samedi 4 février 2017

waroch


Le Vieux Môle qui en a vu d'autres des déferlements en tous genres...ce samedi matin (entre deux tempêtes?)  sèche ses plaies salées au soleil de l'estuaire.
Clique ta mer
Vos désirs sont désordre.
Et la lumière fut.



 ".../...
Regarde,
observe, démêle
mais je t'en prie
ne tire pas
sur le fil
toute ta vie viendrait avec!
.../...




 .../...
On a tellement mordu la poussière
la vie a comme une haleine de moutons.
sous les sommiers de l'angoisse
elle s'amasse, elle se tasse
et
reste
le
rêve
d'un
grand
courant
d'air!
.../...

 
.../...
Scier le branches de l'oubli
sur lesquelles les rêves en sursis
se serrent
duveteux

Mise en tropes
telle est cette poésie
qui se figure
qu'elle pourrait
de toute figuration
se passer
et faire sens de tout bois
et faire braise de tout rêve...
.../..."
Sylvie Brès extraits de: "Coeur Troglodythe-Editions: Le Castor Astral




"La mer est le maître puissant et redouté mais qui se fait aimer par-dessus tout
avec un sourire
après l'épouvante."
Henry de Monfreid


"Dans les clapotements furieux des marées,
moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
je courus!
Et les Péninsules démarrées
n'ont pas subi tohu-bohus
plus triomphants."
Arthur Rimbaud extrait: "Le bateau ivre"

                                                    \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\|||||||||||||||||||||||||||||``````````




                                           ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^#########


la culture bretonne sous influences pendant trois jours à Plescop (Morbihan)
Demandons le programme



 Les Bubbey  Mayse




Duo Menguy-Berenguer





FLEUVES



El Gato Negro



Plantec



Mas Bajo




mercredi 1 février 2017

dancing in the dark

                                           

Le couloir
Un nombre de pas dans le noir
puis  la main frôlant le rideau,
le repoussant doucement.

Derrière, la vieille porte grince.
L'interrupteur  sur le mur à gauche.


Pourtant

 rester encore un peu dans l'obscurité
de la maison.
Elle  me rassure,
une amie de longue date.
Elle m'entoure de sa confiance,
me console des peurs du jour;

Parfois,
l'escalier
pieds de nez
à la lumière.
les mains en baladeuse.

 La petite ville s'époumone en sourdine.
A l'étage
sur la  tranche du mur
la masse du piano
et  sa rime
 au plancher du palier.
Je m'assois sur le tabouret,
soulève le couvercle , enlève le cache- poussière.
Je pose mes doigts, bien à plat
sur les blanches
dans le noir
et j'attends,
                    et j'entends
les gammes acrobatiques,
 improvisations pour jour de pluie,
 ritournelles sur trois notes,
jazz pire
et Bach gouttant l'eau de l'à peu près.

Je ne touche à rien
de la marelle désaccordée,
je laisse filer d'autres musiques
aux voix récurrentes,
des rires d'enfance,
 images de chambre noire
d'un hier à deux mains.

Je reviendrais
l'autre nuit:
Dancing in the dark



         illustration source Toile




 





Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...