samedi 22 mars 2014

la vie pleine Toile




une pépite découverte chez "Tous les garçons s'appellent Patrick":




photo source: Toile




"Est-ce plus que l´adolescence?
Est-ce déjà maturité?
Suis-je retombé en enfance
Ou ne l´ai-je jamais quittée?
Est-ce à la veillée qu´on invite
Le soleil à peine levé?

La vie va si vite, si vite
Qu´on n´a pas le temps d´arriver

Vous qui fûtes à mes nocturnes
Mieux que mon livre de chevet
Et remballâtes vos fortunes
Une fois l´amour achevé
Adieu douces fées qui me fîtes
De nuits d´hiver, des nuits de mai

La vie va si vite, si vite
Qu´on n´a pas le temps de s´aimer

Si l´on se permet une larme
On tombe dans le trémolo
On passe la cote d´alarme
On s´abîme le cœur dans l´eau
À peine une peine vous quitte
Qu´une autre vient vous torturer

La vie va si vite, si vite
Qu´on n´a pas le temps de pleurer

J´aurais aimé d´autres connaître
À fond de cœur, pas à moitié
Et leur crier de ma fenêtre
"À la vie, la mort, amitié!"
Échanger le pain et le gîte
Partager l´hiver et l´été

La vie va si vite, si vite
Qu´on n´a pas le temps d´exister

Il m´eut paru de bon augure
Pour ceux qui suivront mon cercueil
D´éclairer ma triste figure
De partir avec un clin d´œil
J´eusse souhaité parer ma fuite
D´un éternel dernier sourire

La vie va si vite, si vite
Qu´on n´a pas le temps de mourir"
-Pierre louki- 

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 pour Damien...

" La Vie,
Ça tient dans une paume,
Ça résonne comme un psaume
Mais ce n´est qu´une java,
La Vie,
A peine est-elle éclose
On dirait une rose
Mais ce n´est qu´un dahlia,
La Vie,
Même si tu la bourres
De rêves et d´amours
Qui n´en finissent pas,
La Vie,
Même si pour l´Enfance
C´est plus beau que Byzance,
C´est toujours Carpentras!
La Vie,
Ça n´a pas de ressources,
C´est pas coté en Bourse
Comme l´or-étalon,
La Vie,
Ça se débine en douce
A la vie comme j´te pousse
Au détour d´un avion,
La Vie,
Si tu la perds, pas b´soin
De d´mander le chemin
D´la rue des Morillons,
La Vie,
On croit que c´est "pépère",
Bien planqué à l´arrière,
C´est toujours sur le front
La Vie,
Pas l´temps d´faire des projets,
A peine même si j´ai
Le temps d´être rossignol,
La Vie,
On t´la donne, on t´la r´prend
Comme un jouet d´enfant,
Un´e divine babiole,
La Vie, C´est un bout de répit
Qui couve au bain-Marie
Dans un´e drôle de cass´role,
La Vie,
C´est la supercherie d´un Jupiter aigri,
D´un dieu à camisole!
La Vie,
Ça ne tient qu´à un fil,
Ça s´joue à face ou pile
Pour des profits et pertes,
La Vie,
Ça se sauve, ça s´épargne
A la caisse d´épargne
Des guerres qu´on déserte,
La Vie,
Moi, je la revendique
Pour le moindre moustique,
Pour la bête de somme,
La Vie,
C´est la fleur sans fusil,
C´est la Terre sans patrie,
C´est le Berceau des hommes,
La Vie!"

- Henri Tachan-

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 A la Toile cirée
qui glisse
A la Toile émeri
qui rigole
A la Toile de jute
plus dure sera la...
A la Toile de Pénélope,
 demandons l'impossible
A la Toile d'araignée subtile
A la Toile du navire rafioté
A la Toile de fond de tiroirs
A la Toile de maître à panser
A la Toile de Jouy
 ici ou en Josas
A la Toile montée sur un chassis
A la Toile à matelas
 qui ne manque pas de ressorts
Au village de Toile
 l'effet mer, les fait taire
A la Toile d'emballage, 
c'est cadeau
A la Toile à barbouille
 qu'on finit parfois à ne plus voir en peinture
A la Toile de parachute...
                                        de l'oubli, des illusions , de la lucidité, des amertumes
 de l'humour, de la tendresse, du partage et des rêves en couverture pour les nuits un peu fraîches et les jours clair-obscur

je lèvres à mon vers
qui naît plus
A
 la tienne de Toile


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on en cause chez: "LES BRINDHERBES ENGAGES"

Sortir du cirque ? c’est en cours ….


"Quelqu’un un jour m’a posé une question pertinente suite à un énième coup de gueule sur le net : comment sort-on de ce cirque ?

je n’ai effectivement que mon expérience personnelle à partager plus quelques autres que j’ai vu fonctionner. C’est rien …. mais le partage trouver peut-être quelques résonances parmi vous….

Une fois intégré ma position de mouton (quelque part 36 ans de cette belle expérience humaine pour faire sauter le bouchon), il m’a fallu comprendre ce qui m’aliénait, ce qui me maîtrisait et faisait que mes comportements n’étaient que des programmations induites….

Une fois que t’as intégré Big Pharma, Big Agro et le formatage que te fournissent les médias et politiques soit tu l’acceptes soit tu le vires. J’ai pris la deuxième solution, question de vie ou de mort, du moins c’est ce qu’il m’a semblé….

Parce qu’au final, s’il n’y a pas de cohérences dans nos comportements à quoi ça sert de gueuler ?

On a toujours le choix sauf qu’on l’a oublié…. certes il y a des choix qui sont très douloureux et qui nécessitent qu’on se sert les coudes, l’expérience humaine est faite pour cela. Il y a d’autres choix qui ne nous concernent qu’en propres et ceux-là, nous en sommes les seuls maîtres à chaque instant.

Bouffer de la merde ? t’as le choix
Prendre des médocs qui ont plus d’effets indésirables que bénéfiques ? t’as le choix
Te comporter de manière ultra-individualiste ou monter des projets avec ton entourage ? t’as le choix
Te laisser mener par tes désirs ? t’as le choix
Croire que t’as besoin de d’objets aussi inutiles que chers pour être heureux ? t’as le choix
Croire que le système pyramidal est la seule solution de toute organisation humaine ? t’as le choix
Croire que la planète qui te porte est juste une ressource de matière premières infinie et qu’elle est juste là pour satisfaire tes désirs ? t’as le choix
Croire que tu peux changer les autres contre leur volonté ? t’as le choix
Croire que la solution va venir de quelqu’un autre ? si tu veux mais si je veux aussi, je te laisse attendre sans moi….

Regardez les conséquences de nos actes sans faux-semblants est assez salvateur. A chaque instant on fait des choix, quand ces choix se font en toute conscience, les choses peuvent prendre une autre tournure….

Cela fait et mis sur le devant de la conscience alors les changements s’opèrent, naturellement, sans violence, sans conflit ni difficultés. On n’agit plus en réaction mais en action.  Il suffit juste d’être honnête avec soi-même et d’accepter et d’assumer ce qui en découle.  L’action la plus juste possible apparaît alors comme par magie.

Ce n’est pas facile parce que notre mental tient les rennes d’une manière si ferme que nous sommes nos propres marionnettes sans même nous en rendre compte.

Ce monde que l’on vomit, qu’on a envie de dézinguer tellement il nous semble injuste, nous participons à sa création en permanence et il est de notre responsabilité. On peut gueuler sur nos dirigeants mais nous acceptons qu’ils soient nos maîtres alors pourquoi gueuler ?

Aujourd’hui, j’ai toujours un maître, je ne sais pas faire autrement, mais ce maître s’appelle la Vie, pas Pierre, Paul ou Ducon, Flamby ou ce que tu veux…. je suis toujours en chemin et plus je trouve de réponses plus arrivent de questions qui me font comprendre que seul je ne suis rien mais ce chemin est le mien et nul ne peut m’en détourner quoi qu’il en coûte même si on va essayer que ça se passe du mieux possible….

La Vie n’appelle que le respect de la Vie pour que l’expérience se perpétue et permette d’avancer à chaque flamme de Vie que nous sommes ….

Alors quels choix allez-vous faire ? destructeurs, créateurs…. vous êtes votre Vie et elle vous appartient, à vous seuls….

Cependant, c’est unis que nous pouvons nous en sortir où alors laissons la vague nous emporter, elle nous mèneras bien quelque part où nous avons une grande leçon à comprendre….."
-k.oan -

vendredi 21 mars 2014

vous avez dit autonome?


photo: Marc Racineux


VOUS AVEZ DIT AUTONOME?

"Il me regarde par-dessus ses lunettes rondes, les bras croisés sur son ventre proéminent et me lance ce sourire prometteur que je connais si bien.
Prometteur de volonté à toute épreuve et de grands projets d'avenir. Parce que lui, il est comme ça, il veut devenir "autonome, raisonnable, instruit et avoir une vie normale" . Enfin, je ne sais pas si c'est bien lui qui le veut, mais il le répète inlassablement, la voix monocorde et pâteuse: "C'est pour mon bien", "Je vais devenir raisonnable" ou encore "Je deviens autonome, hein?"
Si on recule pour tenter d'échapper à la redondance du discours, il s'approche très près. il croise ensuite les bras, asseyant ainsi son autorité et nous regarde fixement au-dessus de ses lunettes de son air professoral. On ne peut échapper à l'inlassable répétition. il veut "apprendre à lire, à compter, l'alphabet, être jardinier, faire des efforts, apprendre le nom des arbres, des arbustes, des géraniums, des massifs, des fleurs..." . il dit qu'il était violent. Avant. A cause de sa maladie. Grâce aux médicaments "pour son bien", il s'est calmé. il est moins agité. il "fabule moins", m'a t-il dit.
Alors, aujourd'hui, il est fier de montrer qu'il a compris ce que lui avaient rabâché ses éducateurs et son père durant toutes ces années de violence. "Je deviens raisonnable. Je deviens autonome. C'est bien non?"
Au début, il nous fait rire. et puis les jours passent et nous ne rions plus. On s'interroge. Qui est-il? N'est-il à ce point que la copie conforme d'un costume qu'on a voulu lui faire emprunter? L'a-t-on à ce point déshumanisé qu'il en soit devenu un moulin obsessionnel à paroles? N'y a-t-il donc rien derrière le discours répétitif?  Peut-être y avait-il beaucoup de violence avant, tant de violence qu'il a fallu instrumentaliser sa vie. Mais quelle est cette litanie qui l'obsède tant qu'il ne peut répondre lorsqu'on lui demande s'il est fier de lui-même, s'il est heureux, s'il a le sentiment de vivre mieux aujourd'hui qu'avant?
C'est ma collègue, un matin, qui ose le dire: "Lorsqu'il dit qu'il est autonome, j'entends automate". "

-Céline Carpaye- LIEN SOCIAL n°1137



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photo:  Marc Racineux

 Odile nous propose: Le français en langue animale:

 
Pour bien finir la semaine, et aborder la prochaine  avec clairvoyance , en évitant le miroir aux alouettes  :

Le français ? Une langue animale...
«Myope comme une taupe», «rusé comme un renard», «serrés comme des sardines»,etc., les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement dans les fables de La Fontaine, ils sont partout.

La preuve : que vous soyez fier comme un coq, fort comme un boeuf, têtu comme un âne, malin comme un singe ou simplement un chaud lapin, vous êtes tous, un jour ou l’autre, devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche.

Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un paon et frais comme un gardon et là, ... pas un chat! Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin.

Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard, la tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon, vous l’a certifié : cette poule a du chien, une vraie panthère ! C’est sûr, vous serez un crapaud mort d’amour.

Mais tout de même, elle vous traite comme un chien. Vous êtes prêt à gueuler comme un putois quand finalement la fine mouche arrive. Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un canard.

Sauf que la fameuse souris, malgré son cou de cygne et sa crinière de lion est en fait aussi plate qu’une limande, myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine. Une vraie peau de vache, quoi ! Et vous, vous êtes fait comme un rat.

Vous roulez des yeux de merlan frit, vous êtes rouge comme une écrevisse, mais vous restez muet comme une carpe. Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du coq à l’âne et finissez par noyer le poisson. Vous avez le cafard, l’envie vous prend de pleurer comme un veau (ou de verser des larmes de crocodile, c’est selon).

Vous finissez par prendre le taureau par les cornes et vous inventer une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre. C’est pas que vous êtes une poule mouillée, vous ne voulez pas être le dindon de la farce. Vous avez beau être doux comme un agneau sous vos airs d’ours mal léché, faut pas vous prendre pour un pigeon car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie.

Et puis, ç’aurait servi à quoi de se regarder comme des chiens de faïence. Après tout, revenons à nos moutons : vous avez maintenant une faim de loup, l’envie de dormir comme un loir et surtout vous avez d’autres chats à fouetter."
Billet d’humour de Jean d’Ormesson


photo: Marc Racineux






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Dans le cadre du festival HANDICLAP  l'E.P.M.S. (établissement public médico social) le Littoral de Saint-Brévin les Pins organise jusqu'au vendredi 28 mars une exposition sur le thème des sens (oeuvres artistiques et techniques de 80 résidents).
 Cette exposition est visible à "L'espace des Roches" avenue Jules Verne.


 

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 OYE  OH YEAH!

En raison de la loi sur l'information en période d'élections, aucun commentaire ou article concernant  les élections municipales ne seront publiés sur ce blogounet à partir de ce vendredi minuit et jusqu'à dimanche 20h
-Merci de votre aimable  compréhension-
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