lundi 2 août 2010

FAIRE LE TOUR DE SA COQUILLE


Vous pouvez ronfler,  lundi c'est philo...excès et raz!

"C'est en tentant de rapprocher les pensées de Kant et de d'Heidegger, en me livrant à l'une de ces en quêtes longues et minutieuses qui font la gloire de l'Université, que je pus déceler, parmi maints recoupements problématiques, un aspect de leur relation cachée. Kant et Heidegger ronflaient, mais alors ils ronflaient! Un peu comme vous et moi, si je puis oser ce rapprochement hardi, mais avec une autre vision des choses, et une telle expérience de la pensée du monde!
Toutefois, m'opposerez-vous, quel rapport entre les deux augustes ronflements et la proposition qui nous réunit aujourd'hui? Et bien, c'est là, dans cette attente pleine de désir du sens, que réside tout le mystère, donc l'intérêt, des conclusions de cette enquête. En ronflant, Kant et Heidegger ne font pas qu'émettre les bruits typiques du phénomène, eux que tout semble éloigner pour l'étudiant pressé, le profane; aussi bien, ils réveillent le sommeil, ils établissent la coïncidence, ils deviennent les partenaires d'une réussite, celle du rêve, le rêve en fleur des attentes entrelacées, de la non-réponse heureuse des voyages."
(les évidences demeurent)
-Marc Matthieu-



"Dieu très satisfait de lui-même, donne une conférence de presse:
"Tout marche exactement selon mes prévisions. il subsiste encore quelques petits problèmes çà et là mais nous sommes sur la bonne voie. Je n'ai pas l'intention de changer de politique. Je mettrai donc toute mon énergie en oeuvre pour que l'année prochaine ressemble à l'année dernière. Malheur à ceux qui s'imaginent que je vais m'en aller ou changer.
Je vous rappelle que mon royaume n'est pas démocratique, alors gare à vos fesses."
-Roland Topor-
(n.d.c:.toutes ressemblances avec un personnage contemporain et girouettique sur les raz-bords ne seraient que "pure" coïncidence)


Ces deux textes ont été publiés dans poésie 1-le magazine de la poésie- n°42- "textes burlesques et baroques"'Le Cherche Midi-Editeur-

dimanche 1 août 2010

sur la route qui nous mène...



Johann est un marin à voiles et sans vapeurs (personne n'est parfait). Il y a quelques lustres (et bougies aussi) j'ai mis sur la toile (sans  le spi.) des photos d'un bateau qui quittait l'estuaire pour la grande aventure. Il se trouve que johann à bord de son frêle esquif a croisé la route du dit bateau et il envoie la photo, avec un coucher de soleil sur les îles en plus...Franchement et entre-nous,  c'est tout beau pour un dimanche sur son début de nuit.

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