"J'ai commencé à me promener à ton âge parce que la nature semblait absorber le poison qui était en moi."
Jim Harrison
Marais cage
avec issues de secours
s'enfonçant lentement.
Sous la babord ramure
persévére l'illusion
"Il y a un mot allemand - Heimweh, nostalgie. C'est un sentiment
puissant, un peu comme un narcotique. Le regret intense de chez soi,
mais pas seulement...d'un moi disparu, peut-être. Un moi perdu. La
première fois où je vous ai vue dans la rue, Katia, c'est ce que j'ai
éprouvé...j'ignore absolument pourquoi."
Joyce Carol Oates extrait de: "Bellefleur"
Je découvre ma fenêtre
et les temps m'interrogent.
"Qui seul a donc des raisons de s'échapper de
la réalité par le mensonge ? Celui qui en souffre (...). Mais souffrir
de la réalité signifie être une réalité sinistrée... La prépondérance
des sentiments de déplaisirs sur ceux du plaisir est la cause de cette
morale et de cette religion fictives. Or une telle prépondérance fournit
la formule de sa décadence".
"Quand on déplace le centre de gravité de la
vie non pas vers la vie, mais vers l'«au-delà» - vers le néant - on a
enlevé à la vie tout centre quel qu'il soit. Le grand mensonge de
l'immortalité personnelle détruit toute raison, toute nature de
l'instinct, - tout ce qui, dans les instincts, est bienfaisant, favorise
la vie, garantit l'avenir, désormais suscite la méfiance. Vivre de
telle manière que vivre n'ait plus de sens, voilà désormais qui devient
le «sens» de la vie..."
Le plaisir de la lecture ce n'est pas de fuir dans un autre monde, c'est de reconnaître celui dans lequel on vit. C'est un miroir qui nous renvoie une image inconnue de nous -mêmes, mais dont on sait, en la voyant, qu'elle correspond à la réalité.
Là est la magie de la littérature, dans le pouvoir qu'elle a de nous ouvrir un peu plus les yeux et le coeur."
Salman Rushdie
"Vous n'êtes pas obligés de brosser toutes vos dents, seulement celles que vous voulez garder."
Chitra Banerjee Divakaruni
"Ne pleurez jamais d'avoir perdu le soleil, les larmes vous empêcheront de voir les étoiles."
Rabindranath Tagore
"Sur les rives de tout grand fleuve tu trouveras un monument à l'extravagance."
"On peut encore à tout moment modifier la vie avec beaucoup d'attention et de douceur."
Philippe Jaccottet
"Le poète est l'homme de la stabilité unilatérale."
René Char
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L'été en tube:
"Rëver c'est prendre l'air dans l'infini."
Anne Barratin
" Les peuples sans racines sont inaptes à la résistance : il faut un point
d’appui pour résister, et le slogan « Du passé faisons table rase »
prépare les hommes à la pire servitude, celle qui découle du
consentement et non de la contrainte. C’est dans la mesure où l’homme
est singulier qu’il est capable d’universel."
"Les vrais paradis sont les paradis qu'on a perdu."
Marcel Proust
"Bientôt la Poste va nous annoncer qu'il n'y aura plus de timbres, et la carte postale qu'on achètera,
on la conservera comme un objet suranné, presque obsolète. J'aime découvrir cet objet en ouvrant ma boite aux lettres, voir le tampn d'une ville et lire une date qui oblitère un timbre choisi parfois à dessein, puis m'amuser à reconnaître l'écriture de l'expéditeur.
Aujourd'hui on ne reconnaît plus l'écriture des gens, qui en dit pourtant long sur eux."
Rachida Brakni
"C'est comme si c'était hier Comme si l'endroit faisait l'envers Comme si les images s'arrêtaient Et que les belles heures défilaient
C'est comme si c'était demain Comme si le soir venait le matin Comme si la grande roue tournait Et que l'horloge s'enrayait
C'est comme si c'était le moment Comme si l'après pointait l'avant Comme si qui sera était Et que la mécanique s'essoufflait
Le temps passe, on l'évite Ne passons pas trop vite Le temps passe, on l'évite Ne passons pas trop vite
C'est comme si c'était fini Comme si la mémoire servait l'oubli Comme si nos rêves sous nos pas Et que le réveil ne sonnait pas
C'est comme si c'était toujours Comme si nos nuits étaient nos jours Comme si le soleil au bout des doigts Et que les étoiles ne brillaient pas
Le temps passe, on l'évite Ne passons pas trop vite Le temps passe, on l'évite Ne passons pas trop vite
C'est comme si c'était l'éternité Comme si le semblant faisait le vrai Comme si le tort et la raison Et que l'on se trouvait à l'horizon
C'est comme si c'était le néant Comme si les âmes parlaient au vent Comme si la mer dans une cage Et que l'on se fondait dans les nuages
Le temps passe, on l'évite Ne passons pas trop vite Le temps passe, on l'évite Ne passons pas trop vite Le temps passe, on l'évite Ne passons pas trop vite Le temps passe, on l'évite Ne passons pas trop vite"
Gaétan Roussel
"Je revenais par ces chemins d'où l'on aperçoit la mer, et où autrefois,
avant qu'elle apparût entre les branches, je fermais les yeux pour bien
penser que ce que j'allais voir, c'était bien la plaintive aïeule de la
terre, poursuivant, comme au temps qu'il n'existait pas encore d'êtres
vivants, sa démente et immémoriale agitation."
Marcel Proust extrait de:"A la recherche du temps perdu"
"Lorsqu’on parle de la Palestine depuis
notre terre de France et qu’on dénonce l’impitoyable oppression de
l’état d’Israël sur la population palestinienne, il y a toujours des
voix pour nous expliquer qu’on n’y comprend rien d’ici. On est “victime de désinformation“, il faut connaître la situation “sur place” pour se faire une idée juste.
… Gaza, cette prison à ciel ouvert, je
la connais, comme les camps de réfugiés palestiniens et les lieux
branchés israéliens, je connais les collines ornées de constructions et
de miradors des colons autour de Naplouse comme les campements de
bédouins dans le Néguev. J’ai joué des deux côtés de cet état
d’apartheid.
Et le lendemain d’une nuit de tension
éprouvante à Gaza City, je buvais un verre avec de jeunes israéliens
dans un bar branché de Tel Aviv et mes compagnons nocturnes qui fêtaient
la nuit bien arrosée n’avait aucune idée de la vie de l’autre bord,
aucune conscience.
La situation est grave et
beaucoup de personnes ici en France préfèrent ignorer la réalité car ils
ont peur d’être accusés d’antisémitisme. De mon expérience personnelle,
j’ai toujours pensé que c’est le plan sioniste extrémiste du
gouvernement israélien qui renforce l’antisémitisme, car son projet
violemment colonisateur est mené au nom d’une religion, et comme il y
associe la puissance militaire et économique occidentale, il nourrit
également le rejet de l’occident dans son ensemble, de la même manière
que le terrorisme des intégristes au nom d’un Islam instrumentalisé
renforce le rejet des citoyens musulmans.
Je plains les Palestiniens sous
l’oppression comme les Israéliens qui sont lucides sur la situation et
qui souffrent en conscience, de même que les Juives et Juifs du monde
qu’on associe contre leur gré à cette situation. Je plains également les
politiques français de tous bords qui se voilent la face car viendra
bien un jour où il faudra assumer.
au potager de l'Impasse, 4 Impasse du Château Gaillard
"L'impasse en Fête"
Événement culture et agriculture organisé par Astropi et Le Potager de l'Impasse :
à partir de 17h jusqu'à 19h :
* petit marché de producteurs locaux
* portes ouvertes du Potager de l'Impasse
* découverte des plantes sauvages
* installations sonores dans l'espace. Jeux sonores participatifs.
* apéro duo musique ambiance bretonne avec Damien et Daniel
19h repas
à partir de 20h jusqu'à minuit :
concerts à danser et à écouter lors de 2 moments + after DJing :
* ensemble Trance O avec Matthieu Prual sax / Ronan Drougard guitare /Toma Gouband batterie : sons polyrythmés et polyphoniques
*
Evelyn Vergara chanteuse Chilienne et Roman Bestion electronics et
synthés : musique hors du temps mêlant mélodies d'Amerique du sud et
sons psychés : https://ayekanprod.bandcamp.com/album/suspiro
+ espace pour les plus jeunes :
jeux sonores, mini scène pour s'exprimer, balançoires etc...
"On ne peut pas enfermer tout le monde, c'est déjà fait."
Brigitte Fontaine
"Sucrez vos mouchoirs
quand vous pleurez
Vos larmes du soir
deviendront des fées."
Brigitte Fontaine
"Je suis une petite bourgeoise effrayée par les horreurs du capitalisme
et des partis communistes, je suis une maladie infantile, je suis une
femme qui ne prend pas l’ascenseur, je suis un enfant qui a peur la
nuit, je suis une usine où la vie est broyée, je suis une chienne
apprivoisée qui ruse et qui ment, et vous me faites de la peine."
Suite à l'ordonnance d'expulsion décrétée le 8 juin par le tribunal d'instance de Saint-Nazaire et le compte à rebours inhérent à l'affaire (27 août), le Collectif Urgence Sociale de Saint-Nazaire
organise à cette date un rassemblement (pacifique) à 14 h devant les maisons solidaires au 109 boulevard Jean -de -Neyman