samedi 6 août 2016

quand son coeur aurait cessé de battre


"Il faut savoir partir pour mieux revenir..."

ainsi 
 soit
d'île

 



Rencontre fictive dans un parc viennois, 1913

" 1940 : c'est l'année de naissance d'une artiste parmi les plus étonnantes de notre temps.
Pina Bausch. La chorégraphe qui a créé certaines dansées les plus personnelles que je connaisse.
Les cheveux noirs tirés vers l'arrière, dégageant le visage. Maigre, gracile. Sous cette apparence frêle se cachait une force prodigieuse. elle était belle d'une manière indéfinissable. En même temps, il y avait chez elle de la sévérité. Mais dirigée vers elle-même, jamais vers les autres.
Le plus étonnant, c'étaient ses yeux, son regard. Une manière de vous regarder qu'on n'oubliait pas; Après sa mort en 2009, beaucoup de personnes ont évoqué les yeux de Pina Bausch. elle vous regardait avec une concentration absolue. Elle trichait aussi peu avec les gens qu'elle croisait qu'avec ceux qui avaient choisi de danser chez elle à Wuppertal.
Parfois je me dis que j'ai vécu à l'ère du Sacre du printemps, dont on a célébré le centenaire en 2013.
Le ballet fut créé à Paris en 1913 avec Stravinski, Nijinski, Diaghilev et les ballets russes. Ce futt un scandale.
Un remue-ménage tel, côté public, que Nijinski, qui attendait en coulisse de faire son entrée, n'entendait pas la musique et devait observer les danseurs sur scène en comptant les temps dans sa tête. Stravinski furieux, partit avant la fin pour protester contre ces vociférations qui dénaturaient son oeuvre.
Le Sacre du printemps a transformé l'art et présenté au public, pour la première fois, le siècle nouveau, ce xx siècle avec ses prodigieuses avancées technologiques et industrielles, ses métropoles en expansion et ses individus solitaires, vulnérables face à une économie brutale qui les rendait interchangeables comme jamais auparavant dans l'histoire.
Le Sacre du printemps captait tout cela avec des alternances paradoxales entre une quasi-frénésie tonale et un calme culminant au silence pur. La chorégraphie, l'art de nijinski, tout était neuf. Le simple fait que les danseurs tournent parfois le dos aux spectateurs avait semé l'indignation dans le public.
C'était comme si les artistes l'humiliaient en foulant aux pieds les codes anciens.
Soixante-deux ans plus tard, Pina Bausch et sa compagnie en présentaient leur propre version au Tanzteater de Wuppertal. J'ai vu ce spectacle plusieurs fois après sa création en 1975. quelques mesures et quelques gestes des danseurs avaient suffi à me faire comprendre que j'allais vivre une expérience extraordinaire.
Ce fut le cas. Dans la création de Pina Bausch, je voyais se refléter comme dans un miroir limpide l'époque et le monde dans lesquels je vivais. La solitude, la fragilité, la frénésie : tout était là, mais toujours avec en contrepoids la faculté humaine de tenir le coup, de résister.
Sa chorégraphie était une lutte. en la voyant, on entrait dans un mouvement de révolte contre un monde où des êtres humains étaient sacrifiés chaque jour sur l'autel de l'absurde.
Sacrifiés parce que trop vieux, ou trop jeunes, ou trop noirs, ou trop lents, ou trop gros, ou trop laids, ou que sais-je. Même si le Sacre décrit un rituel païen, il renvoie une image tout à fait nette de notre société contemporaine.
Pina Bausch éprouvait une certaine réserve vis-à-vis de la parole et peut-être même de la langue écrite. au travers de la danse et du langage du corps, elle a su créer une forme d'expression dans laquelle elle se sentait en sécurité.
Le public de 1913 à Paris a condamné la musique de Stravinski. "Du bruit" Tel fut le verdict des critiques.
 Stravinski leur aurait demandé par la suite s'ils pouvaient avoir la bonté de lui indiquer à quel endroit précis, dans sa musique, ils avaient cru identifier ce bruit.
ils ne le pouvaient pas, naturellement. Quelques années après, le Sacre a commencé à remporter un immense succès dans sa version de concert. Un public toujours plus nombreux comprenait le langage musical de Stravinski, partie intégrante d'un monde nouveau.
Aujourd'hui, nous sommes nous aussi en route vers une nouvelle ère. En un siècle, le monde s'est transformé au point d'être méconnaissable. D'autres métamorphoses sont à l'oeuvre pour passer de l'industrialisme à ce que nous appelons, faute de mieux, la société de l'information.
Ceux qui sont nés en 1913 ne pouvaient pas imaginer un instant les inventions et les découvertes qui se multiplieraient de leur vivant. Ils ne pouvaient pas non plus imaginer les combats absurdes qui causeraient des millions de morts rien qu'en Europe.
Or, tandis que le Sacre était créé à Paris, vivaient dans la ville de Vienne deux hommes dont l'un était originaire de Linz et l'autre de Géorgie. Nous sommes quasi sûrs qu'ils ne se sont jamais adressé la parole. Mais ils se sont très vraisemblablement croisés dans l'un des parcs de la ville. Ils n'habitaient pas le même quartier, mais tous deux à proximité de ce parc.
Le jeune homme de Linz s'appelait Adolf Hitler. Le Géorgien, qui était un peu plus âgé, prendrait plus tard le nom de Staline.
Le jeune Autrichien tentait de subvenir à ses besoins en peignant des aquarelles qu'il vendait ou faisait vendre par des amis en guise de cartes postales. il venait souvent dans le parc pour y croquer différents points de vue.
Staline, lui, était à Vienne pour étudier la relation du marxisme à l'Etat-nation. il était membre du parti communiste russe dirigé par un autre émigré, Lénine, qui séjournait au même moment dans la Suisse voisine. 
En 1914 éclate la Première Guerre mondiale. Hitler, qui a échoué dan ses ambitions artistiques et s'est rapproché des cercles réactionnaires et antisémites, n'hésite pas à rejoindre l'armée allemande en tant que volontaire. Malgré ses blessures au combat, il survit. Après la guerre, au lieu de retourner à Vienne, il s'installe à Munich.
Ni Staline ni Hitler n'avaient conscience d'avoir arpenté le même parc viennois, quotidiennement peut-être, au début de cette année 1913; il se peut que Staline ait remarqué la présence d'un homme mal habillé qui peignait méthodiquement arbres, fontaines et façades. Hitler, de son côté, avait peut-être levé les yeux vers un petit homme trapu qui se promenait toujours en fumant des cigarettes russes.
A la veille de la Seconde Guerre mondiale, ils avaient conclu l'un avec l'autre un pacte que Hitler dénoncerait deux ans plus tard.
Ces deux hommes sont restés dans l'Histoire comme personnellement responsables de la mort de millions de personnes. Très loin des promenades et des aquarelles.
La musique de Stravinski et le théâtre dansé de Pina Bausch parlent de notre époque troublée et de la force humaine qui résiste à tout ce qui cherche à la détruire.
Hitler et Staline continueront d'occuper chacun un des pans les plus sombres de la mémoire collective. nous n'y pouvons rien. Les tyrans ont une faculté étrange de vivre dans le souvenir des autres au moins aussi longtemps que les êtres que nous pouvons qualifier de bons.
Pina Bausch et ses chorégraphies vivront-elles encore dans cinq cent ans? Ou auront-elles disparu dans le grand oubli qui finit par tout engloutir?
Je vis à l'ère de Stravinski, bien que Stravinski lui-même soit mort depuis longtemps. Sa musique vit. De la même manière que les danseurs de Pina Bausch continuent de donner vie à ses chorégraphies sensuelles et fascinantes.
Mais Pina Bausch est morte elle aussi.
Je m'interroge. 2prouvait-elle la même inquiétude que moi? Celle de devoir rester mort si longtemps? Ou peut-être avait-elle simplement le sentiment qu'elle ne pourrait pas donner corps à la mort et s'était-elle alors désintéressée de ce qui se passerait quand son coeur aurait cessé de battre..."
Henning Mankell- extrait de: "Sable mouvant" Editions Seuil










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ALL OUT
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qu'on se le dise:



source et plus d'infos: KEDISTAN



jeudi 4 août 2016

Barbarie, si tu veux de l'amour







"Cela commence partout toujours par la peur. Cela commence toujours partout par la trouille de vivre la si libre secousse verticale franche et follement vive de vivre. En ses vertigineux jaillissements. En ses incontrôlables geysers. En ses éclaboussures instantanées si belles. En ses bouillonnantes splendeurs.

En ses tornades qui dévissent l’anthracite aveuglant des trous noirs. En ses postillons lumineux qui chevauchent à cru les alezans rouge-braise jusqu’à la couronne battante du soleil.

En ses enclumes aux forges sans fumée qui sont d’audace pure et qui n’ont marteaux ni maîtres. Et qui tonnent du ventre des chants si hauts. Et qui ne sonnent que du martyre ébahi d’oser vivre.

En ses éclaboussées, yeux dans les yeux, de la femme et de l’homme face à face splendides. Et les deux mains posées l’un sur l’autre sur l’épaule. Et qui puissamment des deux bras s’embrassent seins contre seins où brassent à grand air, éponges d’être les poumons. Ces forges ahurissantes à mille saccades soufflées de vivre. Ces immenses sacrées pompes à être. Par où chacun croyant à nul diable, à nul dieu, à plein goulot envahit contre l’effroyable, la muette noyade ses éponges d’air. L’air le vif, l’air le bleu. L’air l’exigé, ce gazomètre.

Oui, sur la terre dans le ciel à trente kilomètres à la seconde par l’univers courbe qui fonce.

Et qui siffle d’un souffle que depuis toujours jalousent les serpents.



Cela commence toujours par la haine intense et jamais avouée des fleurs.

Par la haine jamais avouée de la crécelle grelottante du crotale.

Oui par la haine jamais avouée de la splendeur retentissante rouge, blanche, jaune, orange, mauve, violette et même rose-feu des fleurs. Par la détestation de la beauté libre de leurs pétales, de leurs pistils, de leurs étamines turgescentes & de leurs puissantes bouches enivrées, cannes-à-sucrées de la douceur follement butinée du miel. Debout nues au vent ravageant & qui articulent les lèvres toutes ourlées d’une parole immense. D’une parole immense.

Cela commence toujours par la haine du jus juté vivace et si libre de la bonté, de la beauté, ces indécentes, ces incandescentes.

Cela commence par la pétoche de la nature plus vivante et cent mille fois plus profonde que soi.

Cela commence partout par la détestation de la splendeur qui sous le vent musculeux frémit comme la plus souple, la plus furtive & verte des avoines.

Cela commence partout par la rage ténébreuse et bondissante et maudissante contre la sainteté si douce qui nous tient, celle qui rince nos yeux vers l’horizon chaque matin qui lève raide tout neuf son unique, son effronté, son si fidèle soleil.

Cela commence par l’aigreur levée contre la beauté si périlleuse des mystères insaisissables. Cela commence par la vengeance en soi de l’exigeante sainteté si libre, au couteau nu dégainé, si belle.

Cela commence par les actionnaires de l’éventrée du monde. Par la goulue, bête absolue, de s’enrichir. De tenir en ses mains tétaniques toujours plus. Toujours plus de fric, toujours plus d’or, toujours plus d’argent, toujours plus de sang, toujours plus de puissance, toujours plus de pouvoir liquide, toujours plus de sang et d’argent de papier liquide afin d’acheter tous les poils du ventre insupportablement poilu & autonome du monde. Voyous vendeurs. Actionnaires des armes, actionnaires des bombes, actionnaires de la torture, actionnaires de la guerre à répandre partout, vendeurs voyous de tout ce qui tue et qui finit toujours par enrichir.



Un camion blanc. Un camion blanc comme un linceul de 19 tonnes. Au moteur abruti qui ronronne. Promenade des Anglais qui se lance. Feu, l’artifice!
Et la réalité augmentée sur tous les smartphones. Par le monde des maîtres et des dresseurs. De la violence et du massacre banalisés. Et les pokémons par millions de réalité augmentée chargés sur tous les petits écrans frénétiques qu’on tambourine à deux pouces. Dizaines et centaines de

pokémons, de pokémons bébés, de pokémons enfants, de pokémons adultes ivres de cette laideur, là-bas en Baie des Anges, ivres de cette violence qui emballe le monde et que le monde emballe. Ivres de ces pokémons d’inconscience, puissance cent & cent mille, sur les smartphones que les tendres prétendus, que les doux prétendants font apparaître sur la bleuité aveuglante de leurs petits écrans, de leurs pouces préhenseurs qu’ils ont vendus
mais que gardent heureusement encore, du ouistiti au gorille, ces ultimes philosophes que demeurent véritablement, par la terre têtue qui boule au ciel, les singes.

Alors j’ai vu la guerre. J’ai vu le chat vibrant et nu, alors j’ai vu les yeux du chien noir si doux, alors j’ai vu l’enfant nouveau-né juste jailli du ventre douloureux de sa mère aux yeux accouchés de haute lanterne, oui je les ai vus, éclatés de viandes en sang contre le mur de toute la maison, sous la bombe & le baril de poudre des actionnaires, des terrasses à la cave qui s’écroule. Et la chambre à coucher mise à feu d’un coup qui s’effondre.

Sur l’évier la savonnette en son savon d’Alep même qui brûle.

Vendeurs voyous. Et il n’y a plus rien soudain partout que la totale explosée déchirure actionnée par l’intime saloperie humaine du monde, sous le zygomatique rictus jaune-sang des actionnaires.
Et toute la ville, une rue après l’autre, une chambre si vive intime si douce après l’autre et la fabrique enfarinée du pain où les brioches étaient croustillantes et blondes et tous les tuyaux de l’eau à boire doucement si fraîche par la gorge explosés. Tout strictement à jamais déchiré.
D’une désolation au front du ciel qui hurle. D’une haine au calcul des actionnaires accomplie.
Vendeurs vendus du tout-la-mort, de l’écroulement des terrasses & des falaises des murs et de la déchirure hurlée des viandes. La maison, fenêtres crevées, en poussière par la rue. D’une déchirure si déchirante et toute telle que l’avaient subodorée, oui, oui, oui, les actionnaires.
Et l’effroyable torture des hommes courageux et libres équarris jusqu’à l’os des nerfs par les actionnaires des anonymes sociétés qu’à satiété l’on vendange. Ongles à la tenaille ôtés des doigts. Torture et peau d’ange arrachée aux pages si subtiles du corps. Carcasse jusqu’à l’intime carcassée.
A tant et tant de morts d’enfants. A tant et tant de morts de femmes. A tant et tant de morts d’hommes.
A tant et tant de morts et effroyables équarrissements de marguerites, d’églantines & de roses de Damas, que la voracité des actionnaires tisonne et hideusement sans cesse sollicite. Ils font la guerre. Les actionnaires. Ils en redemandent. Ils avancent debout. Ils ont des bottes noires haineuses à taches jaunes jusqu’au coeur. Et leurs mousses bavantes impénétrables sont collantes et hideuses.

Ah tout faire pour fuir cette monstruosité grouillante. Oui, il faut larguer l’enclume, son acier si dense en feu et les barils explosés de la torture et de la mort. Lâchés d’en haut où vit, frelon totalitaire au nid d’acier, l’hélicoptère. Fuir l’hélice jusqu’au coeur qui tourne. Franchir la mer. Aller au loin. Quitte à s’engloutir dans les dunes de l’eau. Gagner l’horizon pâle là-bas qui vibre encore d’une paupière humaine. Mais les bateaux sont des boudins orange ou gris vendus très cher. Des barcasses pourries qui affrontent des vagues salées comme n’en ont jamais nommées ni la Torah, ni le Coran, ni la Bible. Et les gilets sont de naufrage. Et les barcasses pourries coulent, et les zodiacs crevés sombrent. Et chacun de ces naufrages est le naufrage de notre monde en son théâtre de terreur.

L’eau d’iode en ses frémissements turquoise et violets, l’eau salée peut alors s’engouffrer par les narines qu’on a tous à la face comme des ânes ou des chevaux, s’engouffrer par la bouche ouverte qu’on a chacun comme celui qui jamais aux oreilles des hommes et des femmes ne pourra crier

«au secours», qui jamais à personne ne pourra dire «adieu», qui jamais à personne ne pourra murmurer «je t’aimais tant mon oeuf ardent, je t’aimais tant mon bourgeon de gazelle».



Alors on ceignit leur front et leurs tempes, ces tambours de chevaux & d’aurochs que l’être humain porte de part et d’autre du crâne, oui on le ceignit brutalement d’un casque hideux dit de réalité augmentée afin qu’il contemple en 36 dimensions la tricherie barbare au siècle 21 du nouveau monde. Au siècle 21 des calculations fallacieuses immenses, plus obscur que ne le furent jamais, par les cinq continents & leurs millions d’îles, les moyens âges.

Intelligence artificielle. Les robots sont systématiquement hideux. Les robots sont exponentiellement débiles. « Je vous salis ma rue.» Vous ne contemplerez plus jamais la voie lactée. Les lumières des hommes ont étranglé déjà le frémissement lumineux des étoiles. Les robots du vide sont enclenchés. Bandeau sur l’âme, voyez comme ils sourient.



Mais nous avançons furtifs, amoureux massifs insaisissables contre les actionnaires de la pétoche humaine. Fous d’être au fabuleux grouillement de vivre. Aux rapaces nous opposons le vrombissement sacré des ailes toutes bleues si douces de la libellule. Aux politiques conviviaux tueurs systématiques d’amour nous opposons les yeux rouges agenouillés & haut-levés du myosotis et aux banquiers rikikis cravatés de haine les grands couteaux fabuleux affûtés à la si belle main fine osée d’être soi-même.

Car je vous le jure, ici les veines de l’acier sont tendres, ici les artères rouges du fer sont douces et bleues. Ici le coeur de l’enclume par les vaisseaux bat son rythme jusqu’aux tempes.



Honneur au feu de vivre, honneur aux amants invraisemblables & gloire joyeuse au maître des lupins car le phosphore incandescent m’habite et le feu d’être me tient. Et cette chanson à trente-six voix qui souffle l’âcre si douce secousse, le galop, sans cesse le rebond de l’horizon, la main au ras qui cueille le muscle juteux de la tige verte de la pâquerette. Celle dont la couronne au pré

est d’un blanc, vers Pâques, retentissant & qui éblouit & qui frappe, de son éclair cinglant de neige, le museau torve, le museau aveugle, le museau puant des ténèbres actionnées."

Un grand merci à Rémi, ami Phoète nazairien qui m'a envoyé ce texte de son ami
 Jean Firmann "Barbarie, si tu veux de l'amour" ( titre emprunté à Léo Ferré)



Ce poème donne son nom et fait partie des 

aubes musicales des Bains des Pâquis.

- Genève, samedi 20 et dimanche 21 août 2016 de six à sept heures du matin -


Musique spectaculaire pour quinze musiciens

 création de Pete Ehrnrooth

textes de Philippe Constantin et Jean Firmann



avec



Ludovic Lagana, trompette. Yves Massy, trombone. Ian Gordon-Lennox, tuba. Christophe Berthet, saxophone soprano. MarcoSierro, saxophone alto. Aina Rakatobe, saxophone baryton. Jacques Robellaz, cor. Patricia Bosshard, violon. Marie Schwab, violon alto. Jean Luc Riesen, contrebasse. Vinz Vonlanthen, guitare. Claude Tabarini et Hervé Provini, percussions.

Kornelia Brugmann, voix. Maroussia Ehrnrooth et Harmonie Armenti, danse.

Henrique Belo, le capitaine

Ce texte sera également lu par Rémi Begouen le samedi 13 août à 18h au "Pré vert" 30 rue du Maine à Saint-Nazaire


 

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