Une trouée dans la haie, comme un appel vers l'espace immense à se retrouver dans le rôle de celui qui grisé de naturel hurlerait jusqu'à s'en convaincre: "Enfin Libre".
Tout est affaire de circonstances... Le minuscule coin de ciel rarement bleu que laisse s'échapper les barreaux d'une cellule prend des proportions insoupçonnables au fil des mois où il accroche un regard; toujours le même angle de vision et pourtant... il se prête aisément à l'aventure, à l'échappée belle parce qu'il a le même pouvoir spontané et à courte durée d'action... qu'un aérosol dans le cadre d'une insuffisance respiratoire.
Quand on n'arrive pas à presque toucher du doigt l'horizon, alors, on l'imagine, on le maquille, on lui raconte des histoires dans lesquelles on deviendrait un personnage prenant toutes ses aises et planant de ses ailes gigantesques au dessus des contraintes , des restrictions, des peurs...
Une trouée vers les contes de l'automne...
Il faut peut-être justement lacher les armes, se rendre à soi pour gagner sa liberté face à l'inutile, l'illusoire qui rend le ciel si gris...
RépondreSupprimervoyager en soi pour ouvrir les fenêtres...
RépondreSupprimerbeau programme!
;-)