jeudi 23 janvier 2020

Hotel Neptune


Le dieu des eaux vives et des sources
 n'a plus une tune,
ni vraiment la pêche,
aussi
 rien ne l'empêche
de rêver à d'autres fastes
en  cachant derrière ses volets
d'intrigues
paraboles ou évangiles
païens.

C'est pas rien.


Au faîte.
En
fête








"On devrait élever une statue au silence."
Thomas Carlyle

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"Une mère, âgée mais indépendante, se trompe de jour, de lieu de rendez-vous avec ses filles, achète des objets superflus et coûteux, oublie dans le coffre de sa voiture les fruits de mer bretons, et se lève la nuit, croyant partir pour une destination inconnue.
Cela pourrait être drôle, si ce n'était une maladie mentale due à l'âge, et surtout si cette femme si confuse n'était pas la romancière Benoîte Groult, la mère de l'auteure de ce livre d'une force rare. Benoîte Groult, luttant, jouant avec sa propre fin, mais refusant avec rage de céder à la fatalité et à la vieillesse, elle qui a été une militante de l'association « Pour le droit de mourir dans la dignité ». Voici la femme intime, plus que la femme publique, ici telle qu'on ne la connaît pas, et qui écrivait : « Dans la vie, deux mondes se côtoient : celui des gens qui vont vivre et celui des gens qui vont mourir. Ils se croisent sans se voir. »
Benoîte s'éteint en juin 2016 à Hyères, à 96 ans. Écrivaine comblée, mère et grand-mère heureuse, femme de combats remportés. Mais ce que ce livre raconte, ce n'est pas juste le deuil hélas ! prévisible d'une mère admirée et aimée, mais un double deuil : voici le terrible sens du titre, La mère morte. « Maman, mon dernier rempart contre la mort. Bientôt, ce sera moi le rempart pour ma fille ».
Le 1er avril 2016, la fille de Blandine de Caunes, Violette, 36 ans, meurt dans un banal accident de voiture, laissant orpheline sa fille Zélie. L'ordre du monde est renversé : Benoîte s'accroche à la vie, Blandine sombre, Violette n'est plus.
De Benoîte Groult, sa fille a hérité l'humour et la force vitale. Ce livre n'est pas triste, au contraire. C'est une réconciliation entre trois générations de femmes qui partagent le « même amour forcené pour la vie, toujours plus forte que tout », le credo de Benoîte qu'elle a transmis à sa fille."

Paru le 2 janvier 2020  - Roman (broché)
Source:ADMD



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Sous les pavés
la baie.


En vitrine près du port.


photos: M'escapade au Pouliguen
Copie right
and day.

 La grande aventure commence.


Au loin, on voyait passer des bateaux.
Les bateaux ça passe.
Les bateaux ça lasse
et
puis ça casse,
enfin
ça se décarcasse
au bout de la jetée.




Jeanne au jardin.


2 commentaires:

  1. JA-DO-RE : du léger (pas si...), du tragique(pas que...), du beau (surtout)
    MERCI
    Nota : tant qu'il ne tombe pas dans le port, tout va bien !

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    Réponses
    1. Jour d'hiver à fleur d'eau, comme j'aime...

      Merci Christine
      :-)

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