"Science de patience
de survie
la poésie tranche
dans les branches inutiles
art de la rature
loin de la censure
qui couperait l'arbre
Nous rivés
naufragés enchaînés
pieds de plomb
qu'importent nos guenilles
n'oublions
que le coeur a des ailes
les yeux sont des ailes
la nuit donne des ailes
à nos prisons.
Dans le mot POEME
j'entends un battement
d'ailes
un souffle
avant
l'essor.
quand le jour ouvre ses verrous
ses outres de lumière
sur la mer
même en pleine
chute libre
n'oublie
jamais
que tu sais t'envoler.
Ce va-et-vient
de missiles
en croisière
dans nos veines
nous vicie
le sang
aérez!
Délivrez-nous de l'avidité!
Place
à la délinquance
des caresses!"
-Guénane-
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sourit le mulot sur sa Toile
par Philippe
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