dimanche 31 juillet 2011

chronique de l'intendance



Il ne restait plus que sept  nuits avant d'aller confier ses doutes en gardiennage au dessus des nuages; pour les retrouver  éventuellement  inchAllah et ainsi de suite au programme du  retour. 




Vu sous cet angle la cuisine interne prenait  des allures de bivouac estival.
On aurait cru, un peu rapidement sans doute, que nos héros au long bec allaient  prendre leurs ailes à son  coup.

Il n'en est terrien
mais,
quand même,
on avait eu chaud,
ce dimanche,
sur son trente et un.


Famille, batterie sur énergie solaire, râpe tout, fouette passoire, louche à bec- versa t'il?
La liste prenait tournure
fouette cocher les croix
et mise en place
orchestrée


Modulons la fréquence, prenons la tangente bleue en sortie de secours;
  que le matin suivant
jouerait au compte à rebours.
Il n'aurait comme témoin
qu'une mémoire à la bourre



Des symboles au plafond, l'espace était réduit.
On s'en sortait plutôt pas mal.
Peu de suite,
abonnement reconduit,
billet au fond de la malle,
posé en  ligne de fuite.



A n'être combien sur la photo?
en souvenir et prévoyance,
tout un chacun
noté au dos.
Sur tous les plans
fermer le gaz
et revenir un peu plumeau
un peu plus beau?




"On sait quand ça commence
Pas quand ça finira
On sait qu'on a la chance
Terrible d'être là
Malgré ce que l'on pense
De tout ce que l'on voit
Même si donner un sens
À tout ne se peut pas

On apprend la souffrance
On livre des combats
Qui sont perdus d'avance
Et qui n'apportent pas
D'issues de délivrance
On fait n'importe quoi
On a peur du silence
On hurle dans les bois

Oh iro, oh iro,
Oh ironie de nos danses
Oh iro, oh iro,
Oh ironie de nos choix

Et vient la récompense
Quand on ne l'attend pas
Comme vient la pénitence
Quand on tendait les bras
On croit que l'on avance
En reculant d'un pas
On donne de l'importance
À ce qui n'en a pas

Butins et indulgences
Qu'on porte à bout de bras
Énergie qu'on dépense
Que rien ne nous rendra
Oh stupide innocence
Oh fol … et caetera
Cependant que s'avance
Le jour … et caetera"



samedi 30 juillet 2011

chronique d'une cohue annoncée


-Tu trouves pas que ça fait un peu  trop carte-postale" lui demanda t-elle en le voyant prendre en photo  les chaumières  "so typical" du village briéron .
Si, certainement, mais j'aime bien le côté parc Astérix... répondit-il en lui faisant un clin d'oeil, alors qu'ils croisaient  une cohorte en rang serré de mamies aussi jacassantes que permanentées.
. Tu te rends compte, qu'en ce moment à Louxor, y-a pas un chat (égyptien bien entendu) dans les rues, alors qu'ici c'est la ruée. Imagine un peu,  que les briérons aient fait la révolution , on serait également  aujourd'hui dans le désert "authentique"
-Pour la révolution en Brière, je pense qu'ici...
les risques sont quasi nuls . Tiens, paye-nous plutôt un coup de muscadet à la buvette d'à côté au lieu de raconter des conneries.
Dans un champ proche des maisons traditionnelles se tenait une fois par semaine pendant la saison estivale un marché de producteurs locaux , ce qui expliquait en autre un  soudain  engouement  culturel des estivants de passage  pour les vieilles pierres reconstituées.
Dans une joyeuse, parfumée et très bien organisée débandade, les huitres du golfe  côtoyaient  aimablement le pâté fermier cuit au four, le miel du marais, les travers de porc grillés au feu de bois, le fromage de brebis coulant à souhait , le pain au levain et la bonne bouteille pour trinquer aux vacances.
On arrivait à la fin du mois, il était plus que temps de ramener un ptit quelque chose du genre  local et la bouffe était une valeur  toujours sure dans le panier garni des souvenirs.
Demain, les experts en bitume  nous prévoyaient une journée classée orange puis noire par la suite; c'était le  fameux chassé-croisé des juilletistes  et aoûtiens qui se lorgneraient  d'un coin de pare-brise sans jamais se rencontrer, ou alors, sans vraiment le vouloir...
Le Sèvre et Maine  sur lie se laissait apprivoiser sans problème. Ils se sentaient presque prêts à tenir un siège. La vie était somme toute une denrée certes  périssable mais particulièrement goûteuse.

Chez le narrateur "condamné" lui, au thé vert , si tout était comme prévisible,  le jour allait bientôt se pointer. .Samedi 30 juillet, tout le monde descend, pour les  correspondances veuillez consulter le programme des festivités à venir.



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