mercredi 4 octobre 2017

on vit avec ou sang


"J'ai un Giacometti à l'intérieur."
Anne Percin












ici et maintenant.
Chaque fragment est porteur d'une possibilité de perfection propre.
Si "le monde" doit être sauvé, ce sera en chacun de ses fragments.
La totalité, on ne peut que la gérer."
comité invisible extrait de "Maintenant"




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"Ce moi, un conteneur qui,
tant que personne ne l'ouvre,
semble compact, lisse
comme un oeuf en chocolat, presque appétissant.
                                                  Seulement, à l'intérieur,
il y fait sombre. Qui sait
ce qui t'attend;
Des idées fixes probablement,
des habitudes rouillées,
des angoisses incompréhensibles,
des combines un peu minables,
des désires enfantins.
.../..." 
Hans Magnus Enzensberger


                            "Tant qu'il y a des cimetières, des stèles, des tumulus,
tout n'est pas perdu.
Même dans les ruines la vie suit son cours,
ensevelie sous les baraques délabrées
 coupablement innocente,  elle se venge, rayonne,
non visible, se défend, persiste,
vient en aide,
peut-être jusqu'au bout du monde,
ou peut-être pas."
Hans Magnus Enzensberger
                        
                        

"L'inconscient est notre bureau collectif des objets trouvés."
Wolfgang Döbereiner 




On vit avec  
                  on vit sang
et eau.
Hisse!
Le temps comme emplâtre.
Bellâtre
Ciao!
On vit à bec
                    On vit sans
dessus-dessous.
                        Des gens;
être
ou ne pas 
mettre
la galerie.

On vit à mec
on vit s'en
demander
son compte 
à la mobylette du gland garçon

" Moi, je la vois comme une plaie utile,Marquant le temps d'ocre jaune et de roux.La rouille aurait un charme fou si elle ne s'attaquait qu'aux grilles."




lundi 2 octobre 2017

histoire de



"L'essentiel du passage de l'enfance à l'âge adulte, c'est d'accepter de grandir de l'intérieur pour pouvoir se séparer du désir et des peurs de ses parents, afin d'affronter sa propre existence."
Jacques Salomé



"Anne Barth a filmé Juliette pendant 7 ans, de ses 11 à ses 17 ans. Ce moment où l’enfant se tourne vers le monde, l’interroge, et se transforme. Béatrice, mère d’une jeune fille et Daniel, père de 5 enfants, témoignent de ce qui, depuis leur enfance, continue à vivre dans leur vie d’adulte et par quelles transformations passer afin de vivre plus en harmonie.
Quels sont les impacts de l’éducation reçue dans l’enfance sur le rôle de parent, d’enseignant, d’éducateur ? Comment donner aux enfants la possibilité de devenir des adultes heureux ?
L’arbre de l’enfance porte ensemble le regard de Juliette sur sa propre enfance et sur le monde, les prises de conscience de Béatrice et de Daniel, et les découvertes des neurosciences. Ce film est un appel vibrant au soin à accorder aux premières années de la vie. Être en relation avec soi, avec les autres, avec la Nature, dans une relation juste et bienveillante…"
source 

Le film sera projeté le mardi 17 octobre à 20h30 à la salle Jacques Tati (Saint-Nazaire) en présence Anne Barth réalisatrice





  "Au hasard de connivences"





 “La poésie
ne puise pas dans les mots pour exister
c'est seulement pour apparaître
à la fin
qu'elle a recours aux mots
Pour exister
la poésie va à la source des bras et des peaux
du présent
des frottements
des langues vivantes
des jambes et des chemins
des désirs
et des vrais regards
et du don de soi au risque de l'égarement
Assembler des mots est un jeu
à l'âme creuse si souvent
Mais on peut faire poète en mots juxtaposés
qui font genre
sans jamais atteindre
la moindre émotion qui se ferait poème
et non seulement reflèterait le monde
mais l'emmènerait un peu plus loin
comme un amour
décuple les sens
et les possibles”

 Jacques Dor- découvert chez Stoutmine



 Découvert chez: Michèle



   photo: Marquis de l'Orée

  " Il y a un mythe populaire actuel qui assure que le bonheur est un droit fondamental, et nous sommes envahis de best-sellers en psychologie populaire affirmant que nos potentialités sont infinies. Or la vie est complexe, semée de conflits et de frustrations. Revendiquer que nous sommes tous hyper sensibles, hyper doués, hyper uniques, est mensonger et nuisible puisqu'en réalisant que cela ne change rien, nous sommes encore plus malheureux."
(Carlo Strenger) lu chez Le Marquis de l'Orée



                                                                       
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 lu dans Marianne n°1070








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