mercredi 29 janvier 2020

de çi de là






"Le préjugés sont la raison des sots."
Voltaire








"La France consommerait autant de papier hygiénique que de papier imprimé."Source







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"Il faut plus que deux siècles de sédentarité pour effacer dix mille ans de nomadisme."
Eric Plamondon

          photo source: Reporterre

" La loi Engagement et proximité, votée le 19 décembre dernier par le Parlement, confère aux maires de nouvelles prérogatives. Parmi celles-ci, la possibilité d’infliger une amende de 500 euros par jour aux contrevenants au Code de l’urbanisme, ce qui constitue un tournant dans l’accueil des populations itinérantes."
 la suite à lire chez: Reporterre

                                                     \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[[ 
 "Les illusions perdues sont des vérités trouvées."
Eduard Douwes Dekker, dit Multatuli - Idées





 découvert chez: "Fidjie":





 "Gardons-nous bien de suivre, à la manière des moutons, le troupeau de ceux qui précèdent en allant non pas vers où il faut aller, mais simplement où vont les autres. Car rien n'entraîne à de plus grands malheurs que de se conformer à la rumeur publique, en estimant que les meilleurs choix sont ceux du plus grand nombre, de se laisser conduire par la multiplicité des exemples - cela parce que nous vivons non d'après la raison mais dans un esprit d'imitation."
Sénèque - La vie heureuse (De Vita Beata)







"Tiens mes mains intendantes, gravis l'échelle noire, ô dévouée ; la volupté des graines fume, les villes sont fer et causerie lointaine.
Notre désir retirait à la mer sa robe chaude avant de nager sur son cœur.
Dans la luzerne de ta voix tournois d'oiseaux chassent soucis de sécheresse.
Quand deviendront guides les sables balafrés issus des lents charrois de la terre, le calme approchera de notre espace clos.
La quantité de fragments me déchire.
Et debout se tient la torture.

Le ciel n'est plus aussi jaune, le soleil aussi bleu.
L'étoile furtive de la pluie s'annonce.
Frère, silex fidèle, ton joug s'est fendu.
L'entente a jailli de tes épaules.

Beauté, je me porte à ta rencontre dans la solitude du froid.
Ta lampe est rose, le vent brille.
Le seuil du soir se creuse.

J'ai, captif, épousé le ralenti du lierre à l'assaut de la pierre de l'éternité.
«Je t'aime », répète le vent à tout ce qu'il fait vivre.
Je t'aime et tu vis en moi."

 René Char





 "L'ouest derrière soi perdu, présumé englouti, touché de rien, hors-mémoire, s'arrache à sa couche elliptique, monte sans s'essouffler, enfin se hisse et
rejoint.
Le point fond.
Les sources versent.
Amont éclate.
Et en bas le delta verdit.
Le chant des frontières s'étend jusqu'au belvédère d'aval.
Content de peu est le pollen des aulnes."

 René Char



 "La perfection des moyens et la confusion des buts semblent caractériser notre époque."
Albert Einstein









 "Si les artistes doivent compter avec l'idée qu'ils sont responsables de ce qui arrive, alors on met en place l'autocensure."
Elisabeth Badinter 





 
"La validation subjective fait percevoir comme reliés deux événements qui ne le sont pas et cela simplement parce qu'une envie, une hypothèse ou une croyance demande ou nécessite une telle relation, en l'occurrence simplement parce que l'horoscope l'annonce. Ce qui induit un comportement superstitieux, un comportement fondé sur la conviction que ses propres actions déterminent le cours des événements même s'il n'en est rien dans la réalité."
Georges Charpak et Henri Broch - Devenez sorciers devenez savants, 2002





 "Tout être humain est un amalgame complexe formé de l'enseignement reçu, des événements vécus et des prédispositions génétiques particulières à son clan, sa famille, son pays, leurs traditions et leurs ancêtres."
Alice Parizeau - 1930-1990 - Une Femme, 1991







"Le poète s'appuie, durant le temps de sa vie, à quelque arbre, ou mer, ou talus, ou nuage d'une certaine teinte, un moment, si la circonstance le veut.
Il n'est pas soudé à l'égarement d'autrui.
Son amour, son saisir, son bonheur ont leur équivalent dans tous les lieux où il n'est pas allé, où jamais il n'ira, chez les étrangers qu'il ne connaîtra
pas.
Lorsqu'on élève la voix devant lui, qu'on le presse d'accepter des égards qui retiennent, si l'on invoque à son propos les astres, il répond qu'il est du pays d'à
côté, du ciel qui vient d'être englouti.

Le poète vivifie puis court au dénouement.
Au soir, malgré sur sa joue plusieurs fossettes d'apprenti, c'est un passant courtois qui brusque les adieux pour être là quand le pain sort du four."
René Char





GIFS source Toile
citations source: "La Toupie" 
Poèmes de René Char: SOURCE






"Devant la porte de l'usine
le travailleur soudain s'arrête
le beau temps l'a tiré par la veste
et comme il se retourne
et regarde le soleil
tout rouge tout rond
souriant dans son ciel de plomb
il cligne de l'œil
familièrement
Dis donc camarade Soleil
tu ne trouves pas
que c'est plutôt con
de donner une journée pareille
à un patron ?"

Jacques Prévert








lundi 27 janvier 2020

sea song


De chez soi
on imagine le monde.
Du monde
on se fait un chez soi.

La vie, comme une ébauche.


 Il aura fallu réveiller quelques albums photos.

 En 1925
l'océan derrière
et la vie devant soi.
 jaunissant
juste
un peu









"La ville est cernée par un ciel bas.
Nos têtes-brumes forment un ruisseau
— je le vois du haut de l’étage de cet immeuble
qui en serait le moulin —
Il serpente, vire et tourne à la recherche de son estuaire.
Aveugle de sa source,
il mourra de la houle qui nous chavire tous."

Christophe Sanchez "Fut-il"








 1918
              Afin de se repérer
dans le monde mouvant
               qui nous entoure,
il faut parfois se battre
 avec ses ptits points





 Dis!
quand reviendras-tu? 





"You look different every time
you come from the foam crested brine,
it's your skin shining softly in the moonlight.
Partly fish, partly porpoise,
partly baby sperm whale.
Am I yours, are you mine to play with?
Joking apart,
when you're drunk you're terrific,
when you're drunk I like you mostly
late at night, you're quite alright.
But I can't understand the different you
in the morning when it's time to play
at being human for a while.
Please smile.
You'll be different in the spring,
I know you're a seasonal beast,
like the starfish that drift in
with the tide, with the tide.
So until your blood runs
to meet the next full moon,
Your madness fits in nicely
with my own, with my own.
Your lunacy fits neatly with my own,
my very own."
Robert Wyatt



dimanche 26 janvier 2020

avec leur rêve




"Il est difficile de dire pourquoi j’aimais tant Paloukia. Sans doute parce qu’ici, au retour des îles, j’y retrouvais leur présence invisible, dans les odeurs de goudron, de mazout, de mer et de poulpe grillé. Lieu mélancolique, avec cette mer immobile et la mort lente des caïques, mais si étrange par ailleurs, si insolite en ses recoins qu’il était pour moi comme un décor surréaliste. En s’avançant un peu vers l’intérieur, on découvrait d’autres bateaux, en pleine terre, abandonnés là comme un vieux raz-de-marée, tenus par des béquilles ou couchés sur le flanc. Je n’ai jamais compris ce que ces bateaux faisaient là puisque nul, à part les gamins qui y jouaient, ne semblait s’y intéresser. Je me disais que personne – aucun vieux marin en tout cas – n’aurait osé porter la main sur eux, les démembrer, les dépecer comme on le fait d’une baleine échouée. Mais le plus attirant, le plus magique était, entre le café et la baie aux cargos immobiles, un terrain vague où l’on avait jeté tous les accessoires inutiles : ancres rouillées, poulies, mâts brisés, vieux cordages, engrenages de toutes tailles qui formaient là le trophée improvisé de quelque dieu marin. D’autant qu’en haut de ce tas d’objets hétéroclites, il y avait une sirène, une vieille figure de proue, toute rongée, écaillée, creusée comme un tronc d’olivier. Elle devait être là depuis longtemps et j’ai souvent pensé l’emporter. Finalement, j’ai préféré la laisser là, où elle avait sa place. Elle était, elle aussi, une ruine mais une ruine encore vivante, plus vraie que celles des temples et des cités mortes. Au fond, ce lieu évoquait un poème sur les voyages morts, les périples défunts, écrits avec des mots de bois, d’ancres et de mâts brisés. Etait-ce là, finalement, ce port tant recherché par les âmes errantes dont parle Séféris, ce mausolée dressé, dans l’agonie des vieux caïques, au Marin et à la Sirène inconnus ?"
Jacques Lacarrière extrait de: "L'été grec" 


Etre et ne plus être

"Dans le ciel scintillent les étoiles.
Je suis un fier vaisseau à voiles.
Vers l’Armorique je fends les flots.
Mon port d’attache est St Malo.
Dans cette nuit limpide et douce
Les autres navires s’écartent de ma route.
Les marins avec effroi
Me regardent, ils ont peur de moi.  

Bateau fantôme je suis
Sous la lune qui luit.
Là où repose ma carcasse
N’est pas la mer des Sargasses,
Il est au milieu d’une crypte bretonne
Avec d’autres bateaux sur le sable, entre les rochers.
Comme moi, il sont, là, couchés,
Dans cette crypte bretonne."

Anny M



Echouage magnifique.
Squelettes
de fascinante décomposition.
Sortie par la porte du large
sans sauver ses abattis
qui se mirent dans la  glace 
de vase.
Grandeur
 d'une
intense décadence.








                          GIF Source



"Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort. Le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare"
Paulo Coelho
















"Tout ce que les hommes ont fait de beau et de bien ils l'on construit avec leur rêve."
Bernard Moitessier
( voix off :Le Bono- Beau)



"J'écoute la mer, j'écoute le vent, j'écoute les voiles qui parlent avec la pluie et les étoiles dans les bruits de la mer et je n'ai pas sommeil."
Bernard Moitessier 




samedi 25 janvier 2020

à demi-mot




Sortir la tête de l'eau
Rejoindre la rive
en laissant
dans les profondeurs de l'oubli ce qui se dérobe,
 nous échappe
et nous libère
vers l'essence-ciel.




"Le matin était sec et craquant de froid. L'air glacé et contracté semblait souffrir, comme portant en soi de l'oppression, une fêlure. Le silence occupait les allées, s'y tenait mystérieusement : il n'était pas l'absence de bruit, il était quelque chose lui-même."
Anna de Noailles extrait de: "La nouvelle espérance"








On en dit des mots
de tout le jour.
Des mots
 croisés
avec d'autres
qui font des contingences
de mots,
des accidents de langages,
de parcours voyelles
de conjonctures consonnes
à la volée.

A la gloire du vent de l'espèce.





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« Tout me répugnait dans cette culture ; son côté pompeux et pompier, son sens de l’honneur et de la dignité, son classicisme poussiéreux que j’ai toujours assimilé au grotesque… Cette culture qui devait nous apprendre à marcher au pas, à chanter en chœur avec les bœufs, à filer doux, à nous mettre au garde-à-vous devant les valeurs consacrées, à admirer le poncifiant et le pontifiant, en marge de toute trace d’humour, de délire, de révolte, de rêve et d’imagination débridée… Assené par des professeurs bornés et ruisselants de conformisme, sentencieux et autoritaires, ce vaste programme en forme de matraque n’a en réalité que des buts bien définis et peu avouable : apprendre aux enfants indisciplinés de nature à devenir des bovidés conçus pour brouter uniquement l’herbe qu’il faut ruminer, à s’intégrer sans problèmes à cette majorité laborieuse et silencieuse qui compose le grand troupeau que l’Etat exploite, trait à fond et tond à plaisir au fil des décennies. Je ne pensais pas exactement à tout cela en subissant l’école et son collier canin. Mais mes craintes de doux enfant qui ne comprenait pas trop ce qu’on voulait de lui contenaient déjà en germe mes haines, mes dégoûts, mes révoltes, mes refus. »
Jacques Sternberg  Mémoires provisiores"

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"Et si je vous disais que même au milieu d'une foule
Chacun, par sa solitude, a le cœur qui s'écroule
Que même inondé par les regards de ceux qui nous aiment
On ne récolte pas toujours les rêves que l'on sème

Déjà quand la vie vient pour habiter
Ces corps aussi petits qu'inanimés
Elle est là telle une déesse gardienne
Attroupant les solitudes par centaines…

Cette mère marie, mère chimère de patrie
Celle qui viendra nous arracher la vie

Celle qui, comme l'enfant, nous tend la main
Pour mieux tordre le cou du destin

Et on pleure, oui on pleure la destinée de l'homme
Sachant combien, même géants, tout petits nous sommes

La main de l'autre emmêlée dans la nôtre
Le bleu du ciel plus bleu que celui des autres
On sait que même le plus fidèle des apôtres
Finira par mourir un jour ou l'autre

Et même amitié pour toujours trouver
Et même après une ou plusieurs portées
Elle est là qui accourt pour nous rappeler
Que si les hommes s'unissent
C'est pour mieux se séparer



Cette mère marie, mère chimère de patrie
Celle qui viendra nous arracher la vie
Celle qui, comme l'enfant, nous tend la main
Pour mieux tordre le cou du destin

Et on pleure, oui on pleure la destinée de l'homme
Sachant combien, même géants, tout petits nous sommes

Car, tel seul un homme, nous avançons
Vers la même lumière, vers la même frontière
Toujours elle viendra nous arracher la vie
Comme si chaque bonheur devait être puni

Et on pleure, oui on pleure la destinée de l'homme

Sachant combien, même géants, tout petits nous sommes"

Pierre Lapointe


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Découvert chez:"Rêveuse de mots"






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"Tu vois sur les chemins, la foule désordonnée des hommes de notre temps. La course. La fuite. La quête. La noyade de toutes nages, inutiles brasses dans le courant contraire. Tu vois, les yeux ballants. Tu es d'un autre lieu et tu ne peux rien faire. Et l'agacement des arbres devant ce que tu vois, la masse inconsolée.

La faute est d'avant-hier. Le choix prompt de l'orgueil. Le constat à leur seuil.

Les larmes asséchées sous une croûte absurde. Cette ubuesque erreur que nous avons conclue. Devant foule anonyme à la gueule défaite, le dernier chant de l'eau. Nous sommes ici nos suspects désignés, nous nous coupons la tête.

Alors, le cri perdu à la fin de l'enfance nous revient tout soudain.


encore j'irai
avant dernières fanes
encore
avec mon corps
bouleverser mon désir
sur " Le Serpent d'Étoiles "

ne reste qu'à jouer
jouer "


Zakane "Des mots et des espaces"



vendredi 24 janvier 2020

ar mor



"Il faut tourner la plage"
disait ptit Claude,
un grand type qu'on appelait comme ça
pour ne pas que le confondre avec l'autre,
 certainement moins élancé
que lui
mais
qui restait
 un de ses paroliers préféré pour faire dans l'a-peu-prè-tisme
 de bon aloi.

Fin janvier- plus un pékin de parisien pour s'émerveiller des nuances subtiles
entre les gris gris du ciel, le bleu gris de l'océan et la plage... heu... ensablée.

La plupart des cambuses ne rouvriraient qu'en avril au retour des cloches de Pâques
et pour l'heure elles offraient entre deux rideaux de fer les estampes de leur fertile imaginaire côtier.

"La vie est l'ensemble des fonctions qui résistent à la mort."
Xavier Bichat



"Parmi les cœurs opaques
Je suis de ceux qui savent
Mais qui ne s’épanchent pas
Sur les diagonales
Ou partir serait aussi rester.
... Je suis de ceux qui savent
Que de départ en départ,
De joie en joie,
De tristesse en tristesse,
D'abandon en abandon
On revient à soi
D’un bas soleil renouvelé
Définitivement sans âge
Vers sa vie sauve.
Croire….."

Pascal Sauvaire  découvert chez: "Mots perdus"




"Et dans cette songerie sans calme ni grandeur, dans cette flânerie sans but ni espoir, mes pas usaient cette matinée de liberté, et mes phrases prononcées tout haut à voix basse résonnaient, en se multipliant dans ce simple cloître de mon isolement."
Fernando Pessoa





"Je m'étais levé tôt et je trainais pour me préparer à exister."
Fernando Pessoa




"Il faut tourner la page
Changer de paysage
Le pied sur une berge
Vierge
Il faut tourner la page

Toucher l'autre rivage
Littoral inconnu
Nu
Et là, enlacer l'arbre
La colonne de marbre
Qui fuse dans le ciel
Tel
Que tu quittes la terre
Vers un point solitaire
Constellé de pluriel
Il faut tourner la page...
Redevenir tout simple
Comme ces âmes saintes
Qui disent dans leurs yeux
Mieux
Que toutes les facondes
Des redresseurs de monde
Des faussaires de Dieu


Il faut tourner la page
Jeter le vieux cahier
Le vieux cahier des charges
Oh yeah
Il faut faire silence
Traversé d'une lance
Qui fait saigner un sang
Blanc
Il faut tourner la page
Aborder le rivage
Où rien ne fait semblant
Saluer le mystère
Sourire
Et puis se taire"

Claude Nougaro








Il y a l'usure des mots. Des mots de tous les jours. Des mots de petit jour. Des mots dont on se sert, jusqu'à la corde. Jusqu'à la patine du sens. La rondeur de l'usure. La trace sur le manche. C'est matière première, brute, de l'échange. De la guerre. De la consolation. Qui disent la blessure. Qui disent l'évidence. Qui disent l'essentiel. Simplement le poème ou le texte les remet au centre. Leur redonne une place. Un peu d'espace. De largeur. Un peu d'air et de silence dans le vacarme aseptisé de la course. Ce sont des mots de soif comme on parle d'un vin de soif. Un vin de tous les jours. Un vin de table. Des mots de tous les jours. Des poèmes de tous les jours. Des poèmes de table. Des poèmes de soif.
  Thomas Vinau 
 découvert dans "Carnet de notes de Lupitovi"
















jeudi 23 janvier 2020

Hotel Neptune


Le dieu des eaux vives et des sources
 n'a plus une tune,
ni vraiment la pêche,
aussi
 rien ne l'empêche
de rêver à d'autres fastes
en  cachant derrière ses volets
d'intrigues
paraboles ou évangiles
païens.

C'est pas rien.


Au faîte.
En
fête








"On devrait élever une statue au silence."
Thomas Carlyle

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"Une mère, âgée mais indépendante, se trompe de jour, de lieu de rendez-vous avec ses filles, achète des objets superflus et coûteux, oublie dans le coffre de sa voiture les fruits de mer bretons, et se lève la nuit, croyant partir pour une destination inconnue.
Cela pourrait être drôle, si ce n'était une maladie mentale due à l'âge, et surtout si cette femme si confuse n'était pas la romancière Benoîte Groult, la mère de l'auteure de ce livre d'une force rare. Benoîte Groult, luttant, jouant avec sa propre fin, mais refusant avec rage de céder à la fatalité et à la vieillesse, elle qui a été une militante de l'association « Pour le droit de mourir dans la dignité ». Voici la femme intime, plus que la femme publique, ici telle qu'on ne la connaît pas, et qui écrivait : « Dans la vie, deux mondes se côtoient : celui des gens qui vont vivre et celui des gens qui vont mourir. Ils se croisent sans se voir. »
Benoîte s'éteint en juin 2016 à Hyères, à 96 ans. Écrivaine comblée, mère et grand-mère heureuse, femme de combats remportés. Mais ce que ce livre raconte, ce n'est pas juste le deuil hélas ! prévisible d'une mère admirée et aimée, mais un double deuil : voici le terrible sens du titre, La mère morte. « Maman, mon dernier rempart contre la mort. Bientôt, ce sera moi le rempart pour ma fille ».
Le 1er avril 2016, la fille de Blandine de Caunes, Violette, 36 ans, meurt dans un banal accident de voiture, laissant orpheline sa fille Zélie. L'ordre du monde est renversé : Benoîte s'accroche à la vie, Blandine sombre, Violette n'est plus.
De Benoîte Groult, sa fille a hérité l'humour et la force vitale. Ce livre n'est pas triste, au contraire. C'est une réconciliation entre trois générations de femmes qui partagent le « même amour forcené pour la vie, toujours plus forte que tout », le credo de Benoîte qu'elle a transmis à sa fille."

Paru le 2 janvier 2020  - Roman (broché)
Source:ADMD



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Sous les pavés
la baie.


En vitrine près du port.


photos: M'escapade au Pouliguen
Copie right
and day.

 La grande aventure commence.


Au loin, on voyait passer des bateaux.
Les bateaux ça passe.
Les bateaux ça lasse
et
puis ça casse,
enfin
ça se décarcasse
au bout de la jetée.




Jeanne au jardin.


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