dimanche 9 octobre 2011

l'ère primaires



Et bien chers auditeurs et bien;
comme convenu, aujourd'hui même,  nous avons déployé nos agents de recensement dans les différents bureaux de vote de l'hexagone sentant peu ou proue la rose, le réséda et le chalutier en week-end de pêche, afin d'être au plus près des frémissements, bruissements et autres flatulences de l'urne avant qu'elle ne soit fécondée.
D'ors et déjà, à treize heure -dites-  trente-trois- nos politologues-proctologues ont pu saisir au fondement même de la démocratie, une participation somme toute et qui dirait: participative.
Pour l'aneth docte le président himself  a voté comme d'hab (pour reprendre une expression populaire qu'il affectionne tant)  dans le bureau de la Zut de Neuily-nord et il a eu -au moment de mettre le bulletin dans la fente appropriée- ce bon mot bien de chez lui: "Heu! j'ai pas de monnaie, vous prenez les chèques? c'est sur la lyonnaise  des émirats
Evidemment,forcément et présentement,  Madame Carpette, tout le monde a beaucoup riz, l'important n''est-ce pas étant de veiller au grain en ce jour de laisse populaire.
Plus localement, c'est à sadique Carnot que notre édile Batteux par les vents a rempli son devoir civique. il y a eu  certes un léger  moment de flottement  quand il a cherché en vain -et pour cause-  le bulletin de Jean-Pierre Chevènement mais tout est vite rentré dans l'ordre après que l'ombre de son ombre:  le ptit  David à son Goliath lui ai glissé dans l'oreillette que le MRC ne jouait plus qu'en division d'honneur.
Voilà donc, chers séquences des téléspectateurs, à 13h54 , ce qu'on pouvait dire sur cette élection qui pour sur restera dans les anals. 
Nous reviendrons naturellement en fonction de nos délais-scripteurs et de la pause syndicale, tout au long de l'après-midi - à moins que la sieste ne l'emporte sur la suite des évènements
Mais pour l'heure, nous rendons l'antenne.
Avoue, Trignac-jay

samedi 8 octobre 2011

affaires maritimes

 Sur un  banc qui décoiffe, solidement arrimé à la falaise, on pouvait se purifier les sentiments à grandes "embrunées".  
Et pas la peine de chercher l'expression dans le dictionnaire aux solides, ici tout est liquide , même la maison en pierre coule ses jours tranquilles au milieu du sauvage..../...








.../...On avait beau tourner la carte postale dans tous les sens à chercher d'improbables perspectives, tout restait pourtant  à l'identique , chacun à sa place  comme accessoire immuable dans un décor qui  lui 
-paradoxe?
ne tenait pas en place,
jouant à l'instant  même avec la lumière, et la palette infinie des couleurs entre  ciel et eau, vents et marées.
Image récurrente  sans doute, d'un Pays aux racines profondément  indomptées


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