"Ecrire, un mot derrière l'autre, on apprend ça dès l'école primaire. Au début on copie, comment faire autrement. Plus tard on nous donne un fil d'Ariane, un thème de rédaction. On n'aime pas forcément, mais il ne faut pas lâcher: le hors sujet est si vite arrivé. Le sujet, ce n'est pas nous, pas encore. On obéit seulement. Un jour enfin, l'école est finie. On n'a pas appris à écrire, d'ailleurs on en a si peu besoin. il faut seulement se rappeler que sept prend un p qui ne s'entend pas, ou que cent prend un S de temps en temps. on écrit son nom aussi, souvent, et une fois l'an -quand on est bien élevé- on marque sur des cartes, bonne année, joyeux anniversaire, meilleurs voeux.
Ecrire, on ne sait pas, pas vraiment.
un jour pourtant, on se jette du haut d'une falaise. Peu importe la hauteur ou la profondeur du lac, on se jette. on ne sait pas nager ou on a oublié. On veut aller de l'autre côté, ce côté que jamais on ne voit, avant d'avoir commencé.
Ecrire, écrire tout ce que l'on ignore parfaitement. Chacun trace son sillage, on se croit unique, on est des milliers.
Ecrire autrement, ce qui jamais n'a été dit. on recopie, encore, sans le savoir, on recopie mal a mille ce qu'on voudrait être le seul à in venter pour l'Autre, pour toi.
Ecrire pour toi qui lira, l'androgyne parfait d'avant Dieu, Adam et Eve.
Ecrire, laisser en toi la trace de cette ligne."
-Anne-Lise Dubreuil-
".../...Senteurs marines
Calme du soir
Là-bas la vague
berce la barque.
Je contemple
cette vaste étendue d'eau
et laisse mon esprit
s'égarer sur des rives lointaines.
Voyage imaginaire
où l'inattendu
côtoie la surprise, l'étonnement;
J'abandonne pour un instant
mes peurs, mes hésitations.
Je suis là tout simplement
et mon corps pesant
peut prendre appui
sur le tronc rugueux du chêne.
Je sens battre mon coeur.
Tristesse du départ;
mots retenus de ceux qui s'éloignent
et que déjà on ne voit plus.
Le départ des Islandais
dans la baie de Paimpol
m'emplit de nostalgie."
-Extrait d'un texte deThérèse Blais- écrit au Musée des Beaux-Arts de Nantes devant "Le Départ des Islandais dans la baie de Paimpol."
-Henri Dabadie-
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Vous penser aimer le "lowcost", mais savez vous quel est le vrai coût du bas prix ?
Diffusée par 'Options', le journal de
l'UGICT-CGT, cette enquête exclusive d'Enrico Porsia décortique le
modèle économique de la compagnie à "bas coût" Ryanair et son chantage
aux subventions publiques déguisées.
On y découvre comment Ryanair exerce une
pression permanente sur des collectivités territoriales et passe outre
le code du travail, sur fond de directive Bolkestein et de distorsion de
concurrence.source: LA FACE CACHEE DU LOWCOST
La face cachée du lowcost : Enquête sur le système Ryanair from CGT CadresTechs on Vimeo.
Qu'en pense Monsieur Ayraultport?
...
j'aime bien ce que dit Anne-Lise Dubreuil.....
RépondreSupprimerLe low cost, hé ? bien reçu....ça laisse rêveur.....