dimanche 31 juillet 2022

bien au contraire

En face!
autre version de raconter  l'histoire
vue d'ici
 

 On dit que les photos font du bruit
même quand on veille au grain.
 
Elles sont coagulées avec les circonstances
 

 Ne plus avoir peur du vide.
Bien au contraire 
 
 

 

Au matin on repeint le monde
en regardant devant,
à l'argus du soleil .

La nuit on fuit son ombre.

jeudi 28 juillet 2022

vole au vent

 

 Que viens-tu faire dans le paysage?
 Le sauras-tu
 un jour?
Chacun est dans la place chuchotait le guide du roublard
en tournant les pages
 d'ici et maintenance.
 
 
Que viens-tu faire dans cette chti'mer?
Figé à la vie qui se remue
en ayant l'air
 et être déjà perdu.
 
Que viens-tu faire à ton àge ?
jouant avec les images,
quelques  initiales dans la marge.
 

 
 
"Près d'un fleuve je suis né
Depuis je flotte avec le flux
Dans cette vie qui veut de moi
Peu importe ce que je suis?
Et donc j'existe et je respire
Et je me dis que ce n'est pas un mauvais départ
Puis j'ai été un temps dans le coma
Mais voilà, je me réveille
Et je vous apporte des fleurs
Des chocolats depuis le trou du cul de l'enfer
Je réapprends à marcher, je donne des noms aux choses
Je dis mon amour, mes mensonges
Mon espoir, mes fautes
Ma passion, mon feu
Ma colère, mon impatience
Mon "non" et mon "peut-être"
Et mon "oui" inconditionnel
Oh oui je veux
Oh oui je veux
Oh oui je veux
Oui je veux
Je veux être à nouveau surpris
Je veux être étonné
Comme le premier des hommes
Je veux me retrouver
Debout avec tes yeux nouveaux
Au milieu des choses
Et ne plus rien reconnaître
Pas à pas à travers les bois
Et les prairies et dire "oui"
C'est beau, plutôt pas mal
Pas mal tout ça
Alors j'ouvre mes bras
Aussi loin que je peux
Qu'à chaque chose, y a un cadeau
C'est juste l'emballage qui fait chier
On a beau a essayé
On arrive à peine à enlever ce joli papier
Pourtant, je sais maintenant
Qu'y a des gens dans ce monde
Qui le justifient
Qui peuvent nous aider à vivre
Qui aiment, aiment
Comme si c'était la chose la plus légère au monde
Je veux être comme eux
Je veux être comme eux
Oh oui je veux
Oui je veux
Parfois je reste éveillé la nuit
Je rêve des plus belles mélodies
Qui flottent dans l'obscurité
Je flotte avec elles
Quelque chose en moi veut briller et aller vers le ciel
Puis une batterie commence à battre
Pousse le beat derrière ma tête
Une basse colle à la grosse caisse
Une guitare va de l'avant
Et quelque part dans le néant siffle un larsen céleste
Et tout se met en mouvement
Tout ça balance
Et j'entends les voix des anges
Et tout le monde chante avec elles
You gonna be saved by Rock'n'Roll"
Oh oui je veux
Oh oui je veux
Oh oui je veux
Oh oui je veux"
Stephan Eicher
 

 Tu penses à quoi ?
À la langueur du soir dans les trains du tiers monde ?
À la maladie louche, aux parfums de secours ?
À cette femme informe et qui pourtant s'inonde ?
Aux chagrins de la mer planqués au fond des cours ?
Tu penses à quoi ?
À l'avion malheureux qui cherche un champ de blé ?
À ce monde accroupi les yeux dans les étoiles ?
À ce mètre inventé pour mesurer les plaies ?
À ta joie démarrée quand je mets à la voile ?
Tu penses à quoi ?
À cette rouge gorge accrochée à ton flanc ?
Aux pierres de la mer lisses comme des cygnes ? 
 Au coquillage heureux et sa perle dedans ?
Qui n'attend que tes yeux pour leur faire des signes ?

Tu penses à quoi ?
Aux seins exténués de la chienne maman ?
Aux hommes muselés qui tirent sur la laisse ?
Aux biches dans les bois, au lièvre dans le vent ?
A l'aigle bienheureux, à l'azur qu'il caresse ?
Tu penses à quoi ?
À l'imagination qui part demain matin ?
À la fille égrenant son rosaire à pilules ?
À ses mains mappemonde où tremble son destin ?
À l'horizon barré où ses rêves s'annulent ?
Tu penses à quoi ?
À ta voix sur le fil quand je cherche ta voix ?
À toi qui t'enfuyais quand j'allais te connaître ? 
 
 
 À tout ce que tu sais de moi et à ce que tu crois ?
À ce que je connais de toi sans te connaître ?

Tu penses à quoi ?
À ce temps relatif qui blanchit mes cheveux ?
À ces larmes perdues qui s'inventent des rides ?
À ces arbres datés où traînent des aveux ?
A ton ventre rempli et à l'horreur du vide ?
Tu penses à quoi ?
À la brume baissant son compteur sur ta vie ?
À la mort qui sommeille au bord de l'autoroute ?
À tes chagrins d'enfant dans les yeux des petits ?
A ton cœur mesuré qui bat, coûte que coûte ?
Tu penses à quoi ?
À ta tête de mort qui pousse sous ta peau ?
À tes dents déjà mortes et qui rient dans ta tombe ? 
 
 À cette absurdité de vivre pour la peau ?
À la peur qui te tient debout lorsque tout tombe ?

Tu penses à quoi ?
Dis
Tu penses à quoi ?
À moi ?
Des fois ?..."
Léo Ferré
 
 
 

 
Délirium très épais
                                  Acide animé
Gonflette borderline
                                Mirage  ligérien
Et quoi encore?
 

 

 Prochaines escales
Tout le monde descend
Veuillez empruner le passage aérien s'il-vous plait!
Trente ans
à faire le tour des partitions du globe 
à chercher le nord-est 
en mettant le cap plein sud 
à l'ouest.
ESCALES-Atlantique
SANT NAZER

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