jeudi 30 novembre 2017
transmettre
"On écrit depuis les lignes qui traversent notre vision lorsqu'on ne regarde plus celles qui traversent l'espace
l'arête des toits les pylônes la pointe des clochers les lignes ou s'impriment les allers
venues de la multitude des corps que l'on croise depuis
que l'on marche depuis
que l'on attend aux coins des rues sur les bancs
dans les halls de gare d'aéroport
le long ds voies ferrées routes autoroutes qu'il faut bien emprunter pour aller
aller dans le même
sens le même
bruit bouger son corps donner à ses mouvements l'apparence d'une histoire tenter
de faire un geste nous le rappelant aux autres en attendant
que quelqu'un
vienne que la chance nous sourit de commencer enfin
à vivre
alors que l'on a oublié le signe que faisait pour nous les
rubans blancs que les avions tracent sur le ciel
que l'on regardait enfant visage
renversé
où s'accrochait l'infini de notre attente insupportable et
magnifique
maintenant trainées insignifiantes s'
effilochant
au dessus de nos têtes n'
augurant rien que le flottement de notre
ennui
mais à quoi bon poser des mots infimes que l'infini à déserté
brouillant l'espace de notre désir que l'on ne sait plus
nommer
mots insignifiants les seul qui nous restent en bouche pour
bredouiller l'incertitude qui nous
serre
mots insipides que l'on postillonne emporté par l'étrange
cours que prend notre
existence
petits insectes vibrionnant dans la brume de notre fatigue que
l'on disperse d'
un geste
alors que l'on ne retrouve plus ce goût d'océan qui nous soulevait quand nous en colorions l'
immensité
alors que le monde est là empli de lumières et notre tristesse
plus lourde de ne pouvoir en prendre
possession"
Christine Bloyet
source: "Gare Maritime anthologie écrite et sonore de poésie contemporaine 2015-Maison de la poésie de Nantes
TRANSMETTRE
disais-tu.
Ce verbe
majuscule dans ta bouche
semblait te faire du bien,
te rassurer?
sur le sens à donner
le lien construit
entre toi et ta descendance.
Tu te voyais passeur
et ainsi marqueur du temps.
Un besoin tellement fort d'exister dans la mémoire des autres
comme une reconnaissance dans le grand théâtre d'une vie
qui roule, se cogne et s'échoue.
C'est chou non?
Transmettre...
inoculer de ton histoire et des gestes appris, répétés, appliqués...
Je ne voulais pas t'interrompre
cela semblait tellement important pour toi.
Vital?
Alors que
je n'étais sur de rien
alors que
ce "déballage" de certitudes m'étouffait
un peu,
moi qui ne m'étais même pas posé la question d'un message éventuel
à adresser à ma filiation
et pour qui la seule chose qui importait
c'était d'avoir un regard bienveillant sur elle
et pour le reste...
Transmettre...
forcément,
qu'on le veuille ou non,
puisque nous sommes ainsi faits
depuis l'aube des Hommes
mais,
je ne veux pas en négocier le contenu
ni même en appréhender les contours.
Feront avec
pour le meilleur peut-être
et le pire
aussi sans doute .
photo Marc R.
"On croit transmettre de grandes choses à ses enfants et c'est parfois par des petits souvenirs de rien du tout qu'on reste dans leur mémoire."
Benoite Groult
"La vie, elle ne cesse de se transmettre. C'est pour cela que la mort et l'amour -comme le disent les romans à l'eau de rose- sont biologiquement associés.
Avant ma naissance, j'existais déjà dans les gamètes de mes parents.
après ma mort, je continuerai à exister dans mes enfants et peut-être même dans une ou deux idées."
Boris Cyrulnik
lundi 27 novembre 2017
marronnier
De mon jardin d'hiver
maxi foutraque
mini surface
je ne me lasse.
Bien sur, le jasmin se fait oublier
y'a plus de saison a t-il même décrété dans une feuille de chou locale.
Je crois juste qu'il se fait un peu vieux
et qu'il oublie à chaque fois qu'il va encore passer l'hiver
un peu seul sans doute...
à végéter
sans trop de végétaux alentour....
Je viendrais toujours le voir
pour lui raconter des histoires de vivace
attendant la fin du printemps
pour embaumer l'atmosphère
avec ses copains et-pines ( Its correct?)
rosier ancien lui aussi mais anglais d'origine
aux piquant acérés et parfum exaltant,
ou encore le "beau-gosse-temon" je me permets d'en parler ainsi parce qu'il n'est pas là, trop fragile pour rester dehors,
il s'agit en fait du patchouli (pogostemon)
et il est sensé fleurir l'hiver
mais ,rescapé des années folles... il n'en fait qu'à sa tête
alors:...Wait and see
Jatropha etc -plante bouteille- s'est également repliée à l'intérieur,
elle y perd ses feuilles, c'est normal, on la laisse tranquille,
surtout qu'elle a le caractère grincheux,
et l'on se reparlera sous un meilleur climat...
Le combava (my lord), non , laissez, c'est une blague bidon entre-nous,
une vieille chanson Kumbaya my lord
vous voyez maintenant
Allez passons.
Bref tout ça pour dire que lui aussi l'agrume
il craint les rhumes.
J'en oublierai quelques autres de plantes car
le temps d'antenne n'est pas exauce tifs
(on voit que tu sors de chez le coiffeur)
elles ne m'en voudront pas j'espère
et puis pour rassurer encore un peu l'oléacée qui se fait du mouron
entre les volatiles de différentes familles qui viennent casser la graine
au frimas
et l'Aloe ou encore le laurier sauce mais aussi les thyms
et tout le saint frusquin.
Dans mon jardin d'hiver
qui s'accote à l'estuaire
que dis-je qui fricote même
je vais installer en prévision deux trois lampions
du réveillon
enfin de saison
nous dirons
pour remonter la température
au niveau du ressenti
comme elle dit Marie-Pierre
sur Inter,
l'hiver
dimanche 26 novembre 2017
où sont-ils?
Se souhaiter un bon anniversaire
devant
sa sphère entière
dont on ne connait pas les angles même si on les voudrait arrondis.
Se souhaiter... Quoi au juste?
même si on voudrait l'être parfois:
un peu plus juste
au moins avec soi-même
mais
sans vraiment trop y croire.
Ptêt
un
problème de cohabitation avec le verbe: Avoir
Va savoir?
Alors quoi!
Se souhaiter
Le meilleur des mondes
en feignant de croire que la marque n'a jamais été déposée.
Se prendre un carré de z'an en plus
en réglissant gentiment vers la sortie
des artistes de son nombril
volatile.
Des repaires
pour s'y perdre
à force
d'en avoir trop
inscrits en calendrier
soit disant perpétuel.
Se souhaiter un jour où...
comme la bonne affaire entre soi et les autres
qui garnissent notre solitude
de toutes les meilleures intentions
de la leur.
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illustration: Source
"Moi, c'est de toi seul que je fais choix en ce monde.
Consentiras-tu à moi, à ce que je prenne place, mélancolique ?
Mon coeur est comme le calame au creux de ta paume
C'est par toi que cela se fait, si je suis morne ou si je suis en joie.
Sinon ce que toi tu désires, que serais-je, moi ?
Sinon ce que tu manifestes, que verrais-je, moi ?
Parfois de moi tu fais pousser des ronces, parfois des roses.
Parfois je respire le parfum de la rose, parfois j'arrache les ronces.
Moi je suis comme cela, si comme cela tu me prends
Moi je suis comme ceci, si comme ceci tu me désires.
Dans cette jarre où tu offres au coeur sa couleur
Que serais-je ? que seraient-ils, mon amour et ma rancune ?
Tu as été l'origine et tu seras la fin.
Fais, toi, que meilleure soit ma fin que ne fut, pour moi, l'origine.
Lorsque tu te dissimules, je suis des gens de l'incroyance.
Lorsque tu te manifestes, je suis des gens de la vraie religion.
Sauf cette chose que tu me donnas, qu'est-ce que j'ai ?
Que cherches-tu à tirer de ma poche et de ma manche ?"
Soleil du Réel - Jalâloddin Rûmî
Poèmes d'amour mystique
source: "Au coeur du lotus"
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Revue des troupes en quartier d'hiver
SONG
"Le poids du monde
est amour.
Sous le fardeau
de solitude,
sous le fardeau
d'insatisfaction
le poids,
le poids que nous portons
est amour.
Qui peut nier?
Rêvé
il touche
le corps,
pensé
construit
un miracle,
imaginé
angoisse
jusqu'à naissance
dans l'humain-
regarde par le coeur
brûlant de pureté-
car le fardeau de vie
est amour,
mais nous portons le poids
avec lassitude
et devons ainsi reposer
dans les bras de l'amour
à la fin,
reposer dans les bras
de l'amour.
Nul repos
sans amour,
nul sommeil
sans rêves
d'amour-
soyez fou ou glacé
obsédé d'anges
ou de machines,
le voeu dernier est amour
- ne peut être aigri
ne peut dénier
ne peut s'abstenir
si dénié;
le poids est trop lourd
-doit donner
sans retour
comme la pensée
est donnée
en solitude
dans toute l'excellence
de son excès.
.../..."
Allen Ginsberg extrait de: "Howl"
Où sont-ils tous ces mots à
l'emporte-pièce , superbes de flamboyante naïveté ?
Ont-ils pris le maquis de l'océan
qui nettoie les plaies et les creuse du même temps, au sel de la vie?
Sont-ils délavés, lessivés,
effacés...quand le sable y est et la raison s'accorde
à force de menus compromis,
de laborieuses mais peut-être
apaisantes concessions ?
Qu'en est-il des chemins trop
clairs malgré les brumes matinales , des routes sans boussole ou lune
victorieuse, où il faisait bon d'en jouer à se perdre, tellement ce serait sur
de s'y retrouver un jour,
Ne rien savoir du froid dans des
mansardes étroites où l'on poussait les murs sur les étoiles de mer, où l'amour
plein la bouche troquait la poésie pour des chagrins magnifiques,
griffant de leurs larmes généreuses des pages entières de souffrances
rédemptrices.
Maintenant ou alors,
plus tard.
Les héros repentis
blanchissent leurs variables souvenirs.
La fatigue a bon dos et campe sans
vergogne dans le jardin d'hiver grand ouvert sur les inspirations
des vents sans tambour mais tempête.
Où sont les chants à l'unisson, la
guitare torturée qui gentiment se laissait faire pour le plaisir de
s'endormir au ressac d'une tendresse cramponnée à
l'universel?
Où sont les conjugaisons insolites,
les expériences inédites, les cocktails aux couleurs improbables?
Deux doigts de piano, ça ira
merci, que je m'envole.
Regarde derrière la glace, soulève
la couverture des nuages tout à toi et respire encore doucement
d'autres paysages, d'autres rêves où tu pourrais accrocher les rides comme un
trophée sur tes illusions bricolées et revendiquer enfin la gloire pour
chacun et la nostalgie pour tous.
Aux premières peintures du jour,
quand le sommeil te lâche parce qu'il n'a plus rien à te dire, dans la pénombre
des repères, pour ne pas encore déranger l'ordre du sage
chaos qui t'habite, tu soulèves gentiment le rideau du grand capharnaüm
qui trône en son boulevard et tu te dis qu'enfin tout peut arriver puisque
tu n'attends vraiment plus rien.
mardi 21 novembre 2017
jusqu'ici
"Je ne suis pas pressé. Pressé pour quoi?
La lune et le soleil ne sont pas pressés: ils sont exacts.
Etre pressé, c'est croire que l'on passe devant ses jambes,
ou bien qu'en s'élançant, on saute par-dessus son ombre.
Non ; je ne suis pas pressé.
Si je tends le bras, j'arrive exactement là où mon bras arrive.
Pas même un centimètre de plus.
Je touche là où je touche, non là où je pense.
Je ne peux m'asseoir que là où je suis.
Et cela fait rire comme toutes les vérités absolument véritables.
Mais ce qui fait rire pour de bon c'est que nous autres nous pensons toujours à autre chose
et sommes en vadrouille loin d'un corps."
Fernando Pessoa extrait de: "Je ne suis personne"
Au ras des pâquerettes
qui n'en sont pas
j'aperçois le monde
du niveau de la mer
Finis Terræ
Plus qu'hier
le lierre
dans la théière
au moins
des
deux mains
dans la terre.
ça va bien.
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Festival Légend'air | Kerjezequel, Lesneven | samedi, 25. novembre 2017
Des tailles
Mr yeye
Hilight tribe
La cafetera Roja
Les ramoneurs de menhirs
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cyberaction : L'eau ne doit pas financer la chasse
samedi 18 novembre 2017
où on l'avait lassée
Reprendre la plage où on l'avait lassée
à force.
Les trous des parasols rebouchés
les golfeurs en lycra
déserteurs.
Plus de pas à conjuguer dans les siens.
la brume en fond de teint,
indice en bas de la page.
Qu'a-t-elle à exhiber ainsi ses cicatrices
après la grande vague estivale repliée dans le sens du hasard.
Tu crois que l'histoire granuleuse se raconte mieux en comité restreint ?
Un désert de planitude roule sur lui-même
et s'échoue en étirant de tentaculaires bras de mer
qui se frottent les côtes.
Disparais du paysage transformé en décor de souvenir
et laisse s'égrainer la bande son.
Respire
encore
comme
une vague inspiration.
et vite
file
retrouve ta mobylette bleue, là-bas,
appuyée au mur de pinède.
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jeudi 16 novembre 2017
tout ce que nous possédons est oubli
"Les gens avec qui nous avons vécu, ils sont nous-mêmes: nous sommes notre propre histoire.
Si nous pouvions, même pour un court instant, sortir de cette histoire, alors la séparation deviendrait possible."
Velibor Colic
Tout est affaire de coeur
de rythmes,
de battements;
de coups dans la poitrine
puis de craie qui se casse
à la place.
"Le coeur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien." Léo Ferré
"Pour qu'un écologiste soit élu président, il faudrait que les arbres votent."
Coluche
" J'ai fondé la Société protectrice des végétaux. Nous sommes en train de poser des matelas sous les arbres pour amortir la chute des feuilles."
Alphonse Allais
" J'aime appuyer ma main sur le tronc d'un arbre devant lequel je passe, non pour m'assurer de l'existence de l'arbre - dont je ne doute pas - mais de la mienne."
Christian Bobin
"J'avais besoin d'un poumon, m'a dit l'arbre: alors ma sève est devenue feuille, afin d'y pouvoir respirer. Puis quand j'eus respiré, ma feuille est tombée, et je n'en suis pas mort. Mon fruit contient toute ma pensée sur la vie."
André Gide
" Marcher comme une feuille morte tombée de l'arbre que le vent emporte, sans savoir si c'est le vent qui vous porte ou si vous portez le vent..."
Michel Jourdan
" Je pèse quarante-huit kilos
Peut-être un peu plus, un peu moins
Ça dépend si j'ai du chagrin ou pas
Je pèse le poids de mes mots
Mes mots qui valent ce qu'ils valent
Mais, en tout cas, ce sont les miens
Et ces mots, quand je te les lance
Et que tu ne les attrapes pas
Je pèse le poids de l'absence
Avec ma rage au bout des doigts,
Je pèse le poids de la peur
Qui me tient éveillée la nuit
Les membres raidis sous le drap
Comme une dalle de béton
Les yeux tournés vers l'intérieur
A me demander qui je suis !
Je pèse le poids de mes actes
Qui sont pas toujours à ma taille
Qui se barrent sans prévenir
Sans demander la permission
Pour aller faire un peu plus loin
Quelques enfants adultérins
Que j'ai du mal à reconnaître,
Je pèse le poids d'un chien mort
Comme meurent les animaux
Avec ce regard qui s'étonne
Qui dit "Pourquoi tu m'abandonnes ?"
Ce regard insoutenable
Qui vous fait cracher vers le ciel
Un dernier refus misérable
Et qui fait qu'à jamais je pèse
La toute impuissance des hommes
Je pèse le poids de l'amour
Que je ne parviens pas à vivre
Ou de façon si maladroite
Que ma mère, sûrement, ne sait pas
La tendresse que je lui porte,
Je pèse le poids de l'amour
Qu'on rencontre si peu souvent
Qui, pourtant, doit nous délivrer !
Mais voilà, on n'a pas le temps
Ou alors, on est fatigué
Je pèse le poids de l'amour
Qu'est si difficile à donner
Et tout autant à recevoir
Alors, on reste là, tout seul
A peser le poids de l'orgueil
Je pèse quarante-huit kilos
Peut-être un peu plus, un peu moins
Ça dépend si j'ai du chagrin ou pas
Je pèse quarante-huit kilos
Toi, ça te fait ni chaud ni froid
Tu te dis "La fille, elle flippe
Dommage, mais c'est pas mon trip !"
D'accord, mais quand on se retrouve là, tout seul
Avec deux, trois spots dans la gueule
Faut bien raconter quelque chose
Pour essayer de se trouver
Pour pas rester des étrangers
"Toi, tu payes et moi je te baise"
Non ? alors raconte-moi
Combien tu pèses !"
Mama Béa Tekielski
"Ah, tout est symbole et analogie!
Le vent qui passe, la nuit qui fraîchit
sont autre chose que le vent et la nuit
Seulement des ombres de pensée et de vie.
Tout ce que nous voyons est autre,
la marée vaste, la marée anxieuse
est l'écho d'une autre marée qui demeure là
où est réel le monde tel qu'il est.
Tout ce que nous possédons est oubli.
La nuit froide, le passage du vent
sont des mains d'ombre dont les gestes
sont la réalité-mère de cette illusion."
Fernando Pessoa extrait de: "Je ne suis personne
" Toute ville est construite au bord de la mer, quelque soit la distance qui l'en sépare. Toute vie est traversée par un Danube, quelle qu'en soit l'extrémité désirable.
Mais c'est le brouillard sur l'estuaire qui tire des conclusions hâtives."
mardi 14 novembre 2017
le bol alimentaire à terre
Ce qui nous préoccupe.
Ce que l'on ne peut plus dire.
Ce que l'on ne peut plus faire.
Entre soi et le filtre:
juste une affaire de morale judiciarisée,
au gré des saisons,
des tempêtes et des accalmies.
des reculs traduits en avancées,
des progrès détournés,
des subtilités de pilote de ligne,
nous expliquant une trajectoire
dans le brouillard.
Chaque époque a ses tendances justifiées
par ceux qui la font
ou à qui l'on a donné sa langue au chat.
Pour la peine de notre soumission et culpabilité,
de notre comportement infantile et traité comme tel,
on se docile à ceux qui savent pour notre
santé, bien être, espace, environnement...
loisirs, croyances, revenus, allocations, sécurité,
énergies, opinions, dépenses, retraite,
premières ou dernières volontés,
place du cercueil...
Dans le cadre défini par l'alinéa
du règlement
en fonction des besoins
et
jamais définitif.
Ce qui nous préoccupe.
Ce qui est risqué de dire
Ce que tu crois savoir.
Ce que tu crois bien faire.
ET
Ce que l'épisode raconte...
en son paradoxe
pour te sortir de la caverne
où tu serais encore sans doute sans loi
et toi.
Ce qui me préoccupe
à servir
au compte doute.
Carlos (oui mais lequel?)
"Boire, c'est un moyen de se noyer."
Martin Page
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L' automne
mélange les genres
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Le Bol
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Comme on nous parle
Bretonnitude
attitude
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F3C_TEASING from Festival des 3 Continents on Vimeo.
LE SITE
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Slim Paul
Sherazade &LavionRose
Flavia Coelho
Les Wampas
KeBlack
et AUSSI
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Local Héros et Ine
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COA d e 9 chez LA Bôle: Programme
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