dimanche 29 août 2010

ON et huit fois JE



"On est rien, on est tout.
On est rien, on est fou.
A la remorque de la machine,
qui nous conduit vers d'autres abimes.


On est rien, on se croit chez nous,
à la place qu'il fallut prendre
dans l'imposture des continents.
On est bien, jusqu'au bout
sollicitude du marabout,
en rentre dedans...



On est chien tout son saoul,
On est sien, on est pou.
Minuscule indispensable,
 conjugaison des pitoyables,
rétroviseur sur l'acceptable
et du ciment pour les ballades.


On est rime en circonstance.
 On est frime sur piste de danse,
quand le parquet ciré nous jette,
en bout de comptoir,
du ramasse-miettes.


On nait frein, on écrou.
On mécanique, on tergiverse.,
avec des mimiques de looser,
du jean qui rit,
des gens qui meurent.



On à mal à disparaître,
du très vite dans la mémoire,
qui pourtant  en a rien à paître,
d'un mouton juché sur sa gloire.


On écrin, on Milou,
Au menu c'est mérou..
Les baleines pour la pluie,
dix vagues dans la nuit,
qui dessèchent
leur os
sur la grève.


On est trêve, jusqu'au bout,
en place pour les mantilles,
les sonates, les hommages,
qu'iront croiser leurs dents sur des rochers arides.
On est vite en mirages.
Dès demain, ce sera tout
et,
en  avant du quai,
laisse filer, laisse du mou...

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