vendredi 3 octobre 2008

je me regarde dans la glace et j'ai le blues de saint naz






















Ah bon tu savais déjà ? mais non, je ne te parle pas de ton PéPère (plan d'épargne populaire) qui va servir à relancer la belle machine à... licencier, suivant la logique mathématique qui veut que par chez nous z'autres les terriens quand le grand marché qui brille et parle fort- VA-, il doit allerencore mieux et s'enrichir; et comme la seule solution pour faire plaisir à ceux qui ont investi dans le travail des autres c'est de supprimer au maximum les frais que représente le travail des autres , il ne reste plus qu'à licencier tant qu'on peut et pour ceux -les veinards- qui ont un sursis dans la charette, de bloquer leurs salaires et d'inventer des lois afin qu'ils se taisent. Attention les jeunes,il ne faut pas faire peur au marché! sinon il s'enrhume, il fait des chichis, devient dépressif , malade et appelle au secours-l'Etat! .. (A peur papa!) Pourtant! à notre crédit on ne peut pas dire que ces dernières années, le petit personnel il a fait des histoires, il s'est plutôt bien tenu, il a voté un peu partout comme il faut, en mettant sous les lustres des ami(e)s du Marché, en râlant pour les formes, là où on sait encore mettre les formes ( démocratie) et en se résignant peu à peu- comme on l'aime- Bref, sans faute, tout bien quoi! et zut! ça coince quand même! c'est pas de chance! sauf que ça commence à jaser dans les maisons de retraite de la finance, si on perd des sous c'est à cause des jeunes là dans l'arène ils passent leur temps à s'exciter sur leurs ordinateurs ou leurs portables avec des jeux auxquels on comprend que dalle! bon tant que les dividendes étaient au beau fixe on s'en foutait qu'ils s'en mettent plein les poches du moment qu'ils remplissaient les notres , mais là, ça va plus du tout, pour qui ils se prennent? tiens pendant qu'on y est, c'est pareil avec les présidents des grandes entreprises, on leur file un max de tune pour qu'ils dégraissent d'accord mais faudrait ptêt pas exagérer non plus! aujourd'hui ils disent c'est pas de notre faute, j'voulais pas on m'a forcé, et celui qui dit qu'il y est (éléison) d'abord! seulement ils veulent quitter le navire qui coule comme un jospin un soir d'élection mais en plus qu'on leur donne leur argent de poche et puis quoi encore hein(g)? D'ailleurs la patronesse en chef elle l'a dit aussi, c'est pu possible les gars et je le pense depuis longtemps mais je pouvais pas le dire avant, parce que ma pensée elle s'intimide des fois enfin je me soigne! y'a des patrons bling bling et c'est pas bien et d'ailleurs en tant que leader de la porte coulissante même si je comprends qu'on puisse la passer, ce sera, comme chez moi, sans le sac avec les billets! . et là je vous propose un instant émotion : on descend à l'étage en dessous s'il vous plait suivez le guide:






"Un dirigeant qui démissionne ne doit pas non plus recevoir de parachute doré", a ajouté la
présidente du Medef. (le grand journal canal +) Au sujet des indemnités de départ de l'ancien tandem à la tête d'Alcatel-Lucent, Patricia Russo et Serge Tchuruk, Laurence Parisot leur a demandé "de se poser des questions et je dirais même de se regarder dans la glace". "Est-ce qu'aujourd'hui ils ne sont pas gênés ?", s'est-elle interrogée les qualifiant d'entrepreneurs à leur façon" .nouvelobs - Vous avez- vu le courage! c'est moi qu'ai dit, j'cause comme zébulon: pas de patrons voyoux pas de ça chez nous! et même si c'est des copains, mais ils savent bien eux que c'est pour rigoler, que ça empéchera pas qu'on se fasse quand même des ptites bouffes, on fait mine, c'est juste pour pas que les gueux, ils s'énervent et nous fassent perdre encore du pognon ou qu'ils se mettent dans la tête qu'on pourrait changer le système! tssssssssss, n'importe quoi!...






Mais de toutes façons il s'agit pas de ça, si au moins tu m'avais laissé causer sans m'interrompre -comme toujours- t'es au courant ou pas? y'a john mayall qui vient à saint nazaire! sans déconner? si! si! le samedi 18 octobre au life (prononcez li feu) mais j'savais pas qu'il était encore en vie? ben moi non plus mais en tout cas sont vachement réactifs les gens du vip pour bien coller à la crise ils nous organisent une nuit du blues- et avec un pape du genre en plus! t'imagine une icone qu'on sait même pas si c'est du vrai john mayall trop forts! à st naz dans le bunker - ça va faire déplacer en masse tous les jeunes retraités de la presqu'isle- attention y'en aura ptêt pas pour tout le monde!
et maintenant notre grand interactif- une seule photo peut vraiment donner le blues oui mais laquelle? n'oubliez pas d'envoyer votre réponse dans une enveloppe timbrée à "j'aime bien me faire sonder" ifop paris. ou alors à l'emplacement prévu pour les commentaires sur ce blogaillon, mais en bon ordre s'il vous plait, l'un après l'autre et aux heures d'ouverture.
l'exercice du vendredi : dans la mesure où 19 milliards d'euros d'argent public a été donné aux entreprises en compensation du passage aux 35 heures, lorsque l'on sait par l'insee qu'i y aurait eu en 2007 plus d'un milliard et demi d'heures supplémentaires effectuées et que les employeurs n'en ont déclaré que 400 millions, à raison de 25 euros charges comprises l'heure de travail (moyenne) quel a été le montant du cadeau des salariés à leurs patrons? vos réponses avec une enveloppe timbrée à medef de france et de navarre- BP:paris sera toujours paris-75000- vous pouvez aussi laisser votre résultat à l'emplacement cité plus haut prévu pour cela mais toujours en bon ordre de grâce, s'il vous plait. question préparée avec l'aide de marianne n°591 page 26-article:les français ne travaillent pas assez

mercredi 1 octobre 2008

je suis d'ici et par hasard











Je suis d'ici et par hasard et peut-être pour quelque chose si j'en crois les "apôtres" du sens commun des mortels. Un jour j'ai entendu un type énervé, rondouillard et rouquin dire que son physique avait sa part de responsabilité dans son agitation et sa quête de célébrité. Depuis il est rentré bien avant et les deux pieds joints, dans la société du spectacle, comme quoi on n'est pas toujours desservi parce qu'on croyait à priori être un handicap, c'est ce que voulait sans doutes dire ce monsieur, tout peut être utilisé à ses fins...surtout si on y prend garde. Je suis arrivé par ici dans la facilité si bien sur je m'en tiens à mon unique raisonnement, celui de ma génitrice serait, je l'imagine aisément sur un autre registre, mais voilà en ce qui me concerne, s'il vous plait, les forceps pas pour moi merci, une césarienne et hop! c'était la grande ouverture sur la vie. Remarquez, j'avais pas à me tracasser sur la gestion de l'affaire, si j'ose dire, du cousu main. Toutes les mères qui passaient à l'époque dans la boutique en question, avaient droit au même genre d'opération - cela arrangeait peut-être l'accoucheur pour planifier ses week-end, qui sait? Je suis de ma rue et j'en fais un boulevard, une histoire personnelle où se mèlent de vagues souvenirs de couches en coton et des odeurs saisonnières qui m'entraînent dans des courants de vagues émotionnelles et je risque fort d'avoir les cales submergées surtout si je laisse grandes ouvertes les écoutilles. Je suis un produit d'un terroir breton, j'y ai mis de côté la pureté vu qu'elle n'a pas de sens ni pour moi, ni pour n'importe quel autre de mes semblables, et heureusement dirons-nous, la race pure souche étant condamnée à la régression généralisée et c'est bien fait pour elle car si j'osais et je ne vais pas me géner, je dirais qu'il ya une morale dans la genèse, celle du mélange, du brassage, le métissage, la mosaïque, le cocktail ...et à la votre! Tiens! cela me rappelle une anecdote, ça c'est pour faire comme les professionnels de la spontanéité étudiée- une anecdote bien placée ça fait toujours son petit effet, n'est ce pas! Donc, pour vous situer, en temps et en heure, je vous cause d'un fest-noz à huelgoat, monts d'arrée, centre finistère ça va jusque là vous me suivez? l'époque importe peu, on dira quand même que c'était en été sinon comment vous expliquer et être crédible en disant qu'on se trouvait sur la place principale de la ville en train de danser avec quelques centaines d'autres agiles du ptit doigt et de la gambette. et pendant que j'étais en train d'atteindre la banlieu du nirvana sur une gavotte échevelée voir cochevelou ( humour breton) vla que deux trois casseurs de rêve que je ne connaissais ni de rennes ni de lorient, me tombent sur le cabic...mince, ça va pas! on est en été, le cabic c'est pas de saison, remarque, on est en montagne, bretonne certes, mais montagne quand même, et la nuit est tombée (comme elle a pu) et on sait pas ,ptêt que c'était un été pourri où il a plu que sur les cons mais quand-même! bon on va pas non plus passer la nuit là dessus, on dira: tee shirt, bermuda; là ça va? Surtout que les lascars qui m'interpellent c'est sur, ils m'ont pris pour un touriste et ils viennent me talibaniser, mais pourquoi au fait? et bien parce qu'ils trouvaient que ma façon de danser n'était pas codifiée dans le, comment dire! barzaz breiz édité par un cercle celtique de par chez-eux dont ils sont, me précisent t'ils, menbres éminence. Culottés les gars! Et là, n'ayant pour l'heure, pas ma langue dans la poche , ni dans celle du ciré du voisin- ciré, pluie, bretagne! you understand?- (qu'est ce qu'on ne ferait pas pour faire plaisir...) je leur réponds que je fréquente le "milieu" briton depuis presque mes premières couches coton de tout à l'heure ( et faudrait les laver de temps en temps) et que si je n'ai pas la raideur académique (on se calme) et "l'air épanoui" dont ils font preuve lorqu'ils dansent , cela ne m'empêche nullement de m'éclater, de m'exprimer gentiment sans déranger personne mis à part, et c'est une première, quelques puristes fondamentalistes confondant culture et immobilisme, eau bénite, anti-mites, musée... et ouverture d'esprit... collectif . et que donc, si ça les gène, j'en suis bien contrit pour eux, mais, personnellement, je m'en fous , voir même, cela pourrait presque me faire plaisir de savoir que je puisse agacer quelques jurassic- celtiques s'imaginant posséder à eux-seuls, le label de la bienséance festonnienne...Tout ça pour dire et en délayant la sauce-dame qu'est ce que vous imaginez, je suis payé à la ligne- que les purs, d'où qu'ils sortent, me semblent suce pets et propres à gâcher le peu de liberté qu'il nous reste encore et que si l'on n'y prend garde sera bouffé pas plus tard que très bientôt, par les ligues de vertu qui fleurissent comme gale au soleil ou morpions sur la canopée intime. Je suis breton mais sans rancoeur, ni renvoi acide, car je n'ai pas à me justifier du fait, je le sais et c'est bien suffisant et cela ne me donne ni réduction dans les transports publics, ni avantage en quoi que ce soit, juste le plaisir d'être d'ici et d'ailleurs, "par chance" et ptêt un peu aussi "par vouloir" voilà pourquoi: "je dors en bretagne ce soir"








"Les pommiers fleuris du printemps et la grêle de temps en temps Sur les talus la blanche épine la tige fine qui s'incline Les ajoncs de La Roche-Bernard beauté prise dans un regard Par chance et aussi par vouloir Je dors en Bretagne ce soir L'abeille sur le liseron blanc et en surface d'océan L'évanouissement des vagues l'ombre d'un chemin qui zigzague La graine des genêts craquant en plein midi au bord des champs Par chance et aussi par vouloir Je dors en Bretagne ce soir Les bruines de l'arrière-saison voilant des ports sans horizon Une sirène qui résonne portant mélancolie d'automne Le galop fou du vent salé sur l'infini des monts d'Arrée Par chance et aussi par vouloir Je dors en Bretagne ce soir L'onglet du pêcheur étripant le poisson sur le pont glissant L'alignement mégalithique que fait reluire la pluie oblique Et un peu de neige parfois qui blanchit l'ardoise des toits Par chance et aussi par vouloir Je dors en Bretagne ce soir dans la beauté" -gilles servat-




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