Se souhaiter un bon anniversaire
devant
sa sphère entière
dont on ne connait pas les angles même si on les voudrait arrondis.
Se souhaiter... Quoi au juste?
même si on voudrait l'être parfois:
un peu plus juste
au moins avec soi-même
mais
sans vraiment trop y croire.
Ptêt
un
problème de cohabitation avec le verbe: Avoir
Va savoir?
Alors quoi!
Se souhaiter
Le meilleur des mondes
en feignant de croire que la marque n'a jamais été déposée.
Se prendre un carré de z'an en plus
en réglissant gentiment vers la sortie
des artistes de son nombril
volatile.
Des repaires
pour s'y perdre
à force
d'en avoir trop
inscrits en calendrier
soit disant perpétuel.
Se souhaiter un jour où...
comme la bonne affaire entre soi et les autres
qui garnissent notre solitude
de toutes les meilleures intentions
de la leur.
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illustration: Source
"Moi, c'est de toi seul que je fais choix en ce monde.
Consentiras-tu à moi, à ce que je prenne place, mélancolique ?
Mon coeur est comme le calame au creux de ta paume
C'est par toi que cela se fait, si je suis morne ou si je suis en joie.
Sinon ce que toi tu désires, que serais-je, moi ?
Sinon ce que tu manifestes, que verrais-je, moi ?
Parfois de moi tu fais pousser des ronces, parfois des roses.
Parfois je respire le parfum de la rose, parfois j'arrache les ronces.
Moi je suis comme cela, si comme cela tu me prends
Moi je suis comme ceci, si comme ceci tu me désires.
Dans cette jarre où tu offres au coeur sa couleur
Que serais-je ? que seraient-ils, mon amour et ma rancune ?
Tu as été l'origine et tu seras la fin.
Fais, toi, que meilleure soit ma fin que ne fut, pour moi, l'origine.
Lorsque tu te dissimules, je suis des gens de l'incroyance.
Lorsque tu te manifestes, je suis des gens de la vraie religion.
Sauf cette chose que tu me donnas, qu'est-ce que j'ai ?
Que cherches-tu à tirer de ma poche et de ma manche ?"
Soleil du Réel - Jalâloddin Rûmî
Poèmes d'amour mystique
source: "Au coeur du lotus"
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Revue des troupes en quartier d'hiver
SONG
"Le poids du monde
est amour.
Sous le fardeau
de solitude,
sous le fardeau
d'insatisfaction
le poids,
le poids que nous portons
est amour.
Qui peut nier?
Rêvé
il touche
le corps,
pensé
construit
un miracle,
imaginé
angoisse
jusqu'à naissance
dans l'humain-
regarde par le coeur
brûlant de pureté-
car le fardeau de vie
est amour,
mais nous portons le poids
avec lassitude
et devons ainsi reposer
dans les bras de l'amour
à la fin,
reposer dans les bras
de l'amour.
Nul repos
sans amour,
nul sommeil
sans rêves
d'amour-
soyez fou ou glacé
obsédé d'anges
ou de machines,
le voeu dernier est amour
- ne peut être aigri
ne peut dénier
ne peut s'abstenir
si dénié;
le poids est trop lourd
-doit donner
sans retour
comme la pensée
est donnée
en solitude
dans toute l'excellence
de son excès.
.../..."
Allen Ginsberg extrait de: "Howl"
Où sont-ils tous ces mots à
l'emporte-pièce , superbes de flamboyante naïveté ?
Ont-ils pris le maquis de l'océan
qui nettoie les plaies et les creuse du même temps, au sel de la vie?
Sont-ils délavés, lessivés,
effacés...quand le sable y est et la raison s'accorde
à force de menus compromis,
de laborieuses mais peut-être
apaisantes concessions ?
Qu'en est-il des chemins trop
clairs malgré les brumes matinales , des routes sans boussole ou lune
victorieuse, où il faisait bon d'en jouer à se perdre, tellement ce serait sur
de s'y retrouver un jour,
Ne rien savoir du froid dans des
mansardes étroites où l'on poussait les murs sur les étoiles de mer, où l'amour
plein la bouche troquait la poésie pour des chagrins magnifiques,
griffant de leurs larmes généreuses des pages entières de souffrances
rédemptrices.
Maintenant ou alors,
plus tard.
Les héros repentis
blanchissent leurs variables souvenirs.
La fatigue a bon dos et campe sans
vergogne dans le jardin d'hiver grand ouvert sur les inspirations
des vents sans tambour mais tempête.
Où sont les chants à l'unisson, la
guitare torturée qui gentiment se laissait faire pour le plaisir de
s'endormir au ressac d'une tendresse cramponnée à
l'universel?
Où sont les conjugaisons insolites,
les expériences inédites, les cocktails aux couleurs improbables?
Deux doigts de piano, ça ira
merci, que je m'envole.
Regarde derrière la glace, soulève
la couverture des nuages tout à toi et respire encore doucement
d'autres paysages, d'autres rêves où tu pourrais accrocher les rides comme un
trophée sur tes illusions bricolées et revendiquer enfin la gloire pour
chacun et la nostalgie pour tous.
Aux premières peintures du jour,
quand le sommeil te lâche parce qu'il n'a plus rien à te dire, dans la pénombre
des repères, pour ne pas encore déranger l'ordre du sage
chaos qui t'habite, tu soulèves gentiment le rideau du grand capharnaüm
qui trône en son boulevard et tu te dis qu'enfin tout peut arriver puisque
tu n'attends vraiment plus rien.
merci de ses mots lumieux pour le corps , l'amour chez roumi te les autre ainis que tes musique tu es un pére nouricier et dieu que cela fait du bien au coeur et à l'âme
RépondreSupprimermerci merci merci. Je t'embrasse très fort Jean jacques
à bient^to le plaisir de te lire
je suis contente j'arrive plus facilement à ton blog
ce qui me permet d'y être pls souvent...
Je suis très touché pat toutes ces douceurs Frankie;
SupprimerDe la part d'une grande joueuse, décortiqueuse, magicienne.. des mots, cela me va droit et gauche au coeur
Je t'embrasse
:-)
Frankie dit exactement ce que je pense.
RépondreSupprimerEuh, donc, bon anniversaire ?! (ou bien est-ce un joyeux non-anniversaire ? Qu'importe ! Je dis longue vie aux couleurs d'aencre !) :-)
Merci tout plein beaucoup....
Supprimerj'ai fait ma Catherinette et les bougies avec
:-)