lundi 3 octobre 2022

et je danse

 

Brève de tonnelle
en pied de mur
 
On voudrait que ça se finisse bien
                                                       -Foi off: Eh! Si ce n'était pas la fin. 
La fin justifie ses moyens, n'en déplaise au choeur des églises diverses et avariées.
 Souffrir pour transcender Oh Yeah!
alors prendre son mâle en patience?

FIN apparaît sur l'écran panoramique, avec en fond arrière: des montagnes enneigées;
ou plutôt un coucher de soleil au bout du bout de l'océan.
 
Les lumières se rallument. Le spectateur s'étire (bientôt ailleurs),
un peu groggy, encore dans l'histoire, fixant le rideau tombé du ciel.
Jean qui rit-Jean qui pleure collés serrés gargouillent sans retenue au plafond, en secouant leurs pellicules, ils se chamaillent, les miennes elles font 35 mm gnagnagna...
 
L'est  temps de prendre du champ en profondeur, ses clips et son clap,
au propre comme au figurant et de plonger dans sa nuit américaine

"Appuyez vous sur les principes, ils finiront bien par céder."
Oscar Wilde 
 
"La tendresse a des secondes qui battent plus lentement que les autres."
Romain Gary



 "J'ai tendu des cordes de clocher à clocher, des guirlandes de fenêtre à fenêtre, des chaînes d'or d'étoile à étoile, et je danse."
Arthur Rimbaud

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Très bel endroit où jeune et bouillonnant "adulescent" (comme ils disent maintenant) je trouvais du sens à mes colères.
 Dans mes années là, le pasteur de la Frat. s'appellait  "Milou" , le MLAC (en autre) y avait ses réunions, des objecteurs de conscience y trouvèrent refuge et la porte était ouverte à n'importe quelle heure pour accueillir des femmes victimes de violences.
 Milou et sa ptite famille quittèrent un jour  Saint-Nazaire..(snif) pour d'autres combats de fraternité, direction Marseille   et son premier centre de rétention administrative (prison en français du réel). 
Milou,  magnifique  et délicat emmerdeur et empécheur de penser en rond.
 

                                                          source: photo

Contact : La Fraternité (1, rue de l’Ile-de-France), 02 40 22 49 30
plus d'infos

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"Une personne n'est pas, comme j'avais cru, claire et immobile devant nous avec ses qualités, ses défauts, ses projets, ses intentions à notre égard (comme un jardin qu'on regarde, avec toutes ses plates-bandes, à travers une grille), mais est une ombre où nous ne pouvons jamais pénétrer, pour laquelle il n'existe pas de connaissance directe, au sujet de quoi nous nous faisons des croyances nombreuses à l'aide de paroles et même d'actions, lesquelles les unes et les autres ne nous donnent que renseignements insuffisants et d'ailleurs contradictoires, une ombre où nous pouvons tour à tour imaginer avec autant de vraisemblance que brillent la haine et l'amour."
Marcel Proust

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                    "La Catalogne à l'honneur"                                   INFOS

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 découvert chez: KUB/Kultur-Bretagne


 

jeudi 29 septembre 2022

sans désordre les choses

 

" Méprisant depuis toujours les maîtres qui ont des mœurs d'esclaves comme les esclaves impatients de se glisser dans la peau des maîtres, j'avoue que les affrontements habituels entre les hommes et les femmes ne m'ont guère préoccupée. Ma sympathie va plutôt à ceux qui désertent les rôles que la société avait préparés pour eux."
Annie Le Brun 
 
 "Ce que l'on aime avec violence finit toujours par vous tuer."
 Guy de Maupassant
 

"
Les doutes, c'est ce que nous avons de plus intime."
Albert Camus 
 
"La promenade est belle.

- Fort belle.

- Le beau jour !

- Fort beau.

- Quelle nouvelle ?

- Le petit chat est mort. " 
  Molière
 
 

 

"Toutes les fleurs qui poussent reviennent comme les saisonsMême si on les coupe, elles refleurirontQuand par amour on donne leurs cadavres jolisToujours elles nous pardonnent de leur enlever la vie
Leurs parfums angéliques de tout temps nous séduisentIllusions alchimiques qui jamais ne s'épuisentElles pleurent souvent les choix que nous faisonsEt rêvent que l'on soit un jour un peu moins cons
Peut-être qu'elles sont là simplement pour rappelerLe décevant constat de notre humanitéUn jour elles sont belles, mais sitôt contrariéesElles battent de l'aile, abdiquent sans batailler
Ne sommes-nous pas les fleurs d'une autre dimensionFleurissant quelques heures le temps d'une chansonAccumulant amours, guerres et trahisonsPour oublier le jour où tous nous fanerons
Je n'offre pas de fleurs aux gens que j'aime bienElles me font trop peur, me rappellent la finJe préfère des yeux les voir sans les toucherLaisser les vents joyeux abîmer leur beauté
Le jour où sur la Terre elles auront disparuJe sais, du moins j'espère, que nous n'y serons plusQue régnera en maître un silence grandioseEt qu'enfin pourront naître sans désordre les choses
Le jour où sur la Terre elles auront disparuJe sais, du moins j'espère, que nous n'y serons plusQue régnera en maître un silence grandioseEt qu'enfin pourront naître sans désordre les choses"
Pierre Lapointe 
 

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