vendredi 2 mars 2012

on n'est pas là pour se faire...





Ce matin dans le poste public était invité à l'heure des tartines beurrées (attention bientôt l'ethylotest obligatoire), l'auteur d'un poncif à la sauce MOA-JE   et les autres qui ça?,  ayant pour titre  (ouah! on se lâche et on copie en plus) "On n'est pas là pour se faire engueuler"  et en rajout pour les mal voyants des grandes surfesses un bandeau rouge (ah!ah!ah!) sur lequel est précisé: "Le vrai Sellière".
.Ah bon parce que l'autre il était  faux?

 Voui, cher lectrice-teur , après la veille l'humble mouignigni  Pdg de la maison Franz Forte, la matinale de France-Inter  recevait  donc le sémillant   Baron  deux Wendell sinon rien, ladies and gentlemen:  Ernest Antoine himselh, pour une causerie à la bonne blanquette sur sa vie, son oeuvre et Dieu dans tout ça, bisque -rage- sachons que  sa morale à lui-même personnellement  -dont on lui rabâche le -pôvre- ses chastes  et belles  oreilles- est téléguidée par le très Oh!-Oh-Oh!
 Voilà c'est dit.(dans le poste).

Comme je vous sais et sens (pouah ça fouette)  impatient et te,  de lire un extrait de cet opuscule aussi exciting  qu'absorbant  , je vous livre donc en  quasi exclusivité estuairienne, le texte de présentation de son  livre de prière (de vous taire et d'aller bosser bande de...) ,   mis en vente depuis hier dans toutes les grandes poissonneries solderies mondialisées et sucures-sales du marché

"« Je voudrais dans ces pages dire pourquoi le XXIème siècle ouvre des perspectives passionnantes. La mondialisation en marche, le capitalisme en crise, l’écologie en puissance se conjuguent pour une transformation du monde que je crois positive. Les jeunes français s’angoissent moins que leurs aînés à l’aube de leur vie et veulent en être, je le constate souvent. À la lumière de mon expérience je vais tâcher de dire les valeurs qui donnent un sens au monde qui est en train de se construire et non de se détruire. Pour donner un sens à l’action. En un mot pour montrer qu’il faut y croire. »



Forcément après avoir lu ça et pour donner le bon sens mais c'est bien sur, à sa vie, chacun va s'emprêcher de courir acheter la saine parole afin peut-être de savoir sur quel marché placer ses heu!, comment vous dites déjà?: vraies valeurs.

Pour plus de détails et mode d'emploi (comme on dit chez chez pôle) le ptit personnel est prié de rejoindre -en rang s'il vous plait-  le site  d'E.A.S. queueleuleu:
 vois-là

And now frères z'et assesseurs chantons:







                                        ::::::://////////::::::::







Ah dites donc c'est cake chose, Les hasards de la vie- sans doute...A peine terminais-je  cette chroniquette que les dédéscripteurs crépitaient dans la vaste salle des tortures de l'esprit sain,-"mens sana in corpore sano"- comme diraient les d'Oeux Beaulieu  hilarants cousins d'Ernest 
et délivraient une info sur la sortie d'un film de Gilles Perret (on se bouche le nez Baron):


 "De Mémoires d'Ouvriers"

dont voici la bande annonce:






Serge nous "faire-part" de:

1000 milliards pour les banques, l’austérité pour les peuples !


"Comment ne pas être pris de vertige par les décisions prises dans cette Europe ? En un peu plus de deux mois, la BCE vient de prêter pas moins de 1000 milliards d’euros aux banques privés, au moment même où les dirigeants européens n’ont que la rigueur à la bouche.

La monnaie des banquiers

L’euro est bel et bien la monnaie des banquiers. Alors que les Etats sont étranglés par les contraintes des marchés financiers et se voient imposer des cures d’austérité monstrueuses, les banques viennent de bénéficier de deux opérations « crédit ouvert » où la BCE leur a accordé 1000 milliards d’euros de crédits à trois ans. Après les 489 milliards du mois de décembre, l’opération d’hier a porté sur la bagatelle de 529 milliards ! 10% du PIB européen en deux mois !"
../... 
Laurent Pinsolle

jeudi 1 mars 2012

allez dire à la ville



"Terre dure de dunes et de pluies
c’est ici que je loge
cherchez, vous ne me trouverez pas
c’est ici, c’est ici que les lézards
réinventent les menhirs
c’est ici que je m’invente
j’ai l’âge des légendes
j’ai deux mille ans
vous ne pouvez pas me connaître
je demeure dans la voix des bardes
O rebelles, mes frères
dans les mares les méduses assassinent les algues
on ne s’invente jamais qu’au fond des querelles
Allez dire à la ville
que je ne reviendrai pas
dans mes racines je demeure
Allez dire à la ville
qu’à Raguenès et Kersidan
la mer conteste la rive
que les chardons accrochent la chair des enfants
que l’auroch bleu des marées
défonce le front des brandes.../...

 .../...Allez dire à la ville
que c’est ici que je perdure
roulé aux temps anciens
des misaines et des haubans
Allez dire à la ville
que je ne reviendrai pas..../...



.../...Poètes et forbans ont même masure
les chaumes sont pleins de trésors et de rats
on ne reçoit ici que ceux qui sont en règle
avec leur âme sans l’être avec la loi
les amis des grands vents
et les oiseaux perdus
Allez dire à la ville
que je ne reviendrai pas
Terre dure de dunes et de pluies
pierres levées sur l’épiphanie des maïs
chemins tordus comme des croix
Cornouaille
tous les chemins vont à la mer
entre les songes des tamaris
les paradis gisent au large
Aven
Eden
ria des passereaux
on met le cap sur la lampe des auberges
les soirs sont bleus sur les ardoises de Kerdruc
O pays du sel et du lait
Allez dire à la ville
que c’en est fini
je ne reviendrai pas
Le Verbe s’est fait voile et varech
bruyère et chapelle
rivage des Gaëls
en toi, je demeure.../...

.../...Allez dire à la ville
Je ne reviendrai pas."



Xavier Grall-"Allez dire à la ville" extrait de: La sône des pluies et des tombes
- Oeuvre poétique-Editions Rougerie



photos: Patrick Lecouffe



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