samedi 1 avril 2017

comme on nous parle



Mériter mieux qu'un show-man,
une show-girl.

                           Envisager la rencontre des idées
                           autrement qu'en débagoulage, attraction avec flonflon  et chansonnier,
mise en scène d'un télé-crochet où bagout et  faconde remplacent abstraction, ébauche, connaissance..

Quelle image?  question centrale de ceux qui briguent 
Quel spectacle!  celle  de nous autres, clients  devenus.

La politique  transformée en bien de consommation se digère comme le reste.
La femme ou l'homme politique navigue en tête de gondole.
Il se doit d'utiliser toutes les ficelles du jeu s'il ne veut pas se faire distancer dans les sondages
et mirages
  à drible foyers.

Comme on nous parle?
Je connais la chanson.
                                    C'est donc cela qui me fascine?

Depuis que les marchands du cirque sont aux manettes,
la politique se vent.
et souffle sur les braises.

                                               C'est le rôle qu'on lui a dévoyé 
puisque, semble t-il, on en redemande.
Tout au moins, c'est ce que l'on pense de nous.
Le forme a effacé le fond.
Et au fond
rien ne se voit; rien d'autre qu'une offre promotionnelle
et sa date limite de consommation.

La pensée a pris le chemin du bal
l'opinion sur rue
et se rue sur les indices de satisfaction.

La représentation nationale  meneuse de revue.
Music-hall du machiavélisme.
Chantier sur  planches.
Déboutonnage.
Bidonnage...

Ne nous reprochez-pas que l'on ne vous a rien dit?
entonne le choeur des épiciers.

 Justement, on ne nous dit rien.
On nous adjuge.
On nous débarrasse d'une réflexion.
On nous évite de chercher à comprendre
en  nous faisant croire que la politique consiste justement à ne plus croire,
à ne plus réfléchir,
seulement se laisser aller dans son fauteuil à regarder le match
se faire masser,
 comme on digère
devant un mauvais film
que l'on sait comme tel et qui nous endort avant d'aller se coucher.

C'est le but Non?

Fera jour demain.




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 Salon de la mouette liseuse-Rédéné (29) Dimanche 2 avril.

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           Pornichet "Déam'bulle" première édition





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" convivial, gratuit, écho-responsable"
Invité: le polar japonais pour la 16em de "Mauves en Noir"

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 "Regarder jusqu'à ouïr, écouter jusqu'à voir en transparence des choses, jusqu'à déceler des résidus de nuit épars dans le jour, des traces de lumière à vif dans le noir."
Sylvie Germain






"Le sable des pavés n'a pas la mer à boire, ça sent la marée calme dans les amphis troublés Des portes de secours sont ouvertes là-bas Il suffit de pousser un peu plus, rien qu'un geste..."
Léo ferré extrait "La violence et l'ennui."



 


"La beauté est un jardin sauvage"
Anne Rice



                           source: "La planète sauvage" René Laloux

  " Sauvage est la proximité du sacré" 
Friedrich Hölderlin


écho du bout de la rue:

 source "Bretons"-Avril 2017

                        
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en savoir plus



nouvelles de l'isoloir:



                                                     illustration source Fakir


 l'invention de l'isoloir
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Il est passé par ici...


...Il repassera par là











mardi 28 mars 2017

c'est toujours ça de pris



"Il ne restera de ceux qui ne combattent pas pour un rêve,
que la trace des esclaves ou la vaine poussière des armées vaincues..."
André Malraux


                     Désert-Maroc-mars 2017-Photo Chantal B.


"Étrangement calme et serein
Un poète se tient assis
A sa table toute une nuit
Griffant de lugubres quatrains

On murmure qu'il se repaît
L'esprit des pétales fanés
D'une rose rouge qui pend
Son pied dans un verre de sang

Étrangement calme et serein
Un poète me déshabille
Crie une rose dans la ville
En se cachant
En se cachant les doigts le sein

Un poète étrange manière
D'un petit canif argentin
Dans les os du dos de sa main
Cherche une rime avec.

 Il rêve
On chuchote mais ce sont des bruits
Qu'il a jadis perdu l'esprit
D'avoir trempé sa plume à tous
Ses encriers pleins de vin doux

  Tout doucement d'étranges manies
Un poète au cœur argentin
Crie la rose au creux de sa main
Un poète un poète me déshabille

Dans un verre de vin rouge sang
Chante une rose nue qui danse
Un poète étrange se penche
Et tombe sur son couteau blanc

Il est rouge rouge de sang
Le cœur du poète imprudent..."

Les enfants terribles







                          Thémis en balance de la justice  et  pendule à l'heure source: Toile

"La justice, c'est comme la Sainte-Vierge. si elle n'apparaît pas de temps en temps, le doute s'installe."
Michel Audiard 

 "Nous avons en France le privilège de posséder nombre d'hommes politiques intelligents.
Les cabinets ministériels fourmillent de belles montres suisses fabriquées à l'ENA ou Polytechnique à 2 ou 3000 exemplaires.
Mais les montres ne sont bonnes qu'à marquer l'heure, il ne leur est demandé que d'être exactes.
Elles ne sont pas programmées pour des situations inédites.../..."
Jean-Paul Kauffmann




"En mai 1968, j'avais cinq ans. Je ne me souviens que d'une chose:
mon frère Bruni, âgé de 10 ans, manifestait seul dans la cour, en hurlant et en brandissant une pancarte: " a mort de Gaulle".
tout le monde était aux fenêtres. Mais surtout, je me souviens de ma mère, qui, descendue dans la cour, lui donna la rouste de sa vie."
Roberto Minotti
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 A faire local:
 Saint-Louis en plein lifting

Lorsque j'étais en classe de 3em  dans cette vénérable institution
dirigée alors par une communauté de (redoutables)  frères de Ploërmel,
des élèves de terminale repeignirent sa sainteté en rose et devinrent nos héros du moment.

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                Sur un bar-restau
des huîtres en bocaux?
Je suis perplexe
 



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N'ayez plus peur de l'inconnu 
du front de mer
ni d'ailleurs
à la craie
de couleur.

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En ce temps là:
 
"La nostalgie des cataclysmes
ou de l'infiniment grand à l'infiniment petit.

La méchanceté n'est plus ce qu'elle était:
les dictateurs polaires, les satrapes orientaux, les rois nègres en folie,
les capitalistes à visage inhumain épousent nos silhouettes vertueuses,
notre prestance démocratique...
Aveuglement? Naïveté? Vaste opération de chirurgie esthétique planétaire?
Peu importe, au fond, qu'il s'agisse d'un travestissement d'apparat ou d'une réelle métamorphose,
c'est l'impression qui compte, et elle seule.
Depuis longtemps, nos sociétés ne fonctionnent plus à l'histoire ou  la réalité, mais aux symboles et à l'apparence.
C'est l'imaginaire, aujourd'hui qui nous gouverne.
Oui, nous sommes orphelins de nos démons. ils étaient facilement identifiables.
On les voyait venir de loin toujours bottés, casqués, jamais rassasiés de gloire, maniant somptueusement le "javelot de la destinée"...
Les cataclysmes, c'était l'association de la méchanceté et du pouvoir, de la cruauté et des institutions.
Nous étions dans l'infiniment grand, dans l'évidence de la tyrannie!
Nous, simples citoyens, ne risquions pas d'y succomber.
Les turbulences bouillonaient à trop haute altitude.
En chein de Pavlov accomplis, nous adorions aboyer à ces figures imposées de la détestation.
aussi, l'idée de leur disparition nous effraie. si l'enfer se dépeuple, c'est également le paradis qui se vide. si nous n'avons plus de grands totems de l'abjection, où notre haine se fixera-t-elle?
 Sur l'étranger?
sur le voisin de palier trop bruyant?
Sur nous-mêmes?
Pas de société qui ne tienne sans adversaires, pas d'identité sans altérité.

Le mal, les méchants l'assumaient.
ils se gorgeaient de nos vices, de nos bassesses, de notre barbarie.
C'étaient des aimants de négativité, des condensateurs de nuées orageuses.
Notre part d'ombre, en somme.Non pas notre côté Robinson, créateur de jardins, fabriquant d'ingénieux systèmes
 (clepsydre, digue, ordinateur ou centrale nucléaire) mais notre côté Vendredi, homme aux semelles de vent, destructeur, inventif, irrespectiueux, morbide.
Ce serait une naïveté de croire à la possibilité d'une réconciliation généralisée, de tenir uniquement des discours positifs ou euphoriques. Le mal est une énergie qui a toujours le même volume. Si celle-ci n'est plus catalysée, elle se diffusera partout.
que les méchants redescendent de leur empyrée et ils se multiplieront demain dans la rue. ils deviendront insaisissables. 
Clônage de la barbarie!
c'est l'ironie de nos sociétés hyper sophistiquées, traquant toute aspérité à l'intérieur, réjouies du déclin des agressivités extérieures, d'accroître la prophylaxie du mal.
Ces ennemis reconnus nous permettaient de distiller une négativité à doses homéopathiques.
a persévérer dans l'éradication des menaces, nou sommes comme des corps démunis deant toute agression, tout bacille, tout microbe.
C'est l'ensemble de notre système  immunitaire qui est en jeu.
Notre fragilité est maximale, notre effondrement potentiel sans équivalent...
Sida, virus informatiques, krach boursier, prolifération d'algues géantes, pluies acides, fissures nucléaires, nationalisme tribal, jeunes filles en foulard, skin-heads, profanateurs de sépultures...
Nous sommes à l'ère de l'infiniment petit.
1990, c'est l'année des méduses..."
Ludovic Leonelli-"Maintenant"album N°1

 
   L'estuaire de sortie, mardi l'aujourd'hui.
 C'est toujours ça de pris.

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