecrire, laisser en toi la trace de cette ligne."
-Anne-Lise Dubreuil-




 ".../...Senteurs marines
Calme du soir
Là-bas la vague
berce la barque.
Je contemple
cette vaste étendue d'eau
et laisse mon esprit
s'égarer sur des rives lointaines.
Voyage imaginaire
où l'inattendu
côtoie la surprise, l'étonnement;
J'abandonne pour un instant
mes peurs, mes hésitations.
Je suis là tout simplement
et mon corps pesant
peut prendre appui
sur le tronc rugueux du chêne.
Je sens battre mon coeur.
Tristesse du départ;
mots retenus de ceux qui s'éloignent
et que déjà on ne voit plus.
Le départ des Islandais
dans la baie de Paimpol
m'emplit de nostalgie."
-Extrait d'un texte deThérèse Blais- écrit au Musée des Beaux-Arts de Nantes devant "Le Départ des Islandais dans la baie de Paimpol."


 -Henri Dabadie-




                                                           ^^^^^^^^^}}}}}}}}}}}}^^^^^^^^

Vous penser aimer le "lowcost", mais savez vous quel est le vrai coût du bas prix ?
Diffusée par 'Options', le journal de l'UGICT-CGT, cette enquête exclusive d'Enrico Porsia décortique le modèle économique de la compagnie à "bas coût" Ryanair et son chantage aux subventions publiques déguisées.
On y découvre comment Ryanair exerce une pression permanente sur des collectivités territoriales et passe outre le code du travail, sur fond de directive Bolkestein et de distorsion de concurrence.
source: LA FACE CACHEE DU LOWCOST






La face cachée du lowcost : Enquête sur le système Ryanair from CGT CadresTechs on Vimeo.


Qu'en pense Monsieur Ayraultport?
...




vendredi 18 janvier 2013

un buddha, son nain trépide et des pas de danse à la pelle


"Dame! Si on m'avait dit ça"
Ce furent les seuls mots prononcés ce matin là par un Buddha tout terrain qui  en général n'avait pas froid aux yeux mais...les oreilles par contre... à la Sainte Prisca...elles rimaient tant bien que mal, vendredi, avec frisquette, caillette les meulettes et aussi pense bête pour ne pas jeter trop tôt l'hiver aux pertes et profits
tant qu'il y avait un temps péril en la demeure.

Faut comprendre aussi, le pôvre, l'était pas habitué sur son pied à terre et escalier  estuarien à ce genre de situation qui aurait certainement fait et  ventripotement  bidonner un de ces collègues rebondi et massif des Alpilles  ou du  Jura Sikh..
.Mais lui,
le Buddha demi-sel de Guérande et de ses environs immédiats, l'était pas  franchement à la fête et ça se voyait comme un troisième oeil
sur une métaphore chakralisée.

Il contemplait en état de semi congélation, la position de la brouette sans pour autant que cela lui réchauffe la libido, et même... bien au contraire.


 Tout ça compte pour du beurre, et faut surtout  pas te laisser à battre, lui lança en lâchant du lest, un goéland argenté des frères de la côte, que sa communauté laridé dondaine, avait envoyé en éclaireur pour voir si y'avait de quoi becqueter par ici...la bonne soupe.





Ah tu vois, si tu m'écoutais, je te l'avait bien dit ré en chérie un nain trépide revenu depuis peu des Galàpagos, à dos de tortue, ce qui n'était pas, vous en conviendrez, une mince affaire.

"Arrête de faire la gueule.Tu ne vas quand même  pas nous faire une gastro nerveuse pour trois flocons égarés  dans le bourg. Demain n'y paraîtra plus et Yop La Boum mon poteau.

Tiens, pour te dérider les muscles fessiaux, je vais te faire écouter un ou deux trucs envoyés par le gars Serge depuis sa tanière languedocienne mon mari; ça réchauffe un max.

Allo! la cabine sono, faites péter les décibels de jour









jeudi 17 janvier 2013

sur le quai



"Le bateau est entré dans le chenal.
Enfin.
Yorgos en avait le coeur serré, griffes lui étreignant le poumon, la fin, peut-être, d'une course longue, interminable, la résolution d'un problème à une inconnue. Et cette inconnue, ce "x" , était sur le cargo qui se frottait aux quais de pierre, tiré très lentement par deux remorqueurs aussi rouillés que lui.
il adorait ce genre de prolétaires flottants, qui ne sont que très peu des bateaux, mais plutôt des moteurs insubmersibles, vaguement menaçants, trop puissants pour être honnêtes, trop courtauds et bruyants pour faire rêver, et qui ne comportent,en eux, rien de la vague, de l'alizé, de la tempête, et des mers rugissantes du Sud. Sur les remorqueurs, les hommes ne sentent pas les embruns, l'iode ou la marée, ils fleurent l'huile et le kérosène.
Un tout petit peu comme lui.
Yorgos, un sourire crispé barrant sa barbe naissante, observait la masse d'acier sombre, énorme lest incontrôlable qui se retenait pour ne pas pousser les deux remorqueurs, et entrer ainsi plus rapidement dans le bassin de Saint-Nazaire, où, enfin, il allait trouver luxe, calme et volupté, quand les moteurs se tairaient, quand les marins entendraient enfin la plainte des oiseaux et le clapotis des vaguelettes sur la coque.
Il fit quelques pas, énervé, détailla le port. Les abords, au premier coup d'oeil, étaient aussi préoccupés que lui. La base, terrifiante de béton compressé, les quelques bateaux de pêche, soudés frileusement les uns aux autres, les hangars sur la droite, à perte de vue, les chantiers, plus loin, avec leurs grues araignées, se découpant sur la façade étincelante d'un rêve en forme de paquebot en construction.
Et le pont levant. Inévitable. Dressé vers le ciel comme une échelle surréaliste débouchant sur le vide d'un ciel gris. juste derrière, un building très années quarante, au pied duquel quelques voitures attendaient de pouvoir passer et rejoindre le quartier du Petit-Maroc, vieux village de poupées poussiéreuses.
Un port, comme tous les ports. un port, comme tous les ports dans l'imaginaire de ceux qui rêvent de ports."

-Extrait de: "Sur le quai" de Jean-Bernard Pouy. Editions Terre de Brume-
















"C'est l'incertitude qui nous charme.
Tout devient merveilleux dans la brume."
-Oscar Wilde-





abeilles ou ogm, il faut choisir








j'ai reçu ceci:

Un débat parlementaire sur le point de s’engager

Un débat au Parlement européen va s’engager dans les semaines à venir et jusqu’à mai 2013.
Dans ce contexte, nous serons auditionnés par la Commission des pétitions du Parlement européen le 21 janvier.
Par ailleurs, nous remettrons les signatures à la fin du débat parlementaire, en mai 2013.

Il est donc encore temps de diffuser notre pétition !
Vous pouvez la faire signer en version électronique ou papier jusqu’au mois de mai.

Aux origines de la pétition…

Le 6 septembre 2011, dans l’affaire Bablok, la Cour de Justice de l’Union Européenne a décidé que du miel contaminé avec du pollen de maïs MON810 ne pouvait être commercialisé faute d’autorisation de ce pollen pour l’alimentation humaine. Cet arrêt indique également qu’un étiquetage est obligatoire au-delà d’une présence de 0.9% de pollens issus d’OGM autorisés dans l’alimentation humaine.

Pour nos organisations, la décision a marqué, au plus haut niveau, la reconnaissance de l’incompatibilité de la culture des OGM avec l’apiculture. La conséquence logique de cet arrêt aurait dû être l’édiction par les Etats membres de règles visant à protéger l’apiculture contre les contaminations par les OGM.
Malheureusement la Commission a préféré demander aux Etats membres d’attendre avant d’agir.
C’est pourquoi, il y a un an, la pétition a été créée, puis enregistrée auprès de la Commission des pétitions du Parlement européen.

Merci encore,
Bien cordialement,

Les organisations partenaires de la pétition :

Agir pour l’environnement, Amis de la Terre, Apis Bruoc Sella, Attac, ASPAS, Biocoop, CONAPI, Confédération Paysanne, Danmarks Biavlerforening, FFAP, FNAB, FNE, FNOSAD, FRAPNA, Générations Futures, GIET Info, Greenpeace, Inter-Environnement Wallonie, LPO, Natagora, Nature et Progrès, Nature et Progrès Belgique, Mouvement de l’Agriculture Bio-Dynamique, OGM Dangers, One Voice, Réseau Semences Paysannes, Syndicat National d’Apiculture, UNAAPI, Union Nationale de l’Apiculture Française, Veille au grain

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site www.ogm-abeille.org






Ah ben tiens, comme c'est curieux,  elle est pas dans les signataires la FNSEA, la fédération des  pollueurs agricoles patentés et brûleurs de pneus devant l'éternel. Les mêmes qui manifestent ces jours-ci parce que les directives européennes sur la protection de l'eau, ne font pas leurs -tristes- affaires.  D'ailleurs on a pu remarquer que lorsqu'ils débarquent devant le ministère de l'agriculture avec armes et bagages, on les laisse faire alors que le même jour une trentaine de militants de la confédération paysanne devant le même ministère mais pas pour les mêmes raisons...sont embarqués manu militari  par la police. 
Cherchez l'erreur.

Notre Dame, si tu nous entends...
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