samedi 7 octobre 2023

on dit qu'on ne pleure pas dans l'eau

 

" - Je prends mon dessert d'abord.

- Est-ce que c'est une décision politique ? Ou une condition médicale, peut-être ?

- Je ne vois juste pas l'intérêt d'attendre. Je veux dire, et si je meurs pendant que je mange mon entrée ?

- C'est probable ?

- C'est possible. Et si j'étouffe ? Ou si un astéroïde vient s'écraser sur le restaurant ?... Je vais te dire une chose, si tu me jures sur ton éternelle âme, que je survivrai à mon entrée, alors j'attendrai. Mais avant que tu ne répondes, considère que si quelque chose arrive, tu devras vivre, pour le reste de ta vie en sachant que non seulement tu m'as menti, mais que tu m'as refusé mon dernier plaisir. Es-tu prête à supporter cette responsabilité ?"
extrait de: "Remember Me -film de Allen Coulter


"La paix c'est ce qui reste quand on s'est partagé le gâteau."
Vincent Roca
 
                        
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    Photos-illustration- source: KUB

" FAIRE CORPS" d'Anne-Cécile Estève

Monts d'Arrée 2022-après l'incendie

 Chez KUB 
 
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"Je connais plus d’un sot qui loue
Comme le trésor le plus beau,
L’amour que le bon peuple voue
A ceux qui suivent son drapeau.
Du peuple que me fait l’estime ?
Puisque ce trésor si vanté
Ne rapporteras un centime,
       Fi de la popularité !
 
Cet amour, fol et vain caprice,
Impose, comme l’autre amour,
Chaque jour nouveau sacrifice,
Et nouveau tourment chaque jour,
A ceux que chez nous il escorte
Combien, hélas ! a-t-il coûté ?
Moi, j’aime mieux ce qui rapporte,
       Fi de la popularité !
 
Le peuple, c’est une coquette
Habile à plumer ses amants,
Et qu’on voit changer d’amourette
Comme un magistrat de serments.
Au premier mois amour extrême,
Au deuxième infidélité...
Chaque mois m’apporte un douzième.
       Fi de la popularité !
 
La faveur du peuple bafoue
Celle du pouvoir ? Sot motif !
L’une a plus d’éclat, je l’avoue ;
Mais l’autre a plus de positif.
L’amour qu’aux siens le peuple donne
Reluit sans poids ni densité ;
Je préfère l’amour qui sonne.
       Fi de la popularité !
 
Dans une fable fort sensée,
Un sage nous dit en beaux vers :
« Si la treille est trop haut placée,
Criez que les raisins sont verts. »
Pour que le peuple nous encense,
S’il faut réunir équité,
Vertu, dévouement, éloquence,
       Fi de la popularité !
 
Que d’autres cherchent, sauf mécompte,
A toucher des cœurs vains ou froids ;
J’aime mieux toucher, pour mon compte,
Quatre ou cinq mille francs par mois.
Lorsqu’on reçoit si gros salaire,
On peut clamer en sûreté,
Même sous un roi populaire.
       Fi de la popularité !"
Algénor Altaroche "Fi de la popularité"







"Si on se dit qu'on n'est pas vraiment d'ici
C'est quoi toi, c'est quoi ton pays ?
Si on se dit qu'on n'a pas tout réussi
C'est où toi, c'est où ton ici ? 
 
 C'est peut être une étoile filante
Un bout de tissus une tente
C'est peut être une villa sur les pentes
Un bout de toit, une attente

Si on se dit qu'on a tout mais pas l'envie
C'est quoi toi, c'est quoi ton avis
C'est où toi, c'est où ton insigne (???) ?
C'est quoi toi c'est quoi qui t'adoucit ? 
 
C'est peut-être le miel qui t’apaise
Ou peut être le ciel, les falaises
Ou au bord de la mer de Milos
On dit qu'on ne pleure pas dans l'eau 
 
On dit qu'on ne pleure pas dans l'eau
Dans l'au delà tout là haut
On dit qu'on ne pleure pas dans l'eau
Dans les nuages indigos
On dit qu'on ne pleure pas dans l'eau
Dans l'au delà tout là haut
On dit qu'on ne pleure pas dans l'eau
Dans les nuages indigos

On ne pleure pas dans l'eau
Dans l'au delà tout là haut 

Puis on se dit que tout va s'arranger 
 
Sans penser à demain
Qu’on ira glisser sur les sommets
A l'instant c'est certain
On se dit qu'on remonte, on descend
Hier n'est pas l'instinct
Regarde on résiste, on reprend
Au fond on n'sait rien 
 
 Et dans quel regard liras tu,
Sur quel regard inconnu
Que les voyages à venir, imprévus
Sont des pages à lire non lues 
 
 On dit qu'on ne pleure pas dans l'eau
Dans l'au delà tout là haut
On dit qu'on ne pleure pas dans l'eau
Dans les nuages indigos
On dit qu'on ne pleure pas dans l'eau 
 
 Dans l'au delà tout là haut
On dit qu'on ne pleure pas dans l'eau
Dans les nuages indigos 
 
 Le désert nous tient compagnie
La mer nous éloigne nous unie
Le ciel nous rappelle chaque nuit
Que la partie se joue réunis 
 
 On dit qu'on ne pleure pas dans l'eau
Dans l'au delà tout là haut
On dit qu'on ne pleure pas dans l'eau 
 
 On dit qu'on ne pleure pas dans l'eau
Dans l'au delà tout là haut
On dit qu'on ne pleure pas dans l'eau
Dans les nuages indigos 

On dit qu'on ne pleure pas dans l'eau
Que reste-t-il de ce chaos ?
Dans l'au delà tout là haut ."
Gaétan Roussel
 

 
 

 

 

 

 
 


mardi 3 octobre 2023

trafic

 

Pouvait pas s'empêcher d'être devant, sur les photos...
Il en avait toujours été ainsi.
 Parait que cela venait de sa petite enfance; il avait été élevé comme ça.
Premier de la classe et à voler de ses propres ailes.
La fierté des parents, même si ils l'avaient perdu de vue très tôt.
Un ingrat sans doute où alors c'était autre chose,
la peur d'être oublié?
Une timidité profonde, que dis-je maladive; le forçant à s'exhiber?
Personne savait, on supputait à tout va sur le front de mer,
mais en attendant, il était toujours là, sur son "tapis" volant
à se faire photographier à longueur d'année et surtout quand passait un paquebot,
 un cargo, ou des gens...
Histoire de leur voler-un peu- la vedette... 





 


 "On n'a pas la chance de faire deux fois une première impression."
Raymond Queneau

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                             photo agglo st nazaire

« Marché d’Ici » de 10 h à 18 h
Le 7 octobre 2023 au port de Rozé
À Saint-Malo de Guersac
Le deuxième « Marché d’Ici » sur le site du port de Rozé.
EXPOSANTS : artisans locaux
L’épicerie La locomotive sera ouverte toute la journée pour l’occasion.
Restauration et bar sur place : tajines, saucisses frites et crêpes.
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" Quand je vois passer un bateau
J'ai envie de me foutre à l'eau
Et d'enjamber le bastingage
Et vivre entre le ciel et l'eau
Le reste de mon âge.

J'ai envie d'aller où il va
Remonter le long de Java
Descendre à terre, le soir au mouillage
Et rire comme un étranger
D'un rire qui fait éclater
La rose bleue d'un tatouage.

J'ai envie d'aller loin d'ici
Brûler ma vie dans ces pays
Où les cargos éventrent les collines
Aller de Manille à Cuba
Changer le coton en tabac
Et le tabac en cocaïne.

Plonger le poing rongé de sel
Dans le corsage d'arc-en-ciel
D'une chinoise ou bien d'une manouche
Et prendre ses seins tout petits
Comme des oeufs au fond d'un nid
Pour les écraser sur ma bouche.

Tailler, le couteau bien en main
Une balafre à mon destin
Et enlacer ces filles malhonnêtes
Qui, par un mouvement des reins
Allument le sang des marins
Au fonds des clandés de Papeete.

Défilant le long du bateau
Regarder les champs de pavots
Semés de filles à la démarche étrange
Le pan de la jupe fendue
Bat l'amble sur des jambes nues
Juteuses comme des oranges.

Quand je vois passer un bateau
Je rêve de me foutre à l'eau
Et n'ai besoin d'autre Sésame
Que d'être là, à mon piano
A rêver sur la gamme."
Guy Bontempelli
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"J'adore les bagnoles "(sic)
 
"Dans Les usines Citroèn je fus construite,
Jamais on n'avait vu une ligne pareille,
A l'époque où les gens aimaient prendre la fuite
Le week-end-end en famille c'était moi la plus belle !!!

Je n'étais pas chère mais si confortable,
Je dansais sur les routes de nos campagnes,
J'emmenais les enfants ou bien les notables,
De nombreux commerçants je devins la compagne...

Combien de modes ai-je donc traversées?
Sur les chemins hippies je fus symbolisée,
Devenue icône de paix bien fièrement
Je reste pour toujours la mémoire d'un temps...

Puis est arrivée l'heure de l'électronique
Où la simplicité devait être bannie;
Donc s'est arrêtée la chaîne pacifique,
Les ouvriers pleurèrent qu'on me sacrifie...

Mais à  nouveau mes bielles se sont agitées,
Ma carcasse rouillée allait reprendre vie
Grâce à  ces passionnés plein de mélancolie
Refusant le tragique de ma destinée...

Des quatre coins de France je suis ressortie
Des garages et des granges où j'attendais la mort;
Réparée, ressoudée, ma robe embellie
De mille et un éclats par cet élan si fort
De notre patrimoine dont je fais partie,
Ce pays attaché aux valeurs, quelle chance!
Si bien qu'à  l'étranger ma renommée grandit,
Ainsi je suis si fière de mon nom"
Source
 
 de quoi en faire toute une histoire
 
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"Prana" de Sébastien Guérive, à voir chez:  KUB

"L'ombre ne vit qu'à la lumière"
 Jules Renard
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