"La mémoire, c'est notre metteur en scène, l'arrangeur de notre vie. C'est elle qui choisit la séquence, le découpage, le collage, l'ordre et qui, selon son talent, fait de la vie la plus banale, un roman." Isabel Marie
couper, découper il en restera toujours quelque chose Se mettre à la colle au tube de l'été plein les doigts des fois. \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[
Chacun son marais cage et s'enfonce dans la nuit jusqu'aux limites autorisées par la règle du je rigole de toutes eaux. Brière comme un repaire de par ici, sacristie d'une improbable religion pas hyène pour un sou, juste un peu écorchée, quoi!
Ce qui nous reliait comme un menhir aveyronnais pour un jour soudain accéder à l'éternité des souvenirs.
On se dépatouille avec la vie s'essayant à comprendre, à trouver des raisons qui nous échappent aussitôt qu'elles sont laborieusement formulées.
Ici et maintenant en ressort de divagations champêtres du psychromètre. qui pleure de l'intérieur. Confusion des syllabes, pas chassé à côté d'un monde déployant ses ailes de mouche en te figeant dans sa bousculade.
Accepter les ombres des cartes redistribuées, celles d'un wagonnet qui passe et repasse; là où l'on conserve quelques reconnaissances, en oubliant peu à peu des épisodes, des traces de la compréhension, de la biographie des illusions. Ils sont -légion- les bonimenteurs du mode d'emploi qui te dira comment t'accrocher au bastingage quand on dégage dans le vestibule, y faire des bulles et des pirouettes avant de disparaitre.
Tu devines la maison qui se dégourdit.
Bientôt, il te faudra partager les solitudes accompagnées d'électrons encore libres de faire et de s'agiter pour une postérité contrôlée. \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\{{{{{{{{{{{
Ce blogounet a été créé il y a dix ans maintenant (pour des raisons techniques l'année 2017 n'apparaît plus...). Serge, très cher ami languedocien a participé depuis le début à sa mise en scène . C'est lui qui a réalisé la plupart des montages de "tête de gondole". "Drôle" d'anniversaire puisque Serge a dernièrement franchi le pont vers d'autres rives où -qui sait- nous nous retrouverons peut-être un jour... En attendant, il laisse un grand vide à tous ses ami(e)s...
"Elle est cette poussière cette dépouille ces cendres ces moments de rigidité cette métamorphose en un autre cet instant funèbre ce symbole ce moment fatal égal à nul autre ce grand voyage vers les temps dépassés." Andrée Chédid -"Eternité"