lundi 5 juillet 2021

tout disparaitra

 

Il faudrait m'ennuyer
mais je n'arrive pas à m'y résoudre.
 
Tant à faire...
 
Eplucher les nuages qui s'enguirlandent.
Estimer le vol des goélands croisant celui des hirondelles.
Compter les mailles du filet.
S'occuper des apparences.
Envisager le monde à travers le prisme d'un verre à pied.
Remonter les lignes d'une main.
S'aimer dans les retours.
Etre en avance à plus d'heure (jamais en retard, je sais pas faire).
Abuser du transat en solitaire.
Se perdre dans la grand vergue.
Construire des châteaux de cartes.
Fabriquer des conversations avec des bribes passagères.
Trancher les mots en rondelles, les faire dorer à feu doux
ou les tremper dans la bassine
pour plus tard.
 

 
 

 


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Jusqu'au 3 octobre un parcours photographique dans la ville

 
 

 
 



 

 
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" Il semble que nous ne faisons que languir dans l'âge mûr pour dire les rêves de notre enfance, et ils s'évanouissent de notre mémoire avant que nous ayons pu apprendre leur langage."
Henri-David Thoreau 
 

"
Dans la solitude, je suis "parmi moi-même", en compagnie de moi-même, et donc deux-en-un, tandis que dans la désolation, je suis en vérité un seul, abandonné de tous les autres."
Hannah Arendt
 

 
 

 

                                                                  Et toi l'es-tu?
 
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 Lundi au festival
Une femme orchestre
 
Instants de grâce
 

 "Pour rêver il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire." Michel Foucault

samedi 3 juillet 2021

son sac il a posé

 

Du bleu à l'âme au reflet mauve des forêts
Elle en a vu de toutes les couleurs 
en faisant le mur.
Des capitaines de passage aux marlous du port.
Tour à tour boucanière , trimardeuse mais aussi sirène pour quelque aventurier
à la peau salée.et aux yeux délavés.
Belle, galante et courtisane se fanant peu à peu mais seulement en façade,
car:
on a l'âge de son regard, savez-vous?
 


"Sur un baleinier John s'est réveillé
John Kanaka naka tou laa hey
Quelqu'un criait paré à larguer
John Kanaka naka tou laa hey
Too laa hey ho too la hey
John Kanaka naka tou laa hey

Dans une taverne il s'est fait enrôler
Par un bosco qui l'avait saoulé

A bord ton temps tu l'passes à étarquer
C'est pas l'cap'taine qui monte dans les huniers

Par le Cap Horn trois fois ils sont passés
Mais rien qu'une fois son sac il a posé.../..." 
extrait de "John Kanak "

 


 

 

 


 
(facho pour la saison)

 

 
L'entrée des artistes

"Nul vent fait pour celui qui n'a point de port destiné"
Montaigne (à l'essai)



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