Comme si l'endroit faisait l'envers
Comme si les images s'arrêtaient
Et que les belles heures défilaient
Comme si le soir venait le matin
Comme si la grande roue tournait
Et que l'horloge s'enrayait
Comme si l'après pointait l'avant
Comme si qui sera était
Et que la mécanique s'essoufflait
Ne passons pas trop vite
Le temps passe, on l'évite
Ne passons pas trop vite
Comme si la mémoire servait l'oubli
Comme si nos rêves sous nos pas
Et que le réveil ne sonnait pas
Comme si nos nuits étaient nos jours
Comme si le soleil au bout des doigts
Et que les étoiles ne brillaient pas
Ne passons pas trop vite
Le temps passe, on l'évite
Ne passons pas trop vite
Comme si le semblant faisait le vrai
Comme si le tort et la raison
Et que l'on se trouvait à l'horizon
Comme si les âmes parlaient au vent
Comme si la mer dans une cage
Et que l'on se fondait dans les nuages
Ne passons pas trop vite
Le temps passe, on l'évite
Ne passons pas trop vite
Le temps passe, on l'évite
Ne passons pas trop vite
Le temps passe, on l'évite
Ne passons pas trop vite"
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"Lorsqu’on parle de la Palestine depuis notre terre de France et qu’on dénonce l’impitoyable oppression de l’état d’Israël sur la population palestinienne, il y a toujours des voix pour nous expliquer qu’on n’y comprend rien d’ici. On est “victime de désinformation“, il faut connaître la situation “sur place” pour se faire une idée juste.
… Gaza, cette prison à ciel ouvert, je la connais, comme les camps de réfugiés palestiniens et les lieux branchés israéliens, je connais les collines ornées de constructions et de miradors des colons autour de Naplouse comme les campements de bédouins dans le Néguev. J’ai joué des deux côtés de cet état d’apartheid.
Et le lendemain d’une nuit de tension éprouvante à Gaza City, je buvais un verre avec de jeunes israéliens dans un bar branché de Tel Aviv et mes compagnons nocturnes qui fêtaient la nuit bien arrosée n’avait aucune idée de la vie de l’autre bord, aucune conscience.
Je plains les Palestiniens sous l’oppression comme les Israéliens qui sont lucides sur la situation et qui souffrent en conscience, de même que les Juives et Juifs du monde qu’on associe contre leur gré à cette situation. Je plains également les politiques français de tous bords qui se voilent la face car viendra bien un jour où il faudra assumer.
En attendant, la souffrance et surtout
l’injustice assombrissent notre ciel commun, voilent nos étoiles
communes, car en vérité, nous sommes les branches d’un même arbre…"Titi Robin "Lorsque l'on parle de la Palestine" pour KEDISTAN
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