samedi 6 juillet 2013

n'oublie jamais que tu sais t'envoler



"Science de patience
de survie
la poésie tranche
dans les branches inutiles
art de la rature
loin de la censure
qui couperait l'arbre


Nous    rivés
naufragés      enchaînés
pieds de plomb
qu'importent nos guenilles
n'oublions
que le coeur a des ailes
les yeux sont des ailes
la nuit donne des ailes
à nos prisons.


Dans le mot POEME
j'entends un battement
               d'ailes
              un souffle
                 avant
                l'essor.



quand le jour ouvre ses verrous
ses outres de lumière
sur la mer
même en pleine
chute libre
n'oublie
jamais
que tu sais t'envoler.



             Ce va-et-vient
              de missiles
              en croisière
              dans nos veines
              nous vicie
              le sang
              aérez!
Délivrez-nous de l'avidité!
               Place
               à la délinquance
               des caresses!"

-Guénane-


                                                                     @@@@@
sourit le mulot sur sa Toile
par Philippe


vendredi 5 juillet 2013

pour le moment



GARE A LA GAFFE

Enfin, un règlement de compte qui ne se passe pas à Marseille! Des hommes encagoulés font irruption, un dimanche, dans un quartier d'une ville moyenne et tirent à la chevrotine sur un groupe de jeunes, juste à côté d'un jardin où jouent des enfants.
Le lendemain matin, la psychologue scolaire intervient dans la classe de maternelle pour "faire parler les élèves"
Assise devant eux, elle les interroge sur ce qui aurait pu se passer la veille et qui serait sorti de l'ordinaire.
Un petiot de trois ans lève le doigt. La psuchologue s'empresse de lui donner la parole:
"Moi, mon grand-père, il m'a offert un skate-board".
Déception de la clinicienne qui attendait autre chose. Se faisant plus précise, elle relance les enfants:
"N'y-a-t-il pas quelque chose de grave qui vous aurait choqué?"
Un autre petit lève le doigt: "Ma mère, elle a pleuré."
Et pourquoi a-t-elle pleuré?" demande la psychologue.
"Parce que mon père l'a frappée." répond l'enfant.
"Cela n'est pas important, c'est d'autre chose dont je veux parler" lâche notre psychologue, avant tout concentrée sur ce que les enfants se doivent de dire: ils ont été traumatisés par ce qui s'est passé et ils doivent l'exprimer.
Malheureusement pour elle, aucun enfant ne parlera de ce qui s'est passé la veille. Il en est toutefois un qui aura au moins appris une chose: quand son père frappe sa mère, "cela n'est pas important."

Billet d'humeur de Jacques Trémintin- page 8- dans le numéro 1111 de "Lien Social-"









"Mon ordinateur met tellement de temps à s'éteindre que je l'ai surnommé Nelson Mandela."
France Inter-05/07-aux alentours de midi.








"La brume a des remords de fleuve
Et d'étang.
Les oiseaux nagent dans du mauve.
Les mots de ma plume se sauvent
Me laissant
Avec des phrases qui ne parlent
Que de tourments.
Vienne le temps des amours neuves.
La brume a des remords de fleuve
Et d'étang.

Je ne suis jamais qu'un enfant.
Tu le sais bien, toi que j'attends.
Tu le sais puisque tu m'attends
Dans une dominante bleue
Où le mauve fait ce qu'il peut.
La page blanche se noircit,
Laissant parfois une éclaircie,
Une lisière dans la marge
Où passe comme un vent du large.

La brume a des remords de fleuve
Et de pluie.
Les chansons naissent dans la frime
Et les dictionnaires de rimes
S'y ennuient.
Mes phrases meurent sur tes lèvres
Mais la nuit,
Elles renaissent toutes neuves.
La brume a des remords de fleuve
Et de pluie

Et le mauve sur ta paupière
Brille d'une étrange lumière
Où courent des ombres éphémères
Dans une dominante bleue
Où le mauve fait ce qu'il peut.
La page blanche devient bleue
Et le mauve meurt peu à peu.
Il ne reste plus dans la marge
Que la rosée du vent du large."

-Maxime le Forestier-

 





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