dimanche 19 mars 2017

l'énergie et le doute


"Moi je n'arrive à transmettre que deux choses,
l'énergie et le doute."
Bartabas


"La culture est donc un acte social multiforme.
Mais dans la meilleure acceptation du terme elle s'inscrit surtout
dans deux besoins intrinsèques de l'être humain:
la soif d'apprendre, la soif de transmettre."
Didier  Hallépée



"La pensée appartient au monde créé
alors que l'intuition appartient au monde créateur.
La première est soumise au temps,
la seconde lui échappe.
La pensée sert simplement à transmettre ce que l'intuition lui inspire."
Patrice Van Eersel



"Car c'est ce à quoi servent les mots.
A transmettre à chacun le récit de ses origines.
Les mots qui vont et viennent,
que l'on perd et que l'on retrouve.
et qui forment l'héritage de l'homme."
Laurent Bénégui


"Connaitre ce que l'on enseigne c'est bien,
mais savoir transmettre ces connaissances, c'est mieux."
Bruno Magliulo

"Une langue est faite pour transmettre le meilleur d'hier
à ceux qui viendront demain."
Dominique Noguez

Soutien scolaire  dans une maison de quartier Saint-Nazaire
 Photos: Marc Racineux ami cordonnier/photographe

"Si je peux transmettre une certitude à ceux qui vont mener la lutte
pour mettre plus d'humanité en tout:
La vie c'est apprendre à aimer."
Abbé Pierre

                                                \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[||||||||||||||||||||[[[[||||||||||



" Le lieu unique et Philosophia, chaque année, vous invitent à un grand week-end philo : Les Rencontres de Sophie. Conférences, tables rondes, débats, cabinets de l’historien, abécédaire, autour d’un thème étudié et interrogé dans une perspective philosophique, mais aussi scientifique, artistique ou politique. Philosophes, psychanalystes, historiens, politologues, artistes, écrivains viennent transmettre leurs connaissances, débattre et interroger le fonctionnement du monde, en s’adressant à un large public tout en conservant la rigueur et la qualité universitaires.






La fin du travail ?

L’apparition et l’installation, semble-t-il durable, d’un chômage de masse lié à la révolution informatique puis numérique optimisant la productivité, mais aussi les profits d’actionnaires oisifs, a brutalement remis à l’ordre du jour la question de « la fin du travail », en en renversant la signification même. À l’espoir de l’avènement d’une société « post-moderne » des loisirs, censée permettre aux hommes de jouir sans entraves des bienfaits du progrès technique et social, s’est substitué le désespoir de la perte d’un emploi qui demeure encore aujourd’hui, pour le plus grand nombre, le seul moyen de gagner sa vie, voire de lui donner un sens (une fin, un but). Alors même que les nouvelles conditions techniques mais aussi sociales du travail engendrent de nouvelles souffrances qui le font à nouveau considérer comme une aliénation plutôt que l’émancipation promise par les idéologies progressistes modernes.

N’est-il pas urgent, alors, de s’interroger non seulement sur les formes actuelles d’un travail en pleine mutation technique et sociale mais aussi sur son essence et sa fin, c’est-à-dire sa finalité pour l’existence humaine ? Ne peut-on envisager, à la fois, de lui redonner un sens émancipateur et de ne plus en faire dépendre complètement la vie des hommes, de ceux qui ont encore un emploi comme de ceux qui n’en ont plus ? Que penser (parmi bien d’autres mesures possibles) d’une allocation de ressource universelle sans condition d’emploi mais qui pourrait être la condition d’un travail choisi et non plus subi ? Sauf à continuer de produire la déshumanisation du monde du travail (et bien au-delà) et donc à engendrer, à terme, la relégation puis la sécession des classes laborieuses (toujours plus nombreuses malgré leur invisibilisation médiatique), du fait de politiques économiques à court terme toujours plus dangereuses et donc potentiellement ruineuses pour la société, voire l’humanité, tout entières.
Avec : Yves Clot, Olivier Dekens, Franck Fischbach, Christian Garnier, Joël Gaubert, Dominique Goubault, Corinne Grenouillet, Michel Lallement, Olivier Landau, Patrick Lang, Jacques Le Goff, Danièle Linhart, Raphaël Liogier, Dominique Méda, Jean-Luc Nativelle, Emmanuel Renault, Nadia Taïbi, Vincent Valentin, Evelyne Guillemeau, Christelle Pottier, Jean-Pierre Landais, Michèle Rescourio-Gilabert "
source LIEU UNIQUE plus d'INFOS
    

                                ||||||||||||||||||||||||||||||||||||[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[|||||||||||||{{{{{{{{{{{{{{ 

     FESTIVAL DE LITTERATURES VAGABONDES

                                    ```````````````````````````[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[||[[[[[[[[[[[[[[[ 


dans le cadre du Printemps des poètes:
" Nous irons pleurer sur vos ombres." de Yann Fanch Kemener
Salle des fêtes de Douarnenez 23 mars 2017






                           \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[{{{{{{{{{{{ 




                                                


jeudi 16 mars 2017

je ne suis plus qu'une ville en cendre



    NESREN JAKE

    NESREN JAKE

 NESREN JAKE
 NESREN JAKE

NESREN JAKE

"Ayant perdu la tête, grand-mère, un beau jour,
quitta notre logis pour aller s'endormir dans l'arbre :
elle y devint le fruit d'un rameau dénudé,
puis un oiseau, puis la lune,
elle se mit à chanter
une chanson d'enfant.

ils finirent par l'emmener,
mais elle ne cessa de chanter ses désirs,
le temps de ses désirs, 
la violence de ses désirs;

Avec sa ramure octogénaire,
sa sève servile et stérile,
son feuillage dépenaillé,
face aux quatre coins du monde,
aux quatre coins du monde,
grand-mère,

face au silence." 

Vahan Andréassian 



"Est ton pays
celui qui t'ouvre les portes
sans fouiner dans la besace 
de tes songes

Est ton pays
celui qui t'indique où
mettre tes songes en lieu sûr

Nul ne naît en terre étrangère
l'espace appartient à l'homme
dont le sort est d'errer

Ne me demande pas mon pays d'origine
regarde dans mes yeux baissés
la fêlure des horizons

...Qui t'a parlé du mot exil
je ne le prononce  plus

Bâtis dans ton coeur
des terres de réserve
des îles vierges
ne demande à l'espace qu'un peu d'immobilité
le temps d'une halte

il faut bêcher le territoire au jour le jour
y planter un drapeau blanc
et non des épouvantails
qui apeurent les oiseaux

L'exil est aussi ce chemin
qui délivre de la solitude

Tout homme seul
porte la langueur du temps
sur ses épaules
il pleure le cloisonnement
de l'espace

Mais toi
regarde plutôt la splendeur
des songes égarés
dans l'herbe de ton enfance..."

Alain Mabanckou extrait de: "Tant que les arbres s'enracineront dans la terre"





 
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...