lundi 11 janvier 2021

de passage

 
 

 
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 En hommage à Joël-Guy Batteux -"Jojo" pour les intimes,
ancien maire de Saint-Nazaire au pied marin, coriace jacobin  mais  pas bégueule  décédé hier

Rencontre avec "La mauvaise troupe" à un marché de Noël  alors qu'il était encore en exercice



 
Il y a quelques années Joël-Guy a coupé  le: "Guy" de son blason personnel
On s'est demandé alors s'il n'était pas légèrement druide sur les bords, mais... on n'a jamais eu la réponse...

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" Pour l'instant ce bleu m'arrête comme une cataracte,
un hymen sur le mystère de la nuit. Tandis que la mer
se perd dans l'ardoise et  que la terre ternit son vert,
tandis que les peines se résolvent en esprit de douleur,
les rochers se fondent en murs le long desquels roulent
des rues de goélands. J'attends l'obscur. Le soleil s'étiole
de tons orangés,  la musique du vent passe en majeur
quand la vue régresse. L'immobilité est une symphonie
qui ne se relâchera pas jusqu'au retour du jour. On sait
que nul événement ne viendra lacérer la trame. On est
dans l'éternité."
 
 

 
 

" Écrire sous la lumière : celle de la chambre de veille qui pleure sur le balcon où je suis ; celle de la pleine lune qui pousse au ciel le cri de l’étain ; celle du phare du Créac’h qui mouline l’espace d’horreurs silencieuses ; celle du rayon vert de la corne de brume à l’œil immobile d’insolence ; celle des autres phares : clignotements de Kéréon et de Nividic, tandis que je me tiens sur le bord ouest, rougeoiement de la Jument qui dit sa nuit d’enfer calme. Un porte-conteneurs parcourt l’horizon en balance Roberval de lueurs fixes. Le vent d’est se lève en allusions de plus en plus audibles et je sais que se prépare le départ du trophée Jules Verne : coup d’envoi que je manquerai sans doute, appelé ailleurs. Ainsi la vie est-elle cette succession de rendez-vous ratés qu’on appelle des choix. Unidimensionnelle, elle nous piège amoureusement en un lieu, en un temps et interdit les folies qui nous arracheraient d’un corps en lambeaux."
Alexis Gloaguen extraits de: "La chambre de veille"

dimanche 10 janvier 2021

tout un plat

 

 "Ainsi tourne le monde, dans la spirale de ses arrière-pensées.
[...]
ça traverse les ans et l'entendement ne peut rien y faire.
-Alors à quoi sert l'entendement?
-A rassurer les hommes et c'est déjà beaucoup.
[..] "
Fred Vargas-extrait de: "Un lieu incertain"
 

 

 
 

 
 
                                       Illustration source: Marianne n°1243
 
 
De
mise
 en appétit
à la mise en plis
de la bouche

 


" Perdu mes lunettes
 Retrouvé mes lentilles.
Alors en faire tout  un plat
d'hiver
et varier les plaisirs
à veiller au fond du Puy
les graines dicotylédones.
C'est dans les vieux pots qu'on..." 
 

 

 
 

 
"Il a tourné sa vie dans tous les sens
Pour savoir si ça avait un sens l'existence
Il a demandé leur avis à des tas de gens ravis, ravis
De donner leur avis sur la vie
Il a traversé les vapeurs des derviches tourneurs
Des haschich fumeurs
Et il a dit
La vie ne vaut rien, rien
La vie ne vaut rien
Mais moi quand je tiens, tiens
Mais moi quand je tiens
Là dans mes deux mains éblouies
Les deux jolis petits seins de mon amie
Là je dis rien, rien, rien
Rien ne vaut la vie
Il a vu l'espace qui passe
Entre la jet set, les fastes, les palaces
Et puis les techniciens de surface
D'autres espèrent dans les clochers, les monastères
Voir le vieux sergent pépère mais ce n'est que Richard Gere
Il est entré comme un insecte sur site d'internet
Voir les gens des sectes
Et il a dit
La vie ne vaut rien, rien
La vie ne vaut rien
Mais moi quand je tiens, tiens
Mais moi quand je tiens
Là dans mes deux mains éblouies
Les deux jolis petits seins de mon amie
Là je dis rien, rien, rien
Rien ne vaut la vie
Il a vu le manque d'amour, manque d'argent
Comme la vie c'est détergent
Et comme ça nettoie les gens
Il a joué "jeux interdit" pour des amis endormis
La nostalgie
Et il a dit
La vie ne vaut rien, rien
La vie ne vaut rien
Mais moi quand je tiens, tiens
Mais moi quand je tiens
Là dans mes deux mains éblouies
Les deux jolis petits seins de mon amie
Là je dis rien, rien, rien
Rien ne vaut la vie
Rien, rien, rien
Rien ne vaut la vie
Rien, rien, rien
Rien ne vaut la vie"
Alain Souchon 
 
 

 
 
 

 

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