vendredi 4 janvier 2008

le carnet élémentaire
















C'est pas rien de trouver le carnet qui accompagnera les 365 nouveaux jours d'une année à prendre comme elle nous est offerte, sur un calendrier occidental, avec ses lunes à demi et ses lunes à plein, ses marées millésime et ses histoires de partout. Je le préférais sobre et pratique sans pour autant qu'il soit banal, plutôt agréable au toucher et léger dans la poche, un carnet au long cours avec ses secrets et des soupirs, un carnet pour affronter les tempêtes et rigoler le nez au vent... Ils craignaient les bourrasques des sables, alors ils ont annulé "la caravane passe" , et pour une fois que la suspission de terrorisme aurait du bon, ainsi le silence du désert remplacera la ferraille clinquante et trébuchante. paris- dakar tout le monde descend et le bon air vous dit merci... De l'autre côté du miroir, au berceau de la société du grand spectacle, une autre course s'engage mais sans risque d'annulation. Aux premières nouvelles et lueurs du jour on oserait imaginer que le copain indigeste de raoul talonnettes serait remplacé un jour proche, par un président noir et démocrate... Le carnet n'a qu'à bien se tenir, il a de l'encre sous la dent; Les mots nouveaux sont arrivés, un peu âpres, un peu verts, ils ne passeront pas l'année, alors autant leur faire la fête!












"Amoco Cadiz, amanite, Sahel chrysanthème, canine, morsure, varicelle mygale, tarentule, épine, porte-avions. Tout c'qu'est dégueulasse porte un joli nom. Fourmilière, aiguille, acide et calice Le Chemin des Dames, cercueil, cicatrice cyclone, ouragan, camisole, typhon. Tout c'qu'est dégueulasse porte un joli nom; Guillotine, cirrhose, nuit blanche, les Baumettes mirador, stasi, syphon, baïonnette Fleury-Mérogis, la rue lauriston. Tout c'qu'est dégueulasse porte un joli nom. Amygdale, pavot, vérole, aspirine ecchymose, ortie, sanglot, carabine carmélite, javel, cobra, Charenton. Tout c'qu'est dégueulasse porte un joli nom camora, péplum, cyanure, mafioso Tien-An-Men, amen, rasoir et ciseau ostie, vatican, jean-marie, mormon. Tout c'qu'est dégueulasse porte un joli nom picador, arène, dollar et cédille ouragan, menotte, acide, Tchernobyl atome et neutron, neurone et citron Et toi, c'est quoi ton p'tit nom ? " -alain leprest-












j'ai reçu une histoire belge, avec l'appellation d'origine car méfions-nous des imitations!






"-Pour que les Français comprennent mieux les Belges- Mise au point Pour tous les Belges qui se reconnaîtront et nos amis Français qui aiment en rire!... Et tous les autres qui n'auront pas de mal à voir de quoi on parle... Petit guide pour les voisins français...Les 4 choses à savoir sur le "Belge". 1. Les indispensables septante et nonante 70 = septante 90 = nonante C'est simple, clair et net... et grammaticalement plus correct que les ersatz du type quatre-vingt-dix ou soixante quatorze... Ceci ne souffre aucune discussion. D'ailleurs, pour faire un parallélisme avec d'autres langues, en anglais, 70 se dit seventy et pas sixty-ten. Même le néerlandais, qui se rapproche plus du klingon (cfr StarTrek), fonctionne de la même façon : 90 = negentig. 2. L'accent -L'accent ou plutôt les accents... car en Belgique, il y a autant d'accents que de villages. Vous n'êtes pas obligé de prendre l'accent pour converser avec un Belge. Ce n'est pas un mongolien et vous pouvez être sûr qu'il comprendra votre français de Marseille, Strasbourg ou Laval. Quelques dialectes : le liéééééégeois (Liège) le naaaamuuuurois (Namur), proche de l'accent suisse du Valais le tournaisieeeennn (Tournai), proche du Picard le brusselaire : l'accent bruxellois est le plus connu et le plus (mal) imité : Alllleï, dis, fieu!>> Pour parfaitement l'imiter, il faut se mettre dans la peau du personnage, c.à.d. avoir une grande gueule et faire son malin. En bref, il faut être un gars de la capitale. D'ailleurs, n'oubliez pas> le dicton : Parisien, tête de chien, Bruxellois, même combat. De plus, le vrai Bruxellois utilise 50% de mots français et 50% de mots> "flamands" ou flamandisés juste pour faire bien. Ex : Ah, fieu waar heb je de velo gelaisseerd ? Ah, ja, in de camionnette ! Traduction: Eh bien, mec, où as-tu laissé le vélo ? Ah, oui, dans la> camionnette. 3. Avoir une bonne prononciation Un bon conseil : bossez un sérieux coup. La seule façon d'apprendre, c'est d'écouter! Quelques exemples : Bruxelles, se prononce Brusselle (et pas Brukselle) Anvers, se prononce Anverssss (et pas En Vert, le "S" est là, alors il faut l'utiliser) - Rembrandt se prononce " R (èm) bra n (comme Anne) dt " (et pas RangBran) Le célèbre W : en France, on préfère le prononcer (erronément!) comme un simple V (on n'est pas en Allemagne). En Belgique, on préférera le> prononcer "ouhé " Ex : wagon: ouhagon - huit: ouhit - BMW se dit Bé èm Wé - idem pour un VW et les WC. (qui me rappelle: "aller à la toilette" et "non aux toilettes" : une à la fois, s'il-te-plaît bien!) - Les noms flamands : à apprendre au cas par cas. Mais, en tout cas oubliez la prononciation française !!! Ex : Maastricht: le ch ne se prononce par "ch", ni "k", mais ch guttural. 4. Les spécialités régionales Vous ne trouverez jamais d'endives blanches et pointues en Belgique, mais des chicons. Vous ne mangez pas des sandwichs, mais des pistolets; pas de petits pains aux raisins, mais des couques aux raisins; pas de chaussons aux pommes, mais des gosettes. On déjeune le matin, on dîne à midi et on soupe le soir. En Belgique, on "preste" des heures de travail ou un service. Et on aime aller à la kermesse (fête du village) manger des caricoles (des espèces d'escargots de mer). On va s'acheter un cornet de frites à la friture. Et si vous croisez des friteries ce sont soit des français immigrés, soit des belges complexés qui ont changé leur enseigne parce qu'un crétin leur avait dit que friture n'était pas français ! En Belgique on tire son plan (se débrouiller), même quand on ne sait pas son chemin (à court d'idées). On boit des pils (bières) en demi (0.25 litres et non 0.5 l). On s'essuie les mains avec des essuies (serviettes). On attend famille quand on est enceinte (enfin les femmes en tout cas ; les hommes c'est plus grave). Les portes s'ouvrent avec des clinches. Et "à tantôt" signifie à tout à l'heure (et ne fait pas référence à un moment passé, ni à l'après-midi !). On utilise les torchons (serpillières), voire les loques à r'loqu'ter (mais l'expression est vraiment trop laide - elle tend à disparaître) pour nettoyer par terre et non pour essuyer la vaisselle. Pour nous, un crayon est toujours en bois avec une mine en graphite (... et jamais un crayon à papier !). Les "bics" sont des stylos à billes et un stylo, un porte-plume. Nous aussi, on sait qu'on est les meilleurs. Mais nous, on préfère faire semblant que non, pour que personne ne s'en doute... Et ce n'est pas des carabistouilles !!!












Du côté du vieux môle, chacun surveille son adversaire. le sortant, fier comme un bar sans tabac semble sur de son coup.Rien que pour lui apprendre l'humilité, on voudrait qu'il prenne gentiment la porte de secours et aussi bien entendu pour changer la tapisserie qui commence à flétrir. et comme les abstentionnistes ont toujours tort: http://www.estuairemag.com/elections1.htm
























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